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L''''Opus sacerdotale Amici Israel''' est une association internationale fondée à [[Rome]] le {{date|24 février 1926}} avec pour objet la prière pour les juifs et l'apostolat en vue de leur conversion. Dès la première année de son existence, y adhérèrent 18 cardinaux, 200 évêques, et environ 2000 prêtres. La première mission que se donna l’association consistait à faire supprimer le mot ''[[Oremus et pro perfidis Judaeis|perfidis]]'' qui qualifiait le peuple juif dans la [[prière du Vendredi saint]].
Cette réforme fut rejetée par la Curie et l'Opus fut dissous par le [[Saint-Office]] en mars [[1928]].

== Histoire de l'Opus sacerdotale ==
=== Le contexte ===
La création des Amici Israel intervint dans un contexte où les [[sionisme|espérances sionistes]] étaient très présentes. En 1917 avait eu lieu la [[Déclaration Balfour de 1917|déclaration Balfour]] par laquelle le Royaume-Uni se déclarait en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif.

Certains catholiques y virent un signe encourageant, et prônaient une « amitié catholique-sioniste » qui pourrait faciliter la conversion des juifs<ref name=Mayeres>{{Article|titre=Massignon face au sionisme|auteur=Agathe Mayeres|périodique=Bulletin du Centre de recherche français de Jérusalem|date=10 mars 2010|url=http://bcrfj.revues.org/index6248.html}}</ref>, dans l'esprit de la [[théologie de la substitution]] prévalant à l'époque. [[Jacques Maritain]] arguait alors qu'« un témoignage catholique de sympathie pour le sionisme aurait une grande influence sur bien des jeunes Juifs, travaillés par la grâce de Dieu et qui seraient prêts à demander le baptême s’ils ne pensaient pas renier par là les intérêts de leur race et de leur nationalité »<ref name=Mayeres/>.

Un « rapport sur le sionisme », rédigé par [[Louis Massignon]] et Maritain, fut soumis en ce sens à Pie XI, en 1925, qui recommanda la réserve<ref name=Mayeres/>. Le pape ne souhaitait pas l'implication directe des catholiques ou du Saint-Siège en faveur de la cause sioniste, et conseillait à Maritain de garder une attitude prudente<ref name=Macina/>.

=== La création de l'association ===
L'Opus sacerdotale Amici Israel fut créé le {{date-|24 février 1926}}, avec pour objet la prière pour les juifs et l'[[apostolat]] en vue de leur conversion. Cet apostolat était aussi représenté, à l'époque par d'autres mouvements, comme la [[Congrégation de Notre-Dame de Sion]], fondée en 1852 et l’[[Association de Prières pour Israël]]<ref group="Note">Aussi appelée ''Association de Prières en faveur d'Israël'' et ''Archiconfrérie de Prières pour le Retour d’Israël''</ref>, qui existait depuis 1903<ref name=Macina/>{{,}}<ref name="Rota"/>. ''L'Opus sacerdotale Amici Israel'' avait à sa tête un prêtre néerlandais, [[Anton Van Asseldonk]]<ref>{{lien web|url=http://van-asseldonk.nl/Tak%20Veghel/Zonen/095-AntoniusHendrikJohannes.html|langue=nl|titre=Biographie et notice nécrologique|site=Site généalogique de la famille Van Asseldonk|consulté le=2 octobre 2010}}</ref>, procureur général de l'ordre des [[Chanoines réguliers de la Sainte-Croix|Croisiers]] à Rome<ref name=Macina/>. [[Franceska van Leer]], juive convertie au catholicisme, eut également de l'importance lors de la création de l'association ; elle la fit connaître par de nombreuses conférences, qui apportèrent également un financement<ref name=Macina/>.

D'emblée, l'association bénéficia du soutien de plusieurs cardinaux de la Curie, dont le cardinal néerlandais [[Willem Marinus van Rossum|van Rossum]], préfet de la ''[[Congrégation pour l'évangélisation des peuples|congrégation pour la propagation de la foi]]'', et de théologiens comme [[Réginald Garrigou-Lagrange]]<ref>[[Philippe Chenaux]], ''Entre Maurras et Maritain : Une génération intellectuelle catholique, 1920-1930'', Cerf, 1999, {{p.}}174 ''sqq''. Voir également, cité par [[Philippe Chenaux]], R. Van Doorslaer (dir.), ''Les Juifs de Belgique. De l'immigration au génocide, 1925-1945'', Bruxelles, 1994, {{p.}}30 ''sqq''.</ref>.

Dès la première année de son existence, y adhérèrent 18 cardinaux, 200 évêques, et environ 2000 prêtres. Deux ans plus tard, l'association comptait 19 cardinaux, 300 évêques et 3000 prêtres<ref name=Macina/>.

Les projets de l'Opus sacerdotale étaient exposés dans des brochures écrites en latin et diffusées dans le clergé. L'idée de convertir les Juifs au christianisme y était également incluse ; il s'agissait pour supprimer les obstacles à cette conversion de « propager les idéaux du sionisme parmi les catholiques<ref>[[Philippe Chenaux]], ''Entre Maurras et Maritain'', Cerf, 1999, {{p.|175}}.</ref> » tout en appelant les catholiques à un « apostolat fondé sur l'amour et la charité<ref>Philippe Chenaux, ''ibid.'', {{p.|174}}.</ref> ».

=== La réforme manquée de la « prière pour les juifs » ===
{{article détaillé|Oremus et pro perfidis Judaeis}}

Le {{date-|2 janvier 1928}}, Benedetto Gariador, président de l'association des Amis d'Israël, et Anton Van Asseldonk, présentent une requête à l'Église afin qu'elle modifie la [[prière du Vendredi saint]] pour les Juifs. Ils demandent la suppression de l'adjectif ''perfidis'' dont on qualifiait les Juifs (''[[Oremus et pro perfidis Judaeis]]''), ainsi que le rétablissement de la génuflexion pendant cette prière<ref name="Deffayet"/>. Le pape [[Pie XI]], qui avait entretenu de bonnes relations personnelles avec le [[grand-rabbin]] de [[Milan]], Alessandro Da Fano, plusieurs fois reçu en audience privée au [[Vatican]]<ref>{{it}} Yves Chiron, ''Pio XI. Il papa dei patti lateranensi e dell'opposizione ai totalitarismi'', éd. San Paolo, 2006, {{p.|92}} et 455 ; cité par Giuseppe Perri, ''Il caso Lichtner: gli ebrei stranieri, il fascismo e la guerra'', éd. Editoriale Jaca Book, 2010, {{p.|161}}, [https://books.google.be/books?id=2nJSssB75sMC&pg=PA161 extrait en ligne]. Voir aussi Emma Fattorini, ''Pio XI, Hitler e Mussolini. La solitudine di un papa'', éd. Einaudi, 2007, [http://www.30giorni.it/fr/articolo.asp?id=15210 recension en ligne]</ref>, transmit à la [[Congrégation des rites]] la demande de réforme et il chargea le futur cardinal [[Alfredo Ildefonso Schuster|Schuster]], spécialiste de l'histoire de la liturgie, d'examiner la question<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Hubert Wolf]]|titre=Le pape et le diable|éditeur=[[CNRS Éditions|CNRS éditions]]|année=2009|passage=97|isbn=}}</ref>. La congrégation des Rites émit un avis positif, et demanda l'aval du Saint-Office<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Hubert Wolf]]|titre=Le pape et le diable|éditeur=[[CNRS Éditions|CNRS éditions]]|année=2009|passage=103|isbn=}}</ref>. La [[Curie romaine|Curie]], cependant, eut une réaction très négative, qui culmina dans un ''Votum'' très dur du secrétaire du Saint-Office, le cardinal [[Rafael Merry del Val|Merry del Val]], lui-même membre des Amici Israel<ref name=Macina/>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Hubert Wolf]]|titre=Le pape et le diable|éditeur=[[CNRS Éditions|CNRS éditions]]|année=2009|passage=108|isbn=}}</ref>. Au-delà de la question elle-même se posait un problème de méthode : « Si vous commencez à réformer la liturgie, on n'en finira plus ». Il s'agissait, en effet, d'une prière ancienne, « consacrée par les siècles »<ref>[[Hubert Wolf]], {{citation étrangère|lang=de|„{{lang|la|Pro perfidis Judaeis}}“, Die „{{lang|la|Amici Israel}}“ und ihr Antrag auf eine Reform der Karfreitagsfürbitte für die Juden (1928). Oder: Bemerkungen zum Thema katholische Kirche und Antisemitismus}}, in {{lang|de|''Historische Zeitschrift''}}, {{rom|CCLXXIX}} (2004), {{p.}}612-658, cité par [[Emma Fattorini]], {{lang|it|''{{nobr|Pio {{XI}}}}, Hitler e Mussolini. La solitudine di un papa''}}, Einaudi 2007, {{p.}}116-117.</ref>. Si l'on avait accepté de mettre la main à une telle réforme, au nom de quel critère aurait-on pu éviter d'aborder mille autres problèmes liturgiques et doctrinaux encore plus manifestes ? Il serait devenu inévitable de convoquer un nouveau [[concile]], pour lequel on ne pensait pas que le temps était mûr. D'autre part, Pie XI se déclarait « peu convaincu » par les campagnes prosionistes de l'Opus sacerdotale, qui travaillait en liaison avec les représentants du mouvement sioniste européen, dont Viktor Jacobson et [[Albert Cohen]]<ref>Philippe Chenaux, ''ibid.'', {{p.|176}} ''sqq''.</ref>.

=== La dissolution ===
La [[Congrégation pour la doctrine de la foi]] décida de dissoudre l'association ({{date-|25 mars 1928}}) et d'imposer une rétractation aux principaux partisans de la modification liturgique, y compris le futur [[archevêque de Milan]], le cardinal [[Ildefonso Schuster|Schuster]]<ref name=Macina/>. Pie XI voulut pourtant, pour autoriser cette décision, que fût incluse une ferme condamnation de la haine envers les Juifs :
:« Comme il réprouve toutes les haines et les animosités entre les peuples, le Saint-Siège condamne résolument la haine contre un peuple déjà élu par Dieu, haine qu'aujourd'hui on désigne vulgairement sous le nom d'antisémitisme<ref>''Decretum, De Consociationevulgo « Amici Israël » Abolenda'', in [[Acta Apostolicae Sedis]], 25 mars 1928 [http://www.vatican.va/archive/aas/index_fr.htm Acta Apostolicae Sedis, AAS 20, 1928, {{p.|104}} du doc. Pdf en ligne]</ref> »<ref group="Note">Le texte intégral du ''décret d'abolition'' est disponible en français dans l'article de Menahem Macina, « Essai d’élucidation des causes et circonstances de l’abolition, par le Saint-Office, de l’Opus sacerdotale Amici Israel (1926-1928) », {{lire en ligne|lien=http://www.rivtsion.org/f/index.php?sujet_id=1017|texte=lire en ligne sur le site ''Riv Tsion''}}</ref>.

Peu après la dissolution, deux articles de commentaires sur la décision du pape, et signés [[Enrico Rosa]] (1870-1938), parurent dans [[Civiltà Cattolica]]<ref>{{article|titre=Il pericolo giudaico e gli 'Amici d'Israele'|périodique=[[Civiltà Cattolica]]|date=mai 1928}}</ref> et L'[[Avvenire d'Italia]]<ref>{{article|titre=Semitismo e Antisemitismo|périodique=L'Avvenire d'Italia|date=30 mai 1928}}</ref> - deux sources catholiques autorisées. Rosa condamne la « forme non chrétienne d'antisémitisme » fondée sur la « race » ce qu'il considère comme « mauvais », mais il met également en garde contre l'excès inverse dans lequel seraient, selon lui, tombés les Amici Israel. Il appelle à garder une « saine perception du danger que constituent les Juifs » pour le bien du peuple catholique, en raison de leur influence politique et culturelle croissante et pour avoir été les guides des grandes révolutions qui, depuis 1789, auraient persécuté l'Église<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Hubert Wolf]]|titre=Le pape et le diable|éditeur=[[CNRS Éditions|CNRS éditions]]|année=2009|passage=122-123|isbn=}}</ref>.

== Causes de la dissolution ==
En raison du secret habituellement attaché aux sanctions disciplinaires de l'autorité ecclésiastique, les causes de la dissolution des Amici Israel sont sources de diverses conjectures<ref name=Macina/>.

Selon les revues de l'époque, à partir d'une relative « hébraïsation de l'Église », une fraction des Amici Israel souhaitait la conversion ''entière et totale'' du peuple juif<ref name="Rota">Olivier Rota, ''L’Association de Prières pour Israël (1903-1966)'', Bulletin du Centre de recherche français de Jérusalem, automne 2003, mis en ligne le 12 octobre 2007, Consulté le 4 octobre 2010. [http://bcrfj.revues.org/index134.html#tocto1n3 Article sur bcrfj.revues.org]</ref>.

En 1999, l'historien [[Philippe Chenaux]] déclarait encore que « les motifs réels d'une telle dissolution n'ont pas encore été totalement élucidés<ref>Philippe Chenaux, ''ibid.'', {{p.|184}}.</ref> ». Il remarquait : « Encouragée à ses débuts en haut lieu, l'association était devenue suspecte. » Philippe Chenaux souligne l'action de l'entourage de [[Stanislas Fumet]], où prévalait l'idée que « les deux Testaments sont un seul » et qu'il fallait créer « une Église catholique juive, semblable à l'Église grecque catholique, à l'Église slave catholique... »

En 2003, faisant  allusion, dans son livre<ref> « Pie XII Diplomate et pasteur », Cerf, 2003, {{p.|272}}, n. 1]</ref>, à « l’article bien informé de M. Macina, "[https://www.academia.edu/4612959/Essai_d_%C3%A9lucidation_des_causes_et_circonstances_de_l_abolition_par_le_Saint-Office_de_l_Opus_sacerdotale_Amici_Israel_1926-1928_ Causes de la dissolution d’''Amici Israel'']", [[Philippe Chenaux]] semble se rallier à la thèse de cet auteur en soulignant le rôle défavorable des imprudences apostoliques du fondateur, le P. [[Van Asseldonk]]<ref name=Macina>[[Menahem Macina]], « Essai d’élucidation des causes et circonstances de l’abolition, par le Saint-Office, de l’Opus sacerdotale Amici Israel (1926-1928) », in ''Juifs et chrétiens, entre ignorance, hostilité et rapprochement (1898-1998)'', Travaux Recherches de l'Université, Lille, 2003, {{p.}}87-110, {{lire en ligne|lien=http://www.rivtsion.org/f/popImprim.php?sujet_id=1017_1|texte=lire en ligne sur le site ''rivtsion.org''}}{{lire en ligne|lien=https://www.academia.edu/4612959/Essai_d_%C3%A9lucidation_des_causes_et_circonstances_de_l_abolition_par_le_Saint-Office_de_l_Opus_sacerdotale_Amici_Israel_1926-1928_|texte=lire en ligne sur le site ''academia.edu''}}</ref>.

En 2003, l'ouverture des archives vaticanes couvrant le pontificat de Pie XI, permit d'étudier plus avant la question des ''Amis d'Israël''. D'après Laurence Deffayet, la demande, par les ''Amis d'Israël'', de modification de la prière du Vendredi Saint pour les Juifs, a été mal perçue par le [[Saint-Office]]. Cette demande a, en outre, attiré l'attention sur le dernier bulletin de l'Opus sacerdotali (''Pax super Israël''), daté de {{date-|janvier 1928}}. Le Saint-Office a alors relevé le caractère trop original du mouvement et ses divergences avec l'enseignement traditionnel de l'Église sur le judaïsme. Cette prise de conscience aurait alors favorisé la dissolution rapide de l'association<ref name="Deffayet">Laurence Deffayet, ''Amici Israel : Les raisons d'un échec des éléments nouveaux apportés par l'ouverture des archives du saint-office'', in ''Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée'', vol. 117, {{n°|2}}, éd. École française de Rome, Rome, 2005, ISSN  1123-9891 [http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=18617433 Recension en ligne]</ref>.

== Postérité ==
En 1959, le pape [[Jean XXIII]] supprima les termes ''perfidis'' et ''perfidiam'', qui figuraient dans l’oraison du Vendredi saint<ref>[[Oremus et pro perfidis Judaeis]]</ref>.
== Notes et références ==
=== Notes ===

{{Références|groupe=Note|colonnes=2}}

=== Références ===

{{Références|colonnes=2}}

== Référence de traduction ==
{{Traduction/Référence|it|Opus sacerdotale Amici Israël|21860334}}

== Bibliographie ==
{{Légende plume}}
* [[Augustin Bea]], ''L’Église et le peuple juif'', Paris, 1967
* A. Becker, D. Delmaire, F. Gugelot, ''Juifs et Chrétiens : entre ignorance, entre hostilité et rapprochement (1898-1998)'', Université Charles de Gaulle-Lille III, Lille, 2002 Juifs et Chrétiens : entre ignorance, entre hostilité et rapprochement (1898-1998) [http://assr.revues.org/771 Recension en ligne sur Archive de sciences sociales des religions].
* [[Bernhard Blumenkranz]], ''Juifs et chrétiens dans le monde occidental, 430-1096'', Peeters, Paris-Louvain, 2006 {{lire en ligne|lien=https://books.google.fr/books?id=YYrjzsOUVOkC&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0|texte=extraits en ligne}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Philippe Chenaux]]|titre=Entre Maurras et Maritain|éditeur=Cerf|année=1999|isbn=|plume=oui}}
* Laurence Deffayet, ''Amici Israel : Les raisons d'un échec des éléments nouveaux apportés par l'ouverture des archives du saint-office'', in ''Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée'', vol. 117, {{numéro|2}}, éd. [[École française de Rome]], Rome, 2005, ISSN  1123-9891 
* Jean Dujardin, ''L’Église catholique et le peuple juif : Un autre regard'', [[Calmann-Lévy]], 2003.
* Elias H. Füllenbach, ''Päpstliches Aufhebungsdekret der „Amici Israel“ (25. März 1928)'', in: Wolfgang Benz (Ed.), ''Handbuch des Antisemitismus. Judenfeindschaft in Geschichte und Gegenwart'', vol. 6: Publikationen, Berlin / Boston 2013, 525-527.
* [[Jules Isaac]], ''[[Jésus et Israël]]'', [[Éditions Fasquelle|Fasquelle]], 1949 ; Fasquelle, 2000.
* Jules Isaac, ''Genèse de l’antisémitisme'', Calmann Lévy, 1956 ; Pocket, coll. « Agora », 1985.
* Jules Isaac, ''[[L'Enseignement du mépris]]'', Grasset, 2004, {{ISBN|9782246171829}}. Première édition : Fasquelle Ligugé / Aubin, 1962.
* [[John Maria Oesterreicher]], ''Racisme, antisémitisme, antichristianisme'', Cerf, 1940.
* [[Menahem Macina]], ''Essai d’élucidation des causes et circonstances de l’abolition, par le Saint-Office, de l’Opus sacerdotale Amici Israel (1926-1928)'', in ''Juifs et chrétiens, entre ignorance, hostilité et rapprochement (1898-1998)'', Travaux Recherches de l'Université, Lille, 2003, {{p.}}87-110; [https://www.academia.edu/4612959/Essai_d_%C3%A9lucidation_des_causes_et_circonstances_de_l_abolition_par_le_Saint-Office_de_l_Opus_sacerdotale_Amici_Israel_1926-1928_ texte en ligne].
* Menahem Macina, « Réévaluation des motifs invoqués par le Saint-Siège pour justifier la suppression de l'association philojudaïque 'Amici Israel' (1926-1928) »; [https://www.academia.edu/8392562/R%C3%A9%C3%A9valuation_des_motifs_invoqu%C3%A9s_par_le_Saint-Si%C3%A8ge_pour_justifier_la_suppression_de_lassociation_philojuda%C3%AFque_Amici_Israel_1926-1928_ texte en ligne].
* {{nl}} A. Ramaekers, ''Doctor Anton van Asseldonk o.s. crucis 1892-1973'', in Clairlieu, Achel, 1978, {{p.|14-51}}, 
* [[Michel Remaud]], ''L’Église au pied du mur : Juifs et chrétiens, du mépris à la reconnaissance'', Bayard, 2007.
* {{it}} [[Elio Toaff]], {{lang|it|''Perfidi giudei, fratelli maggiori''}}, Mondadori, 1990, {{ISBN|8804334096}}
* {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=de|auteur1=[[Hubert Wolf]]|titre=Le Pape et le Diable|sous-titre=Pie XII, le Vatican et Hitler|lieu=Paris|éditeur=[[CNRS Éditions]]|année=2009|pages totales=339|isbn=978-2-271-06825-5|plume=oui}}

== Voir aussi ==
* [[Relations entre judaïsme et christianisme]]
* [[Nostra Ætate]]
* [[Repentance de l'Église catholique]]
* [[Antijudaïsme]] 
* [[Antisémitisme]]

{{Palette Relations entre juifs et chrétiens}}

{{portail|catholicisme}}

[[Catégorie:Association ou organisme lié au catholicisme]]
[[Catégorie:Relations entre juifs et chrétiens]]