Marie-Victoire de Noailles
Marie-Victoire-Sophie de Noailles, née au château de Versailles le et morte à l'hôtel de Toulouse le , est une aristocrate française. Elle fut marquise de Gondrin, de par son mariage avec Louis de Padaillan de Gondrin puis la duchesse de Penthièvre et comtesse de Toulouse par son mariage avec Louis-Alexandre de Bourbon.
Titulature |
Comtesse de Toulouse Duchesse de Penthièvre |
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Dynastie | Maison de Bourbon |
Nom de naissance | Marie-Victoire-Sophie de Noailles |
Naissance |
Château de Versailles (Royaume de France) |
Décès |
(à 78 ans) Hôtel de Toulouse (Royaume de France) |
Sépulture | Chapelle royale de Dreux |
Père | Anne-Jules de Noailles |
Mère | Marie-Françoise de Bournonville |
Conjoint |
Louis de Pardaillan de Gondrin Louis-Alexandre de Bourbon |
Enfants |
Louis de Pardaillan de Gondrin Antoine-François de Pardaillan de Gondrin Louis-Jean-Marie de Bourbon |
Religion | Catholicisme |
Biographie
modifierFille du maréchal Anne-Jules de Noailles et de Marie-Françoise de Bournonville, Marie-Victoire de Noailles épouse, en 1707, Louis de Pardaillan de Gondrin. Il est marquis et brigadier des armées du roi. Il est le fils aîné du duc d'Antin, lui-même fils légitime de Madame de Montespan et de son époux, Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, dont elle eut alors deux fils.
Veuve en 1712, la jeune femme se remarie le avec le comte de Toulouse, fils du roi Louis XIV et de Madame de Montespan, ainsi prince du sang. Ils eurent un fils : Louis-Jean-Marie de Bourbon, né le 16 novembre 1725. La comtesse fut une personnalité reconnue à la cour. Dans ses Mémoires de Saint-Simon, le duc de Saint-Simon écrit d'ailleurs :
« Il y avait assez longtemps que le comte de Toulouse avait pris beaucoup de goût pour la marquise de Gondrin aux eaux de Bourbon. Elle était sœur du duc de Noailles qu'il n'aimait ni n'estimait, et veuve avec deux fils du fils aîné de d'Antin, avec qui il avait eu toujours beaucoup de commerce et de liaison de convenance, parce qu'ils étaient tous deux fils de Madame de Montespan. Madame de Gondrin avait été dame du palais sur la fin de la vie de Madame la Dauphine, jeune, gaie et fort Noailles, la gorge fort belle, un visage agréable, et n'avait point fait parler d'elle. L'affaire fut conduite au mariage dans le dernier secret. »
Elle fut ainsi la dame de compagnie de la dauphine Marie-Adélaïde de Savoie. Devenue veuve pour la seconde fois en 1737, la comtesse de Toulouse sut gagner la faveur du roi Louis XV en protégeant ses amours avec les sœurs de Nesle. Elle fut comme une régente et conseillère vis-à-vis de son jeune fils, succédant alors aux charges militaires de son défunt père.
Descendance
modifier- Louis de Pardaillan de Gondrin, fils de Louis de Pardaillan de Gondrin et second duc d'Antin ;
- Antoine-François de Pardaillan de Gondrin, fils de Louis de Pardaillan de Gondrin et marquis de Gondrin ;
- Louis-Jean-Marie de Bourbon, fils de Louis-Alexandre de Bourbon et duc de Penthièvre.
Liens externes
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