Jean d'Estrades
Jean d'Estrades (vers -) est un prélat français. Il a été évêque désigné de Périgueux puis évêque de Condom au XVIIe siècle.
Jean d'Estrades | ||
Biographie | ||
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Naissance | vers Agen |
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Père | François d'Estrades | |
Décès | à Rennes |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination épiscopale | ||
Dernier titre ou fonction | Abbé de Saint-Melaine à Rennes | |
Évêque de Condom | ||
– | ||
Évêque désigné de Périgueux | ||
– | ||
Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
Abbé de Chaalis | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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Carrière ecclésiastique
modifierFils de François d'Estrades, gentilhomme de la chambre du roi et de Suzanne de Secondat de Roques, Jean d'Estrades naquit dans une noble famille de l'agenais devant être apparentée plus tard avec le fameux Montesquieu. Frère du diplomate et maréchal de France Godefroi, comte d'Estrades, Jean d'Estrades fut destiné en tant que cadet à la carrière ecclésiastique.
Pourvu de l'abbaye de Bonnefont au diocèse de Comminges, il fut nommé évêque de Périgueux par le roi en avant que d'être transféré au diocèse de Condom en . Il résigna cette charge en .
Prieur commendataire de Saint-Magloire de Léhon au diocèse de Saint-Malo (-), abbé de Chaalis, il permuta ce dernier bénéfice avec Jules-Paul de Lionne, abbé de Saint-Melaine à Rennes, prenant possession de son abbaye le . Cette dernière ayant subi un incendie dans la nuit des -, Jean d'Estrades s'attacha à poursuivre et accompagner le relèvement spirituel de son abbaye (entamé en par l'introduction de la réforme de Saint-Maur) par la restauration matérielle des bâtiments monastiques, l'actuelle tour de l'abbatiale, le cloître et le manoir attenant étant alors érigés.
Jean d'Estrades meurt le , et son neveu, Jean-François d’Estrades lui succède dans son abbatiat rennais. Il fut enterré dans le chœur des moines de Saint-Melaine.
Armes
modifier« Écartelé aux premier et quatrième de gueules au palmier d'or terrassé de sinople, au lion léopardé d'argent couché au pied ; aux deuxième et troisième d'azur à la fasce d'or accompagnée au chef de deux coquilles du même et en pointe d'un croissant d'argent. »
Galerie
modifierAnnexes
modifierSources
modifier- Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, 1880-1886, 6 vol. in-8° br., couv. impr. (disponible sur Gallica).
Liens externes
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