Plan-du-Var
Plan-du-Var est un écart d'un peu moins de 200 habitants, situé dans la vallée du Var, à 30 km au nord de Nice, sur la D6202 (ex-RN202)[1].
Plan-du-Var | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||||
Code postal | 06670 | ||||
Code commune | 06938 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 51′ 27″ nord, 7° 11′ 48″ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Cette agglomération est une partie de la commune de Levens. L'écart est situé à 15 kilomètres à l'ouest du « village-mère », dans le département des Alpes-Maritimes.
Historique
modifierLe village, situé en face du Gabre de Bonson, est le dernier avant l'embranchement entre la vallée du Var et celle de la Vésubie.
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le lieu est désert et difficile d'accès. La hameau[2] va prendre naissance grâce aux travaux d'endiguement du Var, projetés en 1829, approuvés par le roi de Sardaigne en 1837 et commencés le . Le village est fondé en 1845 par Jean-Baptiste Drogoul, originaire de Gilette, lorsque celui-ci établit dans la localité une écurie pour chevaux et mulets, qui devient en 1849 un relais de diligences, puis un hôtel[3].
Cet endiguement permet la récupération de nouvelles terres agricoles, le développement d'une usine de ciment à Baou-Rous, et la construction à la fin du XIXe siècle d'une route carrossable (1873) et d'une voie ferrée vers Digne-les-Bains (le premier train passe en gare de Plan-du-Var le , mais la ligne des Chemins de fer de Provence ne sera achevée qu'en 1911 et jamais électrifiée). Plan-du-Var devient alors un important nœud routier entre Nice et les vallées du haut Var, de la Tinée et de la Vésubie[4].
D'autres grands travaux sont la construction de 1880 à 1895 du canal de la Vésubie pour alimenter Nice avec l'eau des montagnes, de l'usine électrique du Gabre en 1890 pour alimenter en électricité les tramways niçois, et d'une route carrossable dans la vallée de la Vésubie commencée en 1893.
Les communications ont toujours été difficiles entre l’écart de Plan-du-Var et son « village-mère » de Levens, au point que les habitants demandent avec insistance dès 1905 la création d’une commune distincte... pour essuyer toujours le même refus malgré leurs demandes réitérées en 1906, 1907 et 1922 !
L'agglomération compte un grand nombre de commerces en raison du passage de la route départementale 6202 (ancienne RN202).
Le Conseil général installe[Quand ?] à la "Porte des Alpes" une Maison du département, Centre de proximité réunissant toutes les missions du CG06, le conseil et l'orientation vers les structures partenaires[5].
Infrastructures
modifierPour permettre le passage de la Vésubie par cette route, il a été construit le pont A. Durandy. Le pont précédent avait été détruit au cours d'une crue et l'Administration avait ouvert un concours pour le remplacer.
Après la remise des prix, la Direction départementale de l'Équipement avait demandé une étude pour un pont à une seule travée pour limiter les risques dues aux crues et tenir compte de la proximité du pont pour la ligne Nice - Digne. Le pont qui a été réalisé est un pont en arc à tablier suspendu.
Il a été construit par la Société Thorrand & Cie de Nice et étudié par le bureau d'études Pelnard-Considère & Caquot. L'ouvrage a une portée moyenne de 100 mètres[6].
Patrimoine
modifier- L'église, datée du , est une construction réalisée à l'initiative de l'abbé Henri Chatain, originaire de l'Isère[7].
- Les deux cloches ont été fondues en 1912 par G. Paccard à Annecy.
- Plaque commémorative 1914-1918 en l'honneur des soldats de Plan-du-Var morts au cours de la Première Guerre mondiale, apposée sur la façade de l'église Sainte Anne[8].
Personnalités liées à la commune
modifier- Ange-Marie Miniconi, résistant français, y fut instituteur au début de sa carrière. Il dirigea à Cannes, sous le nom de Commandant Jean-Marie, un important réseau de résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
- Après l’exécution de son père, le , Jacques Lippmann prit le commandement de la compagnie Lorrain, participa à la libération de Levens - Plan-du-Var et entra à Nice le , le lendemain de l’insurrection[9].
Galerie photos
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Église Sainte-Anne
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Porte de l’église
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Morts guerre 1914-1918
Notes et références
modifier- Localisation de Plan du Var
- Plusieurs hameaux se sont développés depuis le XVIIIe siècle ou le XIXe siècle : les Traverses, Sainte-Claire, Saint-Antoine-de-Siga et Plan-du-Var.
- Levens : le hameau de Plan du Var
- La gare du « train des Pignes »
- Eric Comoglio, « Maison du département CG06 - Plan du Var, Roquebillière Saint Martin Vésubie - 06 Alpes Maritimes », sur www.vesubian.com (consulté le )
- Bernard Marrey, Les ponts modernes. 20e siècle, Picard Éditeur, Paris, 1995 (ISBN 2-7084-0484-9)
- Le hameau de Plan-du-Var, pp. 49 à 51
- Plaque commémorative 1914-1918
- Prise de parole de Jacques Lippman du maquis Lorrain de l'Organisation de résistance de l'Armée (ORA)]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre-Robert Garino, Levens : crounica dei Levensan, Nice, Serre éditeur, collection "les régionales", , 319 p. (ISBN 2-86410-226-9)voir chapitre sur Plan-du-Var pp.257-266
- Passeurs de mémoire : entre Var et paillon: Levens / Hameau de Plan-du-Var pp.46 à 51
- Pont Durandy
- Pont ferroviaire sur la Vésubie