Josef Tal

compositeur israélien

Josef Tal (en hébreu : יוסף טל), né Joseph Grünthal le à Pniewy (actuellement Grande-Pologne) et mort le à Jérusalem, est un compositeur israélien.

Josef Tal
Josef Tal en 1987.
Biographie
Naissance
Décès
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JérusalemVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
יוסף גרינטלVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Josef TalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Compositeur, musicologue, professeur universitaire de musique, chef d'orchestre, pianiste, photographe, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Instrument
Maître
Genre artistique
Distinctions

Biographie

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Josef Tal avec son père Julius Grünthal (1917).

Josef Tal est considéré comme un des fondateurs de la musique israélienne. Il est né à Pinne (Pniewy, près de Poznań), dans l’Empire allemand, actuellement en Pologne. Peu après sa naissance, sa famille (ses parents, Ottilie et Julius Grünthal[1], et sa sœur aînée Grete) ont emménagé à Berlin, où la famille gérait un orphelinat privé[2]. Rabbi Julius Grünthal était chargé de cours à la Hochschule für die Wissenschaft des Judentums, (Institut des hautes études juives) spécialisé en philologie des langues anciennes[3].

Études

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Tal est admis à la Staatliche Akademische Hochschule für Musik à Berlin et étudie avec Max Trapp (piano et composition), Heinz Tiessen (théorie), Max Saal (harpe), Curt Sachs (instrumentation), Fritz Flemming (hautbois), Georg Schünemann (histoire de la musique), Charlotte Pfeffer et Siegfried Borris (formation à l’écoute), Siegfried Ochs (chant choral), Leonid Kreutzer (technique pianistique) et Julius Prüwer (direction d'orchestre). Paul Hindemith, son professeur de théorie et composition, le présenta à Friedrich Trautwein qui dirigeait un studio de musique électronique dans les sous-sols de ce bâtiment. Tal acheva ses études à l'académie en 1931, et épousa la danseuse Rosie Löwenthal un an plus tard. Il travailla en donnant des cours de piano, en accompagnant des danseurs et chanteurs, et fit de l'accompagnement musical pour films muets.

 
Photographie prise par Josef Tal.

Les lois du parti nazi anti-juifs firent perdre à Tal son travail et il se mit à étudier la photographie avec Schule Reimann, dans l'intention d'acquérir un savoir professionnel qui lui permettrait d'obtenir un certificat d'émigration pour la Palestine.

Palestine

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En 1934, la famille émigra en Palestine, avec leur jeune fils Re’uven[4]. Tal travailla quelque temps comme photographe à Haïfa et Hadera. Puis la famille s’installa au kibboutz Beït-Alfa, et plus tard au kibboutz Gesher, où Tal envisageait de se consacrer à sa musique.

Face aux difficultés à s'adapter à la nouvelle réalité sociale du kibboutz, la famille s'installa à Jérusalem, où Tal put se créer un réseau professionnel et social. Il joua en tant que pianiste, donna des leçons de piano, et joua occasionnellement de la harpe avec le tout nouvel Orchestre de la Palestine. En 1937, le couple divorça.

Jérusalem

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Tal accepta l'invitation d'Emil Hauser d'enseigner le piano, la théorie et la composition au Conservatoire de la Palestine, et en 1948, il fut nommé directeur de l'Académie de musique et de danse de Jérusalem, poste qu'il conserva jusqu’en 1952. En 1940, il épousa la sculptrice Pola Pfeffer.

 
Tal avec l'orchestre du Conservatoire de musique de Palestine (1939).

En 1951, Tal fut nommé conférencier à l'université hébraïque de Jérusalem, où il créa en 1961 le Centre de musique électronique d'Israël. Il rédigea des articles académiques, écrivant de nombreux articles pour l'Encyclopédie hébraïque. En 1965, il fut nommé doyen des professeurs, puis président du Département de musicologie de l'Université, poste qu'il conserva jusqu'en 1971. Parmi ses nombreux élèves, on trouve les compositeurs Ben-Zion Orgad, Robert Starer[5], Naomi Shemer, Jacob Gilboa, Yehuda Sharett, le musicologue Michal Smoira-Cohn, le violoncelliste Uzi Wiesel et la soprano Hilde Zadek.

Tal fut un auteur prolifique et un conférencier avide. Il représenta Israël aux conférences de la Société internationale de musique contemporaine et pour d’autres événements musicaux, assistant à de nombreuses conférences professionnelles à travers le monde. Il était membre de l'Académie des arts de Berlin (Akademie der Künste) et un membre de l'Institut d'études supérieures de Berlin (Wissenschaftskolleg zu Berlin).

Jusqu’à la soixantaine, Tal s’est produit comme pianiste et chef d’orchestre avec divers orchestres, mais sa plus grande contribution à la musique réside dans ses œuvres provocatrices et l’utilisation d’une sonorité originale dans la musique vocale, instrumentale et électronique. Dans les années 1990, Tal a dirigé[6] un projet de recherches visant à développer un système original de notation musicale, en coopération avec l’Institut de technologie Technion-Israël et la Volswagenstiftung. Pendant ces années, sa vue s’est détériorée[7] et il est devenu progressivement de plus en plus difficile pour lui de composer. Utilisant un écran d’ordinateur pour grossir les partitions, il parvient à composer de courtes œuvres pour quelques instruments, écrivit sa 3e autobiographie, et acheva son analyse visionnaire sur la musique du futur[8]. L’intégrale de ses symphonies, dirigées par Israel Yinon, est distribuée par le label CPO.

 
Tal vérifiant une partition (2006).

Josef Tal est inhumé dans le kibboutz Ma’ale HaHamisha, près de Jérusalem. Ses archives personnelles ont été léguées et sont conservées à la Bibliothèque nationale d'Israël de Jérusalem[9]. La quasi-totalité de ses œuvres a été publiée par l'Institut de musique d'Israël (IMI).

Le style de Tal est représentatif de ses origines européennes. Il n’a pas été affecté par les tendances dominantes de la musique israélienne des années 1940 et 1950, lesquelles étaient largement basées sur le folklore juif d’Israël, ou les traditions musicales du Moyen-Orient. À première vue, l’œuvre de Tal présente des caractéristiques de la musique atonale, mais malgré ce trait dominant, on peut observer des développements significatifs et des changements dans son style de composition au fil des années.

« … Ni la tonalité ou la modalité, l’atonalité ou le dodécaphonisme, le sérialisme ou la musique électronique ne font la musique israélienne. Ce ne sont que des outils, qui peuvent également contenir un emprunt au folklore, The Mediterranean fifths, A-la-Hora dance rhythm, etc. Ce sont tous des moyens légitimes pourvu qu’ils soient au service d’une volonté et d’un contenu vivants. Le langage musical est sujet au changement comme l’est toute langue vivante. »

— Josef Tal[10]

L’œuvre de Tal est largement influencée par la Bible, et les événements de l'histoire juive. Beaucoup de ses œuvres des années 1950 incorporent des techniques et des motifs de musique traditionnelle, et même lorsqu’il cite un thème, il le modifie d’une façon particulière qui éclipse sa nature tonale originale. Quand il emprunte une mélodie traditionnelle à la communauté juive babylonienne comme base de sa 1e symphonie, il ne le fait que pour stimuler son imagination créatrice, en écartant toute démonstration à connotation nationale. Tal mêle les matériaux sonores sans compromettre ses principes stylistiques, qui ont été largement influencés par Arnold Schönberg.

« …Assurément, on peut trouver une abondance de thèmes musicaux dans le folklore israélien, mais c’est le compositeur qui par son travail, les assimile pour créer une œuvre d’art à caractère universel, et échappant à toute référence nationaliste. Une œuvre attachée aux valeurs temporelles est liée au dilettantisme. Il manquera la base de toute œuvre d’art, qui, tout comme la nature, est surnaturelle et éternelle. »

— Josef Tal[11]

Beaucoup ont vu dans l’Enfant terrible de Tal une « musique « israélienne ». À la suite de la première, le 27 août 1962 du concerto n° 4 pour piano et électronique, le critique et éditeur Herzl Rosenblum employa les mots de « terreur », « cacophonie » et dictature minoritaire »…

Audacieux dans ses idées originales, et foncièrement anti-conformiste, Tal n’a jamais suivi les tendances de la mode en musique, ni infléchi ses principes face aux dictats extra-musicaux.

« …Il n’y a pas de processus créatif linéaire. Par sa nature même, il se déplace audacieusement en plusieurs directions. Le grand danger est que cela peut vous égarer vers la superficialité. Mais, de la même façon, c’est le grand privilège de l’homme créatif que toutes les routes soient ouvertes devant lui. C’est à lui de voir s’il se perd dans cet univers, ou bien s’il l’explore. »

— Autoportrait de Josef Tal – notes pour une émission radiodiffusée (date inconnue)[12]

Relation entre compositeur et auditeur

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Tal n’a pas sous-estimé l’importance de la relation entre compositeur et auditeur, et était conscient des difficultés que posait la « musique moderne » :

« …En théorie, si vous aviez joué aux populations vivant au IIIe siècle la 9e symphonie de Beethoven, ils n’auraient pu peut-être entendre qu’un bruit de fond – parce qu’ils n’étaient pas éduqués à comprendre ou analyser une telle variété d’aspects acoustiques… »

— Josef Tal[13]

« …L’attitude de Tal envers sa musique et son audience a été inspirée par l’approche intransigeante de Beethoven et d’Arnold Shönberg, deux compositeurs que Tal admirait particulièrement. Il a beaucoup d’exigence envers son public : ses œuvres sont intenses, dissonantes et denses, et ne peuvent être totalement intelligibles à la première écoute… »

— Jehoash Hirshberg[14]

« …J’hésite à fournir à l’auditeur une analyse verbale qui explique le système musical théorique utilisant un jargon professionnel. Ce domaine appartient à l’atelier du compositeur et ne devrait pas ennuyer l’auditeur. L’auditeur apporte sa propre expérience musicale au concert, qui a été acquise au cours d’une longue fréquentation de la musique classique et romantique. Cette expérience résulte d’une habitude qui l’aide à naviguer à travers la musique classique. L’auditeur de la musique du XXe siècle est soumis à un système différent. Le langage musical change constamment, modifiant ainsi sa perception esthétique. Les éléments musicaux que sont la mélodie, l’harmonie et le rythme se traduisent actuellement de façon différente de la musique traditionnelle. Malgré ses changements, un phénomène commun à toutes les époques musicales se montre immuable : la puissance évocatrice qui circule depuis l’œuvre jusqu’à l’auditeur… »

— Avant-propos de Tal pour la première de sa 4e symphonie (1987)

Musique électronique

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Caricature de Meir Ronnen après la première du Concerto No. 4 pour Piano & Electronique de Tal[15].

Tal considère la musique électronique comme un nouveau langage musical, qu’il définit comme instable et manquant d’une définition précise. Il voit l’ordinateur comme un instrument qui contraint le compositeur à avoir une pensée disciplinée. En retour, il restitue les données qu’il a reçues avec une absolue fidélité. Toutefois, lorsque l’ordinateur est mal employé, il révélera l’incapacité du compositeur à unifier la machine avec le monde de la musique. Mais selon Tal, le fait de composer de la musique électronique a un autre aspect : lorsque le compositeur choisit la notation musicale d’un ordinateur comme outil de création, il annule accessoirement le rôle de l’exécutant en tant qu’interprète. De ce point de vue, c’est uniquement la capacité mentale du compositeur qui importe, et l’exécution est indépendante de la virtuosité de l’interprète. Tal intègre la musique électronique dans beaucoup de ses œuvres pour des instruments « classiques traditionnels », et fut l’un des premiers compositeurs au monde à utiliser cette méthode. Ses pièces pour musique électronique et harpe, piano ou clavecin, et ses opéras comme Massada ou Ashmedai en sont des exemples typiques.

« …Malgré l’intérêt considérable de Tal envers la musique électronique, le temps et la créativité qu’il y a consacrés, il n’a composé que très peu d’œuvres électroniques, et elles ne furent que rarement jouées – en partie parce que le compositeur lui-même n’a pas particulièrement encouragé leur exécution publique…Apparemment, Tal ne pouvait s’adapter tout à fait lui-même à la situation de se retrouver assis dans une salle face à deux ou quatre haut-parleurs, écoutant les sons qui en provenaient, sans aucune exécution humaine en vue… Par conséquent, l’implication de Tal dans la composition de musique électronique a consisté largement à joindre le son électronique aux performances en public. »

— Jehoash Hirshberg[14]

 
Début du Concerto pour piano no 2 (1953).

Compositions

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Opéras
Année de composition Œuvre Détails Effectif Première Interprètes Lieu
1958 Amnon et Tamar livret : Recha Freier, d'après Samuel II, 13 solistes, chœur d'hommes et orchestre 1960 Heinz Freudenthal Jérusalem
1968 Ashmedai livret : Israel Eliraz solistes, chœur, orchestre & musique électronique 1971 Gary Bertini / Leopold Lindtberg Hambourg
1972 Massada 967 livret : Israel Eliraz solistes, chœur, & musique électronique 1973 Gary Bertini / Leonard Schach Jérusalem
1975 Die Versuchung livret : Israel Eliraz solistes, chœur, orchestre & musique électronique 1976 Gary Bertini / Götz Friedrich Munich
1983 Der Turm livret : Hans Keller solistes, chœur, orchestre & musique électronique 1987 Adam Fischer / Siegfried Schoenbohm Berlin
1987 The Garden livret : Israel Eliraz soloists & ensemble 1988 Peter Löscher / Irmgard Schleier Hambourg
1993 Joseph livret : Israel Eliraz solistes, chœur, orchestre 1995 David Alden / Gary Bertini Tel Aviv
Clavier
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1931 Pièces pour piano à 4 mains (inédit)
1936 Chaconne pour piano (inédit)
1937 Trois Pièces pour piano 1939 Grünthal Jérusalem
1945 Cum Mortuis In Lingua Mortua 7 Variations pour piano sur un thème de Moussorgski 1945 Grünthal Jérusalem
1946 Six Sonnets pour piano 1949 Grünthal Tel Aviv
1949 Sonate pour piano 1950 Grünthal Tel Aviv
1951 A Little Walk pour piano à 4 mains (inédit)
1956 Five Inventions pour piano 1961 Vera Lengyel ?
1962 Dodecaphonic Episodes pour piano 1963 Tal Tel Aviv
1964 Concerto no 5 pour piano & musique électronique 1964 Gerty Blacher-Herzog Berlin
1964 / 1977 Concerto pour clavecin & musique électronique 1964 Frank Pelleg Tel Aviv
1970 Concerto no 6 pour piano & musique électronique 1970 Tal Jérusalem
1975 Five Densities pour piano 1990 Arnan Wiesel Tel Aviv
1983 Salva venia pour orgue 1984 Oscar Gottlieb Blarr Düsseldorf
1986 - 2000 Five Essays I-V pour piano ? ? ?
1988 A Tale in Four Parts pour piano à 4 mains
Orchestre / ensemble instrumental / solo
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1937 Suite pour violoncelle ? Hofmekler? ?
1937 Sonate pour violoncelle ? Hofmekler? ?
1939 Prélude pour orchestre de chambre, flûte & fagott 1939 Grünthal Jérusalem
1940 Suite pour alto 1940 Ödön Pártos? ?
1940 Thema und Variationen über Expressionen der Zeit pour 2 pianos & percussion 1940 Grünthal/Kaplan/Liebenthal Jérusalem
1945 Concerto no 1 pour piano & orchestre 1945 Grünthal / Schlesinger Jérusalem
1947 Lament pour violoncelle & harpe ? Josef Weissgerber / Klari Szarvas ?
1949 Hora pour violoncelle & harpe ? Josef Weissgerber / Klari Szarvas ?
1950 Reflections pour orchestre à cordes 1950 Michael Taube Tel Aviv
1952 Sonate pour hautbois & piano (inédit)
1952 Sonate pour violon & piano 1952 Lola Granetman-Tavor / Wolfgang Schneiderhan Salzbourg
1952 Symphonie no 1 1955 Artur Gelbrun Belgique
1953 Concerto no 2 pour piano & orchestre 1953 Tal / Singer Jérusalem
1953 Duo pour 2 flûtes 1954 Jean Delaunay & Robert Magne Paris
1954 Concerto pour alto & orchestre 1954 Gideon Röhr / Heinz Freudenthal Haifa
1958 Festive Vision pour orchestre symphonique 1958 Izler Solomon Jérusalem
1959 Quatuor à cordes no 1 1959 Alexander Tal / Yuval / Binyamini / Mense Tel Aviv
1959 Intrada pour harpe 1959 (Harp Contest) Jérusalem
1960 Symphonie no 2 1961 Shalom Ronli-Riklis Jérusalem
1960 Sonate pour alto & piano 1960 Ödön Pártos / Tal Varsovie
1960 Concerto pour violoncelle et orchestre à cordes 1961 Uzi Wiesel / Shalom Ronli-Riklis Jérusalem
1962 Structure pour harpe 1962 Klari Szarvas ?
1963 Quatuor à cordes no 2 1965 New Israeli Quartet Tel Aviv
1963 Duo pour alto & piano 1965? ? Hambourg
1966 Quintette à vents 1968 Danzi-Quintett Amsterdam
1968 Fanfare pour 3 trompettes & 3 trombones ? ? ?
1969 Double Concerto pour violon, violoncelle & orchestre de chambre 1969 Gary Bertini / Pinchas Zukerman / Uzi Wiesel Ein Gev
1971/1980 Concerto pour harpe & musique électronique 1971 Nicanor Zabaleta Munich
1973 Treatise pour violoncelle ? Uzi Wiesel ?
1973 Trio pour violon, violoncelle & piano 1985 Shulman / Toister / Silver Tel Aviv
1975 Shape pour ensemble de chambre 1976 Ralph Shapey Chicago
1976 Concerto pour flûte & orchestre de chambre 1977 Aurèle Nicolet / Mendi Rodan Jérusalem
1976/1987 Quatuor à cordes no 3 (+ version écourtée) 1978 Tel Aviv
1978 Symphonie no 3 1979 Zubin Mehta Jerusalem
1979 Double Concerto pour deux pianos & orchestre 1981 Gary Bertini / Eden / Tamir Jérusalem
1980 Concerto pour clarinette & orchestre 1984 Bertini / Walter Boeykens Jérusalem
1980 Mouvement pour tuba et piano 1982 Margulies / Garten États-Unis
1981 / 1986 Dance of the Events pour orchestre 1982 Gary Bertini Jérusalem
1982 Quatuor avec piano pour violon, alto, violoncelle & piano 1983 Cantilena Quartet Berne
1982 Imago pour orchestre de chambre 1983 Arthur Weisberg Washington
1982 Chamber Music pour flûte à bec (s), marimba & clavecin 1987 Christen / Achberger / Lucht Hambourg
1985 Symphonie no 4 1987 Mehta Tel Aviv
1985 In Memoriam of a Dear Friend pour violoncelle 1986 Kaganovski Jérusalem
1986 Symphonic Fanfare
1989 Duo pour trombone & harpe 1990 ? Paris
1989 Dispute pour harpe 1990 ? Jérusalem
1991 Symphonie no 5 1992 Daniel Barenboim Berlin
1991 Symphonie no 6 1992 Wolf-Dieter Hauschild Eschede (Allemagne)
1992 Duo pour hautbois & cor anglais
1994 Quatuor pour saxophone (t), violon, alto & violoncelle 1994 Allemagne
1996 Perspective pour alto 1996 Tabea Zimmermann Berlin
2005 Good Night pour 2 flûtes à bec
Solo
Année de composition Œuvre Détails Première Interprète Lieu
1978/1982 Scene monodrame pour soprano ou ténor (to be acted). d'après le journal de Franz Kafka 1981 Susan Gonzalez Cincinnati
1997 Schlichtheit pour baryton ; texte : Jorge Luis Borges 1997 Matteo de Monti Vienne
2000 Sonett an Orfeus pour baryton ; texte : Rainer Maria Rilke (Sonnet XXIX) 2000 Matteo de Monti Jérusalem
Voix solo avec un instrument ou ensemble
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1936 Drei Lieder der Ruhe (Three Songs of Serenity) pour soprano & piano. Textes : Paul Verlaine, Georg Heym, Christian Morgenstern 1938 Hede Türk / Grünthal Jérusalem
1936/1950 Three Songs pour soprano & piano. Textes : Rachel Bluwstein 1955 Hilde Zadek / Tal Tel Aviv
1950 Festive Prologue pour narrateur & 2 pianos. Texte : Rachel Bluwstein ? ? ?
1971 Song pour baryton ou haute-contre & ensemble. Textes : Heinrich Heine 1972 Heljä Angervo Berlin
1975 My Child pour soprano & clarinette. Textes : Natan Yonatan 1975 Adi Etzion / Richard Lesser Tel Aviv
1975 Else – Hommage œuvre pour mezzo-soprano, narrateur & ensemble de chambre. Texte : Israel Eliraz 1975 Adi Etzion Tel Aviv
1987 Die Hand Scène dramatique pour soprano & violoncelle. Texte : Israel Eliraz 1989 Catherine Gayer / Uzi Wiesel Jérusalem
1991 Wars Swept Through Here pour baryton & ensemble. Texte : Israel Eliraz 1992 Matteo de Monti / Helmut Keller Kassel
1991 Bitter Line pour baryton & ensemble. Texte : Israel Eliraz 1992 Yaacobson / Ricardo Hegman Jérusalem
1993 Mein blaues Klavier pour mezzo-soprano & piano. Texte : Else Lasker-Schüler 1994 Ursula Hesse / Axel Bauni Berlin
Solo / voix avec orchestre
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1946 Exodus poème symphonique pour baryton & orchestre. Texte : Exodus, Psalms 1947 Bernardino Molinari Tel Aviv
1955 Saul at Ein Dor opéra-concert pour solistes & orchestre. Texte : Books of Samuel I, 28: 3-25 1955 Michael Taube Tel Aviv
1956 Concerto No. 3 pour ténor, piano & orchestre. Texte : Eleazar Kalir 1956 Michael Taube Jérusalem
Musique chorale a cappella / avec orchestre
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1936 On the Way pour 4 voix de femmes. Textes : Rachel Bluwstein (inédit)
1952 3 Songs on Yemenite Themes pour chœur. Textes : Song of Songs, Shalom Shabazi ? ? ?
1954 (Rev.) Aleinu Leshabe'ach pour chœur de 3 voix de femmes, ténor & piano (orgue). Texte : Siddour, Shalom Shabazi 1949 Helfman / Putterman / Geller New York
1955 Succot Cantata pour solistes, chœur mixte & orchestre. Texte : Shacharit, Eleazar Kalir 1955 Tal Jérusalem
1967 The Death of Moses requiem pour solistes, chœur mixte, orchestre & musique électronique. Texte : Yehuda Ya'ari 1967 Bertini Jérusalem
1968 Parade of the Fallen" (Misdar Ha'Noflim) cantate pour solistes, chœur et orchestre. Texte : Haim Hefer 1969 Mendi Rodan Jérusalem
1975 Death Came to the Wooden Horse Michael pour solistes, chœur mixte, & musique électronique. Texte : Nathan Zach 1979 Avner Itai Jérusalem
1978 With All Thy Soul cantate pour solistes, voix de garçons, chœur, chœur mixte & ensemble. Texte : 1 Maccabées (Apocryphe), Sefer Ha'Agada 1978 Bertini Jérusalem
1985 Dream of the Circles pour baryton, chœur & ensemble. Texte : Nachman of Breslov 1985 Avner Itai Tel Aviv
1987 Touch a Place pour voix solo & chœur. Texte : Israel Eliraz 1987 Arnon Meroz Jérusalem
1993? God Full of Mercy pour chœur mixte. Texte : Yehuda Amichai (inédit)
Musique electronique (non accompagnée)
 
Tal au Studio de musique électronique (vers 1965).
Année de composition Œuvre Détails Première
1956 Exodus (II) pour chorégraphie 1958
1963 Ranges of Energy (I) pour chorégraphie 1963
1964 Out of My Distress I Called on the Lord pour chorégraphie ?
1970 Variations pour chorégraphie 1970
1970 Ashmedai Ouverture électronique pour l'opéra 1971
1972 Frequencies 440-462 ?
1990 Ranges of Energy (II) Talmark Notation ?

Écrits

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Théorie de la musique

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  • Josef Grünthal, Basics of Music Theory (en hébreu). Published by Benno Balan, 1944.
  • Introduction to the Theory of Musical Form (en hébreu). Published by Merkaz Letarbut Vehasbara, 1951.
  • Musica Nova in the Third Millennium - Behind the Scenes of Music Theory. éd. Israel Music Institute, 2002, Cat No. 1018E, (ISBN 965-90565-0-8).

Autobiographies

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  • Der Sohn des Rabbiners. Ein Weg von Berlin nach Jerusalem (The Son of the Rabbis: A Way from Berlin to Jerusalem). An autobiography, 1985, (ISBN 3-88679-123-8).
  • Reminiscences, Reflections, Summaries Retold in Hebrew by Ada Brodsky, Pulished by Carmel (1997), (ISBN 965-407-162-2).
  • Tonspur - Auf der Suche nach dem Klang des Lebens (On Search for the Sound of Life), an autobiography, Henschel publishing house Berlin 2005, (ISBN 3-89487-503-8).
  • The Impact of the Era on the Interrelation Between Composer, Performer and Listener. Music in Time – A Publication of the Jerusalem Rubin Academy of Music and Dance (1983-1984), p. 23–27.
  • Rationale und Sensitive Komponenten des "Verstehens"', in Musik und Verstehen – Aufsätze zur semiotischen Theorie, Ästhetik und Soziologie der musikalischen Rezeption, Arno Volk Verlag (197?), 306–313.
  • Musik auf Wanderung – Querschnitte zwischen Gestern und Morgen in Berliner Lektionen, (1992) Bertelsmann, 79–90.
  • Wagner und die Folgen in der Musik des 20. Jahrhunderts, (1983) Universität Bayreuth, Sonderdruck aus Jahresbericht des Präsidenten, 167–181.
  • Der Weg einer Oper, Wissenschftskolleg Jahrbuch 1982/83, Siedler Verlag, 355–356.
  • Gedanken zur Oper Ashmedai, in Ariel – Berichte zur Kunst und Bildung in Israel, n° 15 (1972), 89–91.
  • Music, Hieroglyphics and Technical Lingo in The World of Music, Vol. XIII, n° 1/1971 B. Schott's Söhne, Mainz, 18–28.
  • Ein Mensch-zu-Mensch-Erlebnis im Wissenschaftskolleg Berlin (1994) in Axel von dem Bussche, Hase&Koehler Verlag, 125–131. (ISBN 3-7758-1311-X).

Prix et récompenses

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Bibliographie

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  • Jehoash Hirshberg, (1992) The New Grove Dictionary of Opera, éd. Stanley Sadie. (ISBN 0-333-73432-7) et (ISBN 1-56159-228-5)
  • Yohanan Ron, (2000) The Music of Josef Tal - Selected Writings, The Israeli Music Archive, Tel Aviv University, Department of Musicology
  • Shlomo Markel, (1993) On Notation for Electro Acoustic Music and Interactive Environment for Composition, Research Thesis Submitted in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of Doctor of Science, Technion, Haifa
  • Jehoash Hirshberg, Joseph Tal's Homage to Else, in Ariel – A Quarterly Review of Arts and Letters in Israel, No. 41 (1976), p. 83–93

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Josef Tal » (voir la liste des auteurs).
  1. Enfui en Hollande, arrêté à Eindhoven et déporté au camp d'extermination de Sobibor, où il fut assassiné le 16 avril 1943.
  2. Ulrich Eckhardt et Andreas Nechama, Judische Orte in Berlin, 2005, Nicolai, p. 153 (ISBN 3-89479-165-9).
  3. (en) en:Franz Kafka#Judaism and Zionism.
  4. Devenu plus tard membre du Kibbutz Megiddo, mort au combat au 6e jour de guerre.
  5. Qui lui a consacré un chapitre dans (en) Robert Starer, (1987) Continuo - A Life in Music. Random House, New York. p. 26-44, (ISBN 0-394-55515-5).
  6. Avec le Dr Shlomo Markel.
  7. À cause d'un Syndrome maculaire.
  8. Josef Tal, Musica Nova in the Third Millennium, Israel Music Institute, 2002, (ISBN 965-90565-0-8)
  9. Saving the Holy of Holies of Jewish texts (en) [1] par Nir Hasson sur Haaretz.com.
  10. National Style and Contemporary Composing, Bat Kol, Music Periodical No.1 (5) 1961 (traduction libre de l'hébreu par E. Tal).
  11. dans : Shiloach, Amnon: Poll concerning Israel Music. Masa 44, Tel aviv (1953), p. 6-8
  12. Collection privée
  13. Beckwith, J. & Kasemets, U. (Ed.) The Modern Composer and His World. University of Toronto Press (1961), p. 131
  14. a et b Jehoash Hirshberg et Josef Tal, Past, Present and Future, dans IMI news 2008/1-2, p. 15-16 ISSN 0792-6413
  15. Benjamin Bar-Am: Unconventional Music, Jerusalem Post Musical Diary, 29 août 1962.
  16. [2]
  17. [3]
  18. [4]
  19. [5]
  20. de:Verdienstorden der Bundesrepublik Deutschland
  21. The Jerusalem Post, 13 décembre 1985
  22. [6]

Liens externes

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