Classification internationale des maladies

principal outil international de diagnostic standard pour l'épidémiologie, la gestion de la santé et les applications cliniques
(Redirigé depuis CIM10)

La Classification internationale des maladies ou CIM (en anglais, International Classification of Diseases ou ICD )[1] est une classification médicale codifiée classifiant les maladies et une très vaste variété de signes, symptômes, lésions traumatiques, empoisonnements, circonstances sociales et causes externes de blessures ou de maladies.

Elle est publiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et est mondialement utilisée pour l'enregistrement des taux de morbidité et des taux de mortalité touchant le domaine de la médecine[2].

La dernière version est la CIM-11 entrée en vigueur le [3].

Description

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Les affections (symptômes, maladies, lésions traumatiques, empoisonnements) et les autres motifs de recours aux services de santé sont répertoriés dans la CIM avec une précision qui dépend de leur importance, c'est-à-dire de leur fréquence et de l'intensité du problème de santé publique qu'ils posent (par exemple, le chapitre des maladies infectieuses est le plus gros et le plus détaillé parce que ces maladies sont la première cause mondiale de morbidité et de mortalité).

La CIM est une classification statistique et mono-axiale. Elle est statistique en ce sens que l'entité faisant l'objet d'un codage ne peut être attribuée qu'à une et une seule catégorie de la classification. Cela découle des règles de codage pour le choix de l’affection principale ou de la cause de mortalité. Elle est mono-axiale en ce sens que chaque entité (maladie) ne correspond qu'à un seul code, les ambiguïtés de classement étant levées par les règles d'exclusion. La CIM attribue aux entités répertoriées un code alphanumérique comportant trois à cinq caractères.

Cette classification est soumise à révisions périodiques (5 de 1893 à 1948, 6 par l'OMS de 1949 à 2019). La 10e révision (CIM-10) a été adoptée en , et la 11e (CIM-11) en [3].

Historique

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En 1893, un médecin français, Jacques Bertillon, intronise la Classification des causes de décès lors d'un congrès à Chicago, aux États-Unis[4]. Cette classification a fait l'objet de cinq révisions décennales jusqu'en 1938. À sa création en 1945, l'OMS se vit confier l'évolution et la mise à jour de la classification de Bertillon. La sixième révision devint en 1948 la Classification statistique internationale des maladies, traumatismes et causes de décès : elle cessait en effet de ne répertorier que les causes de décès pour s'intéresser de façon plus générale à la morbidité.

En 1967, l'OMS stipule que les États membres doivent utiliser la dernière révision en cours pour leurs statistiques sanitaires de morbidité et de mortalité.

Après la 9e révision adoptée en 1975, le rythme décennal des révisions est rompu, et la 10e révision est adoptée en . L'un des motifs en est l'importance des modifications effectuées. L'OMS avait prévu que les révisions décennales seraient remplacées par des mises à jour. La première a été publiée en 1996, suivie d'autres selon un rythme annuel[5].

La CIM-10 comprend trois volumes, publiés respectivement en 1993 (vol. 1), 1995 (vol. 2) et 1996 pour le vol. 3. La CIM a été conçue pour « permettre l'analyse systématique, l'interprétation et la comparaison des données de mortalité et de morbidité recueillies dans différents pays ou régions à des époques différentes » (volume 2 p. 2).

Anciennes versions

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La CIM-6, publiée en 1949, était le premier manuel contenant une classification des troubles mentaux.

C'est la première version, publiée en 1955, qui s'intitule officiellement « Classification internationale des maladies ». Une rubrique « Perversions sexuelles » y est intégrée, au sein de la catégorie « Personnalité pathologique » ; elle comprend entre autres l'homosexualité, la déviation sexuelle, l'exhibitionnisme, le fétichisme, le sadisme et la sexualité pathologique[6].

La huitième révision de cette classification est lancée à Genève en 1965, avec la participation de trente-six états, majoritairement européens, aux travaux. Les manuels diagnostiques sont plus détaillés, mais limités ; les descriptions cliniques sont absentes.

Le DSM II, version américaine de la CIM, est créé en 1968, pour assurer une homogénéité entre les deux classements.

L'homosexualité devient une sous-rubrique à part entière (comprenant la sodomie et le lesbianisme), toujours rattachée aux « Perversions sexuelles », désormais catégorisées en « Névroses, troubles de la personnalité et autres troubles mentaux non psychotiques »[7].

La CIM-9 termine sa neuvième révision en 1975[4] et est publiée par l'Organisation Mondiale de la Santé en 1977. Elle est finalement remplacée par la CIM-10 qui donne une plus grande expansion des données. Il est impossible de convertir les données exposées dans la CIM-9 avec les données exposées dans la CIM-10, bien qu'il existe certains guides d'utilisateur[8].

Les projets de la CIM-10 ont débuté en 1983, et la nouvelle révision est faite par l'Assemblée mondiale de la santé, qui l'adopte le , pour rentrer en application à compter du [9]. La dernière version est en utilisation par les États membres de l'OMS dès 1994[3]. Le système de classification expose plus de 155 000 différents codes et permet à l'aide des diagnostics et procédures, une expansion significative sur 17 000 codes disponibles dans le CIM-9[10]. Plusieurs facilités sont disponibles sur le site officiel de l'OMS pour aider à son utilisation, et incluent un manuel, un mode d'emploi et des données à télécharger[2]. Certains pays ont adapté le manuel, comme la « CIM-10-AM », publiée en Australie en 1998 (également en utilisation en Nouvelle-Zélande)[11], et la « CIM-10-CA », commercialisée au Canada en 2000[12].

La table analytique comporte vingt-deux chapitres depuis 2006, du fait de sa plus récente mise à jour ; elle en comptait vingt et un auparavant. Chaque chapitre est divisé en catégories affectées d'un code à trois caractères, par exemple : asthme J45. La majorité des catégories propose un niveau de détail supplémentaire ou sous-catégorie dont le code est précisé par un quatrième caractère (séparé des trois premiers par un point), par exemple : asthme allergique J45.0. Les vingt-deux chapitres avec l'indication des codes des première et dernière catégories qu'ils contiennent sont les suivants :

Chapitre Codes Titre
I A00-B99 Certaines maladies infectieuses et parasitaires
II C00-D48 Tumeurs
III D50-D89 Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire
IV E00-E90 Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
V F00-F99 Troubles mentaux et du comportement
VI G00-G99 Maladies du système nerveux
VII H00-H59 Maladies de l'œil et de ses annexes
VIII H60-H95 Maladies de l'oreille et de l'apophyse mastoïde
IX I00-I99 Maladies de l'appareil circulatoire
X J00-J99 Maladies de l'appareil respiratoire
XI K00-K93 Maladies de l'appareil digestif
XII L00-L99 Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané
XIII M00-M99 Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif
XIV N00-N99 Maladies de l'appareil génito-urinaire
XV O00-O99 Grossesse, accouchement et puerpéralité
XVI P00-P96 Certaines affections dont l'origine se situe dans la période périnatale
XVII Q00-Q99 Malformations congénitales et anomalies chromosomiques
XVIII R00-R99 Symptômes, signes et résultats anormaux d'examens cliniques et de laboratoire, non classés ailleurs
XIX S00-T98 Lésions traumatiques, empoisonnements et certaines autres conséquences de causes externes
XX V01-Y98 Causes externes de morbidité et de mortalité
XXI Z00-Z99 Facteurs influant sur l'état de santé et motifs de recours aux services de santé
XXII U00-U99 Codes d'utilisation particulière

Seuls les vingt-et-un premiers chapitres sont actuellement présents dans l'édition papier de la CIM-10. Le chapitre XXII est accessible en anglais sur le site Internet de l'OMS, avec l'ensemble des mises à jour faites depuis 1996[13]. Il est aussi accessible avec les mises à jour, en français, sur le site de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation[14][source insuffisante].

Cette version est la première à ne plus comporter, dans la liste des maladies mentales, l'homosexualité. L'introduction précise : « les troubles de la préférence sexuelle sont nettement différenciés des troubles de l'identité sexuelle. L'homosexualité, en elle-même, n'est plus considérée comme une catégorie »[15].

L'Organisation mondiale de la santé a révisé la Classification internationale des maladies (CIM) en fonction de la CIM-11. Son développement a eu lieu sur un espace de travail basé sur Internet qui continue d'être utilisé comme plate-forme de maintenance[16] pour les discussions et les propositions de mises à jour de la CIM. N'importe qui peut soumettre une proposition fondée sur des données probantes. Les propositions sont traitées d'une manière ouverte et transparente, avec des examens des preuves scientifiques, de la facilité d'utilisation et de l'utilité des diverses utilisations de la CIM.

Il est prévu qu'il ne sera pas nécessaire d'apporter des modifications nationales à la CIM-11, en raison de sa richesse et de sa souplesse dans les détails à signaler.[réf. nécessaire]

La version finale pour la mise en œuvre est publiée le [17] et devrait être soumise pour adoption à l'Assemblée mondiale de la santé (AMS) en [précision nécessaire], pour rentrer en application à compter du [17].

La CIM-11 est accompagnée d'une trousse de mise en œuvre qui comprend entre autres des tableaux de transition de et vers la CIM-10, un outil de traduction, un outil de codage, des services Web, un manuel et du matériel de formation: « Classification internationale des maladies » [PDF]. Tous les outils sont accessibles après l'auto-inscription à partir de la plate-forme de maintenance[18].

La version officielle est accessible en ligne[19]. Une traduction française est disponible. Il s'agit de la CIM-11 pour les statistiques de mortalité et de morbidité (CIM11-MMS)[20].

Environ 300 spécialistes de 55 pays, organisés en 30 groupes de travail principaux, ont apporté leur contribution à l'actualisation scientifique de la CIM-11, et les problèmes structurels qui sont apparus à l'aide de la CIM-10 ont été résolus.
  • La CIM-11 est beaucoup plus facile à utiliser que la CIM-10. Son infrastructure ontologique permet un meilleur guidage de l'utilisateur par rapport à la CIM-10.
  • Le recours systématique à l'utilisation de combinaisons de codes et de codes d'extension rend la CIM finalement cliniquement pertinente. Avec les combinaisons, n'importe quelle condition peut être codée au niveau de détail désiré.
  • Les soins primaires, le codage du cancer, la médecine traditionnelle (actuellement module 1 : médecine chinoise ancienne - Chine, Corée et Japon), et une section pour l'évaluation du fonctionnement sont maintenant inclus.
  • Des versions spécialisées, comme pour la santé mentale, les soins primaires ou la dermatologie sont produites à partir du noyau commun, la fondation.
  • La CIM-11 est multilingue. La CIM-10 existe en 43 langues dans des versions électroniques et la CIM-11 a déjà 15 traductions en cours. L'outil produit tous les fichiers et formats à partir de l'outil de traduction de base sur la « plate-forme de maintenance ». Pour l'autorisation des traductions, les demandes doivent être adressées à l'OMS.
  • La CIM-11 est prête pour la santé numérique (anciennement la santé électronique) en raison de l'utilisation d'identificateurs de ressources uniformes et de ses fondements ontologiques. Le système permet de connecter n'importe quel logiciel via une API standard. Le même emballage est également préparé pour une utilisation hors ligne.
  • La CIM-11 est basée sur un composant de base électronique qui contient tout le contenu, l'information structurelle, les références et les descripteurs dans un format lisible par machine. Le contenu est ensuite rendu pour une utilisation mécanique ou humaine, sous forme électronique ou imprimée.
  • Dans la CIM-11, chaque entité pathologique a une description qui donne des descriptions clés et des conseils sur la signification de l'entité/catégorie en termes lisibles par l'homme, afin de guider les utilisateurs. Il s'agit d'un progrès par rapport à la CIM-10, qui n'avait que des libellés. Les Définitions ont une structure standard selon un modèle avec des modèles de définition standard et d'autres caractéristiques illustrées dans un « modèle de contenu ». Le modèle de contenu est un cadre structuré qui saisit les dimensions sous-jacentes à la définition d'une entité de DCI. Le modèle de contenu permet donc l'informatisation (avec des liens vers des ontologies et des SNOMED CT (en)). Chaque entité ICD peut être vue à partir de différentes dimensions ou « paramètres ». Par exemple, il y a actuellement 13 paramètres principaux définis dans le modèle de contenu (voir ci-dessous) pour décrire une catégorie dans le DCI.
  1. CIM libelé de l'entité - Fully Specified Name
  2. Propriétés de classification - maladie, trouble, blessure, etc.
  3. Définitions textuelles - courtes descriptions standard
  4. Termes - synonymes, autres inclusions et exclusions
  5. Description du système et de la structure du corps - anatomie et physiologie
  6. Propriétés temporelles - aiguës, chroniques ou autres
  7. Sévérité des propriétés des sous-types - mild, modéré, sévère, ou d'autres échelles
  8. Propriétés de manifestation - signes, symptômes
  9. Propriétés causales - étiologie : infectieux, cause externe, etc.
  10. Propriétés fonctionnelles - impact sur la vie quotidienne : activités et participation
  11. Propriétés de l'affection spécifique - relation avec la grossesse, etc.
  12. Propriétés du traitement - considérations spécifiques au traitement : p. ex. résistance
  13. Critères diagnostiques - définitions opérationnelles pour l'évaluation

La CIM-11 fait appel à une architecture plus sophistiquée que les versions historiques, conformément à sa génération en tant que ressource numérique. Le contenu de base du système, appelé Composante Fondation, est un réseau sémantique de mots et de termes, où tout terme donné peut avoir plus d'un parent. Pour répondre à l'exigence que les classifications statistiques présentent une exclusivité mutuelle (de sorte que les événements ne sont pas comptés plus d'une fois) et une exhaustivité (de sorte qu'il y a une place pour comptabiliser tous les événements), la CIM11 soutient la sérialisation de la Composante Fondation en un nombre arbitraire de linéarisations, optimisé pour les cas d'utilisation. La linéarisation principale, actuellement appelée linéarisation conjointe pour les statistiques de morbidité et de mortalité, est le format tabulaire avec lequel la plupart des utilisateurs traditionnels se familiariseront. Cependant, d'autres linéarisations, pour les soins primaires, les dérivés de sous-spécialités multiples ou des applications telles que l'aide à la décision clinique sont possibles. Enfin, des travaux préliminaires en partenariat avec l’IHTSDO (en) sont en cours pour assurer la cohérence sémantique de la composante Fondation de la CIM-11 par le développement de l'ontologie commune, un sous-ensemble de SNOMED CT (en) qui ancrera la composante Fondation à des termes définis par logique de description.


Problématiques

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Le but de la CIM est de permettre l'analyse comparative internationale, mais cela se heurte à plusieurs difficultés.

Les révisions périodiques de la classification doivent concilier la continuité des définitions (stabilité) tout en l'adaptant à l'évolution du savoir médical (pertinence), ce qui peut rendre plus difficile la valeur comparative des statistiques sanitaires. Par exemple, lorsque différents pays adoptent les nouvelles révisions avec des décalages de temps différents ; ou encore lorsque l'on veut étudier les statistiques sur de longues durées (plusieurs décennies)[21].

De même, si la classification gagne en précision et en raffinement, cela accroit le besoin d'expertise sur le terrain (moyens et technique de diagnostic). Il peut alors se produire un décalage de qualité de collecte des données entre les pays selon le niveau de leur service de santé[21].

Critiques portant sur la psychiatrie

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Cette classification qui globalement s'est alignée sur celle du DSM (particulièrement depuis la 4e révision, DSM-IV) est critiquée et pour les mêmes raisons : réductionnisme sous couvert de position a-théorique, développement en fonction d'une vision purement organique et pharmacologique, selon l'intérêt des laboratoires pharmaceutiques[22],[23].

Par ailleurs, le fait qu'elle ne reprenne pas les « axes » du DSM fait que la liste des diagnostics aurait tendance, selon certaines critiques[Lesquelles ?], à s'allonger sans fin et sans qu'on puisse clairement hiérarchiser ceux qui sont pertinents actuellement, ceux qui relèvent d'un aspect structurel.

Enfin, la partie des diagnostics pédopsychiatriques (enfants et adolescents) serait insuffisante, ce qui aurait tendance à confondre pédopsychiatrie et psychiatrie de l'adulte dans une vision « adultomorphe »[24].

Notes et références

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  1. dont l'appellation complète est classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes.
  2. a et b (en) World Health Organization, « Family of International Classifications » (consulté le ).
  3. a b et c (en) « WHO | International Classification of Diseases, 11th Revision (ICD-11) », sur WHO (consulté le ).
  4. a et b (en) WHO, « History of the development of the ICD » [PDF].
  5. (en) « List of Official ICD-10 Updates », sur who.int (consulté le ).
  6. Malick Briki (préf. Florence Tamagne), Psychiatrie et homosexualité : Lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales de 1850 à nos jours, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, , 232 p. (ISBN 978-2-84867-251-9, OCLC 495197124, BNF 42019431), « Création et psychiatrisation de l'homosexualité », p. 86. 
  7. Malick Briki (préf. Florence Tamagne), Psychiatrie et homosexualité : Lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales de 1850 à nos jours, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, , 232 p. (ISBN 978-2-84867-251-9, OCLC 495197124, BNF 42019431), « Création et psychiatrisation de l'homosexualité », p. 94. 
  8. (en) World Health Organization, « FAQ on ICD » (consulté le ).
  9. France Meslé et Jacques Vallin, « Effet de l'adoption de la CIM-10 sur la continuité de la statistique des décès par cause. Le cas de la France », Population, vol. 63, no 2,‎ , p. 383-396 (DOI 10.3917/popu.802.0383).
  10. (en) CMS Office of Public Affairs, « HHS Proposes Adoption of ICD-10 Code Sets and Updated Electronic Transaction Standards », sur U.S. Department of Health & Human Services, .
  11. (en) « ICD-10-AM », sur New Zealand Health Information Service (consulté le ).
  12. (en) « ICD-10-CA », sur Canadian Institute for Health Information (consulté le ).
  13. Ensemble des (en) « mises à jour » faites depuis 1996.
  14. Chapitre XXII accessible avec les mises à jour, en français, sur le site de « l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation ».
  15. Malick Briki (préf. Florence Tamagne), Psychiatrie et homosexualité : lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales de 1850 à nos jours, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Thesis », , 232 p. (ISBN 9782848672519, lire en ligne), « Deux décennies de dépsychiatrisation de l'homosexualité, 1970-1990 », p. 158
  16. « plate-forme de maintenance »
  17. a et b (en) « International Classification of Diseases (ICD) », sur Organisation mondiale de la santé.
  18. (en) « ICD-11 Maintenance Platform ».
  19. (en) « ICD-11 ».
  20. « CIM-11 pour les statistiques de mortalité et de morbidité », sur icd.who.int (consulté le )
  21. a et b (en) Andrew D. Cliff, Atlas of Disease distributions, Basil Blackwell, (ISBN 0-631-13149-3), chap. 2 (« Data sources and problems »), p. 67.
  22. M. Corcos : Un monde selon DSM une barbarie taxinomique, Doin Éditeurs, 2010, (ISBN 2-7040-1298-9).
  23. Jean Garrabé, « La Classification française des troubles mentaux et la Classification internationale des maladies : historique comparatif », L'Information psychiatrique, vol. 89, no 4,‎ , p. 319-326 (DOI 10.3917/inpsy.8904.0319).
  24. Xavier Pommereau, Michaël Brun, Jean-Philippe Moutte : L'Adolescence scarifiée, (L'œuvre et la psyché), L'Harmattan, 2009, (ISBN 2-296-07531-2).

Voir aussi

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Articles connexes

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Sites officiels

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Liens externes

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