Minamidaitō-jima
Minamidaitō-jima (南大東島 ) est une île de l'archipel Daitō dans l'archipel Nansei au Japon en mer des Philippines.
Minamidaitō-jima 南大東島 (ja) | |||
Image satellite de Minamidaitō-jima. | |||
Géographie | |||
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Pays | Japon | ||
Archipel | Archipel Daitō | ||
Localisation | Mer des Philippines (océan Pacifique) | ||
Coordonnées | 25° 49′ 44″ N, 131° 13′ 55″ E | ||
Superficie | 30,57 km2 | ||
Côtes | 21,2 km | ||
Point culminant | 75 m | ||
Administration | |||
Statut | Municipalité du Japon | ||
Préfecture | Okinawa | ||
District | Shimajiri | ||
Municipalité | Minamidaitō | ||
Démographie | |||
Population | 1 447 hab. (2010) | ||
Densité | 47,33 hab./km2 | ||
Autres informations | |||
Découverte | Préhistoire | ||
Fuseau horaire | UTC+09:00 | ||
Géolocalisation sur la carte : Japon
Géolocalisation sur la carte : archipel Nansei
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Îles au Japon | |||
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D'un point de vue administratif, elle fait partie du district de Shimajiri dans la préfecture d'Okinawa.
L'île a une superficie de 30,57 km2 et une population de 1 447 habitants (2010) regroupée essentiellement dans le village de Minamidaitō (南大東村, Minamidaito-son ), qui est situé dans le quart sud-ouest.
Langues
modifierCette île est peuplée par des descendants d'immigrants en provenance d'Hachijō-jima et de plusieurs endroits d'Okinawa. Il s'y parle une variété de contact entre l'okinawaïen, qui fait partie des langues ryūkyū, et le hachijo, une autre langue japonique[1].
Une enquête sociolinguistique menée par Daniel Long en 2009 révèle que l'usage de l'une ou l'autre de ces deux langues dépend de l'emplacement. Par exemple, à l'aéroport et au centre du village, il est possible de voir sur des panneaux le terme « おじゃりやれ ojariyare », qui signifie « bienvenue ». Cela s'explique par le fait que les habitants y viennent principalement d'Okinawa, donc ce mot en langue hachijo paraissait plus « nouveau » et « attractif » pour le tourisme. Le terme « めんそーれー mensooree » ‘bienvenue’ en okinawaïen est aussi visible par endroits. Ainsi, le japonais standard n'est pas le choix linguistique par défaut sur cette île[2].
Références
modifier- Shimoji, Heinrich et Miyara 2017, p. 115.
- Heinrich et al. 2019, p. 28.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (ja) Daniel Long, « Minami Daitō no kotoba ga tsukuri ageru gengo keikan » [« Le paysage linguistique créé par la langue et la culture de Minamidaitō »], dans Sei’ichi Nakai, Kazuaki Higashi, Daniel Long, Minami Daitō- jima no umi no miryoku, Shimoda, Nanpō Shinsha, , p. 74-87.
- (en) Michinori Shimoji, Patrick Heinrich et Shinsho Miyara, Handbook of the Ryukyuan Languages : History, Structure, and Use, Berlin/Boston/Munich, De Gruyter Mouton, , 790 p. (ISBN 978-1-614-51115-1 et 1614511152), p. 115. .
- (en) Patrick Heinrich, Gijs van der Lubbe, Masahide Ishihara et Katsuyuki Miyahira, « Ryukyuan Sociolinguistics », dans Patrick Heinrich, Yumiko Ohara, Routledge Handbook of Japanese Sociolinguistics, Taylor & Francis, (lire en ligne). .