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« Hilarri » : différence entre les versions

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'''Hilarri''' (parfois épelé ''illarri'') est le mot [[basque]] désignant la pierre des morts, la stèle funéraire, la sépulture. Dans la région de [[Sare]] ([[Labourd]]) on l'appelle également ''illargi''. Il s'agit généralement d'une longue pierre enfoncée à la tête d'une [[Tombe|sépulture]]. Il en existe en forme de [[croix (symbole)|croix]] pour les plus récentes, et [[anthropomorphe]]s avec la partie supérieure [[Disque (géométrie)|discoïdale]]. Ces dernières furent appelées dans certains endroits, ''gizonak'' (les hommes) ou ''harri gizonak'' (hommes de pierre).
'''Hilarri''' (parfois épelé ''illarri'') est le mot [[basque]] désignant la pierre des morts, la stèle funéraire, la sépulture. Dans la région de [[Sare]] ([[Labourd]]) on l'appelle également ''illargi''. Il s'agit généralement d'une longue pierre enfoncée à la tête d'une [[Tombe|sépulture]]. Il en existe en forme de [[croix (symbole)|croix]] pour les plus récentes, et [[anthropomorphe]]s avec la partie supérieure [[Disque (géométrie)|discoïdale]]. Ces dernières furent appelées dans certains endroits, ''gizonak'' (les hommes) ou ''harri gizonak'' (hommes de pierre).


La [[stèle discoïdale]] basque est un monument intégré dans un système de [[croyance]]s, de [[mythe]]s et de [[Coutume (anthropologie)|coutumes]] qui nous viennent des temps anciens. Dans un milieu où la mort est conçue comme un passage d'un mode de vie à un autre, dans lequel le mort a une vie future comparable à celle des vivants, dans lequel il continue d'être de la maison où il a vécu, dans lequel la croyance des apparitions des [[défunt]]s est une chose acceptée par tous et dans lequel les [[effigie]]s et représentations des [[ancêtre]]s s'animent et se comportent par moment comme l'auraient fait ceux qu'elles représentent.
La [[stèle discoïdale]] basque est un monument intégré dans un système de [[croyance]]s, de [[mythe]]s et de [[Coutume (anthropologie)|coutumes]] qui nous viennent des temps anciens. Dans un milieu où la mort est conçue comme un passage d'un mode de vie à un autre, dans lequel le mort a une vie future comparable à celle des vivants, dans lequel il continue d'être de la maison où il a vécu, dans lequel la croyance des apparitions des [[défunt]]s est une chose acceptée par tous et dans lequel les [[effigie]]s et représentations des [[ancêtre]]s s'animent et se comportent par moments comme l'auraient fait ceux qu'elles représentent.


C'est un monument qui possède une longue histoire dans le [[Pays basque]], parmi lesquels celui de [[Arpeko Saindu]] de [[Bidarrai]] ([[Labourd]]).
C'est un monument qui possède une longue histoire dans le [[Pays basque]], parmi lesquels celui de [[Arpeko Saindu]] de [[Bidarrai]] ([[Labourd]]).


== Étymologie ==
== Étymologie ==
''Hilarri'' signifie « pierre des morts » en [[basque]], de ''hil'' (« mort ») et ''harri'' (« pierre »). Le suffixe ''-a'' est l'article : ''hilarria'' se traduit donc par « la pierre des morts »<ref>Il n'existe pas de genre (masculin, féminin) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association de lettres correspondant à un seul son, comme pour le français où ''qu'' se prononce ''k''. </ref>.
''Hilarri'' signifie « pierre des morts » en [[basque]], de ''hil'' (« mort ») et ''harri'' (« pierre »). Le suffixe ''-a'' est l'article : ''hilarria'' se traduit donc par « la pierre des morts »<ref>Il n'existe pas de genre (masculin, féminin) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association de lettres correspondant à un seul son, comme pour le français où ''qu'' se prononce ''k''. </ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
* Articles de Mikel Duvert et autres auteurs sur les stèles discoïdales: <nowiki>http://hilarriakeuskalherrian1.blogspot.com/</nowiki>
* [[Stèle discoïdale]]
*[[Bordjgali]]
*[[Stèle discoïdale]]
* [[Stèle tabulaire]]
* [[Stèle tabulaire]]
* [[Art funéraire basque]]
* [[Art funéraire basque]]

Dernière version du 18 mars 2021 à 23:13

Stèles discoïdales à Sainte-Engrâce (Soule)

Hilarri (parfois épelé illarri) est le mot basque désignant la pierre des morts, la stèle funéraire, la sépulture. Dans la région de Sare (Labourd) on l'appelle également illargi. Il s'agit généralement d'une longue pierre enfoncée à la tête d'une sépulture. Il en existe en forme de croix pour les plus récentes, et anthropomorphes avec la partie supérieure discoïdale. Ces dernières furent appelées dans certains endroits, gizonak (les hommes) ou harri gizonak (hommes de pierre).

La stèle discoïdale basque est un monument intégré dans un système de croyances, de mythes et de coutumes qui nous viennent des temps anciens. Dans un milieu où la mort est conçue comme un passage d'un mode de vie à un autre, dans lequel le mort a une vie future comparable à celle des vivants, dans lequel il continue d'être de la maison où il a vécu, dans lequel la croyance des apparitions des défunts est une chose acceptée par tous et dans lequel les effigies et représentations des ancêtres s'animent et se comportent par moments comme l'auraient fait ceux qu'elles représentent.

C'est un monument qui possède une longue histoire dans le Pays basque, parmi lesquels celui de Arpeko Saindu de Bidarrai (Labourd).

Étymologie

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Hilarri signifie « pierre des morts » en basque, de hil (« mort ») et harri (« pierre »). Le suffixe -a est l'article : hilarria se traduit donc par « la pierre des morts »[1].

Notes et références

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  1. Il n'existe pas de genre (masculin, féminin) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association de lettres correspondant à un seul son, comme pour le français où qu se prononce k.

Bibliographie

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