« Ginette Sainderichin » : différence entre les versions

Devenue institutrice à [[Saint-Front-la-Rivière]], elle se marie en 1944 avec [[Pierre Sainderichin|Pierre Sainderichain]]<ref>{{Lien web |langue=FR |prénom= |nom= |titre=Dordogne |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t54263810/f2.image.r=(prOx:%20%22pierre%20Sainderichin%22%2010%20%22ginette%22)?rk=42918;4 |site=Gallica |périodique=Le Petit Limousin |date=1944-04-22 |consulté le=2024-12-23 |page=2}}</ref>, journaliste et résistant, cofondateur et directeur, avec son frère [[Sven Sainderichin|Sven]], de ''Forces françaises'', organe clandestin de l'Armée secrète en Dordogne<ref name=":0">{{Article|langue=fr|titre=Pierre Sainderichin|périodique=Le Monde.fr|date=2012-04-17|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2012/04/17/pierre-sainderichin_1686655_3382.html|consulté le=2023-10-05|accès url=payant}}</ref>.

Établie à Paris où son mari est journaliste politique à l’agence parisienne du quotidien ''[[Sud Ouest|Sud-Ouest]]''<ref name=":2" />, Ginette Sainderichin commence sa carrière de journaliste en 1960 pour la rubrique « confection féminine » des ''[[Les Échos|Échos]]''<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |prénom=Françoise-Marie |nom=Santucci |titre=Avant H & M, il y a eu le Sentier |url=https://www.liberation.fr/culture/2005/09/02/avant-h-m-il-y-a-eu-le-sentier_531064/ |accès url=payant |site=Libération |date=2 septembre 2005 |consulté le=2024-12-23}}</ref>. Elle collabore à ''[[Le Petit Écho de la mode|L'Écho de la mode]]'', ''Femme pratique'' et ''Sud-Ouest'', avant de rejoindre le journal professionnel ''[[Points de vente]]'' dont elle dirige la rubrique « Style ».

En 1968, elle est remarquée par [[Hélène Lazareff]] lors d'un séminaire professionnel à Bruxelles<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Didier|nom1=Grumbach|titre=History of International Fashion|lieu=Northampton, Massachusetts|éditeur=Interlink Books|année=2014|date=|passage=201 ;|isbn=978-1-56656-976-7|lire en ligne=https://archive.org/details/historyofinterna0000grum/mode/2up?q=%22Ginette+Sainderichin+%22|consulté le=2024-12-24}}</ref>. Lorsque, quelques mois plus tard, les propriétaires de ''Points de vente'' contactent [[Hélène Lazareff]] et [[Pierre Lazareff|son mari]] pour leur proposer l'idée d'un magazine professionnel, Hélène Lazareffcelle-ci accepte le projet à condition que Ginette Sainderichin prenne la direction de la publication : ''[[GAP (magazine)|GAP]]'' (pour « Groupe avant-première »), un mensuel professionnel destiné à l'industrie du textile et de l’habillement, est lancé en 1969<ref name=":3">{{Ouvrage|nom1=|titre=Glossy : modes et papier glacé|lieu=Marseille|éditeur=Images en manœuvres Éditions|année=2004|date=|passage=70 ; 73|isbn=978-2-84995-000-5|lire en ligne=https://archive.org/details/isbn_9782849950005/mode/2up?q=%22Ginette+Sainderichin+%22|consulté le=2024-12-23}}</ref>. Fonctionnant par le regroupement des magazines ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', du ''[[Le Jardin des modes|Jardin des modes]]'' et de ''[[Mademoiselle Âge tendre]]'', il est destiné à donner en avance les futures tendances. Pendant dix ans, Ginette SainderichinenSainderichin en est, selon [[Nelly Rodi]] {{Citation|la brillante rédactrice en chef, enrichissant le métier de sa réflexion pertinente}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Nelly|nom1=Rodi|titre=Les 101 Mots de la mode à l'usage de tous|lieu=Paris|éditeur=Archibooks|année=2012|date=|passage=82|isbn=978-2-35733-192-1|lire en ligne=https://archive.org/details/les101motsdelamo0000rodi/mode/2up?q=%22Ginette+Sainderichin+%22|consulté le=2024-12-23|titre chapitre=Presse}}</ref>. Le magazine, un des premiers à soutenir les [[Styliste|stylistesstyliste]]s, possède des éditions au Japon, en Italie et au Brésil<ref name=":4">{{Ouvrage|auteur1=Bruno Remaury|nom1=|titre=Dictionnaire de la mode au XXe siècle|éditeur=Éditions du Regard|année=1996|date=|passage=279 ; 400 ; 490|isbn=978-2-84105-025-3|lire en ligne=https://archive.org/details/dictionnairedela0000brun_n0l9/mode/2up?q=%22Ginette+Sainderichin+%22|consulté le=2024-12-24}}</ref>. De 1975 à 1977, Ginette Sainderichin préside par ailleurs le Fashion Group of Paris<ref>Ginette Sainderichain, ''La Mode épinglée… sous toutes les coutures'', Éditions Numéro 1, 1995 (ISBN 2-86391-667-X)</ref>.

En 1979, elle devient [[éditorialiste]] du magazine ''[[Jardin des modes]]''<ref name=":4" />, relancé en 1977 après une cessation de parution de quelques années et désormais sous la direction artistique de [[Milton Glaser]]<ref name=":3" />. Elle en est rédactrice en chef de 1981 à 1983, succédant à Alice Morgaine<ref name=":4" />. Au milieu des années 1980, elle travaille pendant deux ans comme conseil à la création au sein du groupe textile [[Boussac (entreprise)|Boussac]]<ref name=":1" />.

Collaboratrice occasionnelle de ''[[Cosmopolitan (magazine)|Cosmopolitan]]'', ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', ''[[Glamour (magazine)|Glamour]]'' ou encore ''[[L'Express]]''<ref name=":4" />, Ginette Sainderichin publie à partir de 1989 plusieurs ouvrages : une biographie du styliste [[Kenzō Takada|Kenzo]] (1989), une autre de la designeuse [[Primrose Bordier]] (1991), puis en 1995, le livre ''La Mode épinglée… sous toutes les coutures'', qui raconte sa vision de la mode depuis les années 1950, à partir de ses 30 ans de journalisme<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Anne |nom=Boulay |titre=Vigie de la mode, du haut de trente ans d'observation |url=https://www.liberation.fr/vous/1995/03/15/vigie-de-la-mode-du-haut-de-trente-ans-d-observation_126923/ |accès url=payant |site=Libération |date=15 mars 1995 |consulté le=2024-12-23}}</ref>.

Considérée comme une {{Citation|figure de la mode et de la presse féminine}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Marie-Christine Morosi |titre=Ils nous ont quittés… |url=https://www.lepoint.fr/people/ils-nous-ont-quittes-06-10-2017-2162454_2116.php#11 |site=Le Point |date=2017-10-06 |consulté le=2024-12-24}}</ref>, Ginette Sainderichin meurt en 2017 à Courbevoie, à l'âge de 95 ans<ref>{{Lien web |titre=Gay, Ginette Marie Jeannine |url=https://deces.matchid.io/search?q=ginette+marie+jeannine+gay |site=deces.matchid.io |consulté le=2024-12-24}}</ref>.

* {{Ouvrage|auteur institutionnel=[[Marie Claire]]|titre=Modes et Publicité, 1885-1986 : le regard de ''Marie-Claire''|lieu=Paris|éditeur=Hermé ; ''Marie-Claire''|année=1986|passage=10-11|isbn=978-2866650230|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Rev_EAAAQBAJ&pg=PA7&dq=%22Ginette+Sainderichin%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiSq9aS6LuKAxUNK_sDHWt-OcoQ6AF6BAgEEAI#v=onepage&q=%22Ginette%20Sainderichin%22&f=false}}

[[Catégorie:Décès en septembre 20142017]]