voûture

Français

(Siècle à préciser) Dérivé de voûter, avec le suffixe -ure.

Singulier	Pluriel
voûture	voûtures
\vu.tyʁ\

voûture féminin \vu.ty\

(Vieilli) Voûte de branchage et de feuillage formée par les arbres.
- Les arbres centenaires, en leur voûture immense, construisaient eux aussi une profondeur du monde, participaient à l'espace de l'Être. — (Jean-François Durand, Les métamorphoses de l'artiste, Éd. Presses Universitaires de Provence, 2000)
(Vieilli) (Rare) État de ce qui est voûté, arqué ; voussure.
- Je suis droit comme un I, aucune voûture, mince, prompt et souple. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 16 avril 1941 ; Mercure de France, Paris, 1986, vol. III, p. 324)
- La différence du caractère physique, moral, intellectuel de l'homme, dépend de l'aplanissement ou de la voûture des muscles, de leur enfoncement et de leur plissure, de leur apparence ou de leur imperceptibilité, de leur ondulation enfin, ou plutôt de celles des petites rides ou fentes qui sont déterminées par la nature des muscles. — (J.-M. Plane, Pour devenir physionomiste, chap. IX, “Des joues” ; Georges Varès éditeur, Paris, 1908, page 47)