« Morin khuur » : différence entre les versions
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Le '''''morin khuur''''' ({{Mong|m=ᠮᠥᠷᠢᠨ<br>ᠺᠦᠦᠷ|Ппп=morin quur|k=морин хуур|MNS=morin khuur}}) est un [[instrument à cordes]] [[Mongolie|mongol]]. Le nom du ''morin khuur'' en [[langues mongoles#Mongol ancien|mongol ancien]] est {{lang|mn-Latn|''morin-u toloɣai tai quɣur''}} et en [[cyrillique]] khalkh : {{lang|mn-Cyrl|''морины толгойтой хуур''}} ; translittération : {{lang|mn-Latn|moriny tolgoitoi khuur}}, ce qui signifie « [[vièle]] à tête de cheval ». |
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Il est surtout utilisé à l'est de la [[Mongolie]], la partie ouest utilise plutôt l'[[igil]], à plus petite [[caisse de résonance]]. |
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| ⚫ | Le ''morin khuur'' est l’un des chefs-d’œuvre du [[Patrimoine culturel immatériel de l'humanité|Patrimoine oral et immatériel de l’humanité]] identifiés par l’[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]<ref>[http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/00068 « La musique traditionnelle du Morin Khuur », patrimoine culturel immatériel]</ref>. |
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Une légende sur l’origine du morin khuur est qu’un berger nommé Kuku Namjil reçu le don d’un poney magique ailé, qu’il montait la nuit pour voler et rejoindre sa bien-aimée. Une femme jalouse fit couper les ailes du cheval, de sorte qu’il tomba du ciel et mourut. Le berger, dans son deuil, utilisa les os de son défunt cheval pour faire un violon orné d’une tète de cheval, qu’il utilisa pour jouer des chansons émouvantes sur la vie de son cheval. |
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Une légende sur l’origine du ''morin khuur'' est qu’un [[berger]] nommé Kuku Namjil reçut le don d’un poney magique ailé, qu’il montait la nuit pour voler et rejoindre sa bien-aimée. Une femme jalouse fit couper les ailes du cheval, de sorte qu’il tomba du ciel et mourut. Le berger, dans son deuil, utilisa les os de son défunt cheval pour faire un [[violon]] orné d’une tête de cheval, qu’il utilisa pour jouer des chansons émouvantes sur la vie de son cheval. |
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Une autre légende attribue l’invention du ''morin khuur'' à un garçon nommé Sukhe (ou Suho). Après qu’un méchant seigneur tua le cheval blanc affectionné de l’enfant, l’esprit du cheval apparut à Sukhe dans un rêve pour lui demander de faire un instrument de son corps, pour qu’ils puissent encore tous les deux être ensemble. Ainsi, le premier ''morin khuur'' fut assemblé, avec un manche en os de cheval, des cordes en [[crin]], et avec une peau de cheval recouvrant sa caisse de résonance en bois, et une tête de cheval sculptée au bout du manche. |
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== Lutherie == |
== Lutherie == |
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[[Fichier:Morin Khuur.JPG|vignette|gauche|Morin khuur au musée d'[[Oulan-Bator]].]] |
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Le morin khuur varie en forme selon la région. Les instruments de [[Mongolie]] sont généralement plus larges et possèdent donc plus de volume que les petits instruments de la [[Mongolie-Intérieure]]. |
[[Fichier:Morin Khuur, South Mongolian Style.jpg|vignette|Musicien au morin khuur de [[Mongolie-Intérieure]].]] |
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Le ''morin khuur'' varie en forme selon la région. Les instruments de [[Mongolie]] sont généralement plus larges et possèdent donc plus de volume que les petits instruments de la [[Mongolie-Intérieure]]. |
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L’instrument se compose d’une [[caisse de résonance]] trapézoïdale avec une ossature en bois sur laquelle sont attachées deux cordes faites des poils de queue de cheval, et qui sont fixées au bout d’un long manche qui est toujours sculpté en forme de tête de cheval. Le cadre est recouvert de peau de [[chameau]], de [[chèvre]] ou de [[mouton]], avec une petite ouverture vers l’arrière. |
L’instrument se compose d’une [[caisse de résonance]] trapézoïdale avec une ossature en bois sur laquelle sont attachées deux cordes faites des poils de queue de cheval, et qui sont fixées au bout d’un long manche qui est toujours sculpté en forme de tête de cheval. Le cadre est recouvert de peau de [[chameau]], de [[chèvre]] ou de [[mouton]], avec une petite ouverture vers l’arrière. |
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La plus grande des deux cordes (la corde ''mâle'') contient {{nombre|130|poils}} de la queue d’un [[étalon (cheval)|étalon]], tandis que la corde ''féminine'' en contient 105 de la queue d’une jument. Traditionnellement, les cordes sont accordées en [[quinte]] mais dans la musique moderne, elles sont plus souvent accordées en [[Quarte (musique)|quarte]]. |
La plus grande des deux cordes (la corde ''mâle'') contient {{nombre|130|poils}} de la queue d’un [[étalon (cheval)|étalon]], tandis que la corde ''féminine'' en contient 105 de la queue d’une jument. Traditionnellement, les cordes sont accordées en [[quinte]] mais dans la musique moderne, elles sont plus souvent accordées en [[Quarte (musique)|quarte]]. |
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Des crins de cheval recouverts de résine de [[larix]] ou de [[cèdre]] sont lâchement |
Des crins de cheval recouverts de résine de [[larix]] ou de [[cèdre]] sont lâchement enfilés sur l’[[archet (musique)|archet]], |
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== Utilisation pour la guérison animale par les éleveurs de Gobi == |
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==Gobi animaux agriculteurs psychologie utilisation guérison== |
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[[File:Morin khuur in one of the Buryat villages in the Zakamensky district of Buryatia.jpg|thumb|''Morin khuur'' dans l'un des villages bouriate du district de [[Zakamensk]]y en [[Bouriatie]].]] |
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Dans la vie de Gobi mongol agriculteurs ferme tous les jours Khuur Morin a un autre usage important malgré des utilisations d'instruments de musique. Quand un chameau mère donne naissance à un veau parfois il rejette son veau en raison de diverses situations de stress naturels et mongoles agriculteurs chameau utiliser Morin mélodies Khuur basés aux côtés de particuliers à faible types harmoniques de chansons appelées "Khoosloh" pour guérir le stress et la mère des chameaux provoquer adopter de nouveau son veau avec le chameau mère. Cette ré-adoption de la pratique des animaux de ferme est largement utilisé dans diverses civilisations nomades à travers le monde, mais les agriculteurs Gobi mongol pratique que cet instrument est utilisé sur des chameaux. Dans d'autres cas, si chameau mère meurt après avoir donné naissance à un veau, un agriculteur d'utiliser cette technique Khoosloh aux côtés de mélodies Khuur Morin à adopter de nouveau le veau camel avec une autre mère qui a veau propre qui fonctionne très bien. La pratique est bien documenté sur le documentaire de renommée internationale appelée «Ingen Egshig", réalisé par J. Badraa en 1986 qui a remporté le Grand Prix de l'année 1988 Festival International du Film de Moscou et a également été refaite en 2003 par le réalisateur [[Byambasuren Davaa]] avec un titre différent de [[L'Histoire du chameau qui pleure]] qui a désigné pour l'année 2005 l'Oscar du meilleur documentaire. <ref>[http://www.accu.or.jp/ich/en/arts/A_MNG5.html Tol Avahuulah Aya 1986]</ref> <ref>[http://en.wikipedia.org/wiki/77th_Academy_Awards 77th Academy Awards]</ref> |
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En dehors de la musique, le Morin Khuur est aussi utilisé par les éleveurs mongols du [[désert de Gobi]]. Quand une [[chamelle]] donne naissance à un chamelon, elle rejette parfois son petit en raison de diverses situations de stress naturel. Les éleveurs jouent alors un type de mélodie appelé ''Khoosloh'' pour apaiser la mère et l'inciter à ré-adopter le chamelon. Cette pratique de ré-adoption des animaux est largement utilisée dans diverses civilisations nomades à travers le monde, mais les éleveurs de Gobi la pratiquent seulement avec le morin khuur. |
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Dans d'autres cas, si la chamelle meurt après avoir donné naissance, le ''Khoosloh'' et d'autres mélodies du morin khuur permettent à une autre chamelle d'adopter le chamelon. La pratique est bien documentée dans le documentaire ''[[Ingen Egshig]]'', réalisé par J. Badraa en 1986<ref>[http://www.accu.or.jp/ich/en/arts/A_MNG5.html Tol Avahuulah Aya 1986]</ref>.'' [[L'Histoire du chameau qui pleure]]'' a également été réalisée sur le même sujet en 2003 par [[Byambasuren Davaa]] et a été nommée en 2005 pour l'[[Oscar du meilleur documentaire]]. |
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== Jeu == |
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== Articles connexes == |
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== Notes et références == |
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== Voir aussi == |
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=== Bibliographie === |
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=== Lien externe === |
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{{Portail|musiques du monde|Mongolie}} |
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* [https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ETTagoSSkvI Clip vidéo] montrant un joueur de morin khuur, musique par [[Enkhtaivan Agvaantseren]] |
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{{Portail|Culture russe|musiques du monde|Patrimoine culturel immatériel|Mongolie|monde chinois}} |
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[[Catégorie:Instrument à cordes frottées]] |
[[Catégorie:Instrument à cordes frottées]] |
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[[Catégorie:Instrument de la musique mongole]] |
[[Catégorie:Instrument de la musique mongole]] |
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[[Catégorie:Patrimoine culturel immatériel de l'humanité en |
[[Catégorie:Patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Mongolie]] |
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[[ar:موران خور]] |
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[[ca:Morin khuur]] |
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[[de:Mongolische Pferdekopfgeige]] |
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[[en:Morin khuur]] |
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[[eo:Morinĥuuro]] |
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[[es:Morin khuur]] |
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[[fi:Morin huur]] |
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[[he:מורין חור]] |
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[[id:Matouqin]] |
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[[ja:モリンホール]] |
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[[mn:Морин хуур]] |
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[[nl:Morin khuur]] |
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[[no:Morin khuur]] |
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[[pl:Morin chuur]] |
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[[qu:Morin khuur]] |
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[[ru:Моринхур]] |
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[[sv:Morim khuur]] |
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[[zh:马头琴]] |
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Dernière version du 21 janvier 2024 à 16:35
La musique traditionnelle du Morin Khuur *
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 Musicien mongol au morin khuur | |
| Pays * |  Mongolie |
|---|---|
| Liste | Liste représentative |
| Année d’inscription | 2008 |
| Année de proclamation | 2003 |
| * Descriptif officiel UNESCO | |
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Le morin khuur (mongol : ᠮᠥᠷᠢᠨ
ᠺᠦᠦᠷ, VPMC : morin quur, cyrillique : морин хуур, MNS : morin khuur) est un instrument à cordes mongol. Le nom du morin khuur en mongol ancien est morin-u toloɣai tai quɣur et en cyrillique khalkh : морины толгойтой хуур ; translittération : moriny tolgoitoi khuur, ce qui signifie « vièle à tête de cheval ».
Il est surtout utilisé à l'est de la Mongolie, la partie ouest utilise plutôt l'igil, à plus petite caisse de résonance.
Il produit un son qui est décrit comme chaleureux et sans contrainte, tout comme le cheval mongol sauvage qui hennit, ou comme une brise dans les prairies. C’est l’instrument musical le plus important du peuple mongol, et il est considéré comme un symbole de la nation mongole.
Le morin khuur est l’un des chefs-d’œuvre du Patrimoine oral et immatériel de l’humanité identifiés par l’UNESCO[1].
Une légende sur l’origine du morin khuur est qu’un berger nommé Kuku Namjil reçut le don d’un poney magique ailé, qu’il montait la nuit pour voler et rejoindre sa bien-aimée. Une femme jalouse fit couper les ailes du cheval, de sorte qu’il tomba du ciel et mourut. Le berger, dans son deuil, utilisa les os de son défunt cheval pour faire un violon orné d’une tête de cheval, qu’il utilisa pour jouer des chansons émouvantes sur la vie de son cheval.
Une autre légende attribue l’invention du morin khuur à un garçon nommé Sukhe (ou Suho). Après qu’un méchant seigneur tua le cheval blanc affectionné de l’enfant, l’esprit du cheval apparut à Sukhe dans un rêve pour lui demander de faire un instrument de son corps, pour qu’ils puissent encore tous les deux être ensemble. Ainsi, le premier morin khuur fut assemblé, avec un manche en os de cheval, des cordes en crin, et avec une peau de cheval recouvrant sa caisse de résonance en bois, et une tête de cheval sculptée au bout du manche.
Lutherie
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Le morin khuur varie en forme selon la région. Les instruments de Mongolie sont généralement plus larges et possèdent donc plus de volume que les petits instruments de la Mongolie-Intérieure.
L’instrument se compose d’une caisse de résonance trapézoïdale avec une ossature en bois sur laquelle sont attachées deux cordes faites des poils de queue de cheval, et qui sont fixées au bout d’un long manche qui est toujours sculpté en forme de tête de cheval. Le cadre est recouvert de peau de chameau, de chèvre ou de mouton, avec une petite ouverture vers l’arrière.
La plus grande des deux cordes (la corde mâle) contient 130 poils de la queue d’un étalon, tandis que la corde féminine en contient 105 de la queue d’une jument. Traditionnellement, les cordes sont accordées en quinte mais dans la musique moderne, elles sont plus souvent accordées en quarte.
Des crins de cheval recouverts de résine de larix ou de cèdre sont lâchement enfilés sur l’archet,
Utilisation pour la guérison animale par les éleveurs de Gobi
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En dehors de la musique, le Morin Khuur est aussi utilisé par les éleveurs mongols du désert de Gobi. Quand une chamelle donne naissance à un chamelon, elle rejette parfois son petit en raison de diverses situations de stress naturel. Les éleveurs jouent alors un type de mélodie appelé Khoosloh pour apaiser la mère et l'inciter à ré-adopter le chamelon. Cette pratique de ré-adoption des animaux est largement utilisée dans diverses civilisations nomades à travers le monde, mais les éleveurs de Gobi la pratiquent seulement avec le morin khuur. Dans d'autres cas, si la chamelle meurt après avoir donné naissance, le Khoosloh et d'autres mélodies du morin khuur permettent à une autre chamelle d'adopter le chamelon. La pratique est bien documentée dans le documentaire Ingen Egshig, réalisé par J. Badraa en 1986[2]. L'Histoire du chameau qui pleure a également été réalisée sur le même sujet en 2003 par Byambasuren Davaa et a été nommée en 2005 pour l'Oscar du meilleur documentaire.
Jeu
[modifier | modifier le code]Il se tient avec la caisse de résonance sur les genoux du musicien, ou entre les jambes. L’archet se tient par-dessous la main droite. Cette tenue permet à la main de varier la tension des crins, permettant un contrôle très fin du timbre de l’instrument.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) S. Sadie, The New Grove Dictionary of Musical Instruments, Maccmillan, 1985, Londres.
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Clip vidéo montrant un joueur de morin khuur, musique par Enkhtaivan Agvaantseren
