Gare de Boussu

gare ferroviaire belge

La gare de Boussu est une gare ferroviaire belge de la ligne 97, de Mons à Quiévrain (frontière), située sur le territoire de la commune de Boussu dans la province de Hainaut en région wallonne.

Boussu
Image illustrative de l’article Gare de Boussu
Ancien bâtiment voyageurs en 2022.
Localisation
Pays Belgique
Commune Boussu
Adresse Rue Rogier
7300 Boussu
Coordonnées géographiques 50° 26′ 11″ nord, 3° 47′ 49″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88843193
Services InterCity (IC)
Omnibus (L)
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 97, Mons à Quiévrain
Voies 1 (anc. 2)
Quais 1 (anc. 2)
Altitude 29 m
Historique
Mise en service

Carte

Elle est mise en service en 1842 par l'administration des chemins de fer de l'État belge. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Omnibus (L) et Heure de pointe (P).

Situation ferroviaire

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Établie à 29 mètres d'altitude, la gare de Boussu est située au point kilométrique (PK) 10,900 de la ligne 97, de Mons à Quiévrain (frontière)[1], entre les gares de Saint-Ghislain et de Hainin.

 
Intérieur de la halte et marquise de quai.

Histoire

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La station de Boussu est mise en service le , par l'administration des chemins de fer de l'État belge lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Mons à Quiévrain[2]. Elle est située à l'extérieur du village, à quelques pas du château dans le parc du prince de Carman. Le jour de l'inauguration des gradins ont été installés à l'emplacement du futur bâtiment dont l'architecte précise qu'il sera en harmonie avec le château. Peu après l'inauguration, le ministre des travaux publics a statué dans le sens de la demande du bourgmestre, la station sera desservie par tous les trains circulant sur la ligne[3].

Le bâtiment de la gare

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La gare de 1861

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Une nouvelle gare remplace le bâtiment des origines en 1861[4]. Comme de nombreuses gares de l'époque construites dans toute la Belgique, elle est érigée dans selon un plan type uniformisé de style néo-renaissance flamande avec des pignons à redents qui ont depuis été démontés sur la plupart des gares subsistantes et ont été remplacées par des couvertures de rampants en pierre sur les plus récentes[5].

La gare de Boussu comportait un volume de deux niveaux, exécuté en brique, de sept travées sous bâtière abritant toutes les fonctions de la gare. Les fenêtres du second niveau étaient surmontées de lucarnes flamandes et celle au centre était plus grande[6].

Comme beaucoup de gares de cette famille, elle dut être agrandie par la construction d’une annexe, à toit plat, lorsque l’importance des besoins dépassa les capacités du bâtiment[7]. Il n’avait pas de marquise de verre mais un simple auvent reposant sur des piliers métalliques.

Cette gare ne survécut pas à la Première Guerre mondiale.

La gare d’après-guerre

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Pour la remplacer, l’architecte A. Desmet réalisera une gare dont la forme et les dimensions étaient pareilles aux gares de plan type 1895 avec une aile de six travées disposées à gauche du corps central.

Une différence avec le type d'avant-guerre existe cependant par la présence d’arcs bombés au-dessus des fenêtres et portes de chaque étage au lieu des arcs en plein cintre que les gares standard possèdent au rez-de-chaussée[8]. Les frises de brique sont également plus simples.

Fermeture

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Le bâtiment (salle d'attente et guichet) est fermé depuis pour cause de vandalisme et n’est plus accessible[9]. La gare ne sert plus que de point d'arrêt et les voyageurs doivent patienter sur les quais.

Dans un futur proche, cette gare devrait être rénovée et abriter des services communaux[10].

Service des voyageurs

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Accueil

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Halte SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre[11].

Desserte

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Boussu est desservie par des trains Intercity (IC), Omnibus (L) et Heure de pointe (P) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne 97 : Saint-Ghislain - Quiévrain (voir brochure SNCB[12]).

En semaine, la desserte est constituée de trains IC-14 effectuant le trajet Quiévrain - Mons - Braine-le-Comte - Bruxelles-Midi - Louvain - Liège-Guillemins.

Le matin, cette offre est renforcée par deux trains P Quiévrain - Schaerbeek et un unique train P reliant Quiévrain à Saint-Ghislain ; l’après-midi, il existe un unique train P Schaerbeek - Quiévrain et un train P Mons - Quiévrain.

Les week-ends et jours fériés, ne circulent que des trains L entre Quiévrain et Mons.

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[11].

Comptage voyageurs

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Le graphique et le tableau montrent le nombre de passagers qui en moyenne embarquent durant la semaine, le samedi et le dimanche[13].

Tabel: Nombre de voyageurs qui embarquent à la gare de Boussu
Semaine Samedi Dimanche
1977 389 93 76
1978 402 81 54
1979 363 71 58
1980 373 58 60
1981 383 72 56
1982 349 72 94
1983 356 79 67
1984 310 72 71
1985 436 93 101
1986 298 96 58
1987 313 86 108
1988 381 75 87
1989 463 76 87
1990 266 85 67
1991 294 123 75
1992 255 86 87
1993 335 84 111
1994 249 63 53
1995 313 57 65
1996 396 80 57
1997 313 71 76
1998 308 82 72
1999 311 60 71
2000 265 58 68
2001 362 104 86
2002 342 67 80
2003 354 58 106
2004 328 76 98
2005 409 118 88
2006 407 98 104
2007 365 72 92
2008 - - -
2009 452 91 117
2010 - - -
2011 - - -
2012 310 80 130
2013 225 54 88
2014 274 64 75
2015 249 51 61
2016 202 65 94
2017 258 70 115
2018 193 36 58
2019 184 106 91
2020 155 61 46
2021 - - -
2022 188 99 107
2023 175 97 102

Notes et références

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  1. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  2. (nl) « Archive pandora, ligne 97 Mons - Quievrain » (version du sur Internet Archive).
  3. « Chemins de fer belges », dans Journal des chemins de fer, no 20, Samedi 20 août 1842,p. 170 lire (consulté le 16 juin 2012).
  4. Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 26?
  5. Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 26-36.
  6. Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 28, 35-36.
  7. « Les gares belges d'autrefois. Boussu. Guy Demeulder. », sur garesbelges.be (consulté le ).
  8. Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome II : 1914 - 2003, Turnhout, Brepols, , p. 63.
  9. http://www.mobilit.fgov.be/data/rail/RCG/AVIS05-31.pdf
  10. « Après dix ans de fermeture, la gare de Boussu va rouvrir », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b « SNCB - Boussu », sur belgianrail.be (consulté le ).
  12. « Brochures de ligne », sur belgiantrain.be, (consulté le ).
  13. SNCB, « Aantal instappende reizigers per station in $ / Nombre de voyageurs montés par gare en $ (en cherchant "Reizigerstellingen" dans la barre de recherche) », (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Quiévrain Hainin IC
(en semaine)
Saint-Ghislain Liège-Guillemins
Quiévrain Hainin L
(week-ends et fériés)
Saint-Ghislain Mons
Quiévrain Hainin P
(en semaine)
Saint-Ghislain Schaerbeek