Erasmus
Le programme Erasmus (en anglais : EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students), est un programme d'échange d'étudiants et d'enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d'enseignement à travers le monde entier[2]. Ce programme fait partie de l'Espace européen de l'enseignement supérieur[3]. C'est un sous-ensemble du programme Éducation et Formation tout au long de la vie (EFTLV), en anglais : Lifelong Learning (LLL)[4].
Fondation |
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Zone d'activité | |
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Type | |
Pays |
Membres |
33 pays 2 982 établissements[1]2011 |
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Budget |
415,28 millions d'euros[1]2011 |
Récompense | |
Site web |
Le nom du programme est un rétroacronyme basé sur le nom du moine humaniste et théologien néerlandais Érasme (ca. 1466-1536).
Histoire
modifierOrigine du projet
modifierL'idée de permettre des échanges facilités entre étudiants vient de Sofia Corradi, une italienne qui en tant qu'étudiante avait dû recommencer des études à son retour d'un séjour à l'étranger en 1957-1958[5],[6],[7]. Pédagogue et consultante scientifique auprès de la conférence des recteurs des universités italiennes, son rôle lui permet de diffuser cette idée.
Le Projet se concrétise grâce à une initiative de l'association estudiantine EGEE (devenue AEGEE) créée par Franck Biancheri, devenu ensuite président du parti politique européen Newropeans. Il convainc François Mitterrand en 1986[8]. En effet, pour améliorer l’image de la Communauté européenne, le Conseil européen de Fontainebleau a créé les 25 et le Comité ad hoc de l'Europe des Citoyens. Ce Comité a formulé, au départ de son mandat, une série de suggestions[9] couvrant notamment le secteur de l’enseignement[10]. On y trouve au passage 5,6 consacré à la coopération universitaire les idées qui sont à la base du projet Erasmus[11], soit : (1) l’intention de favoriser la connaissance pratique de deux langues en plus de leur langue maternelle, (2) à cette fin la mise en place d’un programme interuniversitaire approfondi d’échanges et d’études, (3) visant à faire bénéficier de cette possibilité une partie significative de la population estudiantines dans la Communauté (4) et cela au cours de leur période de scolarité obligatoire.
L’ensemble des deux rapports de ce Comité a été approuvé par le Conseil de Milan des 28 et . Il appartenait aux instances de la Communauté, en liaison avec les universités, de mettre en place un tel programme.
C’est donc au départ des suggestions de ce Comité que le programme Erasmus a pu être adopté en 1987 avec un budget de 85 millions d'écus pour la période 1987-1989.
Ce Comité était composé de membres désignés par les chefs d’État et de gouvernement. Chaque membre proposait des suggestions qui étaient ensuite mises au point par l’ensemble du Comité. Le membre qui avait formulé les suggestions qui précèdent était M. Prosper Thuysbaert, diplomate, professeur de la KULeuven et ancien conseiller diplomatique du premier ministre belge Wilfried Martens.
Origine du nom
modifierLe nom du programme vient du moine humaniste et théologien néerlandais Érasme (ca. 1466-1536). Ce dernier a voyagé durant de nombreuses années à travers l'Europe pour s'enrichir des différentes cultures et développer son humanisme. Erasmus est un rétroacronyme signifiant à l'origine « EuRopean Community Action Scheme for the Mobility of University Students »[12] (en français : « Programme d'action européen pour la mobilité des étudiants ») et aujourd'hui[Quand ?] « European Region Action Scheme for the Mobility of University Students »[13].
Dans le cadre du projet, le nom est trouvé par Alan Smith, premier directeur du bureau ERASMUS qui recherchait un nom à la fois évocateur et qui soit un acronyme[14].
Création
modifierLe programme Erasmus est adopté en 1987[15],[16]. avec un budget de 85 millions d'ECU pour la période 1987-1989. Avec Erasmus, les étudiants peuvent effectuer une partie de leurs études dans un autre établissement scolaire européen, pendant trois mois au minimum ou un an au maximum. À sa création, le programme compte 11 pays participants (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni). De sa création jusqu'en 2013, ce programme a permis à 3 millions d'étudiants de participer à des échanges universitaires entre pays européens partenaires[17],[18].
En 1995, le programme Erasmus s'est ouvert aux apprentis[19].
De 2003 à 2004 le nombre d'étudiants s'est élevé de 9 % et en 2005, 145 000 étudiants ont participé au programme, ce qui représente 1 % de la population européenne de ce groupe social. Une extension du programme Erasmus appelée Erasmus Mundus ouverte à tous les pays du monde est mise en œuvre à partir de la rentrée universitaire 2004/2005.
En 2004, le programme d'échange Erasmus de l'Union européenne est récompensé par le Prix Princesse des Asturies de la Coopération Internationale en 2004 pour être l'un des programmes d'échange culturel les plus importants de l'histoire de l'humanité.
Parmi les destinations proposées aux étudiants, l'Espagne se classe première en 2008[20]. En novembre 2013, le Gouvernement espagnol essaye de modifier les conditions d'accès à l'aide Erasmus +, ce qui entraîne une mobilisation importante, notamment à Reims[21]. En France, le programme « Erasmus + » fait suite au programme Erasmus, à compter du .
En octobre 2017, la ministre française de la culture Françoise Nyssen lance l'idée de créer un « Erasmus de la culture » destiné aux employés de musées en Europe[22],[23].
Exception suisse
modifierLa Suisse participe au programme Erasmus jusqu'en . À la suite de l'acceptation de l'initiative populaire « Contre l'immigration de masse » demandant l’instauration de quotas aux Européens pour travailler dans la Fédération, le programme est suspendu par l'UE[24]. À la suite de cela, le Conseil fédéral met en place un dispositif transitoire pour Erasmus+, permettant la participation de la Suisse au programme européen de mobilité académique[25]. C'est l'agence nationale suisse Movetia qui gère le dispositif et les programmes internationaux de mobilité. En , le programme est prolongé jusqu’à fin 2020[26]. Entre 2001 et 2012, la Fédération a délivré 22 363 bourses Erasmus à des étudiants d'universités suisses en partance pour l'UE. Dans le même temps, la Suisse a accueilli 24 261 étudiants européens dans ses universités, les Allemands étant les plus nombreux, suivis des Espagnols et des Français[27].
Fonctionnement
modifierLe programme Erasmus
modifierLe programme Erasmus permet d'améliorer et d'augmenter la mobilité étudiante et enseignante, ainsi que la transparence et la compatibilité des qualifications dans l'enseignement supérieur et la formation professionnelle supérieure en Europe. Les avantages principaux de ce programme sont l'exonération des droits de scolarité de l'université d'accueil, la reconnaissance formelle de la partie des études effectuées à l'étranger, ainsi que le maintien des bourses, prêts et couverture sociale du pays de l'université expéditrice. Afin de valider sa période d'étude à l'étranger, l'étudiant doit choisir un programme d'étude qui fait partie intégrante du programme qu'il suit dans son université d'origine. De plus, l'étudiant concerné doit avoir achevé sa première année d'étude universitaire. Enfin, un contrat d'étude est signé avant le départ de l'étudiant qui fixe la liste des matières qu'il devra suivre, ainsi que le nombre d'ECTS correspondant à sa période de mobilité. Afin de valider sa période d'étude à l'étranger, l'étudiant devra alors obtenir l'ensemble des ECTS prévus dans son contrat pédagogique.
Le programme Erasmus +
modifierErasmus + assure les fonctions suivantes :
- Soutien à la mobilité, l'action la plus connue du programme. Il existe trois types d'aides financières pour les étudiants Erasmus :
- La bourse communautaire Erasmus qui est réservée aux étudiants Erasmus, et dont l'attribution est accordée à tous les étudiants, boursiers ou non. Cette aide dépend du montant accordé pour vivre dans un pays ou dans un autre, et doit être faite auprès de l'établissement d'accueil. Elle est comprise entre 110 et 180 euros pour l'année 2012/2013, en fonction du coût de la vie dans le pays de destination[réf. nécessaire].
- Le complément Erasmus et/ou une bourse de mobilité qui, en France, ne sont attribués qu'aux étudiants boursiers et représentent en moyenne 400 euros. Cette demande de bourses doit aussi être faite auprès de l'établissement d'origine.
- D'autres aides existent et dépendent de la région d'origine, et du Conseil régional. Elles peuvent être, ou non, cumulables avec le complément Erasmus et une bourse de mobilité.
- Soutien à la coopération en matière d'innovation et d'échanges de bonnes pratiques : Partenariats stratégiques, projets de coopération de grande ampleur.
- Soutien à la réforme des politiques en matière d'éducation, de formation et de jeunesse : Initiatives prospectives, coopération avec la société civile, dialogue structuré.
Programme Éducation et formation tout au long de la vie
modifierEn France, la mise en œuvre du programme Éducation et formation tout au long de la vie (EFLTV), dont fait partie Erasmus, est confié à l'agence Europe-Éducation-Formation France. L'agence Europe-Éducation-Formation France devient[Quand ?] Agence Erasmus + France / Éducation Formation et continue la mise en œuvre du programme pour la France. C'est également cette agence, en partenariat avec la Délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC) et ses antennes académiques DAREIC[28] du ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse, qui accompagne le déploiement du programme eTwinning en France[29].
Pays concernés
modifierEn 2020, le programme Erasmus est ouvert[30] :
- Aux 27 États membres de l'Union européenne :
- Aux États de l'Association européenne de libre-échange (AELE) au sein de l'Espace économique européen (EEE) :
- À trois États en voie d’adhésion, ou candidats ou candidats potentiels à l'Union européenne :
- Turquie
- Macédoine du Nord (depuis 2014)
- Serbie (depuis 2019)
Depuis 2014, la Suisse n’est plus pleinement associée au programme et a le statut de pays partenaire[31].
D'autres pays tiers non associés au programme peuvent participer à certaines actions du programme comme le Monténégro[32] ou Israël[33].
Le Royaume-Uni refuse de continuer à en faire partie, après l'accord trouvé le 24 décembre 2020 sur le Brexit[34].
Malgré les mesures restrictives à l’encontre de la Russie à la suite de l'Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, le programme Erasmus+ continue d'être financé par l’Union européenne[35].
Budget
modifierLe budget européen prévu pour la période 2007 à 2013 est de 3,1 milliards d'euros[36]. La Commission européenne propose fin 2011 une augmentation budgétaire d’environ 64 % par rapport au budget actuel sur sept ans, soit une affectation de 19 milliards d’euros au nouveau programme pour la période 2014-2020[37]. Finalement, le budget est 1,1 milliard d'euros par an mais en 2012 la cessation de paiements se profile, les États contributeurs n'ayant versé que 900 millions[38]. Finalement, une augmentation de 40 % est actée : un total de 14,7 milliards d'euros est attribué au nouveau programme, baptisé Erasmus+[39],[40] (ce qui représente environ 1,5 % du budget global de l'Union européenne[41]).
En décembre 2017, la Commission européenne vote une hausse de budget important pour le programme Erasmus +. En France, le budget annuel passe de 163,7 millions à 196,7 millions d’euros, une hausse de 20 %[42].
Données sur les bénéficiaires
modifierÉtudiants
modifierEnseignants
modifierL'expérience Erasmus
modifierPour les étudiants, les programmes d'échange Erasmus et Erasmus Mundus donnent l'occasion de vivre pour la première fois dans un pays étranger. Le programme permet l'apprentissage de la culture et des coutumes du pays d'accueil, et le sentiment communautaire entre les étudiants de divers pays. Les « soirées Erasmus », qui sont organisées dans les villes d'accueil, sont connues dans le milieu universitaire de toute l'Europe comme étant des événements animés et multilingues.
L'importance que possède ce programme a dépassé le monde académique européen, en étant reconnu comme un élément important favorisant la cohésion et la connaissance de l'Union européenne auprès de la population jeune. Cela a conduit à utiliser le terme de « génération Erasmus » pour qualifier ces étudiants universitaires qui, au travers de cette expérience, ont créé des liens d'amitié internationaux et possèdent une évidente conscience de citoyenneté européenne. Ce phénomène est au centre du film L'Auberge espagnole, l'histoire de six étudiants Erasmus de divers pays pendant leur séjour à Barcelone en Espagne dans un appartement en colocation. En parallèle, le développement du réseau des associations Erasmus Student Network a permis de créer des liens entre les étudiants étrangers et leur ville d'accueil.
En 2004, le programme Erasmus a reçu le Prix Princesse des Asturies de la coopération internationale. En 2014, une étude de la Commission européenne révèle qu'un étudiant Erasmus sur quatre a rencontré son conjoint ou partenaire actuel lors de son programme Erasmus, et que depuis 1987, 1 million de naissances a été le fruit de ces rencontres[45]. Quelques jours plus tard, un article de Libération démonte les chiffres extrapolés de la Commission européenne et fait remarquer que les mêmes chiffres révèlent surtout une majorité de célibataires parmi les anciens étudiants Erasmus[46].
Notes et références
modifier- Olivier Rollot, « Où en est le programme Erasmus ? », sur orientation.blog.lemonde.fr, (consulté le )
- « Qui peut participer? - Erasmus+ - European Commission », sur Erasmus+ (consulté le )
- L'espace européen de l'enseignement supérieur : Les grands programmes Erasmus, Jean Monnet, Erasmus Mundus
- programme Éducation et Formation Tout au Long de la Vie (EFTLV)/Lifelong Learning (LLL)
- « La fabuleuse histoire de “Madame Erasmus” », sur Courrier international,
- Arnaud Vaulerin, « Sofia Corradi, militante pour la création d’Erasmus : quand une idée est révolutionnaire, elle rencontre d’énormes résistances », sur [[Libération (journal)|]],
- « Portrait de Mama Erasmus, l'italienne Sofia Corradi à l'origine du programme Erasmus », sur Loopsider via Instagram
- AAFB contact, « Franck Biancheri et la rencontre avec Mitterrand à propos d'Erasmus » [vidéo]
- L'impact du Comité Adonnino (1984-1986) : Rapprocher les Communautés Européennes des Citoyens, Nathalie Tousignant, Études internationales, vol. 36, 1 maart 2005, Erudit
- « L'Europe des citoyens », Rapports du comité ad hoc, Bulletin des Communautés européennes, supplément 7/85, Office des publications officielles des communautés européennes, 1985
- Rapport du Comité Adonnino.
- (en) ET-ERASMUS - European Community action scheme for the mobility of university students (ERASMUS), 1987-1995, site de l'Union européenne.
- (en) Erasmus+: the EU's biggest success story, site de l'Union européenne
- (fr) Erasmus, notre plus belle année, Reportage Infrarouge, diffusé le mercredi 09.01.19 à 0h55 sur France 2
- « Erasmus ou l’histoire d’un succès européen », sur touteleurope.eu, (consulté le ).
- En 1987, Franck Biancheri qui vient de fonder deux ans plus tôt le réseau AEGEE, convainc François Mitterrand de soutenir le financement d'Erasmus.
- (fr) Erasmus, le bien nommé, dossier de la chaîne de télévision Arte
- 10 chiffres sur le programme Erasmus +, www.touteleurope.eu, 10 janvier 2017 (consulté le 11 janvier 2018)
- Leïla de Comarmond, Des propositions pour faire décoller l'Erasmus de l'apprentissage, www.lesechos.fr, 4 janvier 2017 (consulté le 11 janvier 2018)
- Erasmus : Tout sur le programme d'échange et les bourses, www.digischool.fr, 7 février 2016 (consulté le 10 janvier 2018)
- À Reims, les étudiants espagnols moins à la fête, www.lhebdoduvendredi.com, 6 novembre 2013 (consulté le 10 janvier 2018)
- Françoise Nyssen : "Faire l’Europe par la culture", www.culturecommunication.gouv.fr, 11 octobre 2017 (consulté le 10 janvier 2018)
- Un « Erasmus de la culture » pour raviver le projet européen, www.buzz-europa.com, 5 novembre 2017 (consulté le 10 janvier 2018)
- Les étudiants et chercheurs suisses, privés de bourse par l’Union européenne
- Nicolas Dufour, « Les étudiants suisses auront leur Erasmus parallèle », sur Le Temps, (consulté le )
- Nicolas Dufour, « Les étudiants bénéficieront de l'Erasmus suisse l'année prochaine », sur Le Temps, (consulté le )
- La Suisse, terre d'accueil pour les étudiants du programme Erasmus, RTS, consulté le 27 février 2014.
- Agence Erasmus+ France / Education Formation - Bureau d'assistance national eTwinning France, Comment développer l'ouverture européenne et internationale de son établissement scolaire ?, Bordeaux, Agence Erasmus+ France / Education Formation, , 44 p. (lire en ligne), p. 19
- « eTwinning », sur Agence ERASMUS+ France / Éducation Formation (consulté le )
- Pays éligibles
- « Programme suisse pour Erasmus+ », sur movetia.ch (consulté le )
- PARTICIPATION OF MONTENEGRO IN ERASMUS+ PROGRAMME
- Par Pierre-Simon Assouline, « Erasmus +, un outil pour renforcer les relations franco-israéliennes », sur fr.timesofisrael.com (consulté le )
- Julien Baldacchino, « Brexit : le Royaume-Uni quitte le programme Erasmus, jugé trop cher », sur franceinter.fr, (consulté le )
- Mesures restrictives à l’encontre de la Russie dans le contexte des programmes Erasmus+ et Corps européen de solidarité
- Questions fréquemment posées sur Erasmus, europa.eu, 27 novembre 2012 (consulté le 10 janvier 2018)
- Erasmus pour tous: cinq millions de bénéficiaires potentiels, europa.eu, 23 novembre 2011 (consulté le 10 décembre 2018)
- K.M. et O.M., « Erasmus frôle la cessation de paiements », Challenges, no 319, , p. 32 (ISSN 0751-4417)
- « Commission européenne - Communiqués de presse - Communiqué de presse - Mme Vassiliou présente Erasmus+ en France », sur europa.eu, (consulté le )
- « Le programme de mobilité Erasmus+ », sur Toute l'europe.eu (consulté le )
- 960 milliards d'euros (association Bourgogne Franche-Comté Europe)
- Claire Ané, Les bourses Erasmus + pour partir à l’étranger seront plus nombreuses et plus élevées en 2018, www.lemonde.fr, 12 décembre 2017 (consulté le 11 janvier 2018)
- (en) [1], Commission européenne, éducation et formation, consulté sur ec.europa.eu le 22 juillet 2016
- (en) Erasmus teacher mobility 1997/1998 - 2007/08, Commission européenne, éducation et formation, consulté sur ec.europa.eu le 26 octobre 2010
- « Un million de bébés nés grâce à Erasmus depuis 1987 », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- Marie Piquemal et Noémie Destelle, « Un million de bébés Erasmus, vraiment ? », Libération, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jordan Goulet, "La vie Erasmus vue de l'intérieur : Le Guide pour les étudiants, leurs parents et les curieux", (culture et société), Les Éditions du Net, 2016, 166p.
- Ballatore, Magali. Erasmus et la mobilité des jeunes européens (Éducation et société), Presses universitaires de France, 2010 (ISBN 978-2130581260). 204 p. http://hdl.handle.net/2078/125473
- Annick Bonnet, La mobilité étudiante Erasmus : Apports et limites des études existantes, Sèvres, Centre international d’études pédagogiques, , 52 p. (lire en ligne)
- Magali Ballatore et Thierry Blöss, « L'autre réalité du programme Erasmus : affinité sélective entre établissements et reproduction sociale des étudiants », Formation emploi, no 103, (lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Autres programmes d'échanges européens : Erasmus Mundus, Erasmus+, Socrates, programme Averroès, European project semester
- Autres programmes d'échanges : les programmes FITEC
- Système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS)
- Réseaux : Erasmus Student Network, Cafebabel.com
- L'Auberge espagnole, film dont le thème est l'Erasmus
- Le Grand Tour
Liens externes
modifier- Sites officiels : ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus, agence.erasmusplus.fr et info.erasmusplus.fr
- Logement pour les étudiants erasmus
- Programme Erasmus + - Commission européenne.
- Programme Erasmus + en France.
- introduction au programme Erasmus + section volontariat
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :