Voir la source de Valle de los Caídos

{{titre en italique|es}}
{{Infobox Monument
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 | commune               = [[San Lorenzo de El Escorial]]
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 | architecte            = [[Pedro Muguruza]]<br />Diego Méndez, sculpteur Juan de Àvalos
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}}
'''''{{lang|es|El Valle de Cuelgamuros}}''''', précédemment '''''Valle de los Caídos'''''<ref>{{Ouvrage|nom1=Jefatura del Estado|titre=Ley 20/2022, de 19 de octubre, de Memoria Democrática|passage=142367–142421|date=2022-10-20|lire en ligne=https://www.boe.es/eli/es/l/2022/10/19/20|consulté le=2023-04-21}}</ref>, est un [[monument]] [[Espagne|espagnol]] de l’époque [[franquiste]], situé dans la vallée de Cuelgamuros ([[Sierra de Guadarrama]]), sur la commune de [[San Lorenzo de El Escorial]] dans la [[communauté de Madrid]], à moins de {{unité|50|km}} au nord-ouest de la [[Madrid|capitale espagnole]].

La construction du monument, qui regroupe une basilique catholique, une abbaye et une croix haute de 150 mètres<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Sta. Cruz Del Valle de Los Caídos. Guía Turística {{!}} PDF {{!}} Religión y creencia |url=https://es.scribd.com/document/68856934/Sta-Cruz-del-Valle-de-los-Caidos-Guia-turistica |site=Scribd |consulté le=2023-04-21}}</ref>, est ordonnée par le dictateur espagnol [[Francisco Franco]] en 1940. L'édification, menée entre 1940 et 1959, est l'œuvre de quelque {{Unité|20 000 [[prisonniers politiques]]}} républicains condamnés aux travaux forcés<ref>{{Lien web |langue=es |titre=La historia no deformada del Valle de los Caídos |url=https://www.larazon.es/espana/la-historia-no-deformada-del-valle-de-los-caidos-JO19609909/ |site=www.larazon.es |date=2018-08-25 |consulté le=2023-04-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=es |titre=No, los presos del Valle de los Caídos no eran voluntarios: los datos que desmienten al prior Santiago Cantera |url=https://www.lasexta.com/programas/al-rojo-vivo/te-explicamos/no-los-presos-del-valle-de-los-caidos-no-eran-voluntarios-las-pruebas-que-desmienten-al-prior-video_201907015d19fdbe0cf2a339136effcf.html |site=www.lasexta.com |date=2019-07-01 |consulté le=2023-04-21}}</ref>.

Par la suite, en 1958, le [[Francisco Franco|Caudillo]] décida d'en faire un [[mausolée]] pour l'ensemble des combattants morts de la [[guerre d'Espagne]], y compris les [[Républicains espagnols|combattants républicains]], pourvu qu'ils aient été [[Catholicisme|catholiques]]{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}.

Les restes de {{unité|33833|personnes}} sont disséminés dans le monument<ref>{{Lien web |titre=Estos son los otros muertos del Valle de los Caídos |url=https://web.archive.org/web/20220601143336/https://www.eldiario.es/sociedad/muertos-valle-caidos_1_1958818.html |site=web.archive.org |date=2022-06-01 |consulté le=2023-04-21}}</ref>, jusque dans les fondations<ref>{{Article|langue=es|prénom1=Natalia|nom1=Junquera|prénom2=El|nom2=País|titre=Fotos: Así están las tumbas del Valle de los Caídos por dentro|périodique=El País|date=2018-07-11|issn=1134-6582|lire en ligne=https://elpais.com/elpais/2018/07/11/album/1531298343_234034.html|consulté le=2023-04-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=es|prénom1=Francisco|nom1=Ferrándiz|titre=Guerras sin fin: guía para descifrar el Valle de los Caídos en la España contemporánea|périodique=Política y Sociedad|volume=48|numéro=3|date=2011-11-22|issn=1988-3129|doi=10.5209/rev_POSO.2011.v48.n3.36425|lire en ligne=https://revistas.ucm.es/index.php/POSO/article/view/36425|consulté le=2023-04-21|pages=481–500}}</ref>. La dépouille de Francisco Franco, enterré dans la basilique depuis 1975, est [[Exhumation de Francisco Franco|exhumée le 24 octobre 2019]] et transférée au [[cimetière de Mingorrubio]] d'[[Fuencarral-El Pardo|El Pardo]]. Celle de [[José Antonio Primo de Rivera]], fondateur de la [[Phalange espagnole]] inhumé dans la basilique en 1959, est exhumée le {{Date|24 avril 2023}} et transférée dans le caveau familial du [[Cimetière Saint-Isidore|cimetière madrilène Saint-Isidore]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=José Antonio Primo de Rivera, fondateur du parti fasciste espagnol la Phalange, exhumé de la basilique d’El Valle de los caidos|périodique=Le Monde|date=2023-04-24|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/24/jose-antonio-primo-de-rivera-fondateur-du-parti-fasciste-espagnol-la-phalange-exhume-de-la-basilique-d-el-valle-de-los-caidos_6170816_3210.html|consulté le=2024-10-13}}</ref>.

== Construction ==
Dirigée par les architectes [[Pedro Muguruza]] et [[Diego Méndez]], la construction de la basilique, au cœur de la [[Castille]], au nord-ouest de [[Madrid]], à quelques kilomètres de l'[[Escurial]] dans la vallée de Cuelgamuros, commence en [[1942]]. L'inauguration a lieu, en présence du général Franco, le {{date-|1 avril 1959}}.

Cet hommage fait aux morts de la guerre civile est édifié officiellement pour réconcilier républicains et [[bando nacional|franquistes]], en permettant à toutes les régions d'Espagne d'envoyer les dépouilles qui allaient se retrouver privées de sépulture, dix ans après leur inhumation{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}. En effet, à cause d'un décret encore en vigueur, la sépulture d'origine ne pouvait être utilisée indéfiniment sans donner lieu à un transfert des restes vers une fosse commune ou un caveau pour les plus aisés. C'est pourquoi, par ordre ministériel daté du {{date-|11 juillet 1946}}, ladite basilique entend offrir une demeure éternelle à des Espagnols morts, ayant été baptisés et dont les proches en ont fait la demande. Selon le décret-loi du {{date-|23 août 1957}}, {{unité|33000|corps}} peuvent désormais y reposer sans distinction sociale ou politique et ce en dépit de l'opposition du [[Compagnie de Jésus|jésuite]] P. Guerrero. Celui-ci réclame en {{date-|juillet 1958}}, dans un article de la ''[[Razón y Fe]]'', que le repos éternel soit accordé aux seuls morts de son camp.

En dépit des donations privées pour {{unité|234450574|[[Peseta espagnole|pesetas]]}}{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}, les retards dans sa construction donnent lieu à des réévaluations du budget, obligeant les autorités publiques à solliciter d'autres types de financement comme les bénéfices de la loterie annuelle du {{date-|5 mai}} et diverses manifestations de charité. Contrairement à certains projets moins solennels, les contribuables espagnols, eux, ne participent pas.

Excepté les condamnés à perpétuité, qui voient leurs peines commuées à {{unité|30|ans}}, les autres volontaires obtiennent deux jours de réduction pour un jour travaillé. Sur un total de {{unité|2643|ouvriers}}, 243 seulement sont concernés par la proposition de réduction des peines. Celle-ci est mise en place pendant les premières années et ensuite abandonnée par manque de volontaires spécialisés.{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}

Parmi eux, se trouvent l'écrivain [[Manuel Lamana]] et Nicolas Sánchez Albornoz, deux étudiants, condamnés aux travaux forcés pour avoir tracé des graffiti sur les murs de l'université en 1948, qui réussissent par la suite à s'enfuir et dont l'histoire est racontée dans le film [[Les Années volées|''Les Années volée''s]] de [[Fernando Colomo]] en 1998. Selon les chiffres officiels, entre 14 et 18 personnes au total sont mortes dans ce chantier situé en pleine montagne.{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}

Le monument, créé sous le patronage d'une fondation du chef de l'État, est placé sous la surveillance du patrimoine national par un décret du {{date-|23 août 1957}}. Depuis 1982, il dépend administrativement du nouvel organisme chargé de la gestion des biens culturels.

== Architecture ==
[[Fichier:Tombe Franco.jpg|160px|left|thumb|Tombe du [[Général Franco]] jusqu'au 24 octobre 2019.]]
Un escalier monumental mène à l'entrée du complexe, qui comprend également un [[monastère]] bénédictin depuis le {{date|29|mai|1958}}. Les quinze mystères du rosaire sont représentés sur la massive porte d'entrée en bronze de {{unité|10|m}} de hauteur, et juste en dessous, les douze apôtres. L'ensemble a été réalisé en 1956 par le [[sculpteur]] [[Fernando Cruz Solis]].

Dès l'entrée de la basilique, un panneau en marbre indique que « Francisco Franco, Caudillo de España », a inauguré le monument le {{date-|1 avril 1959}} et que le pape [[Jean XXIII]] l’a érigé en basilique le {{date-|7 avril 1960}}.

La principale particularité architecturale de la basilique est d'avoir été creusée sous une colline de la [[Sierra de Guadarrama]]. La longueur totale de la crypte est de {{unité|262|mètres}} sous terre. Le long tunnel (axe d'entrée) qui mène à la croisée et au transept se divise en plusieurs parties. La première partie comprend l'accès avec vestibule (long de {{unité|11|mètres}}), le second vestibule et un espace intermédiaire, alors que la deuxième partie est la nef haute et large de {{unité|22|m}} avec de chaque côté trois chapelles. Un dernier tronçon mène à la croisée et au transept (long de {{unité|41|m}}). Quatre grands personnages disposés de chaque côté de ce dernier tronçon et vêtus comme les pleureurs du Moyen Âge rappellent le caractère de mausolée du transept. Ces allégories représentent respectivement l'armée de terre, de l'air, la marine et les milices. De chaque côté de la croisée sont situées la chapelle du Saint Sacrement et celle de la Sainte Mise au Tombeau. La Sacristie jouxte ces deux chapelles alors que les sépultures de Primo de Rivera et du général Franco sont situées de part et d'autre de la croisée, l'une tournée vers l'axe d'entrée et l'autre vers le chœur des moines.

=== Croix ===
[[Fichier:Valle de los caidos by forcy-cruz frontal vertical.jpg|vignette|redresse|gauche|La croix et ses statues.]]
Une croix de pierre de {{unité|150|mètres}} de haut, la plus grande du monde, surmonte la montagne <ref>{{article|langue=en|auteur=Annie Bennett|url=https://www.telegraph.co.uk/travel/destinations/europe/spain/articles/valley-of-the-fallen-the-most-controversial-attraction-in-spain/ |titre=Inside Spain's most chilling and controversial tourist attraction|périodique= telegraph.co.uk, UK|date= 25 avril 2017}} </ref>. Construite entre 1950 et 1956, elle est située au-dessus-même de la croisée. Huit statues monumentales sont représentées aux quatre coins de sa base (les quatre évangélistes et les quatre vertus cardinales).

== Un monument symbolique ==
[[Fichier:Sacristie Valle de los Caisdos.jpg|180px|thumb|« Tombés pour Dieu et l'Espagne ».]]
Les sépultures de [[José Antonio Primo de Rivera]] (du {{Date|29|mars|1959}} au {{Date|24|Avril|2023}}) et de [[Francisco Franco|Franco]] (de {{date-|novembre 1975}} jusqu'au {{date-|24 octobre 2019}}, date de son exhumation) sont situées au pied de l'autel, du côté de la nef. Les ossuaires réunissent également les dépouilles de {{unité|33872|combattants}} inhumés anonymement{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}. Outre ses aspects figuratifs, l'ensemble architectural était doté d'une fonction [[idéologique]] : en rassemblant des morts des deux camps, Franco développait ainsi la rhétorique mystique et nationaliste caractéristique du franquisme tout en cherchant à imposer un symbole d'unité nationale{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}. Mais comme Javier Martín Artajo se le demandait dans ''Ya'' daté du {{date-|18 juillet 1957}}, {{Citation|sera-t-il possible que les efforts des uns et des autres permettent aux morts ou aux vivants d'un bord et de l'autre, voire du milieu, de retrouver l'apaisement que suppose un pareil monument ?}}.

Tous les {{date-|20 novembre}}, une Sainte Messe au Caudillo y est célébrée dans le cadre des célébrations au général Franco. Y sont célébrées l'œuvre de Franco lorsqu'il dirigeait l'Espagne et les valeurs franquistes (l'ordre, le catholicisme, la tradition et la patrie).

Le chercheur Francisco Ferrándiz du [[Conseil supérieur de la recherche scientifique|CSIC]] décrit le monument comme « une tranchée franquiste protégée par l'extrême-droite<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Diego Torres|titre=Spain’s Franco plan: Bring up the body|périodique=Politico|date=1{{er}} août 2018|pages=|lire en ligne=https://www.politico.eu/article/spain-francisco-franco-pedro-sanchez-valley-of-the-fallen-plan-bring-up-the-body/|consulté le=1 août 2018}}.</ref> ».

== Polémiques ==
Une première [[polémique]] eut lieu le {{date-|26 juillet 1983}} quand le journal de centre-gauche ''[[El País]]'' publia les protestations de ceux qui entendaient s'opposer aux exhumations de Franco et Primo de Rivera. [[Joaquín Leguina]] qualifia un pareil projet « d'absurde et d'arbitraire », ajoutant « ils font partie de notre Histoire, laissons-les en paix ».{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}

En 2005, le monument a été au centre d'une polémique quand les formations politiques de gauche alliées dans la coalition du premier ministre [[José Luis Rodriguez Zapatero]] ont demandé la fermeture sinon la réhabilitation du mémorial, faisant part de leur souhait que la tombe du dictateur et celle du dirigeant phalangiste José Antonio Primo de Rivera soient transférées vers des cimetières privés.{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}
 
En visite officielle en Espagne en {{date-|février 2006}}, le président russe [[Vladimir Poutine]] a effectué un parallèle inattendu entre le lieu abritant la dépouille du général Franco (lieu qu'il avait visité lors d'une visite privée dans les [[années 1990]]) et le [[mausolée de Lénine|mausolée]] qui expose celle de [[Lénine]] à [[Moscou]], conservé « pour éviter de semer la division dans la société ». S'opposant à tout parallèle entre les deux régimes, il faisait remarquer que si la personnalité de Franco était controversée, il avait été enterré dans un [[Panthéon]] avec tous les honneurs, et que les Russes n'avaient pas moins souffert que les Espagnols pendant leur propre [[guerre civile]].{{Référence nécessaire|date=21 avril 2023}}

Une recommandation du [[Conseil de l'Europe]] de {{date-|mars 2006}}, condamnant « avec fermeté les multiples et graves violations des droits de l'homme commises en Espagne par le régime franquiste de 1939 à 1975 », demande que soit mise en place une exposition permanente et pédagogique sur le franquisme, rappelant les souffrances des prisonniers républicains sous le régime et, en particulier, « expliquant comment elle [la Basilique] a été construite par des prisonniers républicains ». La polémique existe en effet, puisque chacun d'eux obtenait un jour de réduction de peine pour deux jours travaillés<ref>{{Lien web |titre=APCE - Recommandation 1736 (2006) - Nécessité de condamner le franquisme au niveau international |url=https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-FR.asp?fileid=17417&lang=FR |site=assembly.coe.int |consulté le=2023-04-21}}</ref>.

En {{date-|novembre 2006}}, le gouvernement a demandé et obtenu de la [[Fondation nationale Francisco Franco|Fondation Francisco Franco]] que la cérémonie religieuse traditionnelle en l'honneur des morts de la guerre civile ne mentionne plus explicitement le Caudillo ni le fondateur de la phalange, Primo de Rivera, et que tous les insignes politiques et drapeaux de l'époque franquiste restent en dehors de la basilique<ref> [http://www.elpais.com/articulo/espana/Valle/Caidos/quiere/librarse/ultras/elpepuesp/20061121elpepinac_21/Tes El Valle de los Caídos quiere librarse de los 'ultras'] </ref>. Cette démarche eut lieu dans le cadre du projet de loi mémorielle déposé par le gouvernement Zapatero visant à retirer les symboles du régime franquiste des frontons des établissements publics appartenant à l’État espagnol.

Le {{date-|11 mai 2017}}, le [[Congrès des députés]] adopte une résolution fondée sur la [[loi sur la mémoire historique]] demandant au gouvernement que les dépouilles de Francisco Franco et de José Antonio Primo de Rivera soient exhumées de la basilique et déplacées vers un endroit du site moins en vue. Le gouvernement n'avait toutefois pas l'obligation de faire suite à cette demande<ref>[http://www.lalibre.be/actu/international/espagne-les-deputes-reclament-que-franco-quitte-son-mausolee-59144d6fcd702b5fbe8188cb Espagne: les députés réclament que Franco quitte son mausolée], La Libre Belgique, 11 mai 2017</ref>. En {{date-|juillet 2018}}, le gouvernement socialiste de [[Pedro Sánchez]] annonce vouloir transférer la dépouille de Francisco Franco vers un autre endroit<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Cat Contiguglia|titre=Hundreds in Spain protest transfer of Franco’s remains|périodique=Politico|date=15 juillet 2018|pages=|lire en ligne=https://www.politico.eu/article/franco-spain-hundreds-protest-transfer-remains/|consulté le=15 juillet 2018}}.</ref>, conformément à sa décision antérieure de faire du mausolée un monument dédié à « la reconnaissance et à la mémoire de tous les Espagnols<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Spain's government to remove Franco's remains from mausoleum|périodique=Reuters|date=18 j2018|pages=|lire en ligne=https://uk.reuters.com/article/uk-spain-politics-franco/spains-government-to-remove-francos-remains-from-mausoleum-idUKKBN1JE27Q|consulté le=15 juillet 2018}}.</ref> ». Le {{date-|24 août 2018}}, le gouvernement espagnol adopte un décret qui établit que la dépouille de Franco devra être exhumée avant la fin de 2018<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=La famille de Franco s'occupera du corps du dictateur espagnol|périodique=La Libre Belgique|date=25 août 2018|pages=|lire en ligne=http://www.lalibre.be/actu/international/la-famille-de-franco-s-occupera-du-corps-du-dictateur-espagnol-5b8135ea5532f06fc8886f5e|consulté le=25 août 2018}}.</ref>. Le {{date-|24 septembre 2019}}, la Cour Suprême espagnole autorise l'exhumation du corps de Franco, afin que celui-ci soit inhumé dans le [[cimetière du Pardo]]<ref>[https://www.france24.com/fr/20190924-espagne-sanchez-justice-cour-supreme-feu-vert-exhumation-dictateur-franco].</ref>, ce qui a été fait le {{date-|24 octobre 2019}}.

== Notes et références ==
{{références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
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|commons titre=Valle de los Caídos
}}

=== Bibliographie ===
* {{es}} José Luis Sancho, ''Santa Cruz del Valle de los Caidos'', Reales Sitios de Espana, Patrimonio Nacional, 2004
* José Maria Gironella, ''Les Cyprès croient en Dieu'' .(2 tomes), éditions Plon, 1961
* José Maria Gironella, ''Un million de morts'' (2 tomes), éditions Plon, 1963.

=== Articles connexes ===
* [[Congrégation de Solesmes]]
* [[Nicolás Sánchez-Albornoz]]

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{es}} [http://www.patrimonionacional.es/real-sitio/monasterios/6258 L'abbaye sur le site du Patrimoine national espagnol]

{{Palette Site royal espagnol}}
{{Portail|Catholicisme|architecture chrétienne|Madrid}}

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[[Catégorie:Mémoire historique de la guerre d'Espagne et de la dictature franquiste]]