Eugène Delamain
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Eugène Delamain, né le à Vert-le-Petit, et mort le à Monchy-au-Bois, est un peintre et lithographe français.
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Biographie
modifierEugène Delamain est le fils de Stanislas Delamain, monteur au chemin de fer d'Orléans, et de Gabrielle Gilberte Sigret[1].
Dessinateur lithographe à vingt ans, il effectue ses trois années de service militaire au sein du 72e régiment d'infanterie[2].
Élève de Vincent Chevilliard, Pierre Émile Bertrand et Alfred-Jean Broquelet, il expose au Salon dès 1897, puis devient membre de la Société des artistes français[3].
En 1899, il épouse Hélène Gabrielle Guiochon (1878-1973)[4].
Il obtient une mention honorable en 1901, une médaille de troisième classe en 1906 et une médaille de deuxième classe en 1910.
En 1914, à la mobilisation générale, il intègre le 26e régiment d'infanterie territoriale[2]. Il est tué à l'ennemi, mort lors des attaques à Monchy-au-Bois à l'âge de 40 ans[5]. Il est inhumé à la nécropole nationale de la Targette, en sépulture individuelle no 6796, carré no 28.
L'Association française d'artistes lithographes lui rend hommage en 1920[6].
Œuvres exposées aux Salons parisiens
modifier- Tête de tigre royal, au Salon de 1897, étude
- Une lithographie originale : Portrait de Mme D., au Salon de 1900
- Une lithographie : Rembrandt van Ryn, au Salon de 1901
- Une lithographie originale : Portrait de M. F., ingénieur, au Salon de 1902
- Une lithographie : Femme hollandaise, d’après Metzu, au Salon de 1902
- Une lithographie : Portrait de Pascal, le mathématicien, d'après Bol, au Salon de 1903
- Une lithographie : Ménippe, d'après Vélasquez, au Salon de 1907
- Église de Saclay (Seine-et-Oise), le soir, au Salon de 1907, pastel
- La Neige, le soir, à Saclay (Seine-et-Oise), au Salon de 1908, pastel
- Esclave d'Amour et de Lumière des yeux, d'après Dinet. Musée du Luxembourg, au Salon de 1910, lithographie
- Les Saules, au Salon de 1911, lithographie
- Dernières Gerbes ; effet du soir, au Salon de 1911, dessin
- Coin de maison ensoleillée à Gournay, au Salon de 1911
- Crépuscule, au Salon de 1912, pastel
- Le Corps de N.-S. Jésus-Christ dans la tombe, d'après Holbein. Musée de Bâle, au Salon de 1912, lithographie
- Souvenir de Bretagne : le soir, au Salon de 1912, lithographie
- Chemin de la Croix à Gournay (Deux-Sèvres), au Salon de 1913, pastel
- Croquis, au Salon de 1913, lithographie
- Fin de journée d'octobre en Seine-et-Oise, au Salon de 1914, pastel
Distinctions
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Officier d'Académie (1907)[7]- Officier de l'Instruction publique (1912)[8]
Notes et références
modifier- Archives de Vert-le-Petit, acte de naissance no 2, année 1874 (vue 21/179).
- Fiche matricule d'Eugène Delamain.
- Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d’Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 6/12/2023.
- Archives de Vert-le-Petit, acte de mariage no 32, année 1899 (vue 57/165).
- Fiche Mort pour la France sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- Bulletin de la Société des aquafortistes français.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », .
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », .
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 4 (Coudert-Dzwonowski), Paris, Gründ, , 957 p. (ISBN 978-2-7000-3010-5, lire en ligne), p. 374.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
