Brie (Charente)

commune française du département de la Charente

Brie, appelé autrefois Brie-la-Rochefoucauld, est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Brie
Brie (Charente)
La mairie.
Blason de Brie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Michel Buisson
2020-2026
Code postal 16590
Code commune 16061
Démographie
Gentilé Briauds
Population
municipale
4 157 hab. (2022 en évolution de −1,98 % par rapport à 2016)
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 18″ nord, 0° 14′ 29″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 167 m
Superficie 34,05 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Touvre-et-Braconne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Brie
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Brie
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Brie
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Brie
Liens
Site web www.brie.fr

Elle fait partie du Grand Angoulême. Ses habitants sont appelés les Briauds et les Briaudes[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Brie est une commune située à 12 km au nord-est d'Angoulême, faisant partie de son aire urbaine.

Brie est aussi situé à 3,7 km au nord de Champniers, 6,7 km de Ruelle, 11 km à l'ouest de La Rochefoucauld, le chef-lieu de son canton.

La commune est traversée par la D 12, route d'Angoulême à Chasseneuil, qui passe légèrement à l'est du bourg. Le bourg est desservi par la D 91 qui se dirige au nord-est vers Jauldes. La D 105 traverse le sud de la commune et relie Champniers à la N 141 direction Limoges (les Frotards et les Frauds). La D 113, à l'est, relie Anais aux Frauds et la N 141. La D 388 part du bourg de Brie vers les Favrauds et le Puy de Nanteuil.

La N 141, route de Saintes à Limoges par Angoulême et maillon de la route Centre-Europe Atlantique limite la commune au sud-est.

La N 10 entre Angoulême et Poitiers passe à l'ouest de la commune, à 4 km du bourg ; on y accède par l'échangeur de la Touche d'Anais (D 11) au nord ou de Champniers-les Chauvauds au sud[2].

L'aéroport international Angoulême-Cognac, appelé aussi aéroport d'Angoulême-Brie-Champniers[2], occupe une partie sud de la commune.

Hameaux et lieux-dits

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Brie compte de nombreux hameaux importants, d'autant plus qu'ils se sont étendus à cause de l'urbanisation d'Angoulême ces 20 dernières années. On peut citer, du sud au nord, les Rassats, les Frauds, les Frotards, la Prévôterie, la Simarde (à cheval sur Champniers), la Jauvigère, le Temple, etc.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Le sol de la commune est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Oxfordien dans une petite partie nord-est et Kimméridgien ailleurs), et fait partie du karst de La Rochefoucauld. Quelques zones de grèzes et colluvions datant du Quaternaire parsèment aussi le territoire, comme à la Jauvigère à l'est ou au bois de Fontfaye à l'ouest[3],[4],[5],[6].

La Grande Fosse, remarquable gouffre profond de 50 m et d'un diamètre de 120 m, est situé en limite de commune avec Jauldes au nord.

Le relief de la commune est celui d'un plateau légèrement incliné vers l'ouest, d'une altitude moyenne de 130 m, avec une crête nord-sud entre les Frauds et la Jauvigère dominant la forêt de la Braconne à l'est. Le point culminant est à une altitude de 167 m, situé à l'est du bourg sur cette crête près de la Jauvigère (château d'eau). De nombreuses combes parcourent ce plateau et se dirigent vers l'ouest. Le point le plus bas est à 68 m, situé à la Grande Fosse. Le bourg, tapis dans un vallon, est à environ 110 m d'altitude[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Réseaux hydrographique et routier de Brie.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[8],[Carte 1].

L'Étang est un ruisseau temporaire qui passe au bourg et occupe le fond d'une combe, se dirigeant vers l'ouest et alimentant les modestes sources de l'Argence près de Churet[2].

Gestion des cours d'eau

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1991 à 2011 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BRIE (16) - alt : 132 m 45° 43′ 54″ N, 0° 12′ 24″ E
Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1991 au 30-08-2011
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,7 4,5 6,4 10 13 14,5 14,7 11,8 9,7 5,2 2,8 8,2
Température moyenne (°C) 5,8 6,7 9,4 11,6 15,7 19 20,7 20,9 17,4 14 8,7 5,9 13
Température maximale moyenne (°C) 9 10,7 14,3 16,9 21,3 25,1 27 27,2 23 18,4 12,2 9 17,9
Record de froid (°C)
date du record
−9,3
02.01.1997
−7,9
22.02.1996
−10,1
01.03.05
−3
04.04.1996
0,6
08.05.1997
4,2
01.06.06
7,3
12.07.00
6,7
28.08.1998
3,1
25.09.02
−3,5
30.10.1997
−7,4
22.11.1998
−10,5
19.12.09
−10,5
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
05.01.1999
22,8
15.02.1998
26,9
20.03.05
30,7
30.04.05
35,9
14.05.1992
37,7
22.06.03
38,4
20.07.1995
40,7
07.08.03
35,7
03.09.05
29,4
01.10.1997
22,1
11.11.1995
19,2
07.12.00
40,7
2003
Précipitations (mm) 74 52,7 56,2 66,3 67,3 60,3 54,9 57,8 71,6 72,4 91,4 84,8 809,7
Source : « Fiche 16061003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

Végétation

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La forêt de la Braconne occupe la partie orientale de la commune, avec le camp militaire du 515e régiment du train.

Limite dialectale

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La commune est dans la langue d'oïl, et marque la limite avec le domaine occitan (à l'est)[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Brie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), forêts (32,9 %), zones urbanisées (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Brie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

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Brie est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des forêts domaniales de Bois Blanc et de la Braconne. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[20]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[20],[21],[22].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brie.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[23]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 48,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 671 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 891 sont en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie

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Une forme ancienne est Bria en 1110[27].

D'après Albert Dauzat, l'origine du nom de Brie, comme ceux des autres communes du même nom dans la région, remonterait au gaulois briga signifiant « hauteur, butte »[28].

Au cours des XIXe et XXe siècles, Brie s'est appelée informellement Brie-la-Rochefoucauld, du nom de son canton, pour la distinguer des autres communes du même nom en Charente[29],[30].

Histoire

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Les registres de l'état civil remontent à 1665.

La famille de Nesmond, illustre famille de l'Angoumois, a longtemps résidé dans la commune et possédé deux logis, au bourg et à la Jauvigère[31].

Au XIXe siècle, l'administration de la guerre a implanté le champ de tir (appelé alors polygone de tir) dans la forêt de la Braconne, sur près de deux lieues[Note 3]. Il était pourvu en eau potable grâce à une canalisation amenant l'eau des sources de la Touvre. Il était occupé au début du XXe siècle par les différents régiments du 12e corps d'armée[31].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la ligne Angoulême à Saint-Angeau des Chemins de fer économiques des Charentes appelée le petit Mairat, à voie métrique, et un arrêt était situé au pied du bourg.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
12 novembre 1944[35] 28 mars 1971 Léandre Allélie    
28 mars 1971 1er février 1974[33]
(démission)
Daniel Garet    
1er février 1974 18 mars 1983 Raymond Faye    
18 mars 1983 19 mars 1989 Pierre Chantran    
19 mars 1989 28 mars 2014 Guy Branchut PS Retraité de la DCN
Conseiller général du canton de La Rochefoucauld (2001 → 2015)
Vice-président du conseil général de la Charente (2004 → 2011)
Président de la CC de Braconne et Charente (1994 → 2014)
28 mars 2014 en cours Michel Buisson[36] DVG Professeur des écoles
Suppléant du député Jérôme Lambert (2012 → )
Conseiller départemental du canton de Touvre-et-Braconne (2016 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2022, la commune comptait 4 157 habitants[Note 4], en évolution de −1,98 % par rapport à 2016 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856 1861
1 7421 5091 7282 0541 8681 9602 1181 9521 754
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 7331 6651 6161 7181 5571 3701 2871 2281 224
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 1701 0241 0121 0301 0681 0061 0281 2421 034
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2022
1 2761 9312 7282 9803 6163 6524 2494 2214 157
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 309 hommes pour 1 918 femmes, soit un taux de 54,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,8 
3,6 
75-89 ans
4,6 
15,8 
60-74 ans
17,4 
19,1 
45-59 ans
23,5 
20,8 
30-44 ans
21,3 
24,0 
15-29 ans
14,5 
16,7 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

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Agriculture

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L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[42].

Commerce et industrie

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Bâtiment d'accueil de l'aéroport Angoulême-Cognac.

L'aéroport d'Angoulême se trouve en partie sur la commune.

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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Brie accueille deux écoles élémentaires : l'école du bourg, six classes, et l'école de la Prévôterie, cinq classes, ainsi qu'une école maternelle, six classes.

Le secteur du collège est Ruelle (collège Norbert-Casteret)[43].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Église Saint-Médard

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L'église paroissiale Saint-Médard romane date des XIIe et XIIIe siècles. Selon certains elle était attribuée au chapitre cathédral d'Angoulême, selon d'autres c'était un prieuré-cure de l'abbaye Saint-Ausone. Deux enfeus sont situés près de l'entrée au sud, dont l'un décoré de coquilles Saint-Jacques. Le plafond de la nef a été refait dans la seconde moitié du XIXe siècle. L'église a été restaurée dans les années 2000[44].

Chapelle Notre-Dame de La Braconne

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Située au village des Frauds, cette chapelle de style néo-gothique fut construite en 1905 par une souscription et bénie en 1907. Deux vitraux représentent sainte Barbe, patronne des artilleurs, et saint Hubert, patron des chasseurs. Elle fut vendue en 2005 à un particulier, qui y organise parfois des expositions[44].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
Écartelé : au 1er d’or à trois huchets contournés de sinople liés de gueules, au 2e de gueules à la fleur de tournesol au naturel, au 3e de gueules à l’arbre au naturel, au 4e de sinople à l’ancre d’or chargée en pointe de nombre « 515 » de sable et à la gazelle bondissante d’argent brochante.
Commentaires : Blason de Brie.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Environ huit kilomètres.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Brie » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. a b c d et e Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Brie », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Fiche du Poste 16061003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Brie », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Brie », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  33. a et b Démissionnaire pour raison de santé.
  34. Déchu de ses fonctions par le préfet.
  35. Président de la commission municipale, il est élu maire le 12 mai 1945.
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