La maison de Vento est une ancienne famille de la noblesse genoise et provençale.

Maison de Vento
Image illustrative de l’article Maison de Vento
Armes de la famille.

Blasonnement Échiqueté d'argent et de gueules.
Devise « Super pennas ventorum »
Pays ou province d’origine Drapeau de la République de Gênes République de Gênes
Allégeance Drapeau de la Provence Provence
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Les Pennes-Mirabeau
Charges Premier consul de Marseille
Ambassadeur
Fonctions militaires Chef d'escadre
Fonctions ecclésiastiques Évêque de Grasse
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis

Historique

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Artefeuil[1] mentionne cette famille, qu'il dit originaire de Gênes, depuis Simon Vento, citoyen de Gènes, l'an 1100, envoyé en qualité d'ambassadeur vers Philippe Ier. Toutefois, on n'en a la filiation que depuis Pierre Vento, seigneur de Menton. Son fils, Guillaume Vento est mentionné en tant que seigneur de Puypin et Menton dans la convention d’Aix du 21 juillet 1262, signé entre le comte de Provence et la république de Gênes. Le fils de Guillaume, Manuel Vento, vend son fief de Menton à Charles Grimaldi, seigneur de Monaco en 1346.

L’arrière petit-fils de Manuel Vento, Parceval Vento, est mentionné dans la Critique du Nobiliaire de Provence et dit originaire de Marseille. Ce dernier est assez riche, par son négoce, pour prêter diverses sommes au roi René.

Cette famille a donné un évêque de Grasse (Guillaume de Vento) ; des premiers consuls de Marseille ; un ambassadeur auprès de la Sublime Porte, à la fin du XVIe siècle ; deux chefs d'escadre des galères (Gaspard de Vento et Henri de Vento) et plusieurs capitaines de vaisseaux à la Marine royale, et plusieurs chevaliers de Saint-Louis.

La seigneurie de (ou des) Pennes, acquise par Charles de Vento, viguier de Marseille, en 1534, est érigée en marquisat par lettres du mois d'octobre 1678 (enregistrées à Aix le 18 [2]), en faveur de Nicolas de Vento. Le 4e marquis des Pennes, vivant à l'époque de la Révolution, eut une fille unique, Émilie (1788-1865), épouse de Maurice de Laincel (dont postérité)[3].

Personnalités

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Armes & devise

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  • Armes : Échiqueté d'argent et de gueules.[4]
  • Devise : « Super pennas ventorum »[4]

Notes et références

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  1. Artefeuil, Histoire héroïque (voir biblio), E.O. 1757-59, ou 2è édition 1776, tome 2.
  2. Expilly, op. cité (voir biblio), p 614a.
  3. Woelmont, Notices 6 (voir biblio), p. 1119.
  4. a et b J.-B. Rietstap, Armorial général, t. II, , p. 985

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, vol. 2, la veuve Girard ; se vend chez F. Seguin, (lire en ligne), p. 484 et suiv.
  • Expilly, Dictionnaire... des Gaules et de la France, tome 5 (1768), p. 612-616 (Penes : long article d'après un sieur Gaubert).
  • Henri Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques, Paris, Champion, vol. 6 (1930), p. 1117-19.
  • Alfred Saurel, Dictionnaire des villes, villages et hameaux du Département des Bouches-du-Rhône, Marseille, Camoin, 1878. Extraits réédités sous le titre La Banlieue de Marseille, édition Jeanne Laffite, 1995, 212 p. (ISBN 978-2-8627-6268-5)

Articles connexes

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