Only Lovers Left Alive
Only Lovers Left Alive (ou Les Derniers Amants au Québec) est un film réalisé par Jim Jarmusch sorti en .
Titre québécois | Les Derniers Amants |
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Réalisation | Jim Jarmusch |
Scénario | Jim Jarmusch |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
Royaume-Uni Allemagne |
Genre | Fantastique, thriller |
Durée | 123 minutes |
Sortie | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film est sélectionné dans la compétition officielle du 66e festival de Cannes.
Résumé
modifierAprès avoir vécu plusieurs siècles et influencé les carrières de nombreux musiciens et scientifiques connus, Adam est devenu un musicien reclus. Il passe ses journées à enregistrer des albums avec un équipement démodé et à se lamenter sur l'état du monde actuel tout en boudant dans une maison délabrée dans un quartier déserté de Détroit. Il est devenu convaincu que l'humanité est condamnée et se réfère sans cesse aux hommes comme des « zombies ».
Adam survit grâce à des dons de la banque du sang revendus illégalement par le Docteur Watson, qui est heureux de prendre l'argent d'Adam sans poser de question. Ayant acquis de nombreuses connaissances scientifiques au fil des années, le vampire a réussi à construire un engin pour alimenter à la fois son domicile et sa voiture de sport avec la technologie inventée par Nikola Tesla. Malgré sa nature solitaire, il est immensément riche et reste un musicien populaire. Ses nombreux fans spéculent sans cesse sur son sort et sa vraie identité. Adam est horrifié quand quelques-uns d'entre eux sonnent à sa porte un soir après avoir trouvé son adresse. Il les ignore et ils disparaissent.
Le vampire paye aussi Ian, un humain naïf, pour qu'il lui apporte diverses guitares vintage et du matériel d'enregistrement. Un soir, Adam lui demande de lui trouver une balle en bois pour, dit-il, un « projet d'art secret ». Ian répond à sa demande et Adam charge la balle dans un petit pistolet. Il envisage de se suicider, mais un appel de sa femme, Ève, le convainc de ne pas aller au bout de son projet.
Ève a passé ces dernières années à vivre à Tanger, où elle achète son approvisionnement en sang à un autre vampire, Christopher Marlowe. Craignant pour la vie d'Adam, elle s'envole pour Détroit. Les amoureux sont réunis et heureux, appréciant la compagnie de l'autre, buvant des verres de sang, jouant aux échecs, dansant sur de la musique et conduisant dans la ville la nuit. Peu de temps après, la sœur d'Ève, Ava, arrive de Los Angeles et brise l'isolement idyllique du couple. Après une sortie un soir, dans un club local, Ava vide Ian de son sang et se fait chasser de la maison d'Adam.
Adam et Ève se débarrassent du corps de Ian dans une usine abandonnée. L'attitude impulsive d'Ava, ainsi qu'un nombre grandissant de fans d'Adam venant sonner chez lui, oblige le couple à revenir en hâte à Tanger. Étant en manque de sang, ils découvrent que leur ami de longue date et mentor Marlowe est tombé malade en raison d'un lot de sang contaminé. Après avoir révélé qu'il a secrètement écrit la plupart des pièces de Shakespeare, il meurt. À court d'argent et en manque de sang, le couple repère un autre couple de jeunes adolescents qui s'embrassent. « Est-ce que nous avons le choix ? » fait remarquer Adam avant qu'ils ne s'approchent du couple leurs crocs sortis.
Fiche technique
modifier- Scénario et réalisation : Jim Jarmusch
- Directeur de la photographie : Yorick Le Saux
- Montage : Affonso Gonçalves
- Musique : Jozef van Wissem
- Production : Zakaria Alaoui et Reinhard Brundig
- Langue originale : anglais
- Durée : 123 minutes
- Dates de sortie :
- Budget : 7 millions $[1]
- Box office : 7 576,47 $[2],[3]
Distribution
modifier- Tilda Swinton (VF : Catherine Wilkening) : Ève
- Tom Hiddleston (VF : Loïc Corbery) : Adam
- Mia Wasikowska (VF : Juliette Allain) : Ava
- John Hurt (VF : Georges Claisse) : Marlowe
- Anton Yelchin (VF : Matthieu Sampeur) : Ian
- Jeffrey Wright (VF : Alex Descas) : Dr Watson
- Slimane Dazi : Bilal
- Maxence Herrmann : Vince
- Wayne Brinston : Mirror Man
- Yasmine Hamdan : Elle-même
Source et légende : Version française d'après le site de la société de doublage Alter Ego[4])
Production
modifierEn août 2010, Jim Jarmusch déclare que Tilda Swinton, Michael Fassbender, Mia Wasikowska et John Hurt ont accepté de participer au film, qualifié par Jarmusch en d'« histoire d'amour cryptovampire ». Il n'a alors cependant encore reçu aucun financement et aura beaucoup de peine à financer son film. Il explique lors de l'avant-première mondiale au Festival de Cannes en 2013 que « les films légèrement inhabituels, imprévisibles ou qui ne remplissent pas les attentes du public sur un sujet ont de plus en plus de difficultés (à être financés) »[5]. D'après Jim Jarmusch, Tilda Swinton aurait déclaré après sept ans de frustration : « C'est une bonne nouvelle, cela signifie que ce n'est pas le bon moment. Cela aura lieu lorsque cela doit avoir lieu »[6]. Jim Jarmusch réunit finalement un budget de sept millions de dollars auprès du producteur Jeremy Thomas, lequel déclare plus tard que Jarmusch est « l'un des grands réalisateurs américains de films indépendants — il est le dernier. Personne ne réussit encore de cette manière »[7].
En janvier 2012, Tom Hiddleston remplace Fassbender. Le tournage débute en juin 2012 et dure sept semaines[8]. Il a lieu entre autres à Détroit aux États-Unis[9], à Cologne en Allemagne[10] et à Tanger au Maroc.
Le film est l'une des nombreuses œuvres cinématographiques de Jarmusch dont l'intrigue se déroule principalement pendant la nuit. Tilda Swinton déclare après la sortie du film : « Jim est assez nocturne, les paysages de nuit font partie intégrante de sa palette. Les objets brillants dans la nuit me rappellent vraiment Jim Jarmusch. C'est une rock star[3]. »
Bande originale
modifierLe groupe SQÜRL, dont Jarmusch est membre, est le principal auteur de la bande originale de Only Lovers Left Alive. Il reprend entre autres la chanson "Funnel of Love" de Wanda Jackson. Zola Jesus et la chanteuse libanaise Yasmine Hamdan contribuent également à la bande originale, tandis que les compositions du luthiste néerlandais Jozef van Wissem créait l'esthétique auditive du film[11]. À la sortie de l'album de la bande originale, en avril 2014, van Wissem a déclaré :
« Je sais que [Jarmusch] réalise ses films à la manière d'un musicien. De la musique joue dans sa tête quand il écrit un scénario, ce qui fait que le scénario est plus rythmé de manière tonale qu'autrement. Je sens que je suis politique en quelque sorte. [Only Lovers Left Alive] s'oppose à la société contemporaine. Et le luth va à l'encontre de toutes les technologies, de tous les ordinateurs et de tout ce dont vous n'avez pas besoin[11]. »
Van Wissem a également décrit le film comme « un film très personnel, peut-être même autobiographique » et que « Jim est une éponge culturelle, il absorbe tout »[12]. Lors d'un concert au Santos Party House à New York en avril 2014 à l'occasion de la sortie du film, Zola Jesus joua avec van Wissem un morceau « pseudo-grégorien » de la bande originale du film ainsi sur une collaboration non enregistrée[11].
Album Only Lovers Left Alive
modifierL'album de la bande originale sort en avril 2014 et est divisé en deux parties[13], en références aux deux villes parcourues par les protagonistes :
- Detroit :
- "Streets Of Detroit" de SQÜRL,
- "Funnel of Love" de SQÜRL,
- "Sola Gratia (Part 1) de SQÜRL et Jozef Van Wissem,
- "The Taste of Blood" de SQÜRL et Jozef Van Wissem,
- "Diamond Star" de SQÜRL,
- "Please Feel Free To Piss In The Garden" de SQÜRL;
- Tanger :
- "Streets Of Tanger" de SQÜRL et Jozef Van Wissem,
- "In Templeum Dei" de Jozef Van Wissem,
- "Sola Gratia (Part 2)" de SQÜRL et Jozef Van Wissem,
- "Our Hearts Condemn Us" de Jozef Van Wissem,
- "Hal" de Yasmine Hamdan,
- "Only Lovers Left Alive" de SQÜRL et Jozef Van Wissem,
- "This Is Your Wilderness" de SQÜRL et Jozef Van Wissem[13].
Morceaux hors album
modifierD'autres morceaux, non repris dans l'album Only Lovers Left Alive, apparaissent également sous forme d'extraits dans le film[14] :
- "Harissa" de Kasbah Rockers ;
- "Caprice no. 5 en la mineur" de Niccolò Paganini (brièvement joué par Adam) ;
- "Gamil" de Y.A.S. ;
- "Can't Hardly Stand It" de Charlie Feathers ;
- "Trapped By a Thing Called Love" de Denise LaSalle ;
- "Soul Dracula" de Hot Blood ;
- "Under Skin Or By Name" de White Hills ;
- "Red Eyes and Tears" de Black Rebel Motorcycle Club ;
- "Little Village" de Bill Laswell.
Références culturelles
modifierJim Jarmusch a été qualifié d'« éponge culturelle » par Jozef van Wissem[3]. Ce film est truffé de références culturelles et a été loué pour avoir été « une chanson d'amour élégiaque à la création esthétique originelle »[15]. La plupart des clins d'œil sont relatifs à la musique, alors que d'autres font référence aux sciences, à la littérature où à l'œuvre même du réalisateur. Les vampires sont des espèces « d'agents secrets des prouesses artistiques et intellectuelles au travers de l‘Histoire »[16], à l'origine d'œuvres imputées à William Shakespeare ou Franz Schubert (pour qui Adam aurait écrit le célèbre Adagio du quintette à cordes D956). Au début du film, Adam affirme que William Lawes était connu pour sa musique funèbre, le confondant peut-être avec Henry Purcell (Lawes n'ayant jamais écrit de musique funèbre, au contraire de Purcell).
Dans le roman The Nightmare Stacks écrit par Charles Stross, le protagoniste et un personnage secondaire regardent un film de Jarmusch, sans jamais le nommer, et en discutent brièvement. Au vu des détails du film que l'on retrouve dans ce passage, le film en question pourrait très bien être Only Lovers Left Alive.
Titre
modifierLe titre Only Lovers Left Alive rend hommage au roman de science-fiction du même nom écrit par Davis Wallis, bien que les intrigues soient totalement différentes[17]. Une adaptation cinématographique était prévue dans les années 1960 par le réalisateur Nicholas Ray (une photo de lui apparaît dans le film) avec la participation des Rolling Stones[18],[19].
Noms des personnages principaux
modifierLes noms ‘Adam' et ‘Ève' peuvent être facilement reliés à la Création telle que décrite dans la Bible. Jim Jarmusch révèle cependant dans une interview à The Hollywood Reporter qu'il faisait référence à l'œuvre satirique Journal d'Ève et Adam de Mark Twain.
Lors de son vol de Tanger vers Détroit, Ève utilise l'alias ‘Fibonacci', tiré du nom du mathématicien italien Leonardo Fibonacci[16]. Pour le vol en sens inverse, les deux vampires empruntèrent les noms de Stephen Dedalus (tiré des œuvres Portrait de l'artiste en jeune homme et Ulysse écrites par James Joyce) et Daisy Buchanan (tiré de l'œuvre Gatsby le Magnifique écrite par F. Scott Fitzgerald)[16]. Lorsqu'il rend visite au Dr Watson, l'étiquette d'Adam indiquait Dr Faust (en référence à la légende allemande de Faust, sur laquelle Marlowe fonda sa pièce La Tragique Histoire du docteur Faust) ou Dr Caligari (en hommage au film muet Le Cabinet du docteur Caligari)[16]. À la première visite d'Adam, Watson le surnomme Docteur Folamour, en référence au personnage éponyme du film Docteur Folamour de Stanley Kubrick.
Instruments et technologie
modifierEn écho au penchant d'Adam pour les instruments et l'équipement audio vintage, Jarmusch souhaite au départ tourner le film à l'aide de caméras argentiques, mais renonce au profit d'une caméra Arri Alexa Plus numérique et d'objectifs Cooke S4. Seuls des vinyles (pour la plupart des singles) sont joués alors que l'enregistrement analogique est mis en avant[16]. Au début du film, Ian donne quatre guitares à Adam [16]:
- une Supro blanche de 1959 (alors fabriquée par Valco) qu'il nomme William Lawes ;
- une Hagström bleue de 1960 ;
- une Silvertone noire « du tout début des années 1960 » ;
- une Gretsch Chet Atkins rouge (Adam vit Eddie Cochran en jouer lors d'un concert).
Plus tard, Adam présente à Ève une Gibson L2 datant de 1905[15], mais bien d'autres guitares, violons et violoncelles sont entreposés chez lui. Ève et sa sœur sont elles plus adaptées aux nouvelles technologies. Pour communiquer en appel vidéo avec son époux, Ève utilise son iPhone alors qu'Adam installe un ordinateur portable connecté à une télévision vintage[16]. Ava utilise YouTube pour visionner le clip de Soul Dracula du groupe français Hot Blood.
Littérature
modifierParmi les livres qu'Ève lit et emporte à Détroit, on retrouve[15] :
- Los pequeños poemas de Ramón de Campoamor y Campoosorio ;
- Fin de partie de Samuel Beckett ;
- L'Infinie comédie de David Foster Wallace ;
- Don Quichotte de Miguel de Cervantes ;
- Le Pavillion d'or de Yukio Mishima ;
- La Bâtarde d'Istanbul d'Elif Şafak ;
- Les Anglais au pôle Nord de Jules Verne ;
- Basquiat, édité par Sam Keller et Dieter Buchhart ;
- Roland furieux par L'Arioste ;
- Zwischen zwei Revolutionen d'Ernst Heilborn ;
- La Métamorphose de Franz Kafka ;
- روايات عبير[Quoi ?] de Carole Mortimer ;
- Les Ambassadeurs d'Henry James ;
ainsi qu'un livre contenant une photographie de « La Creazione di Adamo e di Eva » de Lorenzo Ghiberti, partie de la Porte du Paradis.
Dans le film, Christopher Marlowe prétend qu'il a simulé sa mort pour ensuite écrire sous le pseudonyme de William Shakespeare et ajoute qu'Adam aurait été la source d'inspiration parfaite pour la rédaction d'Hamlet[15].
Sciences
modifierAdam admire de nombreux scientifiques, dont Pythagore, Galilée, Nicolas Copernic, Isaac Newton, Nikola Tesla, Charles Darwin et Albert Einstein[20].
Mur des célébrités
modifierSi Adam dément qu'il aurait des « héros », un mur entier de sa chambre est couvert de photos et d'images représentants des célébrités, telles que[15],[16],[3],[21] :
- musiciens : Henry Purcell, Jean-Sébastien Bach, Franz Schubert, Gustav Mahler, Charley Patton, Billie Holiday, Hank Williams, Bo Diddley, Thelonious Monk, John Coltrane, Patti Smith et Chrissie Hynde,
- auxquels s'ajoutent ceux qui ont collaboré avec Jarmusch par le passé : Tom Waits (Down by Law, Night on Earth, Mystery Train, Coffee and Cigarettes et The Dead Don't Die), Iggy Pop (Dead Man, Coffee and Cigarettes et The Dead Don't Die), Joe Strummer (Mystery Train), RZA (Ghost Dog, Coffee and Cigarettes et The Dead Don't Die) and Neil Young (Dead Man) ;
- écrivains : William Blake (également mentionné dans Dead Man), Christopher Marlowe, Lord Byron, Percy Bysshe Shelley, Mary Wollstonecraft, John Keats, Jane Austen, Edgar Allan Poe, Emily Dickinson, Charles Baudelaire, Oscar Wilde, Franz Kafka, Mark Twain, Samuel Beckett et William S. Burroughs ;
- divers : Isaac Newton, Nikola Tesla, Nicholas Ray, Luis Buñuel, Rodney Dangerfield, Buster Keaton, Rûmî, Sitting Bull, Geronimo, Harpo Marx, Jean-Michel Basquiat et Marcel Duchamp.
Lieux
modifierLa maison d'Adam est située au 82 Alfred Street à Détroit. Lorsque les protagonistes se promènent dans le quartier, Adam montre à Ève la maison d'enfance de Jack White ainsi que le Michigan Theater, transformé en parking[21].
Sorties et présentations festivalières
modifierLe film est pressenti en pour faire partie de la sélection officielle du festival de Cannes[22]. Dans un premier temps, il ne figure pas dans la liste, dévoilée le , des films retenus en compétition officielle. Cependant, le , Thierry Frémaux annonce qu'il est inclus dans la sélection pour la Palme d'or[23].
Il est sélectionné en ouverture du Festival international du film de Thessalonique 2013.
Distinctions
modifierRécompenses
modifier- Vancouver Film Critics Circle Awards 2015 : meilleure actrice pour Tilda Swinton
Nominations et sélections
modifier- Festival de Cannes 2013 : en compétition pour la Palme d'or
- Festival du film de Londres 2013 : Cult Gala
- Festival du film de New York 2013
- Festival international du film de Thessalonique 2013
- Festival international du film de Toronto 2013 : sélection « Special Presentations »
- Festival du film de Sundance 2014 : sélection « Spotlight »
- Film Independent's Spirit Awards 2015 :
- Meilleure actrice pour Tilda Swinton
- Meilleur scénario pour Jim Jarmusch
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Only Lovers Left Alive » (voir la liste des auteurs).
- (en) Andrew Pulver, « Cannes 2013: Only Lovers Left Alive a seven year trek says Jim Jarmusch », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) « Only Lovers Left Alive (2014) - International Box Office Results. Box Office Mojo. », Internet Movie Database, .
- (en) « Jim Jarmusch: how the film world's maverick stayed true to his roots », The Guardian, (lire en ligne).
- « Fiche du doublage français du film » sur Alterego75.fr, consulté le 19 mars 2014
- (en) « Cannes 2013: Only Lovers Left Alive a seven year trek says Jim Jarmusch », sur the Guardian, (consulté le ).
- (en) David Ehrlich, « Jim Jarmusch: 'Women are my leaders' », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Jim Jarmusch: how the film world's maverick stayed true to his roots », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Karen Bliss, « New Jim Jarmusch Film Explores the Emotional Lives of Vampires », Rolling Stone, (lire en ligne).
- (en-US) Christine, « Tom Hiddleston takes time to greet fans in Detroit where he is filming 'Only Lovers Left Alive' », sur On Location Vacations, (consulté le ).
- « If there were Oscar awards for being nice to fans – Tom Hiddleston would surely win lots of them », The Montreal Gazette, .
- Steve Dollar, « Jozef van Wissem wants to make the lute 'sexy again,' and Jim Jarmusch is helping him », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- Jonathan Romney, « Jim Jarmusch: how the film world's maverick stayed true to his roots », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jozef Van Wissem / SQÜRL - Only Lovers Left Alive », sur Discogs (consulté le ).
- « Only Lovers Left Alive (2013) - IMDb » (consulté le ).
- (en) Edwin Turner, « Curation and Creation in Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch’s Vampire Film », sur Biblioklept, (consulté le ).
- (en-US) Condé Nast, « Jim Jarmusch’s Petrified Hipness », sur The New Yorker (consulté le ).
- Only Lovers Left Alive Font, sur fontmeme.com
- Emma Love, "Silenced cinema", Independent Extra (Brighton), 17 novembre 2009, p. 14.
- Patrick Humphries, "Music: Bring back the clowns", The Guardian, 11 octobre 1996, p. T12.
- (en-US) « Only Lovers Left Alive (Jarmusch, 2013) », sur The Other Journal, (consulté le ).
- (en-US) A. O. Scott, « Art and Style Are Their Lifeblood (Published 2014) », The New York Times, (lire en ligne).
- Laurent Rigoulet, « Cannes 2013 : de nouvelles envies, de nouvelles rumeurs », Télérama, 25 février 2012.
- « Jim Jarmusch s'invite à Cannes avec Tilda Swinton et Tom Hiddleston en vampires », Première, 26 avril 2013.
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Dossier de presse (PDF) sur le site du distributeur