Famille Régnier
La famille Régnier est une famille française titrée sous le Premier Empire, issue de Claude Ambroise Régnier, grand-juge et ministre de la justice de Napoléon Ier.
Arbre généalogique
modifier- Claude Ambroise Régnier ( - Blâmont ; † - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), duc de Massa, ministre de la Justice sous le gouvernement impérial. Il épouse Charlotte Lejeune ( - Lunéville ; † - Paris). Grand'croix de la Légion d'honneur [1]
- Charlotte Régnier, épouse du baron François Mansuy Thiry
- Nicolas François Sylvestre Régnier ( - Blâmont ; † - Château de Moncontour, Vouvray (Indre-et-Loire)), 2e duc de Massa, comte de Gronau en 1809, commandeur de la Légion d'honneur [2], pair de France (1816), préfet de l'Oise puis préfet du Cher. Il épouse le (Paris) Anne-Charlotte, dite Nancy MacDonald ( - Saint-Germain-en-Laye ; † - Château de Moncontour, Vouvray (Indre-et-Loire)), fille aînée du maréchal MacDonald. Ensemble, ils eurent :
- Alfred (1811 ; † ) ;
- Alphonse Adel Alfred ( - Paris 1 ; † - Paris), marquis de Massa, marié avec Caroline Adélaïde Andréine Leroux ( ; † - Paris 8), dont :
- André Philippe Alfred ( - Paris 2e; † - Paris), comte de Gronau, 3e duc de Massa (23 janvier 1852), compositeur, sans postérité ;
- Alexandrine ( - Paris 2e ; † - Paris 2e) ;
- Charlotte Joséphine Nancy (1816 ; † ) ([Saint-Martin-de-Bresse]), épouse de Jacques Edouard Burignot de Varennes (1795 ; † 1873), Ambassadeur français, député de Saône-et-Loire, sénateur du Second Empire ;
- Adèle Marie Sidonie Mathilde (1827 ; † 1907) ;
- Alexandre Philippe, marquis de Massa ( - Paris 2e ; † - Paris), Officier de cavalerie, il commença sa carrière militaire en Algérie puis devint membre du régiment d'élite des Guides de la Garde impériale. Il prit part à la guerre de Crimée, participa à la bataille de Solférino en 1859, puis fut aide de camp du maréchal Bazaine durant l'expédition du Mexique. Il était avec Napoléon III à la bataille de Sedan, parvint à s'échapper et rejoignit l'armée du général Bourbaki. Durant les huit dernières années du Second Empire, le marquis de Massa fut une figure en vue de la Cour impériale, ayant été chargé par l'impératrice Eugénie de composer des divertissements théâtraux – charades, proverbes dramatiques – joués sur les théâtres de cour de Compiègne et de Rambouillet par une compagnie d'amateurs tels que la princesse Pauline de Metternich, la duchesse de Persigny, la comtesse de Malaret, la comtesse de Pourtalès, etc. L'une de ses pièces les plus connues est Les Commentaires de César (1865). En 1906, le marquis de Massa fut élu à la présidence de deux des plus prestigieux cercles parisiens : le Cercle de la Rue Royale et le Cercle de l'Union, dit aussi l'Épatant[3]. Il accepta la seconde. Très populaire à Paris, il était surnommé Aramis par ses amis, en raison de sa ressemblance avec le personnage des Trois Mousquetaires[4]. chevalier de la Légion d'honneur [5]. Il avait épousé le 5 janvier 1874 à Paris 9 Françoise Caroline Marie Madeleine Coppens ( à Paris ; † ) à Paris. Ils eurent trois fils :
- Jean Louis Napoléon Eugène ( - Paris 1er ; † - Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne))[6], 4e duc de Massa, marié à Paris avec Odette Marie Catherine Armande de Boutray, dont :
- Alexandre Alfred André ( à Paris 8; † ) à Paris 16, 5e duc de Massa, administrateur de sociétés, lieutenant ABC, chevalier de la Légion d'honneur [7], sans postérité ;
- Ernest François Philippe Albéric ( à Paris 17 ; † ) à Treilles-en-Gâtinais, Loiret) ;
- Henri-Claude ( à Paris ; † à Paris) ;
- Alfred Eugène Gaston ( ; † 1935).
- Charles Philippe Jacques ( - Paris VIIIe ; † Tué par un éclat d'obus le - mort pour la France à Reygerie, Belgique), Saint-Cyrien (1904-1906 : promotion du Centenaire d'Austerlitz), capitaine au 31e régiment de dragons.
- Jean Louis Napoléon Eugène ( - Paris 1er ; † - Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne))[6], 4e duc de Massa, marié à Paris avec Odette Marie Catherine Armande de Boutray, dont :
Armes
modifierLes armes de la famille Régnier se décrivent ainsi : d’hermine à la fasce de sable, chargée de trois alérions d’or, au chef de gueules, semé d’étoiles d’argent.
Notes et références
modifier- « Notice L2286032 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
- « Notice L2286082 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
- Le cercle était sis dans l'hôtel Grimod de La Reynière, rue Boissy-d'Anglas.
- Source : « Marquis de Massa dead. Once Secretary to Napoleon III, and Very Popular in Paris », New York Times,
- « Notice L2286081 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
- Selon Joseph Valynseele, Les maréchaux du Premier Empire, leur famille et leur descendance, Paris et La Roche-sur-Yon, Imprimerie centrale de l'Ouest, 1957.
- « Notice C-119713 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Duc de Massa
- Hôtel de Massa, un hôtel particulier parisien ayant appartenu de 1857 à 1913 aux ducs de Massa.
- Château de Franconville à Saint-Martin-du-Tertre (Val-d'Oise), construit pour le 3e duc de Massa.
Liens externes
modifier