Charlotte de Bourgogne

comtesse de Rethel

Charlotte de Bourgogne ou Charlotte de Rethel, née en 1472 et morte à Châteaumeillant le , est une comtesse de Rethel.

Charlotte de Bourgogne
Titre de noblesse
Comtesse
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Mère
Pauline de Brosse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Jean d'Albret (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marie d'Albret
Charlotte d'Albret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Charlotte de Bourgogne est la fille de Jean de Bourgogne (1415-1491), comte de Nevers, de Rethel, d'Étampes et d'Eu[1],[2] et de sa seconde épouse, Paule de Brosse, dite de Bretagne, fille de Jean II de Brosse, comte de Penthièvre[3],[2].

Charlotte est d'abord promise en 1481 à Charles d'Angoulême puis au comte de Flandre Philippe Ier le Beau[3],[4]. Elle épouse finalement, le , Jean d'Albret, seigneur d'Orval, baron de Lesparre, comte de Dreux et seigneur de Châteaumeillant[3],[5].

Jean d'Albret est le frère de Françoise d'Albret, la troisième épouse du père de Charlotte, Jean de Bourgogne[3],[5]. Le jour même du mariage, Jean de Bourgogne laisse à Charlotte les comtés de Nevers et de Rethel[3],[6]. Le neveu de Charlotte, Engilbert de Clèves, fils de sa sœur ainée Élisabeth de Bourgogne, conteste cette donation devant le Parlement de Paris parce qu'il entend récupérer le comté de Nevers, héritage de sa mère[7],[6]. Il affirme que Françoise d'Albret a profité de la faiblesse de son époux, devenu un vieillard sénile[8],[6].

Engilbert de Clèves reçoit effectivement les comtés de Nevers et d'Eu, transmis par l'intermédiaire de sa mère Élisabeth de Bourgogne, sœur aînée de Charlotte et issue du premier mariage de leur père avec Jacqueline d'Ailly[9] tandis que Charlotte devient comtesse de Rethel[3].

Charlotte de Rethel et Jean d'Albret ont plusieurs enfants :

Charlotte de Rethel meurt le à Châteaumeillant et y est inhumée[3], dans l'église Notre-Dame-la-Petite de Châteaumeillant, avec son mari[12].

Ascendance

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Références

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  1. Van Kerrebrouck 1990, p. 404.
  2. a et b de Mandrot 1907, p. 25.
  3. a b c d e f et g Van Kerrebrouck 1990, p. 405.
  4. de Mandrot 1907, p. 28.
  5. a et b de Mandrot 1907, p. 27.
  6. a b et c Maud Ternon, Juger les fous au Moyen Âge, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Le Noeud Gordien », , 288 p. (ISBN 978-2-13-074951-6, DOI 10.3917/puf.terno.2018.01, lire en ligne), p. 34-35.
  7. de Mandrot 1907, p. 35-37.
  8. de Mandrot 1907, p. 29.
  9. Van Kerrebrouck 1990, p. 408.
  10. a b et c Émile Chénon, « Notice historique sur Châteaumeillant », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, vol. 7,‎ , p. 1-234 (lire en ligne).
  11. de Mandrot 1907, p. 41-42.
  12. François Deshoulières, « Châteaumeillant », dans Congrès archéologique de France : 94e session tenue à Bourges en 1931 par la société française d'archéologie, Paris, Picard, , 662 p. (lire en ligne), p. 225-252.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Bernard de Mandrot, « Jean de Bourgogne, duc de Brabant, comte de Nevers et le procès de sa succession (1415-1525) », Revue historique, vol. 93, no 1,‎ , p. 1-45 (JSTOR 40940772, lire en ligne).
  • Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN 2-9501509-2-6).