kanañ
Étymologie
modifier- D’un mot vieux celtique apparenté au latin cano (« chanter »).
- Du moyen breton canaff[1][2].
- Dérivé de kan (« chant »), avec le suffixe -añ.
- À comparer avec les verbes canu en gallois, cana en cornique (sens identique).
Verbe
modifierMutation | Infinitif |
---|---|
Non muté | kanañ |
Adoucissante | ganañ |
Spirante | cʼhanañ |
kanañ \ˈkãː.nã\ intransitif-transitif direct (voir la conjugaison), base verbale kan-
- Chanter.
Dre forz kanañ Nouel ecʼh arru an Nedeleg.
— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - Troisième partie - Le style populaire, 1974, page 324)- À force de chanter Noël, Noël arrive.
A deu war an douar hep krocʼhen hag a varv en ur ganañ ? - Ur bramm.
— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - Troisième partie - Le style populaire, 1974, page 329)- Quʼest-ce qui vient au monde sans peau et qui meurt en chantant ? - Un pet.
N’on ket evit o c’hanañ deoc’h amañ, rak n’eo ket traoù nevez, mes traoù kozh eo em eus c’hoant da gontañ deoc’h.
— (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 29)- Je ne suis pas en mesure de vous les [des chansons] chanter ici, car ce ne sont pas des choses récentes, mais des choses anciennes que j’ai envie de vous raconter.
Variantes dialectales
modifierDérivés
modifierPrononciation
modifier- France (Bretagne) : écouter « kanañ [Prononciation ?] »
- Nantes (France) : écouter « kanañ [Prononciation ?] » (bon niveau)
Paronymes
modifierRéférences
modifier- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 365a