Frédéric Bonnaud
Frédéric Bonnaud, né le à Avignon, est un journaliste et animateur de radio français, ancien directeur de la rédaction des Inrockuptibles et, depuis janvier 2016, directeur de la Cinémathèque française.
Frédéric Bonnaud | |
Frédéric Bonnaud assistant à la projection du film L'Homme orchestre à la Cinémathèque française le . | |
Naissance | Avignon (Vaucluse, France) |
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Nationalité | française |
Spécialité | Critique de cinéma |
Autres activités | Animateur de radio |
Médias actuels | |
Pays | France |
Média | Presse écrite et radio |
Historique | |
Presse écrite | Les Inrockuptibles |
Radio | France Inter (avant 2003-2007) Europe 1 (2007-2009) Mouv' (2010-2013) |
Télévision | Personne ne bouge ! sur Arte |
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Comme critique puis à la tête de la cinémathèque, il est le sujet de plusieurs polémiques.
Biographie
modifierFrédéric Bonnaud est le fils de l'historien Robert Bonnaud. Titulaire du baccalauréat, il commence sa carrière au milieu des années 1990 comme critique de cinéma dans le magazine Les Inrockuptibles. Il est aussi assistant de Danièle Hibon au département Cinéma de la Galerie nationale du Jeu de Paume. Il débute comme magasinier gestionnaire à l'INA, rue Cognac-Jay[1].
France Inter
modifierSur une suggestion de Bernard Lenoir, il est engagé par France Inter comme chroniqueur cinéma dans l'émission La partie continue animée par Albert Algoud. Il participe également parfois au Masque et la Plume et au Cercle sur Canal Plus.
À la rentrée 2003, Jean-Luc Hees, directeur de France Inter, lui confie la tranche culturelle 18 h-19 h. Durant trois saisons, il anime l'émission Charivari diffusée quotidiennement de à .
La Bande à Bonnaud (2006-2007)
modifierDe à , il anime sur la même station l'émission La Bande à Bonnaud, avec Sandra Freeman et Arnaud Viviant (des Inrockuptibles), ainsi qu'Hervé Pauchon (reportage-feuilleton se déroulant sur la semaine), et les chroniqueurs Franck Annese, Philippe Collin, et François Simon. D'une durée d'une heure et demie, cette émission permet à un invité (écrivain, photographe, musicien…) de présenter son œuvre ou un ouvrage. À la suite d'un désaccord avec la direction de France Inter, l'émission n'est pas reconduite à la rentrée 2007 et Frédéric Bonnaud est évincé des antennes de Radio France, malgré un mouvement de grève d'autres journalistes de la chaîne[2]. Dans un entretien au Monde en juillet 2007, il dénonce les dérives de la radio publique et regrette que « la direction de France Inter soit obsédée par l'audience »[3].
De Morandini aux Inrocks
modifierPour les saisons 2007-2008 et 2008-2009, Frédéric Bonnaud est chroniqueur sur Europe 1 dans l'émission de Jean-Marc Morandini, pour un billet que la station qualifie de « politiquement incorrect ». L'éditorialiste fait de Nicolas Sarkozy son sujet de prédilection. Chaque fait, chaque parole du locataire de l'Élysée sont une source d'inspiration[4]. Il devient également chroniqueur sur Canal+ Cinéma dans l'émission Le Cercle animée par Frédéric Beigbeder. De septembre 2008 à septembre 2009, Frédéric Bonnaud tient également une chronique dans le journal Siné Hebdo.
En , il rejoint Guillaume Durand sur France 2 pour participer à son émission L'objet du scandale. Il tient également sur Europe 1 une chronique quotidienne consacrée à la télévision[5].
À la rentrée 2010, de retour sur Radio France, il anime l'émission Plan B pour Bonnaud[6] sur Le Mouv' de 17 h à 18 h. Après avoir été évincé de la grille à la fin de l'année 2013, Bonnaud dénonce « un brusque changement de ligne éditoriale […] La culture que je représente n'est plus la bienvenue sur cette chaîne »[7].
De à [8], il coanime sur Arte une émission culturelle et décalée Personne ne bouge !, avec Philippe Collin et Xavier Mauduit (à 17 h 45). Frédéric Bonnaud anime l'émission politique En direct de Mediapart, diffusée en vidéo le vendredi soir à intervalles irréguliers sur le site Mediapart ainsi que sur Dailymotion jusqu'en .
Le , il est nommé directeur de la rédaction des Inrockuptibles en remplacement d'Audrey Pulvar[9]. En novembre 2013, il consacre une couverture du magazine à Roman Polanski qui suscite une polémique auprès d'associations féministes[10]. Pour Bonnaud, le cinéaste a payé d'une « certaine manière son après-midi d'égarement alcoolisé » avec sa victime Samantha Geimer[11]. Après les attentats de novembre 2015, Frédéric Bonnaud fait le choix de mettre en une un dessin représentant le prophète Mahomet, ainsi qu'un texte de l'écrivain Michel Houellebecq sur la liberté d'expression dans ses pages intérieures[12]. En 2005, peu avant la condamnation du réalisateur Jean-Claude Brisseau pour harcèlement sexuel, il avait fait partie des signataires[13] d’une pétition de soutien à ce dernier publiée par Les Inrockuptibles[14].
Ses partis pris tranchés en tant que critique peuvent parfois gêner. En 1999, il fait partie des critiques de cinéma épinglés par un texte intitulé « Manifeste des réalisateurs en colère » publié dans le journal Libération[15]. Dans ce texte, des cinéastes reprochent notamment à Frédéric Bonnaud un « plaisir de détruire » les films dans ses articles. « L'exemple le plus caricatural et le plus pitoyable se trouve dans Les Inrockuptibles quand quelques mois avant la sortie et sans en avoir vu aucun, Frédéric Bonnaud et Serge Kaganski donnent la liste des films de la rentrée 1996 sous le titre : “Les films qui nous donnent envie de changer de métier” », peut-on ainsi lire dans le manifeste.
Directeur de la Cinémathèque française
modifierEn , il est choisi pour succéder à Serge Toubiana au poste de directeur de la Cinémathèque française[16]. Dans un entretien au Monde, il confie avoir des « pulsions de transgression »[17].
Le jour de la passation de relais entre l'ex et le nouveau directeur de la Cinémathèque française, une lettre filmée d'une étudiante[18] et ex-employée dénonce les conditions de travail des personnels d'accueil de l'institution[19]. La vidéo qui dénonce un management brutal et des emplois du temps ingérables dépasse les 66 000 vues et déclenche des centaines de commentaires. Frédéric Bonnaud y répond lors d'une interview à France Musique en déclarant[20] : « Je pense qu’hôtesse d’accueil, caissier, guichetier ou ouvreuse, ça doit rester des petits jobs d’étudiants, au risque de choquer. Moi, je ne me vois pas signer un CDI à vie pour que quelqu’un vende des billets à la Cinémathèque[21]. »
Le , la Cinémathèque est occupée par une soixantaine de manifestants pour lutter contre le projet de loi travail et la précarisation de l’emploi dans les organismes culturels. Frédéric Bonnaud choisit pour la première fois depuis la création de l’établissement de faire intervenir les forces de l'ordre pour les déloger[22]. « La Cinémathèque française qui était en février 1968 le berceau d'un mouvement social naissant, l'a jeté cette nuit avec l'eau du bain », titre Les Inrockuptibles. Un collectif des précaires des métiers de la culture et ses sympathisants dénonce une « tache indélébile dans l'histoire de la Cinémathèque française »[23]. Son ancien collègue et ami Jean-Baptiste Morain lui écrit une lettre ouverte en estimant qu'il est « insupportable d'admettre que cette institution, avec son histoire et son passé glorieux, chaotiques, mouvementés, voire parfois folkloriques, puisse aujourd'hui adopter en les assumant des méthodes policières et de gestion du personnel proprement de droite[24]. »
À l'heure de l'avènement des séries et de Netflix, et alors que la profusion de sorties éclipse les grands classiques, il estime que la « cinéphilie ne doit mépriser aucun genre ». « J'essaie de satisfaire les habitués et d'attirer un nouveau public », confie Bonnaud[25] qui promet une prochaine exposition consacrée à Louis de Funès en 2020. « C'est un organisme culturel qui sert à préserver le patrimoine cinématographique mais aussi à le montrer», explique-t-il au sujet de la Cinémathèque au micro d'Europe 1[26] en informant que l'établissement réalise plus de 260 000 entrées par an.
En tant que directeur général de la Cinémathèque française, sa programmation et ses propos sont considérés comme sexistes et outranciers par des cinéphiles, universitaires et professionnels du cinéma à l’occasion de quatre affaires :
- En , il publie un texte de Philippe Garnier présentant la rétrospective Dorothy Arzner, article dénoncé comme misogyne dans la presse[27],[28]. Frédéric Bonnaud continue d’inviter ce critique régulièrement dans l’institution pour programmer et présenter des séances[29],[30],[31].
- En , en pleine affaire Weinstein, Frédéric Bonnaud programme des rétrospectives consacrées aux réalisateurs Roman Polanski, condamné dans une affaire d’abus sexuel sur une mineure, et Jean-Claude Brisseau, condamné pour harcèlement sexuel et agression sexuelle sur trois actrices. Après le tollé suscité par ces hommages organisés en présence des réalisateurs, Bonnaud réagit, alors qu'il est invité de Médiapart le 8 novembre 2017, en dénonçant un « choc totalitaire » orchestré par des femmes qu’il qualifie de « demi-folles »[32],[33]. Évoquant le sort du cinéaste Bernardo Bertolucci[34], il déclare : « Je pourrais inviter Bernardo Bertolucci. Eh bien non ! Je ne vais pas l'inviter à Paris pour qu'il se fasse traiter de violeur par des demi-folles alors que c'est un immense cinéaste », en référence à la scène de viol mise en scène par Bertolucci dans Le Dernier Tango à Paris, entre Marlon Brando et Maria Schneider qui, par la suite, avait expliqué s'être sentie humiliée et un peu violée par Brando et par Bertolucci, car ils avaient décidé, sans la prévenir, de modifier la scène du viol en y ajoutant la fameuse utilisation de beurre en guise de lubrifiant[35],[36],[37]. Frédéric Bonnaud associe les remises en question de la célébration d'hommes coupables de violences sexuelles à « un retour à l'ordre moral » et une volonté de censure puritaine comparable à celle de « catholiques intégristes »[32]. L’association Osez le féminisme ! et les initiateurs de la pétition s’opposant à l’hommage avaient préalablement répété plusieurs fois (notamment à l’antenne de France 5) « que ce n’était pas la présentation de l’œuvre de Polanski qui posait problème, mais bien la venue du réalisateur »[38]. En ouverture de la rétrospective Polanski, Frédéric Bonnaud dénonce à l’égard du cinéaste « des amalgames les plus douteux et les plus injurieux »[39]. Dans un communiqué, la Société des réalisateurs de films lui répond en regrettant que sa gestion de crise ne soit pas à la hauteur des événements[40]. Le 6 mars 2018, des salariés de la Cinémathèque française reprochent à leur tour au directeur de l'institution, à travers un tract anonyme, « des propos insultants sur les femmes » et demandent une « approche incluante et pondérée des sujets complexes »[41].
- En , le réalisateur lituanien Šarūnas Bartas, accusé par deux femmes d’actes de harcèlement et d’agressions sexuelles, est également programmé à la Cinémathèque[42]. Lors de l'invitation du cinéaste lituanien, l’institution coupe court à toute question gênante, selon Libération[43]. Le , Frédéric Bonnaud déclare, en se désignant comme victime, dans un long entretien à Première : « Comme du temps du maccarthysme aux États-Unis, je me retrouve dans la position de celui qui est poussé à s’autocensurer et à faire extrêmement attention à chacun de ses gestes[44]. » À la suite de la parution de l’article « La Cinémathèque pose une chape de plomb sur la question des violences sexuelles », il met en cause de manière virulente un manquement aux règles déontologiques de la part des journalistes de Libération et Mediapart, accusations jugées non fondées, « profondément injustes, parfois diffamatoires » par le directeur éditorial de Mediapart[45],[46],[47].
- En , une nouvelle polémique éclate avec la sortie du film J'accuse, réalisé par Roman Polanski après le sixième témoignage d’une femme accusant le cinéaste de viol lorsqu’elle était adolescente[48],[49],[50]. Valentine Monnier dénonce un viol mais aussi le soutien dont le réalisateur a bénéficié de la part du ministère de la Culture[51]. Invité à s'expliquer après la rétrospective qu'il lui a consacré deux ans plus tôt, Frédéric Bonnaud se « mure dans le silence » malgré deux appels et deux SMS, selon l'émission de télévision Quotidien[52], à l'image de l'embarras général du milieu du cinéma face à cette nouvelle affaire[53].
Notes et références
modifier- Bruno Icher, « Frédéric Bonnaud nommé à la Cinémathèque : “Il faut effacer toute forme d’intimidation culturelle” », sur telerama.fr, (consulté le ).
- « Bonnaud viré, France Inter en grève », L'Humanité, 28 juin 2007
- Martine Delahaye, « Frédéric Bonnaud : "La direction de France Inter est obsédée par l'audience" », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Martine Delahaye, « Frédéric Bonnaud fait sa fête à Sarko », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- La chronique télé de Frédéric Bonnaud sur le site d'Europe 1.
- Émissions
- Laurence Le Saux, « Le Mouv’ privé de Frédéric Bonnaud en janvier », sur telerama.fr, (consulté le ).
- Jeohan Bonillo, « Personne ne bouge ! (Arte) : le magazine tire sa révérence après 7 ans de bons et loyaux services », sur programme-tv.net, (consulté le ).
- « Les Inrockuptibles : Frédéric Bonnaud remplace Audrey Pulvar », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Pierre de Gasquet, « Polanski se confie dans Les Inrocks », Les Echos, .
- Serge Kaganski et Frédéric Bonnaud, « Roman Polanski : "Il me faut des défis, sinon je me fais chier" », sur lesinrocks.com, .
- AFP, « "Charlie Hebdo" : "Les Inrocks" publie en une un dessin de Mahomet », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Archives de listes Rezo.net, « Pétition de soutien à Jean-Claude Brisseau », sur rezo.net, .
- Lénaïg Bredoux, « Noémie Kocher, victime de Brisseau: “On a tellement été niées” », sur Mediapart, (consulté le ).
- Collectif, « Le manifeste des réalisateurs en colère. Texte intégral. », sur liberation.fr, .
- Fréderic Bonnaud prend la tête de la cinématheque française, Europe 1, 11 décembre 2015.
- Aureliano Tonet et Clarisse Fabre, « Frédéric Bonnaud : « J’ai des pulsions de transgression » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Clarisse Fabre, « Un remake du Mépris ébranle la Cinémathèque française », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Frédérique Roussel et Julien Gester, « Derrière la cinéphilie, le drame des «petites gens» de la Cinémathèque », sur next.liberation.fr, (consulté le ).
- Vincent Josse, « Frédéric Bonnaud, invité de France Musique », sur rancemusique.fr, (consulté le ).
- Frédérique Roussel et Julien Gester, « Le mauvais film social continue à la Cinémathèque », sur nextliberation.fr, (consulté le ).
- Bruno Deruisseau, « Occupée par des manifestants, la Cinémathèque française a été évacuée de force », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
- Les Inrocks, « Droit de réponse à Frédéric Bonnaud et Costa-Gavras de la Cinémathèque française », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
- Jean-Baptiste Morain, « Lettre ouverte à Frédéric Bonnaud, directeur de la Cinémathèque française », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
- Laurent Djian, « Frédéric Bonnaud: "Un cinéphile ne méprise aucun genre" », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- Guillaume Perrodeau, « Frédéric Bonnaud : "Aller à la Cinémathèque, c'est l'amour du cinéma" », sur europe1.fr, (consulté le ).
- Article non signé, « La Cinémathèque continue d'ignorer les femmes », Les Inrockuptibles, non daté (lire en ligne).
- Anne-Laure Pineau, « Cinémathèque française : une rétrospective Dorothy Arzner au parfum rétro-macho », Libération, (lire en ligne).
- Article non signé, « Figures du policiers dans le cinéma américain des années 160-70 », Le site de la Cinmémathque française, (lire en ligne).
- Article non signé, « Rétrospective Sterling Heyden », Le site de la Cinmémathque française, (lire en ligne).
- Article non signé, « Discussion avec Philippe Garnier », Le site de la Cinmémathque française, (lire en ligne).
- Lucas Latil, « Rétrospective Polanski : un “choc totalitaire” de “demi-folles” pour Frédéric Bonnaud », Le Figaro, (lire en ligne).
- Service cinéma, « Pour le directeur de la Cinémathèque, l’affaire Polanski relève de l’“escroquerie intellectuelle” », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
- Audrey Kuckinkas, « Le patron de la Cinémathèque vole au secours de Polanski "insulté et agressé" », sur lexpress.fr, .
- « Décès de Maria Schneider : Bertolucci «aurait voulu s'excuser» », Libération, (lire en ligne, consulté le ) :
« «Je me suis sentie violentée. Oui, mes larmes étaient vraies», a-t-elle déclaré à plusieurs reprises. «J'étais jeune, innocente, je ne comprenais pas ce que je faisais. Aujourd'hui, je refuserais. Tout ce tapage autour de moi m'a déboussolée.» »
- (en-GB) Bonnie Malkin, « Last Tango in Paris director suggests Maria Schneider 'butter rape' scene not consensual », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ) :
« Marlon said to me: 'Maria, don't worry, it's just a movie,' but during the scene, even though what Marlon was doing wasn't real, I was crying real tears. I felt humiliated and to be honest, I felt a little raped, both by Marlon and by Bertolucci. After the scene, Marlon didn't console me or apologise. Thankfully, there was just one take. »
- Clémentine Billé, « Mort de Bernardo Bertolucci : comment le “Dernier tango à Paris” a brisé la vie de Maria Schneider - Gala », sur Gala.fr, (consulté le )
- Jacques-Henry Poucave, « Après la polémique Polanski, Frédéric Bonnaud de la Cinémathèque redoute un "choc totalitaire" féministe, et en appelle aux "urgences psychiatriques" », Ecran large, (lire en ligne).
- Laurent Carpentier, « Mobilisation féministe contre la venue de Roman Polanski à la Cinémathèque française », Le Monde, (lire en ligne).
- « "La Cinémathèque n'est pas à la hauteur" regrette la Société des réalisateurs », sur lesinrocks.com, .
- Laure Murat, Une révolution sexuelles ? : réflexions sur l’après-Weinstein, Paris, Stock, , p. 103.
- Le Figaro, « La Cinémathèque française confrontée à une nouvelle affaire de harcèlement sexuel », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Anne Diatkine, « A la Cinémathèque, le cinéaste Sharunas Bartas gardé à l'abri de ses accusatrices », sur nextliberation.fr, (consulté le ).
- Christophe Narbonne, « Frédéric Bonnaud : “Il convient désormais de s'autocensurer en permanence” », sur premiere.fr, (consulté le ).
- Manuel Jardinaud, « La Cinémathèque pose une chape de plomb sur la question des violences sexuelles », Mediapart, (lire en ligne).
- Frederic Bonnaud, « Une lettre du directeur de la Cinémathèque », Mediapart, (lire en ligne).
- Anne Diaktine, « Cinémathèque: une lettre d'Anne Diatkine à Frédéric Bonnaud », Mediapart, (lire en ligne).
- Catherine Balle, « La nouvelle affaire Polanski : une Française l’accuse de viol », Le Parisien, (lire en ligne).
- Marine Turchi et Iris Brey, « La nouvelle affaire Polanski : une Française l’accuse de viol », Mediapart, (lire en ligne).
- Julien Lemaignen, « La nouvelle affaire Polanski : une Française l’accuse de viol », Le Monde, (lire en ligne).
- AFP, « Brigitte Macron a reçu deux lettres de la femme qui accuse Roman Polanski », Le Point, (lire en ligne).
- Paul Larrouturou, « La nouvelle affaire Roman Polanski », L'avant Quotidien, (lire en ligne).
- Clarisse Fabre, « L’embarras du cinéma face à Roman Polanski », Le Monde, (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la recherche :
- Marvin Flynn, « La Bande à Bonnaud est morte… », sur larevolutionencharentaises.teznet.fr, .
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