Cette étape de 148 km comprend deux Grands Prix de la montagne, le Rosigno Maritimo (km 79,5) et le Nibbiala (km 98,6), un sprint intermédiaire au km 129,9 et un final vallonné[5].
Cette étape part de Montecatini Terme, passe par un sprint intermédiaire au km 66,5 et un grand prix de la montagne, dont le sommet est au km 83,2, revient à Montecatini Terme pour un circuit autour de la ville d'un peu moins de 15 km comprenant une ascension (répertoriéé seulement lors du dernier tour). Cette étape devait sourire à un sprinteur, mais présentait une réelle chance pour les puncheurs[6].
Avec cette étape se présente comme la première véritable occasion pour les leaders de créer des écarts au général. En effet, les 60 derniers km sont un enchaînement de petites ascensions et de portions descendantes. Avec, notamment une ascension dont le sommet est au km 201,2, et une côte, longue de 4 km à 7 % de moyenne avec des passages à 19 %, dont le sommet est à environ 3,5 km de l'arrivée.
Cette étape constitue l'étape-reine de ce Tirreno-Adriatico. Au programme : du plat lors des 120-130 premiers km, puis trois cols, Forca di Presta, Frontignano et Le Arette. S'ensuivent une quarantaine de kilomètres en faux plats, aussi bien montants que descendants. La fin de cette étape ressemble à la phase finale des classiques ardennaises, c'est-à-dire quelques petites côtes aux pourcentages démentiels, appelées aussi murs, et une fin en faux plat montant.
Le théâtre des dernières bagarres pour le général a lieu sur 134 km, sous la forme d'un circuit de 20 km à répéter quatre fois. Cette boucle comprend notamment l'enchaînement du mur Santa Maria del Monte et de la côte menant à Macerata. La première ascension fait 1,5 km à 9,5 % de moyenne, avec des passages à 16 %[11].
↑ ab et cL'Italien Leonardo Bertagnolli a été déclassé en 2014 de tous ses résultats obtenus entre 2003 et 2011. Si certains sites ont réattribué les places vacantes, l'UCI n'a cependant pas officiellement indiqué que c'était le cas. (Voir liste des sanctions)