Cécile Galos

compositrice française

Cécile Galos, plus connue sous le nom de Mme C. Galos ou Mme Th(éodore) Galos, née Marie Cécile Larreguy le à Paris et morte le à Bordeaux, est une pianiste et compositrice française de la seconde moitié du xixe siècle.

Cécile Galos
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Cécile LarreguyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Mme C. Galos, Mme Th. Galos, Mme Théodore Galos, Mme Th.re GalosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille

Elle a parfois été appelée à tort Galas et son œuvre la plus célèbre, le nocturne Le Lac de Côme, est parfois attribuée à « Giselle Galos » (voir infra).

Biographie

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Jeunesse et famille

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Marie Cécile Larreguy[Note 1] naît dans l'ancien 2e arrondissement de Paris en 1821[1], fille de François Dominique Larreguy, banquier, et Louise Cécile Guérin de Foncin, mariés en 1817.

En 1839, elle épouse à Angoulême Bernard Théodore Galos, négociant en vins, fils du député de la Gironde Jacques Galos[2]. Son père est alors préfet de la Charente. Son beau-frère Joseph Henri Galos est également député de la Gironde, et la fille de ce dernier, Élisabeth Louise Joséphine Galos (1841-1925), femme de lettres.

Les époux Galos s'établissent à Bordeaux où naît en 1841 leur fils Jacques François Robert, puis en 1845 leur fille Henriette Cécile Marie[3].

Théodore Galos meurt en 1873[4], un mois avant le mariage de sa fille avec Louis Roche, qui prend la succession de la propriété vinicole familiale[5],[6].

Carrière

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Cécile Galos compose ses premiers morceaux pour piano en 1855, principalement des nocturnes et des valses. Ses partitions sont généralement signées « C. Galos » ou « Mme Th. Galos », suivant l'usage mondain d'alors qui veut que les femmes mariées soient désignées socialement sous le prénom de leur mari[7].

La compositrice est passée à la postérité avec le nocturne pour piano Le Lac de Côme, édité en 1876[8] et portant la dédicace « A Madame Louis Roche » (nom d'épouse de sa fille[9]). Certaines éditions de la partition ont ainsi crédité à tort sa fille comme co-auteure[10].

En 1894, un entrefilet paru dans le journal La Gironde[11] annonce : « Nous sommes heureux d'annoncer aux amateurs de bonne musique l’apparition d'un joli morceau pour piano, de Mme Th. Galos, l’auteur bien connu du Chant du Berger, du Lac de Côme, de Dolorosa, etc. Intitulé Rêverie, ce morceau est édité par la maison F. Bettès, avec son goût artistique habituel [...] »

Cécile Galos ne semble plus composer après cette date. Elle meurt en 1903 à Bordeaux, en son domicile du 50, allées Damour[12].

Confusion d'identité

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Si de nombreuses sources contemporaines de la compositrice ont bien crédité ses œuvres, en particulier Le Lac de Côme, « C. Galos » ou « Mme Th. Galos »[11],[10],[13],[14], d'autres identités sont apparues sur certaines partitions au xxe siècle : « Galas » dans les années 1920[15] ; « G. Galos » à partir des années 1930[Note 2],[17] ; « Gisele Galos » ou « Giselle Galos » au xxie siècle. Il est à noter qu'aucun document d'époque ne mentionne ce prénom. Par ailleurs, hormis Le Lac de Côme, aucune œuvre n'est attribuée à Giselle Galos, dont l'existence est donc fortement sujette à caution.

Œuvres

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(Liste partielle)

  • Nocturne, pour piano, partition éditée par Ledentu, Paris, 1855[18]
  • Grande Valse cachucha, pour piano, partition éditée par Ledentu, Paris, 1855 [lire en ligne]
  • J'ai dit a mon cœur !, romance, paroles d'Alfred de Musset, partition éditée par Ledentu, Paris, 1855
  • Le Castella, 2e nocturne, partition éditée par Ravayre-Raver, Bordeaux, 1860[19] [lire en ligne]
  • Le Chant du berger, nocturne op. 17, c. 1860 [lire en ligne]
  • Violetta, polka mazurka pour piano, partition éditée par l'auteur, 1860 ; Ravayre-Raver, Bordeaux, 1865 [lire en ligne]
  • Le Rêve, 2e nocturne pour piano, partition éditée par Saint Hilaire, Paris, 1863 ; Langlois, Paris, 1868 [lire en ligne]
  • Pepa !, chanson, paroles d'Alfred de Musset, partition éditée à Paris, 1863
  • Ramondé !, rêverie pour piano, partition éditée par Ravayre-Raver, Bordeaux, 1870[20]
  • Jeunesse et Patrie !, nocturne à 2 voix, partition éditée par Durand et Schoenewerk, Paris, 1872[21]
  • Souvenir des champs, 4e nocturne pour piano op. 22, partition éditée par Alfred Ikelmer, Paris, 1876[22]
  • Dolorosa, 5e nocturne pour piano op. 23, partition éditée par Alfred Ikelmer, Paris, 1876[23]
  • Le Lac de Côme, 6e nocturne pour piano op. 24, partition éditée par Alfred Ikelmer, Paris, 1876 [lire en ligne]
  • Bluette, pour piano, partition éditée par Jouve, Paris, 1884 [lire en ligne]
  • Rêverie, pour piano, partition éditée par F. Bettès, Bordeaux, 1894[11]
  • À dos de mulet, Le Lac de Garde, La Baie des Anges, Cloches dans le soir, À l'approche du soir, nocturnes, sans date de création[15]

Notes et références

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  1. Son patronyme s'écrit sans accent aigu sur le E. Son prénom d'usage est Cécile (elle signe son acte de mariage « Cécile Larreguy »).
  2. Peut-être en raison de la ressemblance entre les lettres C et G dans certaines polices de caractère[16].

Références

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  1. Acte de naissance du , reconstitué le , Paris 2e (ancien), Archives de Paris [lire en ligne] (vues 45-47/50)
  2. Acte de mariage Galos-Larreguy, no 103 du , -Angoulême, Archives municipales d'Angoulême [lire en ligne] (vues 86-87)
  3. Actes de naissance, no 1411 du  ; no 840 du 7 juillet 1845, Bordeaux, Archives municipales de Bordeaux, section 1
  4. « Convoi funèbre », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, La Gironde, (consulté le ), p. 3
  5. Acte de mariage Roche-Galos, no 330 du , Bordeaux, Archives municipales de Bordeaux, section 3
  6. « À nos lecteurs », sur Gallica, Journal des ventes, (consulté le ), p. 1
  7. « Quand on adresse une lettre à une femme mariée, doit-on écrire "Mme + prénom et nom du mari" ? », sur www.geneve.ch (consulté le )
  8. C. (Mme Théodore) Galos, Le Lac de Côme, 6e nocturne pour piano, Paris, Alfred Ikelmer, (lire en ligne)
  9. « Convoi funèbre », La Petite Gironde,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. a et b (en) William Henry Hills et Robert Luce, The Writer: A Monthly Magazine for Literary Workers, Writer Publishing Company, (lire en ligne), p. 84
  11. a b et c « Théâtres, concerts et fêtes », La Gironde,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  12. Acte de décès, no 963 du , Bordeaux, Archives municipales de Bordeaux, section 1 [lire en ligne]
  13. Journal général de l'imprimerie et de la librairie, Cercle de l'imprimerie, de la librairie et de la papeterie, (lire en ligne), p. 713
  14. Mme Th. Galos, Le Castella, 2e nocturne pour piano, (lire en ligne)
  15. a et b Galas [sic], A dos de mulet, pour piano, (lire en ligne)
    La liste des œuvres indiquées en dernière page mentionne bien, entre autres, Le Lac de Côme, Le Chant du berger ou encore Dolorosa.
  16. « El canto del pastor », sur Biblioteca Digital Hispánica (consulté le )
  17. « Station Radio-Tananarive », sur Gallica, La Dépêche de Madagascar, (consulté le ), p. 5
  18. « Mme C. Galos », sur Gallica, Journal général de l'imprimerie et de la librairie, (consulté le ), p. 440
  19. « Musique pour piano », sur Gallica, Journal général de l'imprimerie et de la librairie, (consulté le ), p. 426
  20. « Musique vocale », Bibliographie de la France, Cercle de la librairie,‎ , p. 156 (lire en ligne, consulté le )
  21. « Musique vocale », Journal général de l'imprimerie et de la librairie, vol. 16, nos 1-2,‎ , p. 226 (lire en ligne)
  22. « Musique pour piano », Journal général de l'imprimerie et de la librairie, vol. 65,‎ , p. 713
  23. « Galos, Cécile », Börsenblatt, no 63,‎ , p. 1030 (lire en ligne)

Liens externes

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