Rue de la Chaise

rue de Paris, en France

La rue de la Chaise est une voie située dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin du 7e arrondissement de Paris, en France.

7e arrt
Rue de la Chaise
Voir la photo.
La rue de la Chaise vue depuis la rue de Grenelle.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Saint-Thomas-d'Aquin
Début 31, rue de Grenelle
Fin 37, boulevard Raspail
Morphologie
Longueur 200 m
Largeur 10 m
Historique
Création avant 1500
Dénomination 1588
Ancien nom Chemin qui tend de l'Église-Saint-Pierre à la Maladrerie
rue de la Maladrerie ou Malladerye
rue des Teigneux
Géocodification
Ville de Paris 1684
DGI 1682
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Chaise
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Rue de la Chaise
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Situation et accès

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Longue de 200 mètres, la rue débute au 31, rue de Grenelle et finit au 37, boulevard Raspail. Elle est en sens unique dans le sens sud-nord.

Le quartier est desservi par la ligne 12 aux stations Rue du Bac et Sèvres - Babylone.

Origine du nom

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Une tuilerie à l'enseigne de « La Chaise » (1588-1595) lui donna son nom actuel vers 1588[1].

Historique

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Cette rue existait en 1529, sous le nom de « chemin qui tend de l'Église-Saint-Pierre à la Maladrerie » car elle conduisait alors de la maladrerie Saint-Germain à la chapelle Saint-Pierre. La rue de la Chaise se confondait alors avec l'actuelle rue Saint-Guillaume dont elle était la continuation[1].

La maladrerie, transformée en 1557 en hospice dit des Petites Maisons, occupait l'angle de la rue de la Chaise et de rue de Sèvres (à l'emplacement de l'actuel square Boucicaut)[2].

Le voisinage de la maladrerie lui fit donner les noms de « rue de la Maladrerie » et « rue de Malladerye » puis, comme l'on y soignait plus spécialement les malades atteints de la teigne, elle prit le nom de « rue des Teigneux ».

En 1628, le maître tapissier Raphaël de La Planche installe ses ateliers dans cette rue[3].

Elle est citée sous le nom de « rue de la Chaize » dans un manuscrit de 1636.

Une partie de la rue est supprimée lors du percement du boulevard Raspail. La rue est mentionnée dans À la recherche du temps perdu, une partie de la famille de Guermantes y vivant[4].

En , une course poursuite se termine rue de la Chaise. Inge Viett de la Fraction armée rouge est rejointe par Francis Violleau, officier de police. Elle tire et le blesse à la moelle épinière. Le policier est mort en 2000 à l'âge de 54 ans des suites de sa blessure[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. a et b Adolphe Berty, H. Legrand, Lazare-Maurice Tisserand, Topographie historique du Vieux Paris : région du bourg Saint-Germain, Imprimerie nationale, Paris, 1876, pp. 52-54 (en ligne).
  2. « Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) »
  3. Tapisseries des ateliers de Paris, catalogue de l'exposition des pièces exposées au musée de la Manufacture des Gobelins mai-juillet 1930, p. 2-3.
  4. a et b Balades littéraires dans Paris: de 1848 à l'affaire Dreyfus, Nouveau Monde : Terres d'écrivains, (ISBN 978-2-84736-162-9)
  5. « Francis Violleau », policehommage.blogspot.ch.
  6. André-Joseph Dubois, Quand j'étais mort, Weyrich, (ISBN 978-2-87489-714-6, lire en ligne)
  7. Pierre Chanlaine, Pauline Bonaparte, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-31084-0, lire en ligne)
  8. Rodolphe Trouilleux, Paris secret et insolite, Parigramme, , 187 p. (ISBN 2-84096-269-1).
  9. Archives de Paris.-- Acte de décès n° 3060, daté du 24 décembre 1909 (transcription) Cote : 4D 212. Registre Année 1909. 4e Arrondissement.
  10. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  11. Robert Schneider, Maîtresses et femmes d'influence : le cœur du pouvoir depuis 1789, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-262-09541-3, lire en ligne).
  12. « Epigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
  13. Carole Lefrançois, Télérama, no 2696 du 15 au 21 septembre 2001, page III des pages « Les Bruis de la ville » in Sortir.