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« Maud Menten » : différence entre les versions

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'''Maud Leonora Menten''' ({{date de naissance|20|mars|1879}} – {{date de décès|26|juillet|1960}}) est une [[biologiste]] [[Canada|canadienne]] à qui l'on doit d'importantes contributions en [[biochimie]], notamment dans l'étude de la [[cinétique enzymatique]], ainsi qu’en [[histologie|histochimie]]. Elle est principalement connue pour ses travaux avec [[Leonor Michaelis]] sur les vitesses de réactions des enzymes et notamment l’[[équation de Michaelis-Menten]]<ref name=Srinivasan>{{article|nom=Srinivasan|prénom=Bharath|date=2020-09-27|titre=Words of advice: teaching enzyme kinetics|url=http://dx.doi.org/10.1111/febs.15537|journal=The FEBS Journal|doi=10.1111/febs.15537|issn=1742-464X|doi-access=free}}</ref> publié en allemand en 1913.
'''Maud Leonora Menten''' ({{date de naissance|20|mars|1879}} – {{date de décès|26|juillet|1960}}) est une [[biologiste]] [[Canada|canadienne]] à qui l'on doit d'importantes contributions en [[biochimie]], notamment dans l'étude de la [[cinétique enzymatique]], ainsi qu’en [[histologie|histochimie]]. Elle est principalement connue pour ses travaux avec [[Leonor Michaelis]] sur les vitesses de réactions des enzymes et notamment l’[[équation de Michaelis-Menten]]<ref name=Srinivasan>{{article|nom=Srinivasan|prénom=Bharath|date=2020-09-27|titre=Words of advice: teaching enzyme kinetics|url=http://dx.doi.org/10.1111/febs.15537|journal=The FEBS Journal|doi=10.1111/febs.15537|issn=1742-464X <!--|doi-access=free --> |langue=en}}</ref> publié en allemand en 1913.


== Biographie ==
== Biographie ==
Maud Menten naît à Port Lambton en [[Ontario]] au [[Canada]], et étudie à l’[[université de Toronto]]. Elle obtient le baccalauréat ès arts en 1904, le baccalauréat en médecine en 1907, et le doctorat en médecine en 1911. Elle est parmi les premières femmes au Canada à obtenir un doctorat en médecine<ref name="Can Med Hall Fame">{{lien web|titre=Maud L. Menten MD|url=https://www.cdnmedhall.org/fr/inductees/maudmenten|éditeur=Temple de la renommée médicale canadienne|consulté le=30 janvier 2021}}</ref>. Elle a complété son travail de thèse à l’[[université de Chicago]]. À l’époque, les femmes n’avaient pas le droit de faire des recherches médicales au Canada, alors elles devaient se rendre aux [[États-Unis]].
Maud Menten naît à Port Lambton en [[Ontario]] au [[Canada]], et étudie à l’[[université de Toronto]]. Elle obtient le baccalauréat ès arts en 1904, le baccalauréat en médecine en 1907, et le doctorat en médecine en 1911. Elle est parmi les premières femmes au Canada à obtenir un doctorat en médecine<ref name="Can Med Hall Fame">{{lien web|titre=Maud L. Menten MD|url=https://www.cdnmedhall.org/fr/inductees/maudmenten|éditeur=Temple de la renommée médicale canadienne|consulté le=30 janvier 2021}}</ref>. Elle a complété son travail de thèse à l’[[université de Chicago]]. À l’époque, les femmes n’avaient pas le droit de faire des recherches médicales au Canada, alors elles devaient se rendre aux [[États-Unis]].


En 1912, elle déménage à Berlin où elle travaille avec [[Leonor Michaelis]] et obtient son doctorat en 1916<ref name="Profile">{{lien web|titre=Leonor Michaelis and Maud Menten |url=https://www.sciencehistory.org/historical-profile/leonor-michaelis-and-maud-leonora-menten |website=[[Science History Institute]]|consulté le=20 mars 2018}}</ref> . Elle passe la plus grande partie de sa carrière (1923-50) à l’[[université de Pittsburgh]] comme pathologiste, et termine sa carrière comme chercheuse (« research fellow ») à la ''British Columbia Medical Research Institute'' (1951–1953).
En 1912, elle déménage à Berlin où elle travaille avec [[Leonor Michaelis]] et obtient son doctorat en 1916<ref name="Profile">{{lien web|titre=Leonor Michaelis and Maud Menten |url=https://www.sciencehistory.org/historical-profile/leonor-michaelis-and-maud-leonora-menten |site=le site de l'[[Institut d'histoire des sciences]] |consulté le=20 mars 2018}}</ref>. Elle passe la plus grande partie de sa carrière (1923-50) à l’[[université de Pittsburgh]] comme pathologiste, et termine sa carrière comme chercheuse (« research fellow ») à la ''British Columbia Medical Research Institute'' (1951–1953).


Son travail le plus renommé est dans le domaine de la [[cinétique enzymatique]], basé sur les résultats antérieurs de [[Victor Henri]]. Les résultats se résument dans l’[[équation de Michaelis-Menten]]<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre=Leonor Michaelis et Maud Menten |url=https://www.universalis.fr/media/PH190080/ |site=Encyclopædia Universalis |date= |consulté le=30 janvier 2021}}</ref>. Elle invente aussi la [[réaction de couplage]] des [[Colorant azoïque|colorants azoïques]] pour le dosage de la [[phosphatase alcaline]], réaction qui est toujours employée en [[histologie|histochimie]]<ref>{{ouvrage
Son travail le plus renommé est dans le domaine de la [[cinétique enzymatique]], basé sur les résultats antérieurs de [[Victor Henri]]. Les résultats se résument dans l’[[équation de Michaelis-Menten]]<ref>{{Lien web |titre=Leonor Michaelis et Maud Menten |url=https://www.universalis.fr/media/PH190080/ |site=Encyclopædia Universalis |date= |consulté le=30 janvier 2021}}</ref>. Elle invente aussi la [[réaction de couplage]] des [[Colorant azoïque|colorants azoïques]] pour le dosage de la [[phosphatase alcaline]], réaction qui est toujours employée en [[histologie|histochimie]]<ref name=":0">{{ouvrage | nom = Pearse | prénom = Age | titre = Histochemistry: Theoretical and Applied | éditeur = Churchill | numéro d'édition = 1 | date = 1953 | lieu = Londres}}</ref>. Elle caractérise des toxines des bactéries ''B. paratyphosus'', ''S. scarlatinae'' et ''Salmonella ssp''<ref name="PittsburghPressNoScareletFever">{{article |langue=en |titre=Scarlet fever deaths avoided in city |périodique=The Pittsburgh Press |date=19 mai 1942 }}</ref>. Elle effectue la première séparation des protéines par l’[[électrophorèse]] en 1944. Elle travaille aussi sur les propriétés de l’[[hémoglobine]], ainsi que la régulation du niveau des sucres au sang et le fonctionnement des [[rein]]s<ref name="Nature obit">{{article |langue=en |prénom1=Aaron |nom1=Stock |prénom2=Anna-Mary |nom2=Carpenter |titre=Prof. Maud Menten |journal=Nature |volume=189 |numéro=4769 |date=1961 |doi=10.1038/189965a0 |bibcode=1961Natur.189..965S |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/189965a0 |page=965 }}</ref>.
| nom = Pearse
| prénom = AGE
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| éditeur = Churchill
| numéro d'édition = 1st
| date = 1953
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}}</ref>. Elle caractérise des toxines des bactéries ''B. paratyphosus'', ''S. scarlatinae'' et ''Salmonella ssp''<ref name="PittsburghPressNoScareletFever">{{article|titre=Scarlet fever deaths avoided in city|date=May 19, 1942|périodique=The Pittsburgh Press}}</ref>. Elle effectue la première séparation des protéines par l’[[électrophorèse]] en 1944. Elle travaille aussi sur les propriétés de l’[[hémoglobine]], ainsi que la régulation du niveau des sucres au sang et le fonctionnement des [[rein]]s<ref name="Nature obit">{{article|nom1=Stock|prénom1=Aaron|nom2=Carpenter|prénom2=Anna-Mary|titre=Prof. Maud Menten|journal=Nature|date=1961|volume=189|numéro=4769|page=965|doi=10.1038/189965a0|bibcode=1961Natur.189..965S|doi-access=free}}</ref>.


Atteinte d’[[arthrite]], elle obtient toutefois un certain succès comme musicienne et peintre amateur, et plusieurs expositions de ses peintures ont eu lieu.<ref name="Can Med Hall Fame"/>.
Atteinte d’[[arthrite]], elle obtient toutefois un certain succès comme musicienne et peintre amateur, et plusieurs expositions de ses peintures ont eu lieu<ref name="Can Med Hall Fame"/>.


Son nom est donné à la promotion PACES 2018-2019 de la faculté de sciences médicales et pharmaceutique de Besançon.
Son nom est donné à la promotion PACES 2018-2019 de la faculté de sciences médicales et pharmaceutique de Besançon.
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== L'équation de Michaelis-Menten ==
== L'équation de Michaelis-Menten ==
{{Article détaillé|Équation de Michaelis-Menten}}
{{Article détaillé|Équation de Michaelis-Menten}}
En 1912, Menten retourna à la recherche médicale, travaillant avec le célèbre chirurgien [[George Washington Crile|George Crile]] sur le contrôle de la balance acide/base lors de l'anesthésie.<ref>{{article| nom1 = Menten| prénom1 = M.L. | nom2 = Crile| prénom2 = G.W.| titre = Studies on the hydrogen-ion concentration in blood under various abnormal conditions| journal = Am. J. Physiol.| date = 1915| volume = 38| numéro = 2| pages = 225–232| doi = 10.1152/ajplegacy.1915.38.2.225 }}</ref> Elle fit lors de cette période la connaissance de Leonor Michaelis, connu à cette époque comme l'un des plus grands experts sur le pH et les [[Tampon phosphate salin|solutions tampons]]. Menten fut intéressé sur les travaux précédent de Michaelis sur les cinétiques des enzymes, en dépit de son modeste laboratoire Berlinois et elle fit la décision de le rejoindre par delà l'Atlantique pour travailler avec lui.
En 1912, Menten retourna à la recherche médicale, travaillant avec le célèbre chirurgien [[George Washington Crile|George Crile]] sur le contrôle de la balance acide/base lors de l'anesthésie<ref>{{article |langue=en |nom1 = Menten| prénom1 = M.L. | nom2 = Crile| prénom2 = G.W.| titre = Studies on the hydrogen-ion concentration in blood under various abnormal conditions| journal = Am. J. Physiol.| date = 1915| volume = 38| numéro = 2| pages = 225–232| doi = 10.1152/ajplegacy.1915.38.2.225 }}</ref>. Elle fit, lors de cette période, la connaissance de Leonor Michaelis, connu à cette époque comme l'un des plus grands experts sur le pH et les [[Tampon phosphate salin|solutions tampons]]. Menten fut intéressée par les travaux précédents de Michaelis sur les cinétiques des enzymes, en dépit de son modeste laboratoire Berlinois et elle prit la décision de traverser l'Atlantique pour travailler avec lui.


Michaelis et Menten exprimèrent la relation qu'ils étudiaient sous la forme de l'équation :
Michaelis et Menten exprimèrent la relation qu'ils étudiaient sous la forme de l'équation :
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<math>v = \frac{V a}{K_m+a}</math>
<math>v = \frac{V a}{K_m+a}</math>


exprimant l'état d'équilibre <math>v</math> en fonction de la concentration de substrat <math>a</math> et des constantes <math>V</math> et <math>K_m</math> (avec des notations modernes). Victor Henri avait inclus une équation similaire dans sa thèse mais ne l'avait guère utilisé et n'avait pas apprécié l'importance de l'état d'équilibre ou la simplification qui résulterait de considérer la vitesse initiale.<ref name="Ute">
exprimant l'état d'équilibre <math>v</math> en fonction de la concentration de substrat <math>a</math> et des constantes <math>V</math> et <math>K_m</math> (avec des notations modernes). Victor Henri avait inclus une équation similaire dans sa thèse mais ne l'avait guère utilisée et n'avait pas apprécié l'importance de l'état d'équilibre ou la simplification qui résulterait de considérer la vitesse initiale<ref name="Ute">
{{article| doi= 10.1111/febs.12598| titre= Commemorating the 1913 Michaelis-Menten paper ''Die Kinetik der Invertinwirkung'': Three perspectives| année= 2014| nom1= Deichmann| prénom1= U.| nom2= Schuster| prénom2= S.| nom3= Mazat| prénom3= J.-P.| nom4= Cornish-Bowden| prénom4= A.| journal= FEBS Journal| volume= 281| numéro= 2| pages= 435–463| pmid= 24180270| s2cid= 5183178| doi-access= free}}</ref>{{,}}<ref>{{article| nom1 = Cornish-Bowden| prénom1 = A.| nom2 = Mazat| prénom2 = J.-P.| nom3 = Nicolas| prénom3 = S.| date = 2014| titre = Victor Henri: 111 years of his equation| journal = Biochimie| volume = 107| pages = 161–166| doi = 10.1016/j.biochi.2014.09.018| pmid = 25252213}}</ref>
{{article| doi= 10.1111/febs.12598| titre= Commemorating the 1913 Michaelis-Menten paper ''Die Kinetik der Invertinwirkung'': Three perspectives| année= 2014| nom1= Deichmann| prénom1= U.| nom2= Schuster| prénom2= S.| nom3= Mazat| prénom3= J.-P.| nom4= Cornish-Bowden| prénom4= A.| journal= FEBS Journal| volume= 281| numéro= 2| pages= 435–463| pmid= 24180270| s2cid= 5183178 <!--|doi-access=free --> |langue=en}}</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en | nom1 = Cornish-Bowden| prénom1 = A.| nom2 = Mazat| prénom2 = J.-P.| nom3 = Nicolas| prénom3 = S.| date = 2014| titre = Victor Henri: 111 years of his equation| journal = Biochimie| volume = 107| pages = 161–166| doi = 10.1016/j.biochi.2014.09.018| pmid = 25252213}}</ref>.
L'équation ne montre pas seulement que chaque enzyme est spécifique de son substrat, mais aussi que le taux de la réaction augmente avec la concentration de ce dernier jusqu'à atteindre un plateau de saturation. La constante <math>K_m</math> apparaissant dans cette expression est désormais nommée la constante de Michaelis.<ref name=":1">{{lien web|url=https://www.sciencehistory.org/historical-profile/leonor-michaelis-and-maud-leonora-menten|titre=Leonor Michaelis and Maud Leonora Menten|date=December 12, 2017}}</ref> Le papier dérivant l'équation de Michaelis-Menten<ref name = "Michaelis-Menten">{{article|nom1=Michaelis|prénom1=L.|nom2=Menten|prénom2=M.L.|titre=Die Kinetik der Invertinwirkung |langue=de|journal=Biochemische Zeitschrift|date=1913|volume=49|numéro=17|pages = 333–369}}</ref> est l'œuvre la plus célèbre de Menten.
L'équation ne montre pas seulement que chaque enzyme est spécifique de son substrat, mais aussi que le taux de la réaction augmente avec la concentration de ce dernier jusqu'à atteindre un plateau de saturation. La constante <math>K_m</math> apparaissant dans cette expression est désormais nommée la constante de Michaelis<ref name=":1">{{lien web|url=https://www.sciencehistory.org/historical-profile/leonor-michaelis-and-maud-leonora-menten|titre=Leonor Michaelis and Maud Leonora Menten|date=December 12, 2017}}</ref>. Le papier dérivant l'équation de Michaelis-Menten<ref name = "Michaelis-Menten">{{article |nom1=Michaelis|prénom1=L.|nom2=Menten|prénom2=M.L.|titre=Die Kinetik der Invertinwirkung |langue=de|journal=Biochemische Zeitschrift|date=1913|volume=49|numéro=17|pages = 333–369}}</ref> est l'œuvre la plus célèbre de Menten.


== Autres travaux ==
== Autres travaux ==
Après ses recherches à Berlin, Menten s'inscrivit à l'Université de Chicago où elle obtint son doctorat en biochimie en 1916. En 1923, ne pouvant toujours pas trouver de poste académique au Canada ; elle prit un poste au sein du département de médecine de l'université de Pittsburgh. Malgré le temps pris par ce travail, Menten parvint à poursuivre un programme de recherche actif, signant ou co-signant plus de 70 publications. Bien que sa promotion de simple assistante à professeure associée soit rapide, on ne lui accordera pas de poste de professeure avant ses 70 ans, à un an de le retraite.
Après ses recherches à Berlin, Menten s'inscrivit à l'Université de Chicago où elle obtint son doctorat en biochimie en 1916<ref>{{article |langue=en | nom= Menten| prénom = M.L.
| date = 1919| titre = A study of the oxidase reaction with a-naphthol and paraphenylenediamine| journal = J. Med. Res.| volume = 40| numéro = 176| pages = 433–458| url = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2104435/}}</ref>. En 1923, ne pouvant toujours pas trouver de poste académique au Canada ; elle prit un poste au sein du département de médecine de l'université de Pittsburgh. Malgré le temps pris par ce travail, Menten parvint à poursuivre un programme de recherche actif, signant ou co-signant plus de 70 publications<ref>{{article |langue=en | nom1 = King | prénom1 = CG. | nom2 = Menten | prénom2 = ML. | année = 1935 | titre = The influence of vitamin C level upon resistance to diphtheria toxin I. Changes in body weight and duration of life | journal = J. Nutrition | volume = 10 | pages = 129–140 | doi = 10.1093/jn/10.2.129 }}
</ref>{{,}}<ref>{{article| nom1 = Menten | prénom1 = ML | année = 1927 | titre = Changes in the blood sugar of the cod, sculpin, and pollock during asphyxia | journal = J. Biol. Chem. | volume = 72 | pages = 249–253 | doi = 10.1016/S0021-9258(18)84376-9 <!--|doi-access=free --> |langue=en}}
</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en | nom1 = Menten | prénom1 = ML | année = 1922 | titre = Pathological lesions produced in the kidney by small doses of mercuric chloride | journal = J. Med Res. | volume = 43 | numéro = 3 | pages = 315–321 | pmid = 19972572 | pmc = 2104460 }}
</ref>. Bien que sa promotion de simple assistante à professeure associée soit rapide, on ne lui accordera pas de poste de professeure avant ses 70 ans, à un an de le retraite<ref name=":1"/>.


Menten inventa la réaction de couplage des [[Colorant azoïque|colorants azoïques]] comme une partie de son immense travail sur les phosphatases alcalines<ref>{{article |langue=en | nom1 = Menten | prénom1 = ML. | nom2 = Janouch | prénom2 = M. | année = 1946 | titre = Changes in alkaline phosphatase of kidney following renal damage with alloxan | journal = Proceedings of the Society for Experimental Biology and Medicine | volume = 63 | numéro = 1 | pages = 33–37 | doi=10.3181/00379727-63-15482| pmid = 20274252 | s2cid = 45215943 }}</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en | nom1 = Menten | prénom1 = ML. | nom2 = Junge | prénom2 = J. | nom3 = Green | prénom3 = MH. | année = 1944 | titre = Distribution of alkaline phosphatase in kidney following the use of histochemical azo dye test | journal = Proceedings of the Society for Experimental Biology and Medicine | volume = 57 | pages = 82–86 | doi=10.3181/00379727-57-14706| s2cid = 87059085 }}</ref>{{,}}<ref>{{article| nom1 = Menten | prénom1 = ML. | nom2 = Junge | prénom2 = J. | nom3 = Green | prénom3 = MH. | année = 1944 | titre = A coupling histochemical azo dye test for alkaline phosphatase in the kidney | journal = Journal of Biological Chemistry | volume = 153 | numéro = 2 | pages = 471–477 | doi = 10.1016/S0021-9258(18)71989-3 <!--|doi-access=free --> |langue=en}}</ref>. Ceci fut décrit ainsi dans un manuel majeur des années 1950 : "Ce n'est pas trop en dire que l'utilisation de ce principe fut un trait de génie."<ref name=":0"/>
Menten inventa la réaction de couplage des [[Colorant azoïque|colorants azoïques]] comme une partie de son immense travail sur les phosphatase alkaline. Ceci fut décrit ainsi dans un manuel majeur des années 50 :


Elle caractérisa aussi les toxines de ''B. paratyphosus'', ''Streptococcus scarlatina'' et ''Salmonella ssp.'' qui furent utilisés lors d'un programme d'immunisation contre la [[scarlatine]] à Pittsburgh dans les années 1930-40<ref name="PittsburghPressNoScareletFever" />. Elle dirigea aussi la première séparation de l'hémoglobine du sang par électrophorèse en 1944<ref>{{article| nom1 = Andersch | prénom1 = MA | nom2 = Wilson | prénom2 = DA | nom3 = Menten | prénom3 = ML. | année = 1944 | titre = Sedimentation constants and electrophoretic mobilities of adult and fetal carbonylhemoglobin | journal = Journal of Biological Chemistry | volume = 153 | pages = 301–305 | doi = 10.1016/S0021-9258(18)51237-0 <!--|doi-access=free --> |langue=en}}</ref>. Elle anticipait ainsi de plusieurs années les travaux de Linus Pauling et de ses collaborateurs<ref>{{article| nom1 = Pauling | prénom1 = L| nom2 = Itano|prénom2 = H A| nom3 = Singer| prénom3 = S J| nom4 =Wells| prénom4 = I C| titre = Sickle cell anemia, a molecular disease| journal = Science| date = 1949| pages = 543–548| volume = 110| numéro = 2835| doi = 10.1126/science.110.2865.543| pmid = 15395398| bibcode = 1949Sci...110..543P}}</ref>, mais la découverte lui en est généralement crédité. Elle travailla sur les propriétés de l'hémoglobine, la régulation du niveau de sucre sanguin et les fonctions des reins."<ref name="Nature obit" />
Ce n'est pas trop en dire que l'utilisation de ce principe fut un trait de génie.


Elle continua ses travaux sur le cancer, en particulier chez les enfants<ref>{{article| nom1 = Neale | prénom1 = AE. | nom2 = Menten | prénom2 = ML. | année = 1948 | titre = Tumors of the thymus in children | journal = American Journal of Diseases of Children | volume = 76 | numéro = 1 | pages = 102–108 | doi=10.1001/archpedi.1948.02030030109012| pmid = 18117553 }}</ref>, ainsi que sur d'autres maladies infantiles<ref>{{article| nom1 = Menten | prénom1 = ML. | nom2 = Fetterman | prénom2 = GH. | année = 1948 | titre = Coronary sclerosis in infancy - report of 3 autopsied cases, 2 in siblings | journal = American Journal of Clinical Pathology | volume = 18 | numéro = 10| pages = 805–810 | doi=10.1093/ajcp/18.10.805| pmid = 18889323 }}</ref>{{,}}<ref>{{article| nom1 = Troll | prénom1 = MM. | nom2 = Menten | prénom2 = ML. | année = 1945 | titre = Salicylate poisoning - report of 4 cases | journal = American Journal of Diseases of Children | volume = 69 | pages = 37–43 | doi=10.1001/archpedi.1945.02020130044006}}</ref>.
Elle caractérisa aussi les toxines de ''B. paratyphosus'', ''Streptococcus scarlatina'' et ''Salmonella ssp.'' qui furent utilisés lors d'un programme d'immunisation contre la [[scarlatine]] à Pittsburgh dans les années 30-40. Elle dirigea aussi la première séparation de l'hémoglobine du sang par électrophorèse en 1944. Elle anticipait ainsi de plusieurs années les travaux de Linus Pauling et de ses collaborateurs, mais la découverte lui en est généralement crédité. Elle travailla sur les propriétés de l'hémoglobine, la régulation du niveau de sucre sanguin et les fonctions du foi.


Après avoir pris sa retraite de l'université de Pittsburgh en 1950 elle retourna au Canada ou elle poursuivit ses recherches sur la cancer au sein de l'institut de recherche médical de Colombie-Britannique<ref>{{article| nom1 = Menten | prénom1 = ML. | nom2 = Willms | prénom2 = M. | nom3 = Wright | prénom3 = WD. | année = 1953 | titre = Nucleic acid content of splenic lymphocytes in normal and leukemic mice | journal = Cancer Research | volume = 13 | numéro = 10 | pages = 729–732 | pmid = 13094687 }}</ref>.
Elle continua ses travaux sur le cancer, en particulier chez les enfants, ainsi que sur d'autres maladies infantiles.


Une santé fragile la força a arrêté ses travaux en 1955 et elle mourut le 17 juillet 1960 à l'âge de 81 ans à Leamington, Ontario<ref name="Can Med Hall Fame"/>.
Après avoir pris sa retraite de l'université de Pittsburgh en 1950 elle retourna au Canada ou elle poursuivit ses recherches sur la cancer au sein de l'institut de recherche médical de Colombie-Britannique.

Une santé fragile la força a arrêté ses travaux en 1955 et elle mourut le 17 juillet 1960 à l'âge de 81 an à Leamington, Ontario.


== Distinctions ==
== Distinctions ==
Au cours de sa carrière, Menten fut associée à de nombreuses sociétés scientifiques.
Au cours de sa carrière, Menten fut associée à de nombreuses sociétés scientifiques.


À la mort de Menten, ses collègues Aaron H. Stock et Anna-Mary Carpenter gratifièrent la biochimiste Canadienne d'un obituaire dans Nature : " Menten fut inépuisable dans ses efforts pour soigner les enfants. Elle fut une professeure inspirante qui stimulait les étudiants en médecine, les médecins et les associés de recherche à faire de leur mieux. Ses associés se souviendront longtemps de son esprit vif, de la dignité de ses manières, de sa modestie discrète, de son astuce et plus que tout, pour son enthousiasme pour la recherche."
À la mort de Menten, ses collègues Aaron H. Stock et Anna-Mary Carpenter gratifièrent la biochimiste Canadienne d'un obituaire dans Nature : " Menten fut inépuisable dans ses efforts pour soigner les enfants. Elle fut une professeure inspirante qui stimulait les étudiants en médecine, les médecins et les associés de recherche à faire de leur mieux. Ses associés se souviendront longtemps de son esprit vif, de la dignité de ses manières, de sa modestie discrète, de son astuce et plus que tout, pour son enthousiasme pour la recherche."<ref name="Nature obit"/>{{,}}<ref>{{article|nom1=Stock|prénom1=Aaron|nom2=Carpenter|prénom2=Anna-Mary|titre=Prof. Maud Menten|journal=Nature|date=1961|volume=189|numéro=4769|page=965|doi=10.1038/189965a0|bibcode=1961Natur.189..965S <!--|doi-access=free --> |langue=en}}</ref>


En 98, elle fut intronisée à titre posthume au sein du [[temple de la renommée médicale canadienne]]. Une plaque à son honneur figure à l'université de Toronto et un cours d'honneur et une chaire porte son nom à l'université de Pittsburgh. Une plaque fut aussi installée en 2015 au sein de sa ville natale de Port Lambton.
En 1998, elle fut intronisée à titre posthume au sein du [[temple de la renommée médicale canadienne]]<ref name="Can Med Hall Fame"/>. Une plaque à son honneur figure à l'université de Toronto et un cours d'honneur et une chaire porte son nom à l'université de Pittsburgh<ref>{{lien web|nom1=Skloot|prénom1=Rebecca|titre=Some called her Miss Menten|url=http://pittmed.health.pitt.edu/oct_2000/miss_menten.pdf|éditeur=University of Pittsburgh School of Medicine magazine|date=Oct 2000}}</ref>. Une plaque fut aussi installée en 2015 au sein de sa ville natale de Port Lambton<ref>{{article|nom1=Hnatyshyn|prénom1=Carl|titre=Plaques for historical figures approved for St. Clair Twp|url=http://www.wallaceburgcourierpress.com/2014/10/09/plaques-for-historical-figures-approved-for-st-clair-twp|consulté le=2 juin 2015|auteur institutionnel=Postmedia Network|périodique=Wallaceburg Courier Press|date=9 Oct 2014}}</ref>.


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Maud Menten
Maud Menten
Biographie
Naissance
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Port Lambton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
OntarioVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Toronto (docteur en médecine) (jusqu'en )
Université de Chicago (doctorat) (jusqu'en )
Faculté de médecine Temerty de l'Université de Toronto (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Influencée par
Distinction

Maud Leonora Menten () est une biologiste canadienne à qui l'on doit d'importantes contributions en biochimie, notamment dans l'étude de la cinétique enzymatique, ainsi qu’en histochimie. Elle est principalement connue pour ses travaux avec Leonor Michaelis sur les vitesses de réactions des enzymes et notamment l’équation de Michaelis-Menten[1] publié en allemand en 1913.

Maud Menten naît à Port Lambton en Ontario au Canada, et étudie à l’université de Toronto. Elle obtient le baccalauréat ès arts en 1904, le baccalauréat en médecine en 1907, et le doctorat en médecine en 1911. Elle est parmi les premières femmes au Canada à obtenir un doctorat en médecine[2]. Elle a complété son travail de thèse à l’université de Chicago. À l’époque, les femmes n’avaient pas le droit de faire des recherches médicales au Canada, alors elles devaient se rendre aux États-Unis.

En 1912, elle déménage à Berlin où elle travaille avec Leonor Michaelis et obtient son doctorat en 1916[3]. Elle passe la plus grande partie de sa carrière (1923-50) à l’université de Pittsburgh comme pathologiste, et termine sa carrière comme chercheuse (« research fellow ») à la British Columbia Medical Research Institute (1951–1953).

Son travail le plus renommé est dans le domaine de la cinétique enzymatique, basé sur les résultats antérieurs de Victor Henri. Les résultats se résument dans l’équation de Michaelis-Menten[4]. Elle invente aussi la réaction de couplage des colorants azoïques pour le dosage de la phosphatase alcaline, réaction qui est toujours employée en histochimie[5]. Elle caractérise des toxines des bactéries B. paratyphosus, S. scarlatinae et Salmonella ssp[6]. Elle effectue la première séparation des protéines par l’électrophorèse en 1944. Elle travaille aussi sur les propriétés de l’hémoglobine, ainsi que la régulation du niveau des sucres au sang et le fonctionnement des reins[7].

Atteinte d’arthrite, elle obtient toutefois un certain succès comme musicienne et peintre amateur, et plusieurs expositions de ses peintures ont eu lieu[2].

Son nom est donné à la promotion PACES 2018-2019 de la faculté de sciences médicales et pharmaceutique de Besançon.

L'équation de Michaelis-Menten

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En 1912, Menten retourna à la recherche médicale, travaillant avec le célèbre chirurgien George Crile sur le contrôle de la balance acide/base lors de l'anesthésie[8]. Elle fit, lors de cette période, la connaissance de Leonor Michaelis, connu à cette époque comme l'un des plus grands experts sur le pH et les solutions tampons. Menten fut intéressée par les travaux précédents de Michaelis sur les cinétiques des enzymes, en dépit de son modeste laboratoire Berlinois et elle prit la décision de traverser l'Atlantique pour travailler avec lui.

Michaelis et Menten exprimèrent la relation qu'ils étudiaient sous la forme de l'équation :

exprimant l'état d'équilibre en fonction de la concentration de substrat et des constantes et (avec des notations modernes). Victor Henri avait inclus une équation similaire dans sa thèse mais ne l'avait guère utilisée et n'avait pas apprécié l'importance de l'état d'équilibre ou la simplification qui résulterait de considérer la vitesse initiale[9],[10]. L'équation ne montre pas seulement que chaque enzyme est spécifique de son substrat, mais aussi que le taux de la réaction augmente avec la concentration de ce dernier jusqu'à atteindre un plateau de saturation. La constante apparaissant dans cette expression est désormais nommée la constante de Michaelis[11]. Le papier dérivant l'équation de Michaelis-Menten[12] est l'œuvre la plus célèbre de Menten.

Autres travaux

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Après ses recherches à Berlin, Menten s'inscrivit à l'Université de Chicago où elle obtint son doctorat en biochimie en 1916[13]. En 1923, ne pouvant toujours pas trouver de poste académique au Canada ; elle prit un poste au sein du département de médecine de l'université de Pittsburgh. Malgré le temps pris par ce travail, Menten parvint à poursuivre un programme de recherche actif, signant ou co-signant plus de 70 publications[14],[15],[16]. Bien que sa promotion de simple assistante à professeure associée soit rapide, on ne lui accordera pas de poste de professeure avant ses 70 ans, à un an de le retraite[11].

Menten inventa la réaction de couplage des colorants azoïques comme une partie de son immense travail sur les phosphatases alcalines[17],[18],[19]. Ceci fut décrit ainsi dans un manuel majeur des années 1950 : "Ce n'est pas trop en dire que l'utilisation de ce principe fut un trait de génie."[5]

Elle caractérisa aussi les toxines de B. paratyphosus, Streptococcus scarlatina et Salmonella ssp. qui furent utilisés lors d'un programme d'immunisation contre la scarlatine à Pittsburgh dans les années 1930-40[6]. Elle dirigea aussi la première séparation de l'hémoglobine du sang par électrophorèse en 1944[20]. Elle anticipait ainsi de plusieurs années les travaux de Linus Pauling et de ses collaborateurs[21], mais la découverte lui en est généralement crédité. Elle travailla sur les propriétés de l'hémoglobine, la régulation du niveau de sucre sanguin et les fonctions des reins."[7]

Elle continua ses travaux sur le cancer, en particulier chez les enfants[22], ainsi que sur d'autres maladies infantiles[23],[24].

Après avoir pris sa retraite de l'université de Pittsburgh en 1950 elle retourna au Canada ou elle poursuivit ses recherches sur la cancer au sein de l'institut de recherche médical de Colombie-Britannique[25].

Une santé fragile la força a arrêté ses travaux en 1955 et elle mourut le 17 juillet 1960 à l'âge de 81 ans à Leamington, Ontario[2].

Distinctions

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Au cours de sa carrière, Menten fut associée à de nombreuses sociétés scientifiques.

À la mort de Menten, ses collègues Aaron H. Stock et Anna-Mary Carpenter gratifièrent la biochimiste Canadienne d'un obituaire dans Nature : " Menten fut inépuisable dans ses efforts pour soigner les enfants. Elle fut une professeure inspirante qui stimulait les étudiants en médecine, les médecins et les associés de recherche à faire de leur mieux. Ses associés se souviendront longtemps de son esprit vif, de la dignité de ses manières, de sa modestie discrète, de son astuce et plus que tout, pour son enthousiasme pour la recherche."[7],[26]

En 1998, elle fut intronisée à titre posthume au sein du temple de la renommée médicale canadienne[2]. Une plaque à son honneur figure à l'université de Toronto et un cours d'honneur et une chaire porte son nom à l'université de Pittsburgh[27]. Une plaque fut aussi installée en 2015 au sein de sa ville natale de Port Lambton[28].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Bharath Srinivasan, « Words of advice: teaching enzyme kinetics », The FEBS Journal,‎ (ISSN 1742-464X, DOI 10.1111/febs.15537, lire en ligne)
  2. a b c et d « Maud L. Menten MD », Temple de la renommée médicale canadienne (consulté le )
  3. « Leonor Michaelis and Maud Menten », sur le site de l'Institut d'histoire des sciences (consulté le )
  4. « Leonor Michaelis et Maud Menten », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  5. a et b Age Pearse, Histochemistry: Theoretical and Applied, Londres, Churchill, , 1re éd.
  6. a et b (en) « Scarlet fever deaths avoided in city », The Pittsburgh Press,‎
  7. a b et c (en) Aaron Stock et Anna-Mary Carpenter, « Prof. Maud Menten », Nature, vol. 189, no 4769,‎ , p. 965 (DOI 10.1038/189965a0, Bibcode 1961Natur.189..965S, lire en ligne)
  8. (en) M.L. Menten et G.W. Crile, « Studies on the hydrogen-ion concentration in blood under various abnormal conditions », Am. J. Physiol., vol. 38, no 2,‎ , p. 225–232 (DOI 10.1152/ajplegacy.1915.38.2.225)
  9. (en) U. Deichmann, S. Schuster, J.-P. Mazat et A. Cornish-Bowden, « Commemorating the 1913 Michaelis-Menten paper Die Kinetik der Invertinwirkung: Three perspectives », FEBS Journal, vol. 281, no 2,‎ , p. 435–463 (PMID 24180270, DOI 10.1111/febs.12598, S2CID 5183178)
  10. (en) A. Cornish-Bowden, J.-P. Mazat et S. Nicolas, « Victor Henri: 111 years of his equation », Biochimie, vol. 107,‎ , p. 161–166 (PMID 25252213, DOI 10.1016/j.biochi.2014.09.018)
  11. a et b « Leonor Michaelis and Maud Leonora Menten »,
  12. (de) L. Michaelis et M.L. Menten, « Die Kinetik der Invertinwirkung », Biochemische Zeitschrift, vol. 49, no 17,‎ , p. 333–369
  13. (en) M.L. Menten, « A study of the oxidase reaction with a-naphthol and paraphenylenediamine », J. Med. Res., vol. 40, no 176,‎ , p. 433–458 (lire en ligne)
  14. (en) CG. King et ML. Menten, « The influence of vitamin C level upon resistance to diphtheria toxin I. Changes in body weight and duration of life », J. Nutrition, vol. 10,‎ , p. 129–140 (DOI 10.1093/jn/10.2.129)
  15. (en) ML Menten, « Changes in the blood sugar of the cod, sculpin, and pollock during asphyxia », J. Biol. Chem., vol. 72,‎ , p. 249–253 (DOI 10.1016/S0021-9258(18)84376-9)
  16. (en) ML Menten, « Pathological lesions produced in the kidney by small doses of mercuric chloride », J. Med Res., vol. 43, no 3,‎ , p. 315–321 (PMID 19972572, PMCID 2104460)
  17. (en) ML. Menten et M. Janouch, « Changes in alkaline phosphatase of kidney following renal damage with alloxan », Proceedings of the Society for Experimental Biology and Medicine, vol. 63, no 1,‎ , p. 33–37 (PMID 20274252, DOI 10.3181/00379727-63-15482, S2CID 45215943)
  18. (en) ML. Menten, J. Junge et MH. Green, « Distribution of alkaline phosphatase in kidney following the use of histochemical azo dye test », Proceedings of the Society for Experimental Biology and Medicine, vol. 57,‎ , p. 82–86 (DOI 10.3181/00379727-57-14706, S2CID 87059085)
  19. (en) ML. Menten, J. Junge et MH. Green, « A coupling histochemical azo dye test for alkaline phosphatase in the kidney », Journal of Biological Chemistry, vol. 153, no 2,‎ , p. 471–477 (DOI 10.1016/S0021-9258(18)71989-3)
  20. (en) MA Andersch, DA Wilson et ML. Menten, « Sedimentation constants and electrophoretic mobilities of adult and fetal carbonylhemoglobin », Journal of Biological Chemistry, vol. 153,‎ , p. 301–305 (DOI 10.1016/S0021-9258(18)51237-0)
  21. L Pauling, H A Itano, S J Singer et I C Wells, « Sickle cell anemia, a molecular disease », Science, vol. 110, no 2835,‎ , p. 543–548 (PMID 15395398, DOI 10.1126/science.110.2865.543, Bibcode 1949Sci...110..543P)
  22. AE. Neale et ML. Menten, « Tumors of the thymus in children », American Journal of Diseases of Children, vol. 76, no 1,‎ , p. 102–108 (PMID 18117553, DOI 10.1001/archpedi.1948.02030030109012)
  23. ML. Menten et GH. Fetterman, « Coronary sclerosis in infancy - report of 3 autopsied cases, 2 in siblings », American Journal of Clinical Pathology, vol. 18, no 10,‎ , p. 805–810 (PMID 18889323, DOI 10.1093/ajcp/18.10.805)
  24. MM. Troll et ML. Menten, « Salicylate poisoning - report of 4 cases », American Journal of Diseases of Children, vol. 69,‎ , p. 37–43 (DOI 10.1001/archpedi.1945.02020130044006)
  25. ML. Menten, M. Willms et WD. Wright, « Nucleic acid content of splenic lymphocytes in normal and leukemic mice », Cancer Research, vol. 13, no 10,‎ , p. 729–732 (PMID 13094687)
  26. (en) Aaron Stock et Anna-Mary Carpenter, « Prof. Maud Menten », Nature, vol. 189, no 4769,‎ , p. 965 (DOI 10.1038/189965a0, Bibcode 1961Natur.189..965S)
  27. Rebecca Skloot, « Some called her Miss Menten », University of Pittsburgh School of Medicine magazine,
  28. Carl Hnatyshyn, Postmedia Network, « Plaques for historical figures approved for St. Clair Twp », Wallaceburg Courier Press,‎ (lire en ligne, consulté le )