Wisigarde
Wisigarde, née vers 515 et morte en 540, est une princesse lombarde devenue reine des Francs par son mariage avec le roi Thibert Ier.
Titre
Dynastie | Mérovingiens |
---|---|
Naissance | Vers 515 |
Décès | |
Père | Wacho |
Mère | Austriguse |
Conjoint | Thibert Ier |
Religion | arianisme puis christianisme |
Fille du roi des Lombards Wacho, elle est fiancée au prince franc Thibert en 533. Tombé amoureux d'une autre, Thibert renonce à la princesse lombarde et monte sur le trône sans elle en 534. En 540, à la suite de pressions des grands de son royaume, Thibert finit par épouser Wisigarde. Celle-ci meurt quelque temps après le mariage.
Le tombeau d'une reine mérovingienne découvert en 1959 sous la cathédrale de Cologne lui est attribué. Ce caveau est accompagné de celui d'un jeune prince richement paré. Il semble être celui du fils aîné de Thibert.
Contexte
modifierSources
modifierWisigarde (signifiant en germanique « Noble fort » )[1],[2] est essentiellement connue grâce à l’Histoire des Francs de l'évêque Grégoire de Tours (538/539-594), qui s’achève à l'été 591[3]. Wisigarde est également mentionnée dans L’Origine du peuple lombard (en latin Origo gentis Langobardorum, VIIe siècle), un court texte anonyme relatant l'histoire des Lombards de leurs origines légendaires jusqu'au règne de Perthari (671-688)[4]. La mention est ensuite reprise par le moine Paul Diacre (vers 725-vers 797) dans son Histoire des Lombards rédigée entre 787 et 789[5].
Débuts du royaume des Francs et premier royaume lombard au Ve siècle
modifierÀ partir de 407, plusieurs peuples germaniques pénètrent en Gaule et s'y installent. Les Wisigoths fondent un royaume en Aquitaine et en Hispanie, les Burgondes et les Alamans s'établissent, eux, le long du Rhin[6]. D'autres peuples, comme les Saxons, les Thuringiens et les Bavarois, choisissent de rester en Germanie[7]. En 443, les Burgondes s'installent en Savoie puis étendent leur royaume jusqu'à Lyon et la Durance[8]. En 487, les Lombards s'approprient la Basse-Autriche[9]. En 489, les Ostrogoths s'emparent, eux, de l'Italie[10].
Vers 432-435, le roi des Francs saliens, Clodion, traverse la forêt Charbonnière, s'empare de Tournai, de Cambrai, d'Arras et soumet tout le pays des environs jusqu'à la Somme[11],[12],[13]. En 486, Clovis, l'un des arrière-petits-fils de Clodion, s'empare de la Gaule du nord jusqu'à la Loire[7],[14]. Il unit ensuite tous les royaumes francs puis bat en 506 les Alamans, qui doivent alors chercher protection auprès des Ostrogoths d'Italie[7]. En 507, Clovis bat et tue le roi des Wisigoths Alaric II et s'empare de l'Aquitaine[7]. En 498 ou 499, Clovis décide également de se faire baptiser et devient ainsi le premier roi germanique catholique[7],[15],[16]. En 511[17], à la mort de Clovis, ses quatre fils survivants, Thierry, Clodomir, Childebert et Clotaire, se partagent son royaume tandis que leur sœur Clotilde épouse le fils d'Alaric II, Amalaric[18],[19],[8],[20].
Vers 505, Tato succède à son père Claffo sur le trône des Lombards[21]. Il décide de quitter la Basse-Autriche pour l'actuelle Hongrie[21]. Un jour de 508, la fille de Tato, Rumetrude, se moque de la petite taille du frère de Raoul, roi des Hérules alors venu en ambassade. L'Hérule riposte par des paroles blessantes qui provoquent la colère de la princesse lombarde[21]. Cela ne lui réussit pas car Rumetrude le fait assassiner peu après. Raoul, voulant venger son frère, déclare la guerre aux Lombards. Cependant les Hérules ne sont pas assez puissants pour affronter les Lombards. Raoul est tué durant l'affrontement et son armée est dispersée[21].
Biographie
modifierEn 510, le prince lombard Wacho élimine son oncle, le roi Tato, et s'empare du trône des Lombards[4],[22],[23]. Childegisel, le fils de Tato, tente de s'opposer à Wacho mais, vaincu militairement, il s'enfuit chez les Gépides[4],[22],[23]. Après avoir consolidé son pouvoir, Wacho s'attaque à ses voisins Suèves et les soumet[4],[22],[24].
Wacho épouse en premières noces Ranigonde, fille de Basin, roi des Thuringiens, puis il épouse Austriguse, fille du roi des Gépides et enfin Salinga, fille du roi des Hérules[4],[22],[24]. D'Austriguse, il a deux filles nommées Wisegarde et Waldrade, et de Salinda, il a un fils, Waltaire[4],[22].
Menacé par les Gépides qui finissent par prendre le parti de son cousin Childegisel, Wacho cherche une alliance protectrice[4],[22],[25]. Début 533, il fiance donc sa fille ainée Wisigarde à Thibert, le fils unique du roi des Francs Thierry[26],[4],[22],[27],[28]. Plus tard dans la même année[17], Thierry et son frère Clotaire décident de s'emparer de la Septimanie, la dernière région de Gaule encore sous domination wisigothe[29],[17]. Thierry met à la tête de son armée Thibert tandis que Clotaire fait de même avec son fils aîné Gonthaire. Ce dernier, contrairement à Thibert, n'a aucune expérience militaire. Après avoir mis la main sur Rodez, il panique et rentre chez son père[29]. Thibert continue donc seul et s'empare de quatre autres places fortes ennemies : Alès, Lodève, Dio et Cabrières[29],[30],[31]. Dans cette dernière localité, Thibert tombe sous le charme d'une femme nommée Deoteria[32],[28],[33].
Vers la fin de l'année 534[17], le roi Thierry décède. Le prince Thibert rentre précipitamment à Trèves et achète le soutien des grands de son royaume avec des présents[34],[35]. Puis il se fait proclamer roi par le peuple de Trèves[34]. Quelques jours après, Thibert fait venir Deoteria et l'épouse, bien qu’il soit officiellement fiancé avec Wisigarde[34] et que Deoteria ait déjà un conjoint[36].
En 540, les grands et les évêques du royaume demandent au roi de répudier Deoteria[37]. Les premiers souhaitent que se concrétise l'alliance politique avec les Lombards[37]. Les seconds, menés par Nizier de Trèves, pensent que, comme le roi est fiancé à une femme, il ne peut en épouser une autre[38]. Le roi est selon eux adultère[39]. Thibert répudie donc la reine Deoteria pour épouser Wisigarde avec qui il est fiancé depuis sept ans[37],[22],[40]. Wisigarde meurt à Cologne peu après le mariage et y est inhumée[37],[41],[28]. La même année, Wacho meurt, laissant le trône des Lombards à son jeune fils Waltaire[22]. Thibert, lui, se remarie[37].
Quelque temps après la mort de la reine, un meurtre est commis au palais de Thibert[42]. Deux hauts fonctionnaires, les rhéteurs Segondin et Astériol, se disputaient depuis longtemps les faveurs du roi[42]. Le premier, qui avait accompli plusieurs missions d'ambassades chez l'empereur Justinien, avait été choisi pour être le chef des fonctionnaires royaux. Astériol en avait été mortifié[42]. Il se met par la suite sous la protection de Wisigarde qui lui confie un important poste. Segondin profite de la mort de la reine pour mettre un terme à la rivalité en assassinant Astériol[42].
Dame de Cologne
modifierEntre 530 et 550[41],[43], au centre de l'atrium de la cathédrale primitive de Cologne est construite une petite chapelle[44],[41]. À l'intérieur, l'archéologue Otto Doppelfeld découvre au printemps 1959 deux caveaux aménagés richement meublés[44],[41],[43]. Le premier est celui d'une femme de 25 à 30 ans[44] et le deuxième est celui d'un jeune enfant de 6 ans[41]. La richesse du mobilier incite Doppelfeld à penser qu'il s'agit de tombeaux royaux mérovingiens[44],[43].
Plusieurs monnaies montées en bijoux ou présentes dans une aumônière permettent de donner comme datation 530-540[41]. La tombe de la « Dame de Cologne » conserve de nombreux bijoux : un bandeau orné de fils d'or, des boucles d'oreilles en or, deux paires de fibules, une bague, un bracelet en or, une ceinture avec boucle en or, un couteau à manche et bouterolle de fourreau d'or, un pendentif sphérique en cristal de roche, des chaussures à boucles d'or, des vases de verre et de bronze[41],[45].
La tombe du garçon est également datée des années 530-540 par la dendrochronologie[41],[46],[47]. Elle est dotée d'armes à sa taille, casque, bouclier et scramasaxe mais aussi d'armes d'adultes : épée longue, angon, lance, francisque et flèches[41],[48]. Le garçon a également une bague en or, une ceinture avec boucle en argent, un fourreau contenant deux couteaux de table[Note 1], une bassine en bronze pour se laver les mains, un ensemble de vaisselle de verre et de bronze, un seau de bois à garnitures de fer et de bronze, un lit funéraire et une chaise de bois, une corne à boire, une gourde et une écuelle de bois[41],[49],[43].
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Lit funéraire d'enfant.
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Chaise d'enfant.
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Couteaux de table d'enfant.
Plusieurs éléments du mobilier permettent de supposer une influence lombarde[41]. Il ne semble pas y avoir de liens de parenté entre la « dame » et le jeune garçon[41]. En 1960, Otto Doppelfeld identifie la « dame » à Wisigarde[44],[41],[43],[48] et le garçon à un prince lombard qui aurait accompagné la reine jusqu'au Rhin[43]. Plus tard, dans une nouvelle analyse, l'archéologue Ursula Koch confirme l'identification de Wisigarde. Un test ADN a en revanche montré que le garçon n’était pas son parent[43]. Le fait que le garçon possède des armes d'apparat à sa taille et non pas seulement des armes d'entrainement démontre qu'il s'agit d'un prince doté d'insignes royaux[43]. L'origine lombarde n'est pas particulièrement documentée. Il n’existe aucune preuve archéologique d'origine orientale dans sa tombe[43]. Il est plus probable qu'il s'agisse d'un fils du roi Thibert qui serait né vers 534 et serait décédé vers 540, à la même époque que Wisigarde[43].
La petite chapelle est, quelques années après sa construction, remplacée par une extension de la cathédrale et les tombes sont oubliées. Vers 575, l'évêque Ebergisel construit sur ce nouvel espace une plate-forme circulaire[44].
Postérité
modifierAu XIIIe siècle, une vie consacrée au légendaire ermite Léonard de Noblat indique que celui-ci, de passage en Aquitaine, délivre par ses prières Wisigarde d'un accouchement difficile. Léonard reçoit en récompense de la part du roi Thibert une partie de la forêt de Pauvain où il fonde un monastère[50].
Le romancier Eugène Sue utilise le nom de Wisigarde pour un des personnages de son œuvre Les Mystères du Peuple (1849-1857)[51].
Notes et références
modifierNotes
modifier- À l'époque mérovingienne les couteaux servaient à trancher la viande mais aussi à porter à la bouche les aliments solides. La fourchette n'existe pas encore.
Références
modifier- Lantéri 1995, p. 11.
- Rouche 1996, p. 67.
- Grégoire de Tours 1995, p. 11 (Introduction de Robert Latouche).
- Paul Diacre 1906, p. 328-329 (IV).
- Paul Diacre 1994, p. 5-6 (Introduction de François Bougard).
- Inglebert 2009, p. 40.
- Inglebert 2009, p. 63.
- Inglebert 2009, p. 62.
- Paul Diacre 1994, p. 22 (Livre I, 19).
- Inglebert 2009, p. 60.
- Lebecq 1990, p. 39.
- Rouche 1996, p. 108.
- Inglebert 2009, p. 50.
- Werner 1984, p. 342-343.
- Rouche 1996, p. 275.
- Werner 1984, p. 345-347.
- Stanburrough Cook 1923.
- Grégoire de Tours 1995, p. 142 (Livre III, 1).
- Rouche 1996, p. 351.
- Werner 1984, p. 361.
- Paul Diacre 1994, p. 23-24 (Livre I, 20).
- Paul Diacre 1994, p. 25 (Livre I, 21).
- Petit 2003, p. 19.
- Périn et Riché 1996, p. 345.
- Dumézil 2008, p. 86.
- Grégoire de Tours 1995, p. 166 (Livre III, 20).
- Rouche 1996, p. 527.
- Périn et Riché 1996, p. 349.
- Grégoire de Tours 1995, p. 166 (III 21).
- Grégoire de Tours 1995, p. 253 (Livre V, 5).
- Lantéri 1995, p. 25.
- Grégoire de Tours 1995, p. 166-167 (Livre III, 22).
- Pancer 2001, p. 170.
- Grégoire de Tours 1995, p. 167 (Livre III, 23).
- Lebecq 1990, p. 64.
- Pancer 2001, p. 173.
- Grégoire de Tours 1995, p. 168-169 (Livre III, 27).
- de Firmas 2006, p. 44.
- Grégoire de Tours 2003, p. 112 (Chapitre XVII). :
« Il disait que l'évêque était chaste et le roi adultère, que celui-ci était humble par la crainte de Jésus-Christ, et que celui-là était orgueilleux de la gloire royale. »
- Pancer 2001, p. 162.
- Périn et Riché 1996, p. 113-115.
- Grégoire de Tours 1995, p. 173-174 (Livre III, 33).
- Lenerz-de Wilde 2007.
- Heitz 1991, p. 298.
- Duchet-Suchaux et Périn 2002, p. 61.
- Prien 2022, p. 887.
- Périn 1995, p. 251.
- Périn 2018, p. 733-734.
- Duchet-Suchaux et Périn 2002, p. 49.
- Vayre 2011, p. 1416.
- Sue 2016.
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Sources primaires
modifier- Grégoire de Tours (trad. du latin par Robert Latouche), Histoire des Francs, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Âge », (ISBN 978-2-251-34047-0).
- Grégoire de Tours (trad. du latin par Henri Bordier), La Vie des Pères : La Gloire des Confesseurs, Clermont-Ferrand, Éditions Paléo, coll. « Sources de l'histoire de France », (ISBN 978-2-84909-031-2).
- L’Origine du peuple lombard dans le deuxième appendice de (en) Paul Diacre (trad. du latin par William Dudley Foulke), History of the Langobards, Philadelphie, Université de Pennsylvanie, (lire en ligne).
- Paul Diacre (trad. du latin par François Bougard), Histoire des Lombards, Turnhout, Brepols, coll. « Miroir du Moyen Âge », (ISBN 978-2-503-50319-6).
Sources secondaires
modifier- (en) Albert Stanburrough Cook, « Theodebert of Austrasia », The Journal of English and Germanic Philology, vol. 22, no 3, , p. 424-427 (lire en ligne).
- (de) Otto Doppelfeld, « Das fränkische Frauengrab unter dem Chor des Kölner Domes », Germania, vol. 38, , p. 89-113.
- Gaston Duchet-Suchaux et Patrick Périn, Clovis et les Mérovingiens, Paris, Tallandier, coll. « La France au fil de ses rois », , 160 p. (ISBN 2-235-02321-5).
- Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 560 p. (ISBN 978-2-21-3-63170-7).
- Catherine de Firmas, « Des évêques adultères et des rois luxurieux. L'adultère, le roi et le traitre dans les Decem libros historiarum », Istorie Medievala, vol. 5, , p. 41-50 (lire en ligne).
- Carol Heitz, « La cathédrale de Cologne (IVe – IXe siècle) », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, no 1989, , p. 296-306 (lire en ligne).
- Hervé Inglebert, Atlas de Rome et des barbares : La fin de l'Empire romain en Occident (IIIe – VIe siècle), Paris, Autrement, coll. « Atlas-mémoires », , 80 p. (ISBN 978-2-7467-1267-6).
- Roger-Xavier Lantéri, Brunehilde : La première reine de France, Paris, Éditions Perrin, (ISBN 978-2-262-01125-3).
- Stéphane Lebecq, Les origines franques : Ve – IXe siècle, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Nouvelle histoire de la France médiévale », , 317 p. (ISBN 978-2-02-011552-0).
- (de) Majolie Lenerz-de Wilde, « Überlegungen zur Identität des Knaben aus dem Grab unter dem Kölner Dom », Academia.edu, (lire en ligne).
- Nira Pancer, Sans peur et sans vergogne : De l'honneur et des femmes aux premiers temps mérovingiens, Paris, Albin Michel, coll. « Histoire », , 320 p. (ISBN 978-222612-133-2).
- Patrick Périn, « Les tombes de chefs du début de l’époque mérovingienne. Datation et interprétation historique », dans Françoise Vallet et Michel Kazanski, La noblesse romaine et les chefs Barbares IIIe – VIIe siècle, Chelles, Association française d'archéologie mérovingienne, (ISBN 2-9505595-6-5, lire en ligne), p. 247-301.
- Patrick Périn, « Le costume et ses implications sociales et ethniques possibles dans la moitié nord de la Gaule mérovingienne », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 96, no 2, , p. 725-743 (lire en ligne).
- Patrick Périn et Pierre Riché, Dictionnaire des Francs : Les Temps mérovingiens, Paris, Éditions Bartillat, (ISBN 978-2-84100-008-1).
- Dominique Petit, Histoire sociale des Lombards : VIe – VIIIe siècle, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques historiques », , 346 p. (ISBN 978-2-7475-5238-7, lire en ligne).
- (de) Roland Prien, « Zweifel an Wisigarde? Die Königsgrablege unter dem Kölner Dom im Vergleich mit anderen Bestattungsorten der Merowingerdynastie », dans Andreas Diener, Marlene Kleiner, Charlotte Lagemann et Christa Syrer, Entwerfen und Verwerfen Planwechsel in Kunst und Architektur des Mittelalters und der Frühen Neuzeit, Heidelberg, arthistoricum.net, (ISBN 978-3-98501-047-9, lire en ligne), p. 887-893.
- Michel Rouche, Clovis, Paris, Éditions Fayard, (ISBN 2-2135-9632-8).
- Eugène Sue, Œuvres, vol. 84, lci-eBooks, , 17094 p. (ISBN 978-2-918042-87-7).
- Pierre Vayre, « Ermites guérisseurs et protecteurs en Limousin au début de l’ère chrétienne », Bulletin de l’Académie nationale de médecine, vol. 195, no 6, , p. 1415-1426 (lire en ligne).
- Karl Ferdinand Werner, Les Origines : Avant l'an mil, Paris, Le Livre de poche, coll. « Histoire de France », (réimpr. 1996) [détail des éditions] (ISBN 978-2-253-06203-5).
Articles connexes
modifierLiens externes
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