Le terme « hivernation » (ou « hivernement », au Québec) est parfois employé pour désigner la somnolence hivernale chez certains animaux[1].

Le verbe hiverner[2] vient du latin hibernare, et signifie « passer l’hiver à l’abri, dans un lieu quelconque ».

Caractéristiques

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Entrecoupée de nombreux réveils et accompagnée d’une hypothermie modérée, l'hivernation n’entraîne pas une interruption de toutes les activités physiologiques. Ainsi, l’ours donne naissance aux petits pendant l’hiver. Les organes vitaux restent à une température normale pour réagir en cas de danger.

Elle se distingue de l'hibernation, qui implique une véritable léthargie et une diminution profonde de la température de l’animal.

Espèces concernées

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Certains omnivores comme l’ours et le blaireau hivernent durant la "mauvaise" saison, c'est-à-dire au moment où leur proies hibernent et où les plantes ne donnent plus de fruits[3].

Il existe également des exemples d'hivernation chez les insectes tels que le bourdon terrestre (Bombus terrestris). Ce bourdon butine en hiver avec des températures proches de 0 °C s'il y a du soleil.

Il en est de même pour les ratons laveurs et les opossums.

Notes et références

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  1. Delphine Le Feuvre, « Quelles sont les différences entre hibernation et hivernation ? », sur Géo, le magazine, (consulté le )
  2. Portail lexical CNRTL, « Hiverner » (consulté le )
  3. [1] Hibernation de l'ours

Voir aussi

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