Attentat de Lockerbie

attaque terroriste sur un Boeing 747 de Pan Am en 1988

Vol Pan Am 103

Vol Pan Am 103
Photo couleur des débris montrant le poste de pilotage aux couleurs blanches et bleues écrasé sur le sol entouré de petits tas de ferraille.
Débris de la section avant du Boeing 747 de Pan Am, baptisé Clipper Maid of the Seas, près du village de Lockerbie en Écosse.

Localisation Au-dessus de Lockerbie, Dumfriesshire, Écosse
Cible Boeing 747-121 N739PA Clipper Maid of the Seas de la Pan American World Airways
Coordonnées 55° 07′ 16″ nord, 3° 21′ 19″ ouest
Date
19 h 2 min 50 s (UTC)
Type Explosion et désintégration en vol
Armes Bombe (attentat)
Morts 270 victimes :
  • 243 passagers
  • 16 membres d'équipage
  • 11 personnes au sol
Auteurs présumés Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi (Procès de l'attentat de Lockerbie)
Organisations Jamahiriya arabe libyenne
Géolocalisation sur la carte : Écosse
(Voir situation sur carte : Écosse)
Attentat de Lockerbie

Le , un Boeing 747 effectuant le vol Pan Am 103, entre Londres et New York, explose au-dessus du village de Lockerbie en Écosse, après la détonation d'une bombe, tuant les 243 passagers et seize membres d'équipage. De grandes sections de l'avion s'écrasent sur plusieurs rues résidentielles de Lockerbie, y tuant onze personnes. Connue sous le nom d'attentat de Lockerbie, il s'agit de l'attaque terroriste la plus meurtrière de l'histoire du Royaume-Uni.

À la suite d'une enquête conjointe de trois ans menée par la police locale et le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis, des mandats d'arrêt sont émis contre deux ressortissants libyens en . En 1999, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi remet les deux hommes à la justice après de longues négociations et des sanctions de l'Organisation des Nations unies (ONU). En 2001, Abdelbaset al-Megrahi, officier du renseignement libyen, est emprisonné à perpétuité après avoir été reconnu coupable de 270 chefs d'accusation de meurtre en relation avec l'attentat à la bombe. En , il est libéré par le gouvernement écossais en raison de son cancer de la prostate. Il décède en , seule personne à avoir été condamnée pour l'attaque.

En 2003, Kadhafi accepte la responsabilité de l'attentat et verse des indemnités aux familles des victimes, tout en affirmant ne pas être à l'origine de l'attaque. L'acceptation de la responsabilité fait partie d'une série d'exigences énoncées par une résolution de l'ONU afin que les sanctions contre la Libye soient levées.

Pendant la première guerre civile libyenne en 2011, l'ancien ministre de la Justice Mustafa Abdul Jalil affirme que le dirigeant libyen a personnellement ordonné l'attentat. Bien qu'aucune preuve ne soit présentée publiquement en ce sens, les enquêteurs pensent toujours que l'attaque ne résulte pas du seul Megrahi et de nombreuses zones d'ombre entourent toujours l'affaire.

À la suite de l'identification de nouveaux suspects en 2015, à l'occasion du 32e anniversaire de l'attentat le , les États-Unis annoncent la mise en accusation d'un autre ancien officier du renseignement libyen, Abu Agila Mohammad Masud, détenu en Libye, qu'ils soupçonnent d'avoir construit la bombe à l'origine de l'attentat. Ce dernier est extradé et placé en détention aux États-Unis en .

Avion et équipage

modifier
 
L'avion impliqué dans l'attentat, N739PA Clipper Morning Light, à l'aéroport international de San Francisco en 1978.

L'avion impliqué est un Boeing 747-121, immatriculé N739PA et baptisé Clipper Maid of the Seas après 1979[1],[AAIB 1]. Initialement connu sous le nom Clipper Morning Light[2], il s'agit du 15e Boeing 747 construit et livré en [1], moins d'un mois après l'entrée en service du premier 747 avec Pan Am[3],[4],[AAIB 2]. En 1978, sous le nom de Clipper Morning Light, il apparaît dans « Conquering the Atlantic », le quatrième épisode de la série documentaire de la BBC Television Diamonds in the Sky, présentée par Julian Pettifer, un journaliste anglais[5]. Il est propulsé par quatre turboréacteurs Pratt & Whitney JT9D-7A et compte 72 464 heures de vol au moment de l'attentat[AAIB 3]. Sa dernière visite de maintenance date du , trois semaines avant l'attentat, et il a effectué sa « visite de type C » (inspection annuelle complète) deux mois plus tôt, le [AAIB 2]. Ainsi, selon le rapport de l'Air Accidents Investigation Branch (AAIB), l'avion est « en conformité avec les exigences » au moment de l'attentat[AAIB 4].

Le commandant de bord, James B. MacQuarrie, âgé de 55 ans, est un pilote expérimenté comptant plus de 10 900 heures de vol, dont plus de 4 100 sur Boeing 747[AAIB 5]. L'officier pilote de ligne, Raymond R. Wagner, âgé de 52 ans, cumule un total de 11 855 heures de vol dont 5 517 heures sur 747[AAIB 5]. Enfin, le mécanicien navigant, Jerry D. Avritt, âgé de 46 ans, a rejoint Pan Am en 1980 lors de la fusion avec National Airlines et totalise plus de 8 060 heures de vol, dont près de 490 sur 747[AAIB 6]. L'AAIB résume que « l'équipage était dûment autorisé et médicalement apte à effectuer le vol[C 1] »[AAIB 7].

En plus des trois pilotes, treize membres de l'équipage de cabine, dont deux Françaises, sont présents à bord et « répondaient tous aux compétences de l'entreprise et aux exigences médicales[C 2] »[AAIB 1],[6],[7].

Déroulement du vol

modifier

Départ

modifier
 
Le N739PA Clipper Maid of the Seas, à l'aéroport de Francfort-sur-le-Main en 1986.

Le vol Pan Am 103 est à l'origine une ligne à l'aéroport de Francfort, en Allemagne de l'Ouest, exploitée par un Boeing 727[AAIB 8]. La compagnie aérienne, comme d'autres à son époque, avait pour habitude de changer fréquemment le type d'aéronef effectuant différentes étapes d'un vol, mais toujours sous le même numéro. Ainsi, le vol 103 pouvait être réservé en tant qu'itinéraire simple Francfort-New York ou Francfort-Détroit, bien qu'un changement d'avion prévu ait eu lieu à l'aéroport Heathrow de Londres. À l'arrivée au terminal 3 d'Heathrow le , les passagers et leurs bagages provenant de Francfort ainsi que d'autres passagers sont transférés directement sur le Boeing 747 Clipper Maid of the Seas, dont le vol précédent était en provenance de Los Angeles et est arrivé via San Francisco[AAIB 8].

L'avion, qui effectue l'étape transatlantique du vol, quitte le terminal à 18 h 4 UTC, quatre minutes après son horaire prévu, et décolle de la piste 27 droite (27R) à 18 h 25, en route pour l'aéroport international de New York - John-F.-Kennedy puis l'aéroport métropolitain de Détroit aux États-Unis[AAIB 8]. L'avion prend une direction nord, cap 350°, et atteint 6 000 pieds d'altitude (1 830 mètres) au-dessus du village de Bovingdon, près de Hemel Hempstead, à environ quarante kilomètres au nord-ouest de Londres[AAIB 8]. À ce moment-là, les pilotes sont autorisés à monter initialement à 12 000 pieds (3 660 mètres) puis à 31 000 pieds (9 450 mètres), altitude atteinte par l'avion à 18 h 56, trente-et-une minutes après son décollage[AAIB 8].

Disparition du contact radar

modifier
 
Carte de la région où l'avion a explosé, près de la frontière entre l'Angleterre et l'Écosse. 1 : Golfe de Solway ; 2 : Lockerbie ; 3 : Carlisle.

À 19 h 1, le Clipper Maid of the Seas approche du golfe de Solway et le traverse à 19 h 2[8]. L'avion vole à 31 000 pieds sur un cap à 316°, à une vitesse calibrée de 313 nœuds (580 km/h) et une vitesse sol de 434 nœuds (804 km/h)[N 1],[AAIB 10]. À 19 h 2 min 44 s, le centre de contrôle océanique de Shanwick, situé à Prestwick en Écosse, adresse une clairance à l'avion pour sa traversée de l'Atlantique, mais aucune réponse ne lui parvient[AAIB 11],[9]. Au même moment, le symbole de l'avion disparaît sur le radar secondaire du contrôleur aérien et plusieurs échos correspondant à de larges sections de débris apparaissent sur le radar primaire[AAIB 12]. Le contrôleur tente à plusieurs reprises d'entrer en contact avec les pilotes, sans réponse[AAIB 8]. Dans le même temps, un son fort est enregistré sur l'enregistreur phonique du poste de pilotage (CVR), juste avant son interruption à 19 h 2 min 50 s[AAIB 13]. Quelques instants plus tard, un pilote de British Airways, aux commandes d'un vol Londres-Glasgow, se trouvant près de Carlisle, appelle les autorités écossaises pour signaler qu'il peut voir un énorme incendie au sol[10].

Désintégration

modifier
 
Modèle de l'AAIB montrant les lignes de fracture du fuselage et de la queue et les emplacements au sol des débris :
  • Sentier d'épave à l'est
  • Sentier d'épave nord
  • Cratère d'impact (quartier de Sherwood)
  • Quartier de Rosebank
  • Non récupéré / non identifié
  •  
    Illustration d'artiste de la section avant du Clipper Maid of the Seas après la désintégration.

    L'explosion perce un trou de cinquante centimètres (vingt pouces) de diamètre sur le côté gauche du fuselage[AAIB 14]. Les enquêteurs ont conclu qu'aucune procédure d'urgence n'a été lancée dans le poste de pilotage[AAIB 15]. L'effet de l'explosion a été amplifié par la grande différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de l'avion, provoquant une décompression incontrôlée du fuselage[AAIB 16]. Les câbles de commande de la gouverne de profondeur et de direction de l'avion ont été brisés et le fuselage s'est incliné vers le bas et vers la gauche[AAIB 17].

    Les enquêteurs de l'Air Accidents Investigation Branch (AAIB) du ministère britannique des Transports ont conclu que le nez de l'avion a été arraché et séparé de la section principale dans les trois secondes ayant suivi l'explosion[AAIB 17]. Il a arraché le moteur no 3 et atterrit sur une colline à environ quatre kilomètres à l'est du centre-ville de Lockerbie en Écosse[AAIB 17].

    Impact du fuselage

    modifier
     
    Localisation approximative de l'emplacement des débris. 1 : Ailes et réservoirs de carburant (cratère, quartier de Sherwood) ; 2 : Fuselage arrière (quartier de Rosebank) ; 3 : Moteurs et empennage (nord) ; 4 : Section avant.

    Le fuselage a continué à avancer et à descendre jusqu'à ce qu'il atteigne 19 000 pieds (5 790 mètres), moment auquel son piqué devient presque vertical et où les ailes et les trois moteurs restants se détachent de la structure principale[AAIB 18],[11]. Les habitants de Lockerbie rapportent que, peu après 19 heures, « un grondement comme le tonnerre a rapidement augmenté jusqu'à des proportions assourdissantes comme le rugissement d'un moteur à réaction à pleine puissance. Le bruit semblait provenir d'un objet semblable à un météore qui traînait une flamme et est descendu dans la partie nord-est de la ville[C 3] »[AAIB 8],[12]. Le fuselage arrière, des parties de la soute à bagages et trois trains d'atterrissage atterrissent dans le quartier de Rosebank, dans le centre de Lockerbie[AAIB 19],[13],[14]. Le fuselage constitué de la structure principale de l'aile atterrit dans le quartier de Sherwood, créant un grand cratère d'impact où se trouvaient plusieurs maisons[AAIB 20]. Les 91 000 kilogrammes de carburéacteur enflammé par l'impact déclenchent des incendies qui détruisent plusieurs maisons supplémentaires[AAIB 21],[15],[16]. Les enquêteurs ont pu déterminer que les deux ailes ont atterri dans le cratère à Sherwood, affirmant que « l'absence totale de débris de la structure principale de l'aile retrouvée éloignée du cratère a confirmé l'impression initiale que la structure complète de l'aile était présente lors de l'impact principal[C 4] »[AAIB 22]. Le British Geological Survey situé à vingt-trois kilomètres enregistre un événement sismique à 19 h 3 min 36 s mesurant 1,6 sur l'échelle de magnitude de moment, qui est attribué à l'impact[AAIB 23].

    Le reste de l'épave composé du « fuselage complet [de l']avant [de l'appareil] […], comprenant le poste de pilotage et le train d'atterrissage avant, a été retrouvé en une seule pièce dans un champ à environ quatre kilomètres à l'est de Lockerbie[C 5] »[AAIB 22]. Ce champ, situé en face de l'église de Tundergarth, est l'endroit où les débris les plus facilement identifiables sont tombés et il « ressortait clairement de la nature des dommages causés par l'impact et des marques au sol que [cette partie] était tombée presque à plat sur son côté gauche mais avec une légère assiette en piqué[C 6] »[AAIB 22]. Des débris plus légers sont éparpillés jusqu'à la côte est de l'Angleterre sur une distance de 130 kilomètres, aussi loin que jusqu'à la mer du Nord[AAIB 24].

    Victimes

    modifier

    Passagers et équipage

    modifier
     
    Plaque commémorative du cimetière de Dryfesdale à Lockerbie indiquant : « Ce Jardin du Souvenir est à la mémoire des 270 victimes âgées de 2 mois à 82 ans provenant de 21 nations. L'âge et la nationalité de toutes les victimes sont indiqués dans le Livre du Souvenir situé dans la salle commémorative de l'église de Tundergarth[C 7] ».

    Les 243 passagers et seize membres d'équipage sont tués, ainsi que onze résidents de Lockerbie au sol[AAIB 25],[4]. Au total, sur les 270 décès, 189 étaient des citoyens américains et quarante-trois des citoyens britanniques[7]. Dix-neuf autres nationalités étaient représentées, avec quatre passagers ou moins par pays[7],[17].

    Un 244e passager, Jaswant Basuta, aurait dû se trouver à bord du vol, mais étant resté dans un bar de l'aéroport avec des membres de sa famille, il a raté l'embarquement de quelques minutes seulement[18]. Lorsqu'il s'est présenté au comptoir, il pouvait apercevoir l'avion derrière les vitres du terminal, en plein repoussage sur le tarmac[18]. Après l'explosion de l'avion, il est rapidement mis hors de cause par la police[18],[HCJ 1].

    Étudiants

    modifier

    Trente-cinq des passagers étaient des étudiants de l'université de Syracuse, dans l'État de New York, aux États-Unis, qui participaient à la « division des programmes internationaux » de l'université (« Syracuse Abroad » ou « Study Abroad Program ») et rentraient chez eux pour Noël après un semestre à Londres[19],[20]. Quelques-uns de ces étudiants venaient d'autres universités qui s'étaient inscrites au programme[19].

    Passagers notables

    modifier
     
    Pierre commémorative au cimetière de Dryfesdale dédiée à Bernt Carlsson.

    Parmi les passagers figure notamment le commissaire de l'ONU pour la Namibie (alors Sud-Ouest africain), âgé de 50 ans, Bernt Carlsson, qui devait assister à la cérémonie de signature des accords de New York pour l'indépendance de la Namibie au siège des Nations unies le lendemain[21]. James Fuller, un dirigeant automobile américain à la tête de l'entreprise Volkswagen aux États-Unis était également sur ce vol et rentrait chez lui après une réunion en Allemagne[22],[23]. Le navigateur olympique irlandais Peter Dix[24] ainsi que le musicien de rock Paul Jeffreys (en) étaient également à bord[25].

    Fonctionnaires du gouvernement américain

    modifier

    Matthew K. Gannon, chef adjoint du poste de la Central Intelligence Agency (CIA) à Beyrouth, au Liban, était assis dans la classe Clipper, l'équivalent de la classe affaires chez Pan Am[26],[27]. À bord de l'avion, il y avait également un groupe de spécialistes américains du renseignement[28]. Leur présence a donné lieu à des spéculations et des théories du complot, dans lesquelles un ou plusieurs d'entre eux auraient été visés[28].

    Résidents de Lockerbie

    modifier
    Image externe
      Photographie du cratère d'impact dans le quartier de Sherwood, sur The Sun.

    Onze résidents de Lockerbie dans le quartier de Sherwood sont tués lorsqu'une section de l'aile frappe une maison au 13 Sherwood Crescent à plus de 800 km/h et explose, créant un cratère de quarante-sept mètres de long et d'un volume de 560 m3[AAIB 26]. La propriété est complètement détruite et ses deux occupants sont tués[11]. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés[29],[30]. Plusieurs autres maisons et leurs fondations sont détruites et vingt-et-une autres sont si gravement endommagées qu'elles ont dû être démolies[AAIB 25],[31].

    Une famille de quatre personnes, dont deux enfants de treize et dix ans, est tuée lorsque leur maison du 15 Sherwood Crescent explose[32],[29]. Un couple et leur fille de dix ans sont tués par l'explosion de leur maison au 16 Sherwood Crescent[32],[29]. Leur fils a été témoin d'une boule de feu envahissant sa maison depuis le garage d'un voisin[29],[30]. Les autres résidents de Lockerbie décédés comprennent deux personnes âgées de 81 et 82 ans, qui vivaient également dans le quartier de Sherwood, respectivement aux numéros 11 et 14[32]. Les corps des deux enfants au 15 Sherwood Crescent et des deux parents au 16 Sherwood Crescent n'ont jamais été retrouvés[29],[30],[32].

    Patrick Keegans, le prêtre catholique de Lockerbie, s'apprêtait à rendre visite à des amis vers 19 heures ce soir-là avec sa mère, ayant récemment été nommé curé dans la ville[33]. La maison de Keegans au 1 Sherwood Crescent est la seule de la rue qui n'a été ni détruite par l'impact ni par le feu[34]. Selon un article de la BBC publié en 2018, Keegans est monté à l'étage pour s'assurer qu'il avait caché le cadeau de Noël de sa mère, et se rappelle que « immédiatement après, il y a eu une énorme explosion »[33]. À la suite de cela, il affirme que « les tremblements ont cessé et à sa grande surprise, il n'était pas blessé »[33].

    Image externe
      Photos « avant/après » des lieux d'impacts à Lockerbie, sur Daily Mail.

    Bien que leurs gouvernements leur aient conseillé de ne pas se rendre sur place, de nombreux proches des victimes, dont la plupart venaient des États-Unis, sont arrivés en quelques jours à Lockerbie pour identifier les corps[35]. Des volontaires dans la ville ont mis en place et pourvu du personnel dans des cantines, qui restaient ouvertes 24 heures sur 24 et offraient aux parents, soldats, policiers et travailleurs sociaux des sandwichs gratuits, des repas chauds, du café et quelqu'un à qui parler[36],[AAIB 27]. Les habitants de la ville ont lavé, séché et repassé tous les vêtements trouvés une fois que la police avait déterminé qu'ils n'avaient aucune valeur médico-légale, de sorte que le plus grand nombre d'articles possible puisse être retourné aux proches[36]. Le correspondant de la BBC en Écosse, Andrew Cassell, rapporte à l'occasion du 10e anniversaire de l'attentat que les habitants de la ville avaient « ouvert leur maison et leur cœur » aux proches, supportant leurs propres pertes « stoïquement et avec une immense dignité », et que les liens forgés se poursuivent à ce jour[35].

    Parmi les 243 passagers, les seize membres d'équipage et les onze personnes tuées au sol, la nationalité des victimes s'établit comme suit (certaines personnes sont porteuses d'une double nationalité, qui n'est pas indiquée ici)[7] :

    Enquête technique

    modifier

    Premières constatations

    modifier
     
    Plusieurs milliers de débris sont récupérés par la Royal Air Force et envoyés dans un hangar à environ trente kilomètres de Lockerbie afin d'identifier et de reconstituer l'épave[AAIB 28].

    L'accident est notifié à l'Air Accidents Investigation Branch (AAIB), l'organisme chargé des enquêtes sur les accidents aériens au Royaume-Uni, à 19 h 40 le , environ quarante minutes après l'explosion, et l'enquête technique débute le jour même[AAIB 29]. Vingt enquêteurs de l'AAIB, ainsi que du personnel provenant du Royaume-Uni, des États-Unis, de France et du Canada participent à l'enquête[AAIB 30].

    L'enquête initiale sur le site de l'écrasement menée par la Dumfries and Galloway Constabulary, la police locale — alors la plus petite force de police continentale du Royaume-Uni, avec moins de deux douzaines d'agents servant Lockerbie —[37], comprend de nombreux vols en hélicoptère, des images satellite et une fouille de la zone par la police et des soldats[38],[39],[AAIB 27]. L'épave est dispersée sur près de 2 200 km2 et les enquêteurs de l'AAIB sont confrontés à un énorme puzzle en essayant de reconstituer l'avion[39],[40]. Au total, environ quatre millions de morceaux d'épave sont collectés[41],[42],[43]. Plus de 10 000 morceaux de débris sont récupérés, étiquetés et introduits dans un système de suivi informatique[44],[AAIB 28].

    Enregistreurs de vol

    modifier

    L'enregistreur phonique (CVR) et l'enregistreur de données de vol (FDR), situés dans la partie arrière de l'avion, sont retrouvés dans un champ par des chercheurs de la police dans les quinze heures suivant l'accident[AAIB 31]. Le rapport de l'AAIB indique que « le décodage […] des données du vol ont montré qu'aucun comportement anormal […] n'a été enregistré et que l'enregistreur s'est simplement arrêté à 19 h 2 min 50 s[C 8] »[AAIB 31]. D'un autre côté, l'examen de l'enregistreur phonique, d'une capacité d'enregistrement de trente minutes, montre qu'un bruit sourd ainsi qu'un sifflement de quelques millisecondes ont pu être entendu lorsque les câbles de communication de l'avion ont été détruits[45].

    Fuselage

    modifier
     
    À une trentaine de kilomètres de Lockerbie, les enquêteurs ont procédé à une reconstitution minutieuse de certaines parties de l'avion avec les débris retrouvés.

    Après la récupération des premiers débris, les enquêteurs commencent un travail d'analyse pour expliquer la désintégration en vol, notamment sur la plus grande partie récupérée, constituée de la section avant avec le poste de pilotage[AAIB 15],[46]. L'AAIB précise que « l'examen des bords déchirés […] du revêtement du fuselage n'a pas indiqué la présence de défauts préexistants de structure ou de matériaux qui auraient pu expliquer la séparation de cette section. […] L'état des commandes et des interrupteurs dans le poste de pilotage correspondait à un fonctionnement normal en vol de croisière. Rien n'indiquait que l'équipage avait tenté de réagir à une décompression rapide ou à une perte de contrôle ou que des préparatifs d'urgence avaient été mis en œuvre avant la désintégration[C 9] »[AAIB 15]. Ainsi, l'AAIB conclut qu'« il n'y a aucune preuve de défaut ou de dysfonctionnement de l'aéronef qui aurait pu causer ou contribuer à l'accident[C 10] »[AAIB 7].

    Environ 90 % des débris de l'avion sont retrouvés, identifiés puis assemblés dans une reconstruction à plat, avec la soute à bagages avant incorporée dans une reconstruction en volume[AAIB 28]. Toutes les parties de l'avion récupérées sont d'abord transportées dans un hangar à Longtown, dans le comté de Cumbria, à environ trente kilomètres de Lockerbie, où elles sont examinées par les enquêteurs[AAIB 28]. Certaines pièces sont ensuite déplacées au siège de l'AAIB à l'aéroport de Farnborough dans le Hampshire pour que le fuselage du Boeing 747 soit partiellement reconstruit[AAIB 32].

     
    Schéma en coupe de l'emplacement de l'explosion à l'intérieur du compartiment cargo du vol 103 représentant notamment les ondes de choc (en anglais).

    Le , une semaine après la catastrophe, de nouvelles preuves et analyses permettent d'écarter toutes causes accidentelles et montrent des traces d'une explosion au sein de la section avant de l'appareil[47],[48],[49]. La reconstruction et l'analyse de l'épave révèlent « la présence de dommages correspondant à une explosion sur le côté inférieur gauche du fuselage dans la soute avant. Une petite zone de la structure […] a clairement été brisée et détruite par des matériaux s'échappant directement d'une explosion centrée immédiatement à l'intérieur de cet emplacement. Le matériel de cette zone […] a été pour la plupart réduit à de très petits fragments, dont seuls quelques-uns ont été récupérés[C 11] »[AAIB 28]. De plus, « autour de la zone d'éclatement se trouvaient une série de panneaux beaucoup plus grands de morceaux du revêtement du fuselage déchiré qui formaient un motif de fracture « en étoile ». Là où ces panneaux formaient la limite de la zone d'éclatement, le métal à proximité immédiate était déchiqueté, fortement déformé, et les surfaces intérieures étaient criblées et couvertes de suie[C 12] »[AAIB 28]. Par ailleurs, l'analyse médico-légale des dépôts de suie sur les matériaux de cette zone confirme la présence de résidus explosifs[AAIB 33],[48].

    Chronologie de la désintégration

    modifier
     
    Un Boeing 747-121 de Pan Am, Clipper Storm King, similaire à celui impliqué dans l'attentat. L'explosion s'est produite du côté gauche du fuselage, dans la soute à bagages, entre les deux portes passagers de la section avant (entre le 25e et le 26e hublot). Après l'explosion, la rangée de hublots (ligne bleue) retient la section avant du reste du fuselage, mais cède en moins de trois secondes.

    L'explosion initiale déclenche une séquence d'événements qui détruit l'intégrité structurelle du fuselage avant[AAIB 34]. Quelques instants après la détonation, seule la rangée de hublots (ligne bleue sur la livrée de Pan Am) et la structure de la paroi de la cabine située immédiatement au-dessus et en dessous des hublots retient la section avant du reste de l'avion, « bien qu'une grande partie de la structure du plancher de la soute semble être restée brièvement attachée à l'avion[C 13] »[AAIB 35]. Ensuite, la partie principale du fuselage (à l'arrière de la section avant) entre dans une manœuvre impliquant un changement marqué d'assiette en piqué et de roulis à gauche[AAIB 17]. En conséquence, la rangée de hublots sur le côté gauche se rompt à la suite des charges de torsion et de flexion[AAIB 17]. La section avant dévie alors vers la droite, puis se détache de la structure au niveau de la deuxième porte passagers[AAIB 36]. Au cours de ce processus, la partie inférieure du nez heurte le moteur no 3, ce qui entraîne son détachement de sa nacelle[AAIB 17]. Ainsi, « la séparation du fuselage était apparemment complète dans les trois secondes suivant l'explosion[C 14] »[AAIB 17]. Des parties de la section avant heurtent des surfaces de l'empennage, le détruisant partiellement, et « la structure du fuselage continue de se détacher de l'avion et de la section avant pendant la descente[C 15] »[AAIB 17]. Par la suite, l'avion maintient une trajectoire de descente en pente raide jusqu'à ce qu'il atteigne la verticale à environ 19 000 pieds (5 790 mètres) au-dessus du point d'impact final, moment où le reste de l'empennage commence à se désintégrer[AAIB 17]. La rupture du fuselage arrière se produit pendant la descente verticale, laissant une partie du plancher de la cabine et de la soute à bagages, avec trois trains d'atterrissage, s'écraser dans le quartier de Rosebank[AAIB 17]. Enfin, la structure principale de l'aile heurte le sol dans le quartier de Sherwood alors que la section avant, composée notamment du poste de pilotage et du train d'atterrissage avant, s'écrase à environ quatre kilomètres à l'est de Lockerbie[AAIB 20].

    Soute à bagages

    modifier
     
    Un conteneur à bagages de type LD3 à pan coupé, similaire à ceux utilisés lors du chargement du vol Pan Am 103.

    Au cours de l'opération de récupération de l'épave, il apparaît que certains débris, identifiés comme des parties de la soute à bagages avant, présentent des dommages compatibles avec la proximité d'un engin explosif à haute énergie[AAIB 37]. La section avant reconstruite révèle un trou de cinquante centimètres (vingt pouces) de diamètre, directement sous les systèmes de navigation et de communication, montrant les signes d'une explosion dans la soute avant[AAIB 14]. Cette dernière avait été chargée de deux palettes de fret ainsi que de douze conteneurs à bagages de type LD3, dont neuf en aluminium (code AVE) et trois en fibre de verre renforcée (code AVA ou AVN), d'une capacité de 4 m3 et qui étaient remplis de valises[AAIB 38]. Chaque conteneur était identifié à l'aide d'un numéro de série à quatre chiffres[AAIB 39].

     
    Face avant du conteneur à bagages AVE 4041 PA, récupéré parmi les débris puis reconstitué.

    Après l'explosion, la plupart de ces conteneurs présentent des dommages correspondant à une chute à très haute altitude, mais deux d'entre eux — le conteneur en métal AVE 4041 et le conteneur en fibre AVN 7511, situé immédiatement derrière — présentent des dommages inhabituels[AAIB 32]. D'après le plan de chargement, les enquêteurs découvrent que l'AVE 4041, reconstitué à 85 %, était situé à l'intérieur et légèrement au-dessus de la zone d'explosion dans le fuselage, avec l'AVN 7511 juste à ses côtés[AAIB 32]. La reconstruction du conteneur AVE 4041 révèle une « zone de grave distorsion, déchirure et noircissement localisée dans son quartier arrière allant vers l'extérieur qui, avec les résultats de l'examen médico-légal des objets de cette partie du conteneur, ne laissait aucun doute sur le fait que l'engin explosif improvisé a explosé à l'intérieur[C 16] »[AAIB 40]. Bien que le plancher du conteneur ait été endommagé, il n'y a pas eu de noircissement ni de déchirure[AAIB 40]. À partir de cela, les enquêteurs supposent que la valise contenant la bombe n'était probablement pas posée sur le sol, mais au-dessus d'une autre valise et que « les dommages causés par l'explosion sur la partie avant du conteneur 7511 étaient le résultat direct de gaz chauds et de fragments s'échappant de la partie arrière du conteneur 4041[C 17] »[AAIB 40]. En utilisant les dommages causés aux conteneurs et sur le fuselage, les enquêteurs concluent que l'explosion s'est produite à environ dix pouces (25,4 centimètres) du plancher du conteneur AVE 4041, à environ vingt-cinq pouces (63,5 centimètres) du revêtement du fuselage et qu'« il n'y a aucune preuve indiquant qu'il y avait plus d'une charge explosive[C 18] »[AAIB 42].

    Conclusions et recommandations

    modifier

    En conclusion de son rapport final publié en , un an et huit mois après l'attentat, l'Air Accidents Investigation Branch (AAIB) résume son enquête :

    « Il a été établi que la détonation d'un engin explosif improvisé (EEI ou IED), chargé dans un conteneur à bagages positionné sur le côté gauche de la soute avant, a directement causé la perte de l'avion. Les forces explosives directes ont produit un grand trou dans la structure du fuselage et ont endommagé le plancher principal de la cabine. Des fissures majeures ont continué à se propager à partir du trou sous l'influence du différentiel de pression. Les effets explosifs indirects ont causé des dommages structurels importants dans des zones éloignées de la zone de l'explosion. L'effet combiné des forces explosives directes et indirectes a été de détruire l'intégrité structurelle du fuselage avant, de permettre au nez et au poste de pilotage de se détacher dans un délai de deux à trois secondes, puis de permettre à la plupart de la structure restante de se désintégrer pendant la descente presque verticale de 19 000 à 9 000 pieds (5 790 à 2 740 mètres)[C 19]. »[AAIB 43].

    — Air Accidents Investigation Branch, Report no 2/90.

    Cinq recommandations de sécurité sont émises par l'AAIB au cours de son enquête, dont quatre concernent les enregistreurs de vol, notamment le financement d'une étude visant à concevoir des méthodes d'enregistrement des impulsions de pression violentes associées aux explosions[AAIB 44],[9]. La recommandation finale porte sur le fait que les autorités de navigabilité et les avionneurs entreprennent une étude systématique en vue d'identifier les mesures susceptibles d'atténuer les effets des engins explosifs et d'améliorer la tolérance de la structure et des systèmes de l'avion aux dommages explosifs[AAIB 44],[9].

    Enquête criminelle

    modifier

    Engin explosif

    modifier

    Effectuée par des équipes médico-légales de la DERA (Defence Evaluation and Research Agency), une ancienne agence du ministère de la Défense du Royaume-Uni, l'analyse des dépôts de carbone sur les conteneurs AVE 4041 et AVN 7511 indique qu'une explosion chimique s'est bien produite et qu'une charge d'explosif plastique de 450 grammes a été utilisée[HCJ 2].

    Des membres de la DERA ont examiné deux bandes de métal du conteneur AVE 4041 et ont trouvé des traces de nitrotoluène, un intermédiaire dans la fabrication du TNT ; de nitroglycérine, un composé chimique explosif et hautement toxique ; ainsi que des traces de tétranitrate de pentaérythritol (PETN), l'un des plus puissants explosifs connus ; et de RDX, également un composé explosif[HCJ 3]. Ce dernier, mélangé avec le PETN, entre dans la composition du Semtex, un puissant explosif de type plastic, fabriqué en Tchécoslovaquie depuis la fin des années 1960[HCJ 3]. En , le président tchécoslovaque Václav Havel révèle que l'ancien régime communiste avait fourni au gouvernement libyen un gros lot de Semtex par l'intermédiaire d'une société appelée Omnipol, qui était spécialisée dans le commerce d'équipements de défense et d'aérospatial[50],[51],[52]. Selon ses déclarations, « le régime précédent a exporté 1 000 tonnes [de Semtex] vers la Libye »[50].

    Fragments de valise et radio-cassette

    modifier
     
    Radio-cassette similaire à celle utilisée lors de l'attentat, ici présentée au Glasgow Museum of Transport.

    Au cours des fouilles autour de Lockerbie, cinquante-six fragments d'une valise sont retrouvés et montrent des dommages causés par une explosion à très courte distance, « qui avaient été infligés de l'intérieur »[HCJ 4]. Avec l'aide de fabricants de bagages, il est déterminé que les fragments faisaient partie d'une valise Samsonite brune et rigide de la gamme Silhouette 4000 de soixante-six centimètres (vingt-six pouces) de diamètre[HCJ 4],[53]. La DERA détermine que vingt-quatre autres bagages, y compris des vêtements, se trouvaient à courte distance de la valise lorsqu'elle a explosé[HCJ 4].

    Parmi les fragments récupérés se trouvent des pièces d'un lecteur de cassette radio (radio-cassette) et un petit morceau de circuit imprimé[HCJ 4]. Cette découverte sonne l'alarme au sein des communautés de renseignement au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Allemagne de l'Ouest, alors que la police ouest-allemande avait récupéré une bombe Semtex cachée à l'intérieur d'une radio-cassette Toshiba à Neuss, en Allemagne de l'Ouest, en , deux mois avant l'explosion du vol Pan Am 103[HCJ 4],[54],[55]. La bombe, l'une des cinq récupérées, était en la possession de membres du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général basé en Syrie et dirigé par Ahmed Jibril, un ancien capitaine de l'armée syrienne[56],[57],[58]. Des membres de la DERA se rendent en Allemagne pour examiner cette bombe et, bien qu'ils constatent que les fragments de Lockerbie ne correspondent pas exactement au même modèle de Toshiba, ceux-ci étaient suffisamment similaires pour que la DERA puisse contacter l'entreprise[HCJ 4]. Avec l'aide de cette dernière, elle découvre qu'il y a sept modèles dans lesquels le circuit imprimé porte exactement les mêmes détails que sur les fragments retrouvés à Lockerbie[HCJ 5].

    Le manuel d'instructions du radio-cassette Toshiba est retrouvé dans un champ à plus de 110 kilomètres de Lockerbie par Gwendoline Horton le lendemain de l'accident[59]. Plus tard, Mme Horton n'a pas pu identifier formellement la pièce officielle comme étant le même morceau de papier qu'elle avait trouvé, affirmant que celui-ci était plus ou moins intact et non en plusieurs morceaux comme la pièce à conviction présentée[59],[60]. En réaction, la police déclare que le papier a été endommagé à la suite d'une série de tests médico-légaux[60]. Dans le même temps, Robert Ingram, un agent civil de recherche et de sauvetage, déclare au tribunal que la police lui a rendu visite des mois après l'attentat pour l'encourager à signer un formulaire attestant qu'il avait trouvé des objets qu'il ne se souvenait pas avoir récupérés[59],[61].

    Vêtements

    modifier

    Un examen plus approfondi des vêtements, qui auraient été dans la valise où se trouvait la bombe, montre la présence de fragments de papier — dont un livret sur la radio-cassette Toshiba RT-SF 16 Bombeat —, qui était coincé dans deux chemises pour hommes de la marque Slalom[HCJ 6], ainsi que la présence d'une combinaison bleue pour bébé de type Babygro et d'une paire de pantalons tartan[HCJ 7]. Des fragments de plastique compatibles avec des matériaux utilisés sur une radio-cassette Toshiba Bombeat sont également trouvés incrustés dans d'autres vêtements, notamment un pyjama de couleur crème de marque Panwear ou encore une veste et un pantalon marron à chevrons, dont certains fragments portaient une étiquette indiquant qu'ils provenaient d'une paire de pantalons pour hommes de marque Yorkie[HCJ 8]. Ainsi, la conclusion à laquelle sont parvenus les scientifiques légistes « était que la nature des fragments et leur répartition ne laissaient aucun doute sur le fait que la charge explosive était contenue dans la radio Toshiba[C 20]. »[HCJ 7].

    Les matériaux à chevrons contenaient cinq touffes de fibres bleues et blanches compatibles avec le matériau bleu des combinaisons pour bébé Babygro[HCJ 9]. Ainsi, pris au piège entre deux morceaux de fibres se trouvaient les restes d'une étiquette avec l'inscription « Made in Malta » (« Fabriqué à Malte »)[HCJ 10]. Les analystes ont également trouvé les fragments d'un parapluie en nylon noir qui présentaient des signes de dommages causés par l'explosion[HCJ 11]. Des fibres bleues et blanches étaient collées au matériau de la canopée du parapluie, du même type que les fragments du Babygro[HCJ 11]. Les enquêteurs n'avaient aucun doute sur le fait que ces objets avaient été enroulés autour de la bombe à l'intérieur de la valise Samsonite[HCJ 11].

     
    Le magasin Mary's House à Malte après sa réouverture en 2015.

    En plus du Babygro portant l'étiquette Made in Malta, des détectives découvrent que les pantalons de marque Yorkie sont fabriqués en Irlande et à Malte[HCJ 12]. En , des détectives écossais s'envolent pour Malte pour tenter de retrouver la source de ces éléments[HCJ 13]. L'enquête les mène vers le principal magasin de la marque Yorkie sur l'île, Mary's House à Sliema, dirigé par Tony Gauci, qui est devenu le témoin le plus important de l'accusation[HCJ 13]. Ce dernier s'est rappelé qu'environ deux semaines avant l'explosion du vol Pan Am 103, il a vendu un pantalon Yorkie à un homme d'apparence libyenne, qui parlait un mélange d'arabe, d'anglais et de maltais avec un accent libyen[HCJ 13]. Ce dernier raconte que « de nombreux Libyens visitent sa boutique, et quand il les entend parler, il peut faire la différence entre un Libyen, un Tunisien ou un Égyptien »[HCJ 13]. Le propriétaire se souvenait bien de la vente, selon ses déclarations à la police, car le client ne semblait pas se soucier de ce qu'il achetait : « C'était comme si tout ce que je lui suggérais d'acheter, il le prendrait[C 21] »[HCJ 13],[63],[62],[64]. Parmi les articles que Tony Gauci se souvient avoir vendus à cet homme, il y avait deux paires de pantalons Yorkie, deux paires de pyjamas rayés de la même marque Panwear que les fragments retrouvés, une veste en tweed, une combinaison Babygro bleu, deux chemises Slalom, deux cardigans, un marron et un bleu, et un parapluie[HCJ 13]. Le rapport du procès à Camp Zeist aux Pays-Bas en 2001 commente à propos de cette description :

    « Il peut sembler étonnant qu'il ait pu se souvenir de cette vente particulière avec autant de détails quelque neuf mois plus tard, mais il a expliqué que l'acheteur semblait s'intéresser peu aux articles qu'il achetait. Nous sommes toutefois convaincus que son souvenir de ces éléments est exact. […] Alors qu'il ne fait aucun doute que des articles individuels auraient pu être achetés dans de nombreux autres magasins à Malte, ou même dans d'autres parties du monde, car beaucoup d'entre eux ont été exportés, la correspondance exacte entre tant d'articles et les fragments trouvés à Lockerbie est à notre avis bien plus qu'une simple coïncidence. Nous sommes donc tout à fait convaincus que les vêtements dans la valise [contenant la bombe] étaient ceux décrits par M. Gauci comme ayant été achetés à Mary’s House[C 22]. »[HCJ 14].

    — High Court of Justiciary, In The High Court of Justiciary at Camp Zeist

    Tony Gauci a décrit l'homme comme portant « un costume bleu », étant de « stature normale », — plus de 6 pieds, soit 1,83 mètre —, avait « entre cinquante et soixante ans » et « la peau de couleur foncée »[HCJ 15],[62]. Tony Gauci est interrogé par la police pour la première fois le , où il donne des informations sur les vêtements, sur les circonstances de la vente et une description de l'acheteur, affirmant par la même occasion « qu'il travaillait seul dans le magasin entre 18 h 30 et 19 h 0 lorsque l'acheteur est entré »[HCJ 15],[62].

    Fragment de minuteur

    modifier

    Circuit imprimé

    modifier
    Image externe
      Photographie du procureur général des États-Unis, William Barr, montrant le fragment du circuit imprimé lors d'une conférence de presse à Washington, le , sur Spectrum News.

    Un fragment de circuit imprimé, « pas plus gros qu'un ongle »[65], plus tard étiqueté comme le fragment « PT/35(b) »[HCJ 16] et qui aurait été retrouvé incrusté dans un morceau de matériau carbonisé, est identifié comme faisant partie d'un minuteur (ou « retardateur ») électronique[HCJ 17]. Parmi les mystères entourant le fragment du minuteur, des questions se posent concernant sa récupération, qui diffère selon les sources[65]. Selon une version, un homme a trouvé le fragment en promenant son chien, alors que selon une autre, la police l'a trouvé en examinant le sol[65],[66]. Cette dernière est devenue la version retenue lorsque la preuve a été présentée au procès[66]. Des témoignages ont indiqué que le , trois semaines après l'attentat, deux détectives écossais engagés dans une recherche dans les bois près de Lockerbie sont tombés sur un morceau de matériau carbonisé[HCJ 14]. Le , quatre mois plus tard, le Dr Thomas Hayes, de l'Établissement Royal de recherche et de développement sur l'armement britannique (Royal Armaments Research and Development Establishment ou « RARDE ») examine le matériau carbonisé et l'identifie comme étant le tour de cou d'une chemise grise de marque Slalom[HCJ 17]. À l'intérieur du tissu, il trouve neuf fragments de plastique noir, un fragment de métal, un petit fragment de fil de fer et un fragment multicouche de papier blanc, qui se sont ensuite avérés être des fragments d'une radio-cassette Toshiba RT-SF 16 et de son manuel d'instructions[HCJ 17]. De plus, le Dr Hayes trouve un fragment d'un demi-pouce (1,27 centimètre) de circuit imprimé de couleur verte[HCJ 17].

    La référence suivante à ce fragment de circuit imprimé date du 15 septembre 1989, plus de quatre mois plus tard, lorsque Alan Feraday de la DERA du ministère de la Défense du Royaume-Uni, envoie une photo du fragment au policier menant l'enquête, l'inspecteur en chef William Williamson, demandant de l'aide pour l'identification[HCJ 17]. En , Alan Feraday et l'inspecteur Williamson se rendent au siège du FBI à Washington et, avec Thomas Thurman, un expert en explosifs du FBI, identifient le fragment comme provenant d'un type de circuit imprimé de minuterie — appelé MST-13 — similaire à celui d'un minuteur qui avait été saisi à trois agents des renseignements libyens, arrêtés à l'aéroport de Dakar, au Sénégal, dix mois avant l'explosion du vol 103, ainsi que deux minuteurs saisis au Togo à la fin de l'année 1986[HCJ 18].

    Controverses

    modifier

    L'implication de l'agent du FBI Thomas Thurman dans l'identification du fragment s'est par la suite révélée controversée en raison d'un rapport de 1997, sans lien avec l'enquête sur le vol 103, concernant le FBI Laboratory, une division qui fournit des services de soutien à l'analyse médico-légale[67]. Rédigé par l'inspecteur général du département de la Justice des États-Unis, Michael Bromwich, le rapport conclut que Thurman a modifié des dossiers de laboratoire d'une manière qui les a rendus inexacts et qu'il devrait être transféré à un poste en dehors des laboratoires du FBI[67]. Le témoignage de l'homologue britannique de Thurman, Alan Feraday de la DERA, a également été remis en question[68]. Dans trois affaires distinctes où Feraday a été le témoin expert, les hommes contre lesquels il a témoigné ont vu leur condamnation annulée[68]. Troisièmement, le Dr Thomas Hayes a été fustigé pour son échec à tester le fragment de minuterie quant à la présence de résidus d'explosifs, même si ce dernier a soutenu que le fragment était trop petit pour être testé[69]. L'avocat de la défense a comparé le témoignage de Hayes à celui de deux de ses collègues du laboratoire médico-légal qui, comme l'a révélé le procès des Quatre de Guildford, avaient testé des échantillons minuscules sous les ongles des suspects à la recherche de résidus d'explosifs[69]. À un autre moment, un chef de la police écossaise à la retraite a ajouté du feu sur la controverse du fragment de minuterie en affirmant que la CIA avait fabriqué cette preuve cruciale[70].

    Entreprise Mebo

    modifier

    Le minuteur est finalement associé à son fabricant suisse, Mebo, et les enquêteurs découvrent que l'entreprise représente Meister & Bollier, une société d'électronique basée à Zurich, en Suisse[HCJ 19]. Il apparaît que l'un des propriétaires, Edwin Bollier, a vendu vingt minuteries MST-13 à la Libye en 1985, dans l'espoir de remporter un nouveau contrat pour fournir l'armée libyenne, à l'époque son principal client[HCJ 20],[71]. La relation commerciale de Mebo avec la Libye remonte au milieu des années 1970, lorsqu'elle fournissait au gouvernement de Mouammar Kadhafi du matériel de radiodiffusion, des télécopieurs et des radios de police[72],[73]. La première fois qu'Edwin Bollier a fourni un lot de minuteurs, il a accompagné des responsables libyens dans la ville de Sabha et a vu ses minuteurs être utilisés dans des explosions[74]. Il déclare également avoir rencontré à cette occasion pour la première fois Abdelbaset al-Megrahi, agent du renseignement libyen, chef de la sécurité de la compagnie aérienne Libyan Arab Airlines et directeur du centre des études stratégiques de Tripoli[74].

    Par ailleurs, il apparaît également qu'environ un an avant l'explosion de l'avion, Megrahi et un homme prénommé Badri Hassan[75], un ancien cadre de Libyan Arab Airlines et proche de Kadhafi, ont loué un bureau à Zurich qui était situé « juste au bout du couloir de la société Mebo » et qui appartenait à cette dernière[72],[75],[73]. Bollier a déclaré que Hassan était venu le voir quelques semaines seulement avant l'attentat pour lui déposer une commande urgente de minuteurs, en plus des vingt MST-13 que Mebo avait déjà vendues à la Libye trois ans plus tôt[72],[73],[76]. Bollier a déclaré qu'il ne savait pas pourquoi Hassan en avait besoin, mais Mebo n'avait pas le stock pour lui fournir[72],[73].

    Edwin Bollier a témoigné au procès que la police écossaise lui avait initialement montré un fragment de circuit imprimé brun à huit plis, provenant d'un prototype de minuteur qui n'avait jamais été fourni à la Libye[77],[78]. Ainsi, il déclare : « On m'a montré des fragments d'un circuit imprimé marron qui correspondait à notre prototype. Mais lorsque le MST-13 est entré en production, les minuteries contenaient des cartes vertes. Je savais que les minuteries vendues à la Libye avaient des cartes vertes. Je l'ai dit aux enquêteurs[C 23] »[71]. L'échantillon qu'il a été invité à identifier lors du procès était un circuit imprimé vert à neuf plis que Mebo avait en effet fourni à la Libye[77]. Il a affirmé qu'en 1991, il avait refusé une offre de quatre millions de dollars du FBI en échange de son soutien à la principale ligne d'enquête, bien que cette affirmation n'ait jamais été prouvée[79],[77].

    Le , l'ingénieur en électronique de Mebo, Ulrich Lumpert, admet qu'il a donné de fausses preuves au sujet du minuteur lors du procès[78],[71],[80],[81]. Dans une déclaration sous serment devant un notaire de Zurich, il déclare qu'il a volé un prototype de carte électronique de minuterie MST-13 de Mebo et l'a donné sans autorisation en à « une personne officielle enquêtant sur l'affaire Lockerbie »[82],[71]. Le Pr Hans Köchler, observateur des Nations Unies au procès de Lockerbie, à qui une copie de la déclaration de Lumpert a été envoyée, déclare que « les autorités écossaises sont désormais obligées d'enquêter sur ce problème. Non seulement M. Lumpert a admis avoir volé un échantillon du minuteur, mais [il l'a aussi] donné à un fonctionnaire et a ensuite menti au tribunal »[82].

    Provenance de la valise

    modifier

    Parallèlement au travail médico-légal, les enquêteurs recherchent également l'origine de chaque bagage enregistré sur le vol 103, soit à Londres, soit via le système de bagages interligne[HCJ 21]. Ce dernier est un système où les bagages enregistrés sur un vol dans un endroit sont automatiquement acheminés par la compagnie aérienne vers d'autres endroits[HCJ 22]. C'était alors un maillon faible de la sécurité aérienne, car à condition qu'il soit correctement étiqueté, un sac qui n'a pas été correctement passé aux rayons X par une compagnie aérienne peut être acheminé sans contrôles supplémentaires via plusieurs autres aéroports vers d'autres compagnies aériennes[83].

    Les dossiers de l'aéroport international de Francfort du ont été conservés par une programmatrice informatique qui a conservé une copie des dossiers quand elle a appris la perte de l'avion[HCJ 23]. Ces dossiers montrent qu'un bagage non accompagné aurait été acheminé du vol KM180 d'Air Malta de l'aéroport international de Malte jusqu'à Francfort, où il aurait été chargé sur le vol 103[HCJ 24],[84],[85]. Une étiquette de bagage Air Malta correctement étiquetée aurait permis d'acheminer automatiquement la valise à travers le système interligne de Malte à Francfort, de Francfort à Londres puis de Londres à New York[HCJ 25].

    Les enquêteurs ont appris que les bagages du vol KM180 d'Air Malta ont été traités en même temps que les bagages du vol 147 de Libyan Arab Airlines à destination de Tripoli en Libye[86]. Ils découvrent qu'Abdelbaset al-Megrahi était passager sur ce vol[HCJ 26], étant arrivé la veille à Malte en utilisant un faux passeport[86],[HCJ 27]. Comme il a refusé d'aller à la barre pendant son procès, son explication de sa présence à Malte et la raison pour laquelle il a utilisé une fausse pièce d'identité n'ont jamais été entendues[86],[HCJ 27]. Une fois alertée par Edwin Bollier, de l'entreprise Mebo, sur l'amitié et la relation commerciale de Megrahi et de Lamin Khalifah Fhimah, directeur de la station de Libyan Arab Airlines à l'aéroport de Malte de 1985 jusqu'en , la police écossaise obtient l'autorisation de fouiller le bureau de Fhimah à Malte[HCJ 28]. Ils y trouvent un journal qu'il a tenu, dans lequel il notait à sa propre intention, le , en anglais, de « prendre des taggs (étiquettes) d'Air Malta »[HCJ 28].

    Fhimah était également passager sur le vol LN147, et les enquêteurs ont pu spéculer que, à l'aide de son ancien statut de directeur de la station de Libyan Arab Airlines à l'aéroport de Malte, il aurait pu faire passer la valise, pour le compte de Megrahi, à travers la douane et les contrôles de sécurité « car [il] était bien connu des agents des douanes, qui ne l'auraient probablement pas arrêté pour fouiller une valise[C 24] »[HCJ 28]. Toutefois, le rapport du procès indique qu'il « n'y a aucun fondement réel à cette supposition, et [qu'elle doit être considérée] comme une spéculation plutôt qu'une conclusion[C 24] »[HCJ 30].

    En réaction, Air Malta publie une déclaration en 1989, niant qu’une valise non accompagnée aurait pu être transportée sur le vol KM180, déclarant : « 39 passagers ont enregistré 55 bagages et 55 bagages ont été chargés sur le vol KM180 et 39 passagers y ont voyagé. […] Les 55 bagages ont été comptabilisés et chacun des 39 passagers a été identifié »[87].

    Alertes antérieures

    modifier

    Helsinki, Finlande

    modifier

    Le , seize jours avant l'attaque, la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis publie un bulletin de sécurité indiquant que, ce jour-là, un homme à l'accent arabe a téléphoné à l'ambassade des États-Unis à Helsinki, en Finlande, et leur a dit qu'un vol Pan Am de Francfort vers les États-Unis serait détruit dans les deux prochaines semaines par une personne associée à l'organisation Abu Nidal (Fatah-Conseil révolutionnaire)[88],[89],[90].

    L'avertissement anonyme a été pris au sérieux par le gouvernement américain et le département d'État a câblé le bulletin à des dizaines d'ambassades[91],[89]. Le , l'avertissement est affiché sur des panneaux de l'ambassade des États-Unis à Moscou, en Russie, et est distribué au sein de la communauté américaine, y compris à des journalistes et à des hommes d'affaires[88]. Par ailleurs, depuis , Pan Am promettait « l'un des programmes de sécurité les plus ambitieux de l'industrie, [...], qui contrôlait les passagers, les employés, les installations aéroportuaires, les bagages et les aéronefs avec une rigueur implacable »[92].

    L'équipe de sécurité de l'aéroport de Francfort a trouvé l'avertissement sous une pile de papiers sur un bureau le lendemain de l'attentat[93]. L'un des contrôleurs de sécurité, dont le travail consistait à repérer les engins explosifs sous rayons X, déclare à ABC News en avoir appris pour la première fois ce qu'était du Semtex (un explosif plastic) lors de son interview[93].

    Organisation de libération de la Palestine

    modifier

    Quelques jours à peine avant l'attentat, les forces de sécurité des pays européens, y compris du Royaume-Uni, sont mises en alerte après un avertissement de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) selon lequel des extrémistes pourraient lancer des attaques terroristes pour saboter le dialogue alors en cours entre les États-Unis et l'OLP[94],[95],[96].

    Commanditaires présumés

    modifier
     
    Analyse par la CIA de diverses allégations de responsabilité pour l'attentat.

    Selon une analyse de la Central Intelligence Agency (CIA) datant du , plusieurs groupes se sont empressés de revendiquer la responsabilité dans des appels téléphoniques aux États-Unis et en Europe[97], notamment :

    L'auteur de la liste note : « Nous considérons les affirmations des Gardiens de la Révolution islamique comme les plus crédibles reçues jusqu'à présent[C 25] », mais conclut : « Nous ne pouvons pas attribuer la responsabilité de cette tragédie à un groupe terroriste pour le moment. Nous prévoyons que, comme cela arrive souvent, de nombreux groupes chercheront à réclamer le crédit[C 26] »[98].

    Il a été révélé que les premiers suspects de l'attentat étaient le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-GC), un groupe basé en Syrie et dirigé par Ahmed Jibril[99]. Un flot d'avertissements juste avant l'attentat en aurait inclus un qui indiquait : « Une équipe de Palestiniens non associés à l'OLP a l'intention d'attaquer des cibles américaines en Europe. Le délai est actuel. Les cibles spécifiées sont la compagnie aérienne Pan Am et les bases militaires américaines[C 27] »[99]. Cinq semaines avant cet avertissement, le bras droit de Jibril, Haffez Dalkamoni, est arrêté à Francfort avec un fabricant de bombes connu, Marwen Khreesat[99]. Plus tard, des responsables du renseignement américain confirment que des membres du groupe surveillaient les installations de Pan Am à l'aéroport de Francfort[99]. D'après Dalkamoni, les bombes fabriquées par Khreesat étaient en fuite quelque part[99]. Un agent de la CIA en couverture a été informé par jusqu'à quinze hauts fonctionnaires syriens que le FPLP-GC était impliqué et que les fonctionnaires interagissaient avec Jibril « sur une base constante »[100].

    Procédures judiciaires

    modifier

    Poursuites

    modifier

    Après une enquête conjointe de trois ans menée par la Dumfries and Galloway Constabulary, la police locale écossaise, et le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis, des actes d'accusation pour meurtre sont émis le contre Abdelbaset al-Megrahi, officier du renseignement libyen et chef de la sécurité de Libyan Arab Airlines, et Lamin Khalifah Fhimah, ancien directeur de la station de la compagnie à l'aéroport de Malte[101],[102],[103].

    Le , le Conseil de sécurité des Nations unies exige que la Libye extrade les deux suspects vers les États-Unis ou le Royaume-Uni[104],[105],[106],[107]. À la suite du refus libyen d'extrader ses ressortissants, le Conseil de sécurité adopte la résolution 748 le prévoyant la suspension du trafic aérien vers et à partir de la Libye ainsi que l'interdiction de toute vente d'armes[108],[109],[110],[111]. Des sanctions supplémentaires sont ajoutées dans la résolution 883 adoptée le , notamment « le gel des avoirs à l'étranger des entreprises libyennes et du gouvernement libyen, excepté ceux qui sont liés au commerce du pétrole et des produits agricoles »[112],[113]. Les sanctions de l'ONU contre la Libye et les longues négociations avec le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, permettent finalement la remise des accusés à la justice le [114],[115].

    Procès (2000-2001)

    modifier

    Le procès de l'attentat contre le vol Pan Am 103 débute le , plus de onze ans et quatre mois après la destruction de l'avion, dans une Haute Cour de justice spéciale aux Pays-Bas, créée en vertu du droit écossais dans une base désaffectée de l'armée de l'air américaine appelée Camp Zeist, près d'Utrecht[116],[117],[37]. Deux Libyens, Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Lamin Khalifah Fhimah, sont accusés de l'attentat[118],[119].

    Le , près de neuf mois après le début du procès, Abdelbaset al-Megrahi est reconnu coupable de 270 chefs d'accusation de meurtre[N 2] et condamné à la réclusion à perpétuité en Écosse[120],[121],[122],[HCJ 31]. Les juges sont unanimes à déclarer le second accusé, Lamin Khalifah Fhimah, non coupable de l'accusation de meurtre[120],[122],[123], faute de preuves[N 3]. Fhimah est donc libéré et rentre chez lui en Libye le [124]. Quant à Abdelbaset al-Megrahi, les juges déclarent : « Il n'y a rien dans les preuves qui nous laisse un doute raisonnable quant à la culpabilité du premier accusé, et en conséquence nous le déclarons coupable du reste des chefs d'accusation[C 30] »[HCJ 31]. Megrahi est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité[123], avec une recommandation selon laquelle il devrait purger au moins vingt-sept ans de sa peine avant d'être éligible à une libération conditionnelle[125].

    Finalement, le jugement déclare :

    « D'après les preuves dont nous avons discuté jusqu'à présent, nous sommes convaincus qu'il a été prouvé que la valise contenant l'engin explosif a été expédiée de Malte, est passée par Francfort et a été chargée sur le vol Pan Am 103 à Heathrow. Il est clair, comme nous l’avons dit, qu’à une exception près, les vêtements dans la valise étaient les vêtements achetés dans la boutique de M. Gauci le . L’acheteur était, selon le témoignage de M. Gauci, un Libyen. Le déclencheur de l'explosion était un minuteur MST-13 […]. Une quantité importante de ces minuteurs avait été fournie à la Libye.
    Nous ne pouvons pas dire qu'il est impossible que les vêtements aient été retirés de Malte, unis quelque part avec un minuteur d'une source autre que la Libye et introduits dans le système de bagages des compagnies aériennes à Francfort ou à Heathrow. Cependant, lorsque les preuves concernant les vêtements, l'acheteur et le minuteur sont prises avec les preuves qu'un bagage non accompagné a été transporté du vol KM180 au vol PA103, la déduction qu'il s'agissait de la valise devient, à notre avis, irrésistible. Comme nous l'avons également dit, l'absence d'explication sur la manière dont la valise a été introduite dans le système à Malte est une difficulté majeure pour le dossier, mais après avoir pleinement pris en compte cette difficulté, nous restons d'avis que la valise a commencé son voyage à Malte. La conclusion claire que nous tirons de cette preuve est que la conception, la planification et l'exécution du complot qui a conduit à la pose de l'engin explosif était d'origine libyenne.
    S'il ne fait aucun doute que des organisations telles que le FPLP-GC et le FPSF se sont également livrées à des activités terroristes au cours de la même période, nous sommes convaincus qu'il n'y avait aucune preuve à partir de laquelle nous pouvions déduire qu'elles étaient impliquées dans cet acte de terrorisme particulier, et les preuves relatives à leurs activités ne créent pas de doute raisonnable dans notre esprit sur l'origine libyenne de ce crime[C 31]. »[HCJ 34].

    — High Court of Justiciary, In The High Court of Justiciary at Camp Zeist

    Appel (2001-2002)

    modifier

    Les motifs de l'appel reposaient sur deux éléments dans lesquels la défense affirmait que le tribunal d'origine s'était trompé[126] : le témoignage du commerçant maltais, Tony Gauci, que les juges ont considéré comme suffisant pour prouver que la valise avait commencé son voyage à Malte[127], et, contestant la thèse de l'accusation, de nouvelles preuves seraient présentées pour montrer que le voyage de la bombe a commencé, non pas à Malte, mais à l'aéroport d'Heathrow de Londres[126],[128]. Cette preuve montre qu'environ dix-sept ou dix-huit heures avant le décollage du vol Pan Am 103 le , un cadenas a été forcé sur une porte sécurisée donnant un accès au sein du terminal 3 de l'aéroport d'Heathrow, près de la zone désignée lors du procès sous le nom de « zone d'accumulation des bagages »[128],[129],[127]. L'avocat de la défense William Taylor a affirmé que la valise contenant la bombe aurait pu être introduite à ce moment-là[128],[129],[127].

    Le , les cinq juges rejettent finalement l'appel, jugeant à l'unanimité qu'« aucun des motifs d'appel n'est fondé[C 32] »[130],[131],[132],[133]. Le lendemain, un hélicoptère emmène Megrahi dans la prison de Barlinnie, à Glasgow, pour poursuivre sa peine à perpétuité[134],[135],[136].

    Révision de la SCCRC (2003-2007)

    modifier

    Le , les avocats de Megrahi demandent à la Scottish Criminal Cases Review Commission (SCCRC), un organisme public écossais traitant les potentiels cas d'erreurs judiciaires, de renvoyer l'affaire devant la Cour d'appel pénale pour un nouvel appel contre la condamnation[137].

    Le , la SCCRC annonce sa décision de renvoyer l'affaire devant la Haute Cour de justice pour un deuxième appel contre la condamnation de Megrahi[138],[139],[140]. Cette décision repose sur des faits exposés dans un rapport de 800 pages qui détermine qu'« une erreur judiciaire pouvait s'être produite », notamment basé sur le témoignage de Tony Gauci[141]. Hans Köchler a critiqué la SCCRC pour avoir disculpé la police, les procureurs et le personnel médico-légal de la culpabilité de Megrahi[142],[143]. Le , il déclare au journal écossais The Herald : « Aucun fonctionnaire à blâmer, simplement un commerçant maltais[C 33] »[142],[143]. Köchler a également souligné le rôle des services de renseignement dans le procès et a déclaré qu'une procédure judiciaire appropriée ne pouvait pas être menée dans des conditions dans lesquelles les forces extrajudiciaires sont autorisées à intervenir[144].

    Deuxième appel (2007-2009)

    modifier

    Le , l'avocat de Megrahi révèle que son client a reçu un diagnostic de cancer de la prostate en « stade avancé »[145],[146]. Malgré les appels de plusieurs familles de victimes selon lesquels garder Megrahi derrière les barreaux pendant qu'il lutte contre la maladie « équivaudrait à de la torture »[147], la Haute Cour décide le que Megrahi doit rester en prison pendant que son appel se poursuit[148].

    Le , Megrahi demande sa libération de prison pour des motifs de compassion en raison de sa santé[149],[150]. Bien que cela ne soit pas une condition préalable à la libération pour raisons humanitaires, son avocat dépose une demande d'abandon du deuxième appel le [151],[152], peu de temps après un entretien privé avec le secrétaire du Cabinet à la Justice écossais, Kenny MacAskill, à la prison de Greenock le [153]. L'abandon de l'appel de Megrahi est accepté par la Haute Cour de justice le et il obtient sa libération pour raisons humanitaires en raison de son cancer de la prostate en phase terminale[154],[155],[156]. Kenny MacAskill a ordonné sa libération en vertu d'une loi écossaise de 1993 autorisant la libération de prison de toute personne jugée par l'autorité médicale compétente comme ayant trois mois ou moins à vivre[157],[158]. MacAskill a répété à plusieurs reprises qu'il était seul responsable de la décision et qu'il « vivrait avec les conséquences »[157],[159].

    Libération de l'accusé

    modifier

    Le , Megrahi est libéré de prison et se rend en Libye, à bord d'un avion d'Afriqiyah Airways, accompagné par Saïf al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi[160],[161],[162]. Il a purgé un peu plus de dix ans de sa peine (à compter du ), d'abord à la prison de Barlinnie, à Glasgow, puis à la prison de Greenock, dans le Renfrewshire, à l'ouest de l'Écosse, pendant lesquels il a affirmé qu'il était innocent des charges retenues contre lui[163].

    La survie de Megrahi au-delà du pronostic approximatif de « trois mois », initialement donné par les médecins, a suscité une certaine controverse[164],[165]. Dans un article du quotidien américain The Wall Street Journal datant du , James Mohler, président du service d'urologie du Roswell Park Cancer Institute de Buffalo dans l'État de New York, déclare « que pour des patients comme M. Megrahi — qui ont un cancer de la prostate métastatique avancé qui est devenu résistant au traitement hormonal — un pronostic de trois mois ne viendrait qu'après l'échec d'une chimiothérapie. […] [Mais] même dans cette situation, la survie dépasse probablement trois mois[C 34] »[164]. Selon le score de Gleason, qui « classe le type de cancer dans les cellules de la prostate pour obtenir un degré de gravité », la tumeur de Megrahi obtenait neuf sur une échelle allant jusqu'à dix[164]. Dès lors, « un oncologue a été consulté et les médecins ont estimé que M. Megrahi pourrait vivre de 18 à 24 mois supplémentaires, selon sa réponse au traitement »[164]. En , Megrahi commence un traitement d'hormonothérapie, qui améliore sa condition pendant un temps, jusqu'à l', où son état se dégrade[164]. Megrahi a obtenu sa libération grâce à un rapport écrit par un médecin qui administre le service de santé pénitentiaire de l'Écosse, Andrew Fraser, qui a émis le pronostic[164],[166]. Son rapport est la seule base médicale de la décision du secrétaire écossais à la Justice qui indiquait que « sur les conseils d'un certain nombre de spécialistes du cancer […] un pronostic de trois mois est une estimation raisonnable pour M. Megrahi »[164],[166],[167]. À la suite de sa libération, il a été rapporté que Megrahi avait commencé une chimiothérapie une fois rentré en Libye[164].

    En , le journaliste de CNN, Nic Robertson, déclare que Megrahi n'est plus « qu'une coquille de l'homme qu'il était autrefois » et qu'il survivait dans le coma sous oxygène et grâce à une perfusion intraveineuse[168],[169],[170]. Dans une interview sur BBC Radio 5 Live, l'ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations unies, John Bolton, a déclaré que Megrahi « devrait être en prison » et a appelé à son extradition[168],[171]. Dans le même temps, Mohammed al-Alagi, ministre de la Justice du nouveau gouvernement de transition à Tripoli, déclare : « Nous ne livrerons aucun citoyen libyen à l'Occident. Abdelbaset al-Megrahi a déjà été jugé une fois, et il ne le sera pas une nouvelle fois »[169].

    Dans ce qui a été appelé sa « dernière interview avant sa mort », en , Megrahi « a réitéré son affirmation selon laquelle il n'était pas impliqué dans l'attentat », déclarant notamment : « Je suis un homme innocent. Je suis sur le point de mourir et je demande maintenant à être laissé en paix avec ma famille »[172]. De plus, il déclare n'avoir jamais vu Tony Gauci, le commerçant maltais dont le témoignage a été crucial lors de son identification durant le procès : « Je ne lui ai jamais acheté de vêtements. Il m'a traité d'une façon très mauvaise. Je ne l'ai jamais vu de ma vie avant qu'il ne vienne au tribunal »[172].

    Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi décède finalement en Libye le , exactement deux ans et neuf mois après sa libération[173],[174],[175],[176],[177]. Le Premier ministre d'Écosse Alex Salmond déclare que les gens devraient profiter de l'occasion pour se souvenir des victimes de Lockerbie[177].

    Suites judiciaires

    modifier

    Megrahi

    modifier

    Depuis la mort de Megrahi en 2012, sa famille a tenté à plusieurs reprises de lancer des procédures pour « laver son nom », parfois même accompagnée de familles de victimes, notamment en étudiant la possibilité d'un troisième appel, à titre posthume, afin de réexaminer sa condamnation[178]. En , Lord Advocate Frank Mulholland, le premier procureur d'Écosse, réaffirme la culpabilité de Megrahi, tout en affirmant que de nouvelles pistes continueront d'être étudiées : « Cela fait peut-être vingt-six ans que 270 personnes ont perdu la vie dans l'attaque terroriste, mais la justice n'a pas de date limite en Écosse. […] Nous restons attachés à cette enquête et nous nous concentrons sur les preuves, et non sur des spéculations et des suppositions »[179].

    Après une première demande refusée en 2015, la famille de Megrahi ainsi que plusieurs membres de familles de victimes demandent, en 2017, à la Scottish Criminal Cases Review Commission (SCCRC) d'étudier à nouveau l'affaire dans l'optique d'un troisième appel[180]. Dans le même temps, en , après une enquête de quatre années, la police écossaise déclare qu'« aucune preuve de criminalité liée à la gestion de l'enquête et des poursuites dans l'affaire de l'attentat de Lockerbie » n'a été trouvée[181].

    En , après avoir passé plusieurs années à réétudier l'affaire, la SCCRC approuve la demande de renvoi de la condamnation de Megrahi devant la Cour d'appel[182],[183],[184]. Comme dans son premier rapport en 2007, l'organisme réitère sa conclusion qu'une « grave erreur judiciaire » a pu se produire[182]. La demande d'un troisième appel est officiellement déposée à la Haute Cour de justice d'Écosse en [185],[186]. Le , la Haute Cour de justice refuse officiellement la tenue d'un nouvel appel de la condamnation de Megrahi, statuant qu'il « avait été correctement condamné » pour son rôle dans l'attentat[187],[188],[189],[190]. Après l'annonce, la famille de Megrahi déclare qu'elle compte emmener l'affaire devant la Cour suprême du Royaume-Uni et « continuerait de faire pression pour que le gouvernement britannique publie les documents [tenus] secrets »[191],[192]. Lord Advocate James Wolffe déclare à cette occasion que « près de vingt ans depuis [la condamnation de Megrahi], la police et les procureurs écossais poursuivent la recherche de preuves. Ce travail se poursuivra et il reste des suspects sous enquête approfondie »[191].

    Nouveaux suspects

    modifier

    En 2012, une nouvelle piste est lancée lorsque Abdallah Senoussi, ancien chef des services de renseignement libyen et beau-frère de Mouammar Kadhafi, est arrêté à Nouakchott en Mauritanie[193],[194]. Déjà condamné par contumace par la France pour sa participation dans l'attentat du vol UTA 772 en , et aussi recherché par la Cour pénale internationale ainsi que par la Libye, il est également accusé d'avoir « orchestré l'attentat de Lockerbie » et « aurait recruté Abdelbaset al-Megrahi » selon le quotidien britannique The Guardian[195]. Extradé vers la Libye en [196], il est condamné à mort en au côté de trente-six autres officiels de l'ère Kadhafi[197]. À ce jour, il est toujours emprisonné à la prison de Tripoli et fait l'objet de nombreuses demandes d'extradition[198].

    En , deux nouveaux suspects libyens sont officiellement identifiés et sont soupçonnés d'avoir joué un rôle dans l'attentat[199],[200],[201]. Les deux personnes suspectées sont Abdallah Senoussi et Abu Agila Mohammad Masud, qui aurait été l'un des principaux fabricants de bombes de Mouammar Kadhafi[202]. En , il est rapporté que les enquêteurs travaillant sur l'attentat auraient interrogé « au moins cinq agents de l'ancienne police secrète est-allemande, [la Stasi], sur leur rôle possible dans l'attaque »[203].

    Le , à l'occasion du 32e anniversaire de l'attentat, le procureur général des États-Unis, William P. Barr, annonce qu'Abu Agila Mohammad Masud, déjà détenu en Libye, est accusé de crimes liés au terrorisme en relation avec l'attentat[204],[205],[206],[207],[42],[208]. Soupçonné d'avoir « assemblé et programmé la bombe »[204],[209], il est extradé et placé en détention aux États-Unis en [210],[211]. En , dans l'attente de son procès, ce dernier se prononce « non coupable » aux accusations pesant à son encontre, notamment concernant celle de « destruction d'un avion ayant entraîné la mort »[212].

    Motivations

    modifier
     
    Photographie satellite datant d' du golfe de Syrte, au nord de la Libye, avec la ville de Benghazi à l'est.

    Jusqu'en 2002, la Libye n'avait jamais officiellement admis avoir commis l'attentat de Lockerbie en 1988. Le , la Libye reconnaît officiellement la responsabilité de l'attentat sur le vol Pan Am 103 dans une lettre présentée au président du Conseil de sécurité des Nations unies[213],[214],[215]. Felicity Barringer du New York Times déclare que la lettre possède « un langage général dépourvu de toute expression de remords » pour les personnes tuées[215]. La lettre indique que la Libye « accepte la responsabilité des actions de ses fonctionnaires »[214],[215].

    Depuis les années 1970, les relations diplomatiques entre la Libye et les États-Unis se sont progressivement tendues[216]. En 1979, le département d'État des États-Unis inscrit la Libye sur sa liste d'États soutenant le terrorisme[216],[217]. Par la suite, le motif généralement attribué à la Libye remonte à une série d'affrontements militaires avec la marine américaine qui ont eu lieu dans les années 1980 dans le golfe de Syrte, que la Libye a revendiquée comme ses eaux territoriales[218]. Premièrement, il y a eu l'incident du golfe de Syrte en 1981 lorsque deux chasseurs libyens sont abattus par deux chasseurs F-14 Tomcat de l'US Navy[219]. Le , un patrouilleur de la marine libyenne est coulé dans le même golfe de Syrte[218], suivi du naufrage d'un autre navire libyen le [220]. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été accusé d'avoir riposté à ces attaques en ordonnant un attentat à la bombe le contre une discothèque de Berlin-Ouest, nommée La Belle, et fréquentée par des militaires américains, tuant trois personnes et en blessant 229[221].

    Le , le président américain Ronald Reagan lance l'opération El Dorado Canyon, en représailles de l'attentat à la bombe contre la discothèque à Berlin-Ouest[222]. Il s'agit d'une opération militaire de bombardement comprenant des avions de combat de l'US Navy, du US Marine Corps et de l'US Air Force contre Tripoli et Benghazi en Libye, qui tue au moins soixante personnes dont plusieurs dizaines de civils[222]. Le gouvernement libyen a affirmé que les frappes aériennes avaient tué Hana Kadhafi, une fille que Mouammar Kadhafi aurait adoptée (son âge déclaré varie entre quinze mois et sept ans)[223],[224],[225],[226]. Pour venger la mort supposée de sa fille (le destin réel de Hana reste contesté[223],[225],[226]), il aurait commandité le détournement en du vol Pan Am 73 à Karachi, au Pakistan, qui fait quarante-trois victimes pendant une prise d'otage sur le tarmac de l'aéroport international Jinnah[227].

    Les États-Unis et la France ont à leur tour encouragé et aidé les Forces armées nationales tchadiennes (FANT) en fournissant respectivement des renseignements par satellite et une formation pour les soldats tchadiens pendant la bataille de Maaten al-Sarra durant la guerre des Toyota contre la Libye en [228]. L'attaque a entraîné une défaite dévastatrice pour les forces de Kadhafi, à la suite de laquelle il a dû adhérer à un cessez-le-feu mettant fin au conflit tchado-libyen et à ses rêves de domination africaine[228]. Kadhafi a imputé la défaite à « l'agression française et américaine contre la Libye »[229]. Le résultat a été l'animosité persistante de Kadhafi contre les deux pays qui a conduit au probable soutien libyen pour l'attentat du vol Pan Am 103 et du vol UTA 772, en [230].

    Demandes pour une enquête indépendante

    modifier

    Avant l'abandon du deuxième appel de Megrahi et bien que de nouvelles preuves puissent encore être présentées au tribunal, peu d'appels ont été lancés pour une enquête indépendante sur l'attentat de Lockerbie. Les demandes pour une telle enquête sont apparues plus tard et sont devenues plus insistantes[231]. Le , l'ancien député européen Michael McGowan demande au gouvernement britannique de demander d'urgence une enquête indépendante menée par l'ONU pour découvrir la vérité sur le vol 103, déclarant : « Le meilleur hommage aux 270 victimes de Lockerbie est de découvrir la vérité »[232]. Deux pétitions en ligne sont alors lancées : l'une réclamant une enquête publique britannique sur l'attentat de Lockerbie et l'autre une enquête de l'ONU sur le meurtre du commissaire des Nations unies pour la Namibie, Bernt Carlsson, décédé à bord de l'avion[233],[234],[235]. En , une troisième pétition adressée au président de l'Assemblée générale des Nations Unies demande que l'ONU « ouvre une enquête publique complète » sur l'attentat[236],[237].

    Le , Malte est invitée à déposer une résolution de l'ONU soutenant une pétition, qui a été signée par des familles de victimes, des auteurs, des journalistes, des professeurs, des politiciens, ainsi que par l'archevêque Desmond Tutu[238]. Les signataires ont estimé qu'une enquête de l'ONU pourrait aider à lever « les sérieux doutes qui continuent à persister sur cette tragédie »[238]. Le gouvernement maltais a répondu en disant que la demande d'une enquête de l'ONU était « un développement intéressant qui serait profondément considéré, bien qu'il y ait des questions complexes entourant l'événement »[238].

    Le , le parent d'une victime, le Dr Jim Swire, écrit au Premier ministre britannique, Gordon Brown, pour demander une enquête complète sur l'attentat[239],[240]. Cette action a été soutenue par une délégation de parents, dirigée par Pamela Dix, qui s'est rendue au 10 Downing Street le et a remis une lettre appelant à une réunion avec le Premier ministre pour discuter de la nécessité d'une enquête publique et des principaux problèmes qu’elle devrait aborder[240]. Un article d'opinion de Pamela Dix, sous-titré « Les familles des personnes tuées dans l'attentat à la bombe n'ont pas perdu l'espoir d'une enquête pour nous aider à tirer les leçons de cette tragédie », est publié dans le quotidien britannique The Guardian le [241]. Par ailleurs, Jim Swire a rendu visite à Megrahi en à Tripoli, sur son lit d'hôpital[242]. Il lui avait déjà rendu visite en , à la prison de Greenock[242]. À cette occasion, il réitère sa demande pour une « enquête complète » et fait valoir à nouveau son sentiment envers Megrahi, qu'il croit innocent[242],[243].

    Le , Gordon Brown exclut la possibilité d'une enquête publique, déclarant, en réponse à la lettre du Dr Swire : « J'entends votre désir de comprendre les événements entourant l'attentat du vol Pan Am 103 mais je ne pense pas qu'il conviendrait que le gouvernement britannique ouvre une enquête de ce type »[244],[245]. Les ministres britanniques ont expliqué qu'il appartenait au gouvernement écossais de décider s'il voulait mener sa propre enquête, plus limitée[245]. En effet, le gouvernement écossais avait déjà rejeté la proposition d'une enquête indépendante, affirmant qu'il n'avait pas le pouvoir constitutionnel d'examiner les dimensions internationales de l'affaire[244],[245].

    En , au lendemain de la mort de Megrahi, le Premier ministre britannique David Cameron rejette à nouveau la possibilité d'une enquête publique sur l'attentat, déclarant : « Il est évident pour moi que l'affaire judiciaire a été correctement menée et traitée »[246],[247]. Toutefois, le Premier ministre d'Écosse Alex Salmond a profité de cette occasion pour rappeler que « l'affaire Lockerbie restait une enquête criminelle en cours et que les autorités exploreraient rigoureusement toute nouvelle piste d'investigation »[246],[248].

    Allégations d'implication de Kadhafi

    modifier

    Le , au milieu de la guerre civile libyenne, Mustafa Abdul Jalil, ancien ministre libyen de la Justice (et plus tard membre et président du Conseil national de transition anti-Kadhafi), affirme, dans un entretien accordé au quotidien suédois Expressen, qu'il possède des preuves que le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, a personnellement ordonné à Abdelbaset al-Megrahi de détruire le vol 103[249],[250],[251],[252]. Toutefois, aucune preuve n'a depuis été présentée publiquement afin de confirmer les déclarations[249],[253].

    Dans une interview au quotidien The New York Times en , le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, déclare que son père « avait cessé de monter à cheval après l'humiliation du bombardement américain de Tripoli en 1986 et avait recommencé à le monter après l'attentat de Lockerbie »[254]. À la même occasion, il déclare qu'il ne connaît « pas toute la vérité sur l'attentat, qui a été occulté par de nombreuses réclamations concurrentes et des lacunes dans les preuves »[254].

    Théories alternatives

    modifier

    Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-GC)

    modifier

    Pendant de nombreux mois après l'attentat, les principaux suspects étaient le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-GC), une faction dissidente du FPLP basé en Syrie et dirigé par l'ancien capitaine de l'armée syrienne Ahmed Jibril[255],[256]. Lors d'une conférence de presse en , Jibril avait averti : « Il n'y aura aucune sécurité pour les voyageurs sur un avion de ligne israélien ou américain »[257],[258].

    Le bras droit de Jibril, Hafez Dalkamoni, a mis en place une cellule du FPLP-GC qui était active dans les régions de Francfort et de Neuss en Allemagne de l'Ouest en , deux mois avant l'explosion du vol 103[54],[55],[259],[HCJ 35]. Pendant ce que le service de sécurité intérieure allemand, l'Office fédéral de protection de la constitution (BfV), a appelé « Operation Herbstlaub » (« Opération Feuilles d'automne »), le BfV gardait les membres de la cellule sous surveillance[54],[55],[HCJ 35]. Les membres ont préparé un certain nombre d'engins explosifs improvisés (EEI) cachés à l'intérieur d'équipements électroniques[55],[54]. Ils ont discuté d'une opération prévue dans des appels codés notamment à Chypre et à Damas[54],[55]. La cellule FPLP-GC avait un fabricant de bombes expérimenté, le Jordanien Marwan Khreesat, pour les assister[54],[55]. Khreesat a fabriqué au moins un EEI à l'intérieur d'un enregistreur radio-cassette Toshiba Bombeat 453 à un seul haut-parleur, similaire au modèle à deux haut-parleurs RT-SF 16 Bombeat, utilisé pour faire exploser l'avion de Pan Am[260],[261]. Les EEI de Khreesat contenaient un dispositif de pression barométrique (contrairement à celui du vol 103 qui comportait un minuteur), qui ne fonctionnerait qu'à une certaine altitude, associé à une charge explosive composée de Semtex[54],[55].

    À l'insu de la cellule du FPLP-GC, son fabricant de bombes, Marwan Khreesat, était un agent du service de renseignement jordanien (GID) et a rendu compte des activités de la cellule au GID, qui a relayé des informations aux services de renseignement occidentaux et au BfV[54],[55],[HCJ 36]. Grâce à Khreesat et au GID, les Allemands ont appris que la cellule surveillait un certain nombre de cibles, y compris un vol de la compagnie aérienne espagnole Iberia reliant Madrid à Tel Aviv via Barcelone, dont une opération était prévue pour la fin [54]. Faisant suite à ces renseignements, la police allemande intervient pour arrêter la cellule du FPLP-GC le [HCJ 35], perquisitionnant douze appartements et arrêtant seize ou dix-sept hommes dans six États allemands[54],[55]. Quatre engins piégés ont été récupérés, alors que Khreesat a déclaré plus tard qu'il avait fabriqué cinq bombes, mais cette dernière n'a jamais été retrouvée[262].

    Le compte rendu du procès de Megrahi et Fhimah à Camp Zeist aux Pays-Bas déclare, quant aux preuves de la possible implication du FPLP-GC : « Il n'y avait aucune preuve que la cellule possédait les matériaux nécessaires pour fabriquer un engin explosif du type de celui qui a détruit le PA103. En particulier, il n'y avait aucune preuve qu'ils possédaient une minuterie [de type] MST-13. […] D'après les témoignages que nous avons entendus, nous sommes convaincus que l'engin explosif qui a détruit le PA103 a été déclenché uniquement par un minuteur MST-13 et que […] aucun appareil barométrique n'y a joué un rôle. […] De plus, il y avait des preuves d'une déclaration faite par [Marwan Khreesat] à des agents du FBI dans laquelle il disait n'avoir jamais utilisé de lecteurs de cassettes radio avec deux haut-parleurs (comme le Toshiba RT-SF 16) pour fabriquer des engins explosifs[C 35] »[HCJ 37].

    Le , cinq mois et dix-huit jours avant l'attentat de Lockerbie, un Airbus A300 effectuant le vol Iran Air 655 est abattu par erreur par des missiles tirés depuis le croiseur américain USS Vincennes, au-dessus du golfe Persique, tuant les 290 personnes à bord[263],[264]. Le signal radar de l'avion de ligne a été confondu avec celui d'un avion de combat iranien F-14, conduisant le commandant du croiseur à ordonner, sans confirmation, d'abattre la cible[263],[264]. Les États-Unis n'ont jamais admis leurs erreurs ni accepté la responsabilité, le vice-président de l'époque, George H. W. Bush, déclarant : « Je ne m'excuserai jamais au nom des États-Unis d'Amérique, jamais. Je me fiche des faits »[265],[266].

    Un certain nombre de journalistes ont estimé que le motif de vengeance iranienne, en représailles du vol Iran Air, a été prématurément écarté par les enquêteurs[267],[268]. L'implication de l'Iran est souvent alléguée, soit en association avec le groupe palestinien du FPLP-GC, soit dans le chargement de la bombe alors que l'avion était à Heathrow[269],[270]. Abolghasem Mesbahi, ancien chef des services de renseignement iraniens en Europe, qui a fait défection en Allemagne dans les années 1990, aurait déclaré à des enquêteurs allemands que « l’Iran a décidé de se venger dès que possible [et que] la décision a été prise par le système iranien et confirmée par l’ayatollah Khomeini »[271].

    La Defense Intelligence Agency des États-Unis (DIA) a allégué qu'Ali Akbar Mohtashamipur, ministre de l'Intérieur de l'Iran de 1985 à 1989, aurait payé dix millions de dollars américains pour financer l'attentat « en représailles du vol Iran Air 655 »[272]. Ainsi, ce dernier aurait commandité Ahmed Jibril, chef du FPLP-GC, pour exécuter l'opération[272]. Le , l'ancien analyste de la CIA, Robert Baer, affirme que l'agence américaine avait toujours su que l'attentat du vol 103 avait été orchestré par l'Iran et qu'un dossier secret devait être présenté comme preuve dans le deuxième appel de Megrahi, suggérant que le retrait de l'appel a été encouragé pour empêcher que cette information ne soit présentée au tribunal[273],[274]. En 2014, un ex-espion iranien affirme que l'Iran avait ordonné l'attaque[275], mais le ministère iranien des Affaires étrangères a par la suite nié toute implication[276],[267].

    Autres théories

    modifier

    Sur la base d'une enquête menée en 1995 par les journalistes Paul Foot et John Ashton, des explications alternatives du complot visant à commettre l'attentat de Lockerbie ont été répertoriées par Patrick Barkham du quotidien britannique The Guardian en 1999[259]. À la suite du verdict sur l'affaire en 2001 et de l'appel en 2002, des tentatives ont été faites pour rouvrir l'affaire au milieu d'allégations selon lesquelles la Libye avait été piégée[277],[278],[279],[99]. Une théorie suggère que la Syrie serait derrière l'attentat[280] alors qu'une autre suggère que la CIA a empêché la fouille de la valise contenant la bombe[281]. D'autres théories impliquent la Libye et Abu Nidal ou encore le régime de l'apartheid en Afrique du Sud[259],[282].

    Déclaration de la PCAST

    modifier

    Le , le président des États-Unis George H. W. Bush nomme Ann McLaughlin Korologos, ancienne secrétaire au Travail, pour présider la Commission présidentielle sur la sûreté aérienne et le terrorisme (PCAST) afin d'examiner et faire rapport sur la politique de sûreté aérienne à la lumière de l'attentat du vol 103[283].

    Avant de soumettre leur rapport, les membres de la PCAST ont rencontré un groupe de parents britanniques à l'ambassade des États-Unis à Londres en [284]. L'un des parents, Martin Cadman, allègue qu'un membre du personnel appartenant à la Commission lui aurait dit : « Votre gouvernement et le nôtre savent exactement ce qui s'est passé, mais ils ne le diront jamais »[285],[284]. La déclaration a d'abord attiré l'attention du public dans le film documentaire de 1994 The Maltese Double Cross - Lockerbie et a été publiée à la fois dans le quotidien britannique The Guardian du [285] et dans un rapport spécial du magazine Private Eye intitulé Lockerbie, la fuite de la justice en [286].

    Compensations

    modifier

    De la Libye

    modifier

    En , la Libye offre jusqu'à 2,7 milliards de dollars pour régler les réclamations des familles des 270 victimes de l'attentat de Lockerbie, soit dix millions de dollars par famille[287],[288],[289]. L'offre libyenne stipule que 40 % de l'argent serait libéré lorsque les sanctions des Nations Unies, suspendues en 1999, seraient définitivement annulées ; 40 % supplémentaires lorsque les sanctions commerciales américaines seront levées ; et les 20 % restants lorsque le département d'État américain aura retiré la Libye de sa liste d'États soutenant le terrorisme[288]. Ainsi, par la résolution 1506 du Conseil de sécurité des Nations unies du , le Conseil lève le régime de sanctions imposé à la Libye[290],[291].

    Jim Kreindler, un avocat new-yorkais qui a orchestré le règlement, déclare alors : « Ce sont des eaux inconnues. C'est la première fois que l'un des États désignés comme commanditaire du terrorisme offre une compensation aux familles des victimes »[288],[292]. « Certaines familles veulent de l'argent liquide, d'autres disent que c'est de l'argent du sang », déclare dans le même temps un responsable du département d'État[288]. L'indemnisation des familles des victimes du vol 103 faisait partie des mesures fixées par l'ONU pour lever les sanctions contre la Libye[288]. Parmi les autres exigences figuraient une dénonciation formelle du terrorisme et « l'acceptation de la responsabilité des actions de ses fonctionnaires »[214],[215].

    Le , l'ambassadeur de la Libye à l'ONU soumet une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies acceptant formellement « la responsabilité des actions de ses fonctionnaires » en relation avec l'attentat de Lockerbie[214],[215]. Le gouvernement libyen procède alors au versement d'une indemnité à chaque famille d'environ huit millions de dollars américains soit 2,16 milliards de dollars au total et, en conséquence, l'ONU annule les sanctions qui avaient été suspendues quatre ans plus tôt et les sanctions commerciales américaines sont levées[214],[293]. Deux millions de dollars supplémentaires seraient allés dans un premier temps à chaque famille si le département d'État américain avait retiré la Libye de sa liste d'États considérés comme soutenant le terrorisme international, mais cela ne s'est pas produit dans le délai fixé par la Libye[294],[293]. Finalement, les États-Unis annoncent la reprise de leurs relations diplomatiques complètes avec la Libye après avoir décidé de la retirer de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme le [295],[296].

    Le , le Premier ministre libyen Choukri Ghanem déclare dans une interview à BBC Radio 4 que son pays avait payé l'indemnisation pour « acheter la paix » avec l'Occident et pour obtenir la levée des sanctions[297],[298],[299],[300]. Cette déclaration est par la suite réfutée par le gouvernement libyen[301].

    À la suite de la décision de la SCCRC en , il a été suggéré que, si le deuxième appel de Megrahi avait abouti et que sa condamnation avait été annulée, la Libye aurait pu chercher à récupérer les 2,16 milliards de dollars d'indemnisation versés aux proches[302]. Interrogé par le journal Le Figaro le , Saïf al-Islam Kadhafi déclare que les sept Libyens condamnés pour les attentats du vol Pan Am 103 et du vol UTA 772 « sont innocents »[303]. Lorsqu'on lui demande si la Libye demanderait donc le remboursement de l'indemnisation versée aux familles des victimes, Saïf Kadhafi répond : « Je ne sais pas »[303].

    À la suite de discussions à Londres en , des responsables américains et libyens conviennent d'entamer des négociations pour résoudre toutes les demandes d'indemnisation en suspens, y compris celles liées au vol UTA 772, à l'attentat à la bombe contre la discothèque de Berlin-Ouest en 1986 et au vol Pan Am 103[304]. Le , un accord de compensation américano-libyen est signé à Tripoli par le secrétaire d'État assistant des États-Unis David Welch et le chef des affaires américaines du ministère libyen des Affaires étrangères, Ahmed al-Fatroui[305]. L'accord couvre vingt-six poursuites intentées par des citoyens américains contre la Libye et trois par des citoyens libyens contre les États-Unis à la suite du bombardement américain de Tripoli et Benghazi en [222], qui a tué au moins soixante personnes[305]. En , la Libye verse 1,5 milliard de dollars dans un fonds utilisé pour indemniser les proches de l'attentat de Lockerbie avec les 20 % restants de la somme convenue en 2003, ainsi que pour d'autres attentats[306],[307],[308].

    En conséquence, le président George W. Bush signe le décret 13477 rétablissant l'immunité du gouvernement libyen contre les poursuites liées au terrorisme et rejetant toutes les affaires d'indemnisation en cours aux États-Unis[308],[309]. Le porte-parole du département d'État, Sean McCormack, a qualifié cette décision d'une « étape louable […] ouvrant la voie à un partenariat américano-libyen continu et en expansion »[310],[311].

    De Pan Am

    modifier

    En 1992, un tribunal fédéral américain déclare Pan Am coupable de faute intentionnelle en raison d'un contrôle de sécurité laxiste et du non-respect d'un nouveau programme de sécurité mandaté par la Federal Aviation Administration (FAA) avant l'attentat[312],[313]. Ce dernier exigeait que les bagages non accompagnés soient fouillés à la main et à s'assurer que les passagers montent à bord des vols sur lesquels ils ont des bagages enregistrés, alors que Pan Am comptait davantage sur la méthode la moins efficace de dépistage aux rayons X[312],[313],[314],[315]. Deux des filiales de Pan Am, Alert Management Inc., qui s'occupait de la sécurité dans les aéroports étrangers, et Pan American World Services, sont également reconnues coupables[312].

    Mémoriaux et hommages

    modifier

    États-Unis

    modifier
    Le cairn, traditionnellement un monument écossais rendant hommage aux morts, est composé de 270 blocs de grès rouge. Entièrement financé par des dons privés, il s'agit d'un cadeau du peuple écossais au peuple des États-Unis. Les pierres proviennent d'une mine située près de la ville d'Annan, en Écosse, à environ treize kilomètres au sud-est de Lockerbie[316].
    Inscription sur le cairn : « Le , une bombe terroriste a détruit le vol 103 de Pan American Airlines au-dessus de Lockerbie, en Écosse, tuant toutes les personnes à bord et onze personnes au sol. Les 270 pierres écossaises qui composent ce cairn commémorent ceux qui ont perdu la vie dans cette attaque contre l'Amérique[C 36] ».

    Il existe plusieurs monuments commémoratifs privés et publics aux victimes du vol Pan Am 103. À Montauk, dans l'État de New York aux États-Unis, une œuvre de la sculptrice Suse Lowenstein, qui a perdu son fils de vingt-et-un ans dans l'attentat, intitulée Dark Elegy, se compose de 75 statues nues d'épouses et de mères à tailles réelles qui ont perdu un mari ou un enfant[317],[318],[319]. Spécialement sculpté à l'arrière de son jardin et libre à la vue du public, à l'intérieur de chaque sculpture se trouve un souvenir personnel d'une victime[317],[318],[319]. Elle a déclaré vouloir utiliser une partie des dix millions de dollars offerts par la Libye à chaque famille de victimes pour couler la sculpture en bronze « afin qu'elle puisse être partagée avec le monde »[319].

     
    Mémorial de l'université de Syracuse, dans l'État de New York.
     
    Plaque commémorative en l'honneur d'Eric Coker et de Katharine Hollister, à l'université de Rochester, dans l'État de New York.

    Le , le président des États-Unis Bill Clinton dédie un mémorial commémoratif (cairn) pour les victimes au cimetière national d'Arlington en Virginie et chaque année, à la date de l'attentat, s'y tient une cérémonie commémorative[320],[321],[316]. Il existe des monuments similaires à l'université de Syracuse[322], au cimetière de Dryfesdale, près de Lockerbie[323], et dans le quartier de Sherwood à Lockerbie[324]. L'université de Syracuse organise chaque année une semaine commémorative appelée « Semaine du souvenir » (Remembrance Week) pour commémorer ses trente-cinq étudiants décédés[325],[326],[327]. Tous les , un service a lieu dans la chapelle de l'université à 14 h 3 EST (19 h 3 UTC), marquant le moment où la bombe a explosé à bord de l'avion[325],[328]. L'université accorde également chaque année des frais de scolarité universitaires à deux étudiants de la Lockerbie Academy, une école secondaire à Lockerbie, sous la forme d'une bourse[329],[330]. De plus, l'université attribue chaque année trente-cinq bourses à des étudiants en dernière année d'études[331],[332],[333],[334]. Les « bourses du souvenir » figurent parmi les plus hautes distinctions qu'un étudiant de Syracuse peut recevoir[331].

    Une plaque commémorative et un jardin à la mémoire de ses deux étudiants perdus dans l'attentat sont installés à l'université de Rochester[335]. À l'université Cornell, des fonds provenant du paiement libyen ont été utilisés pour créer une chaire universitaire en l'honneur d'un étudiant[336]. Les noms des victimes originaires du sud du New Jersey sont gravés sur un monument aux victimes du terrorisme à Cooper River Park à Pennsauken et un parc a été renommé en l'honneur de l'étudiant Richard Monetti dans sa ville natale de Cherry Hill, dans le New Jersey[337].

    Lockerbie

    modifier
     
    Mémorial au cimetière de Dryfesdale à Lockerbie, en Écosse, présentant les noms des 270 victimes : « En souvenir de toutes les victimes de la catastrophe aérienne de Lockerbie décédées le [C 37] ».
     
    L'église de Tundergarth, près de l'endroit où la section avant est tombée. Sur la droite, la « salle du souvenir » comporte un livre mentionnant les noms de tous les passagers et membres d'équipage.

    Le principal mémorial britannique se trouve au cimetière de Dryfesdale, à environ 1,6 kilomètre à l'ouest de Lockerbie[340],[323]. Un mur de pierre se tient dans un « jardin du souvenir » avec les noms de toutes les victimes ainsi que des pierres funéraires individuelles et des monuments commémoratifs[340],[323]. À l'église de Tundergarth, près de l'endroit où la section avant de l'avion est tombée, à environ quatre kilomètres à l'est de Lockerbie, une petite annexe à l'église comporte un livre du souvenir[341]. Des mémoriaux sont présents dans les églises catholiques de Lockerbie et de Moffat, où des plaques indiquent les noms des 270 victimes[342]. Dans la salle du conseil de la mairie de Lockerbie, un vitrail représentent les drapeaux des vingt-et-un pays dont les citoyens ont perdu la vie dans l'attentat[342]. Dans le quartier de Sherwood, un jardin du souvenir permet de se rappeler des onze résidents tués lorsqu'une partie du fuselage de l'avion y est tombée, détruisant leurs maisons[343],[344].

    Épave de l'avion

    modifier

    L'Air Accidents Investigation Branch (AAIB) a reconstitué une grande partie du fuselage pour aider l'enquête et la reconstruction a été conservé comme preuve et stocké dans un hangar à l'aéroport de Farnborough, à environ cinquante kilomètres au sud-ouest de Londres[346]. En , plus de vingt-quatre années après l'attentat, cette partie de l'avion est transférée dans un endroit sécurisé autour de Dumfries, en Écosse, et demeure une preuve dans l'enquête pénale[346]. L'épave restante de l'avion est stockée dans une casse près de Tattershall dans le Lincolnshire, comprenant notamment les restes de la section avant du Boeing 747, qui a été découpée en plusieurs morceaux pour faciliter le retrait de la colline où elle était tombée[347],[348].

    Devenir de Pan Am

    modifier

    La Pan American World Airways, un temps la plus grande compagnie aérienne internationale aux États-Unis et l'une des plus prestigieuses et célèbres du monde, ne s'est jamais remise de l'attentat du vol 103[349],[350]. Déjà affaiblie depuis le premier choc pétrolier et la hausse du prix du pétrole après 1973 ainsi que par la déréglementation du secteur aérien au début des années 1980, l'explosion du vol 103 à la fin de l'année 1988 est un coup dur supplémentaire[349]. L'attentat lui a coûté plusieurs centaines de millions de dollars et donne à la compagnie, reconnue coupable de laxisme dans sa sécurité, une très mauvaise publicité[349]. La compagnie s'étant focalisée depuis plusieurs années sur ses lignes de l'océan Atlantique après avoir vendu celles du Pacifique[351], la baisse du trafic passager avec le déclenchement de la guerre du Golfe à partir de l'été 1990 la fragilise d'autant plus[350].

    Le , à peine plus de deux ans après l'attentat, elle déclare faillite et revend la plupart de ses lignes aériennes à ses concurrents, comme Delta Air Lines ou United Airlines[352],[353]. Le , Pan Am effectue son dernier vol en reliant Barbade à Miami et cesse définitivement ses activités, après 64 années de service[354], entraînant pour les quelque 7 500 employés de la compagnie la perte de leur travail[355],[356],[357],[358].

    Médias

    modifier

    Télévision

    modifier

    Documentaires

    modifier

    L'attentat du vol 103 a fait l'objet de nombreux documentaires, la plupart étayant des théories alternatives à la version officielle. En , un documentaire intitulé « The Maltese Double Cross - Lockerbie » produit, écrit et réalisé par Allan Francovich, provoque une vaste polémique au Royaume-Uni et aux États-Unis[359]. Le documentaire conteste la conclusion de l'enquête officielle, avançant plutôt d'autres théories comme une introduction de la bombe par la CIA ou une revanche de l'Iran après la destruction du vol Iran Air 655[359],[99]. Bien qu'il n'ait jamais été largement diffusé, le documentaire a suscité beaucoup de controverses, en particulier au Royaume-Uni[359],[99].

     
    Ken Dornstein lors d'une cérémonie commémorative au cimetière national d'Arlington, le .

    En , la BBC diffuse un épisode de la série « The Conspiracy Files » qui présente de nouvelles preuves concernant l'identification d'Abdelbaset al-Megrahi par Tony Gauci et qui n'auraient pas été présentées à la défense lors du procès[360],[361]. L'épisode mentionne notamment le fait que Gauci a vu une photographie de Megrahi dans un magazine avec pour titre « Who planted the bomb? » (« Qui a posé la bombe ? »), quelques jours seulement avant de l'identifier, ce qui aurait pu altérer son jugement[360],[361].

    En 2015, le réalisateur Ken Dornstein, qui a perdu son frère aîné David dans l'attentat, publie une série documentaire en trois épisodes dans l'émission Frontline de PBS, intitulée « My Brother’s Bomber », qui explore des pistes pour tenter de retrouver d'autres personnes impliquées[362],[363],[364]. Après plusieurs années d'enquête, il identifie plusieurs personnes proches de Mouammar Kadhafi dans les années 1980, qui auraient pu jouer des rôles décisifs dans l'attentat et ont, pour la plupart, été suspectés à un moment dans l'enquête criminelle mais, faute de preuves concluantes, n'ont jamais pu être interpellés, notamment[365] : Said Rashid, membre du renseignement libyen[366] ; Abdallah Senoussi, chef du renseignement libyen et bras droit de Kadhafi[367] ; Badri Hassan, cadre de Libyan Arab Airlines[75] ; Ezzedine Hinshiri, membre important du gouvernement de Kadhafi et l'un des deux ingénieurs libyens, avec Said Rashid, ayant passé la commande de minuteurs à la société suisse Mebo[368] ; et Nassr Ashur, membre du renseignement libyen et expert en explosif[369]. De plus, Dornstein découvre des informations sur un autre suspect, un expert libyen en explosifs, Abu Agila Mohammad Masud, qui était notamment passager avec Megrahi et Fhimah sur le vol LN147 au départ de Malte, le [364],[370],[371]. Son enquête mène le département de la Justice des États-Unis à engager des poursuites judiciaires contre Masud le [372].

    D'autres documentaires traitent également de la destruction de l'avion, notamment : « Living with Lockerbie » de la BBC en 2013[373], « The Lockerbie Bombing » de la Smithsonian Channel en 2013[374], « Lockerbie - Terror at 31,000 Feet » de Channel 5 en 2014[375], « Since: The Bombing of Pan Am Flight 103 » de Phil Furey en 2015[376],[377], ou encore « Seat 20D » de Jill Campbell en 2020[378],[379]. L'accident a également fait l'objet d'un épisode dans la série télévisée Air Crash nommé « L'attentat de Lockerbie » (saison 7, épisode 2)[380],[381].

    Cinéma

    modifier

    Le film The Last Photograph, un long métrage britannique réalisé par Danny Huston, raconte l'histoire fictive de Tom Hammond, un homme à la recherche d'une photographie volée de son fils Luke, qui a été prise peu de temps avant qu'il ne soit tué dans l'attentat du vol 103 en 1988 alors qu'il se rendait à New York pour rencontrer une fille[382]. Le film est présenté en première mondiale au festival international du film d'Édimbourg en , puis sort aux États-Unis en et au Royaume-Uni en [383],[384].

    Plusieurs personnes impliquées dans l'enquête ou ayant perdu des proches ont écrit des livres racontant leur histoire et leur parcours douloureux à la suite de l'attentat, notamment : Susan et Daniel Cohen, deux parents qui ont perdu leur fille unique, Theodora, âgée de vingt ans et étudiante à l'université de Syracuse[385] ; Richard Marquise, ancien agent spécial du FBI chargé de l'enquête sur l'attentat du vol 103 aux États-Unis dans un groupe d'intervention nommé « Scotbom »[386] ; Ken Dornstein, qui a perdu son frère David âgé de vingt-cinq ans[387] ; Helen Engelhardt, qui a perdu son mari Tony[388] ; Kenny MacAskill, secrétaire du Cabinet à la Justice d'Écosse de à , qui a ordonné la libération de Megrahi en 2009[389] ; ou encore le Dr Jim Swire, qui a perdu sa fille Flora, âgée de vingt-trois ans, et dont le livre intitulé « A Father's Search for Justice » (« La recherche d'un père pour la justice ») est publié en [390].

    Notes et références

    modifier
    1. La vitesse de déplacement de l'avion au-dessus du sol (vitesse sol) se déduit de la vitesse air (ou vitesse vraie) et du vent régnant. Au moment de l'accident, les vents en altitude à 32 000 pieds (9 750 mètres) souffle depuis l'ouest à 115 nœuds (213 km/h), ce qui explique également la grande répartition des débris, les plus légers ayant été emportés au loin[AAIB 9].
    2. L'accusation contre Abdelbaset al-Megrahi reposait principalement sur le témoignage et son identification par Tony Gauci[HCJ 26]. Le compte rendu du procès déclare : « Pour les raisons que nous avons déjà exposées, nous acceptons la fiabilité de M. Gauci sur cette question, tout en reconnaissant qu’il ne s’agit pas d’une identification sans équivoque. D'après son témoignage, on pourrait déduire que le premier accusé était la personne qui a acheté les vêtements qui entouraient l'engin explosif. Nous avons déjà admis que la date d'achat des vêtements était le et ce jour-là, le premier accusé est arrivé à Malte où il est resté jusqu'au . Il séjournait à l'Holiday Inn de Sliema, qui est proche de Mary’s House. S'il était l'acheteur de cette collection de vêtements divers, il n'est pas difficile d'en déduire qu'il devait être conscient du but pour lequel ils étaient achetés. Nous acceptons la preuve qu'il était membre du JSO (service de renseignement libyen), occupant des postes de rang assez élevé. L'un de ces postes était celui de chef de la sécurité pour Libyan Arab Airlines, d'où l'on pouvait déduire qu'il serait, au moins en termes généraux, au courant de la nature des mesures de sécurité dans les aéroports à partir desquels ou vers lesquels la compagnie aérienne opérait[C 28] »[HCJ 26].
    3. L'accusation contre Lamin Khalifah Fhimah ne reposait que principalement sur deux entrées inscrites dans un journal, trouvé par la police écossaise dans son bureau à Malte, précisant de « prendre des taggs (étiquettes) d'Air Malta »[HCJ 32]. Cette inscription date du , soit six jours avant l'explosion de l'avion[HCJ 28]. Le compte rendu du procès déclare : « Bien qu'il puisse donc y avoir une conclusion sinistre à tirer des entrées du journal, nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a pas suffisamment d'autres éléments de preuve acceptables pour étayer ou confirmer une telle conclusion, en particulier une conclusion que le deuxième accusé savait que toute l'aide qu'il apportait au premier accusé était liée à un plan de destruction d'un aéronef par la pose d'un engin explosif. Il n'y a donc, à notre avis, pas de corroboration suffisante pour toute conclusion défavorable qui pourrait être tirée des entrées du journal. Dans ces circonstances, le deuxième accusé doit être acquitté[C 29] »[HCJ 33].

    Citations originales

    modifier
    1. « The crew were properly licenced and medically fit to conduct the flight[AAIB 7]. »
    2. « They were 13 Flight Attendants on the aircraft, all of whom met company proficiency and medical requirements[AAIB 1]. »
    3. « Residents of Lockerbie reported that, shortly after 19.00 hrs, there was a rumbling noise like thunder which rapidly increased to deafening proportions like the roar of a jet engine under power. The noise appeared to come from a meteor-like object which was trailing flame and came down in the north-eastern part of the town[AAIB 8]. »
    4. « The total absence of debris from the wing primary structure found remote from the crater confirmed the initial impression that the complete wing box structure had been present at the main impact[AAIB 22]. »
    5. « The complete fuselage forward […] incorporating the flight deck and nose landing gear was found as one piece in a field approximately 4 kilometres east of Lockerbie[AAIB 22]. »
    6. « It was evident from the nature of the impact damage and the ground marks that it had fallen almost flat on its left side but with a slight nose-down attitude[AAIB 22]. »
    7. « This Garden of Remembrance is in memory of the 270 victims whose ages ranged from 2 months to 82 years from 21 nations. The ages and nationalities of all victims are contained in the Book of Remembrance situated at Tundergarth Memorial Room. »
    8. « Decoding and reduction of the data from the accident flight showed that no abnormal behaviour of the data sensors had been recorded and that the recorder had simply stopped at 19.02:50 hrs ±1 second[AAIB 31]. »
    9. « Examination of the torn edges of the fuselage skin did not indicate the presence of any pre-existing structural or material defects which could have accounted for the separation of this section. […] The status of the controls and switches on the flight deck was consistent with normal operation in cruising flight. There were no indications that the crew had attempted to react to rapid decompression or loss of control or that any emergency preparations had been actioned prior to the catastrophic disintegration[AAIB 15]. »
    10. « There was no evidence of any defect or malfunction in the aircraft that could have caused or contributed to the accident[AAIB 7]. »
    11. « The reconstruction revealed the presence of damage consistent with an explosion on the lower fuselage left side in the forward cargo bay area. A small region of structure […] had clearly been shattered and blasted through by material exhausting directly from an explosion centred immediately inboard of this location. The material from this area […] was mostly reduced to very small fragments, only a few of which were recovered[AAIB 28]. »
    12. « Surrounding the shatter zone were a series of much larger panels of torn fuselage skin which formed a 'star-burst' fracture pattern around the shatter zone. Where these panels formed the boundary of the shatter zone, the metal in the immediate locality was ragged, heavily distorted, and the inner surfaces were pitted and sooted[AAIB 28]. »
    13. « Little more then remained […] than the window belts and the cabin sidewall structure immediately above and below the windows, although much of the cargo-hold floor structure appears to have remained briefly attached to the aircraft[AAIB 34]. »
    14. « This fuselage separation was apparently complete within 3 seconds of the explosion[AAIB 17]. »
    15. « Fuselage structure continued to break away from the aircraft and the separated forward fuselage section as they descended[AAIB 17]. »
    16. « The reconstruction of container 4041 revealed an area of severe distortion, tearing and blackening localised in its aft outboard quarter which, together with the results of the forensic examination of items from this part of the container, left no doubt that the IED had detonated within this container[AAIB 40]. »
    17. « Blast damage to the forward face of container 7511 was a direct result of hot gases/fragments escaping from the aft face of container 4041[AAIB 40]. »
    18. « There was no evidence to indicate that there was more than one explosive charge[AAIB 41]. »
    19. « It was established that the detonation of an IED, loaded in a luggage container positioned on the left side of the forward cargo hold, directly caused the loss of the aircraft. The direct explosive forces produced a large hole in the fuselage structure and disrupted the main cabin floor. Major cracks continued to propagate from the large hole under the influence of the service pressure differential. The indirect explosive effects produced significant structural damage in areas remote from the site of the explosion. The combined effect of the direct and indirect explosive forces was to destroy the structural integrity of the forward fuselage, allow the nose and flight deck area to detach within a period of 2 to 3 seconds, and subsequently allow most of the remaining aircraft to disintegrate while it was descending nearly vertically from 19 000 to 9 000 feet[AAIB 43]. »
    20. « The conclusion reached by the forensic scientists was that the nature of the fragments and their distribution left no doubt that the explosive charge was contained within the Toshiba radio[HCJ 7]. »
    21. « The mans behaviour was strange that is why I can now remember. It was as if anything I suggested he buy he would take it. » – Déclaration de Tony Gauci à la police, [62].
    22. « It may seem surprising that he was able to remember this particular sale in such detail some nine months afterwards, but he explained that the purchaser appeared to be taking little interest in the items he was buying. We are satisfied, however, that his recollection of these items is accurate. […] While no doubt individual items could have been purchased in many other shops in Malta, or indeed in other parts of the world as many of them were exported, the exact match between so many of the items and the fragments found at Lockerbie is in our view far more than just a coincidence. We are therefore entirely satisfied that the items of clothing in the primary suitcase were those described by Mr Gauci as having been purchased in Mary’s House[HCJ 14]. »
    23. « I was shown fragments of a brown circuit board which matched our prototype. But when the MST-13 went into production, the timers contained green boards. I knew that the timers sold to Libya had green boards. I told the investigators this. » – Edwin Bollier[71].
    24. a et b « The Crown maintained that the inference to be drawn from this was that on that date the first accused was bringing component parts of the explosive device into Malta, and required the company of the second accused to carry the suitcase through Customs as the second accused was well known to the customs officers who would be unlikely to stop him and search the case. […] [However] there is no real foundation for this supposition, and we would regard it as speculation rather than inference[HCJ 29]. »
    25. « We consider the claims from the Guardians of the Islamic Revolution as the most credible one received so far. »Central Intelligence Agency, [97].
    26. « We cannot assign responsibility for this tragedy to any terrorist group at this time. We anticipate that, as often happens, many groups will seek to claim credit. »Central Intelligence Agency, [98].
    27. « Team of Palestinians not associated with PLO intends to attack US targets in Europe. Time frame is present. Targets specified are Pan Am Airlines and US military bases[99]. »
    28. « For the reasons we have already given, we accept the reliability of Mr Gauci on this matter, while recognising that this is not an unequivocal identification. From his evidence it could be inferred that the first accused was the person who bought the clothing which surrounded the explosive device. We have already accepted that the date of purchase of the clothing was 7 December 1988, and on that day the first accused arrived in Malta where he stayed until 9 December. He was staying at the Holiday Inn, Sliema, which is close to Mary’s House. If he was the purchaser of this miscellaneous collection of garments, it is not difficult to infer that he must have been aware of the purpose for which they were being bought. We accept the evidence that he was a member of the JSO, occupying posts of fairly high rank. One of these posts was head of airline security, from which it could be inferred that he would be aware at least in general terms of the nature of security precautions at airports from or to which LAA operated[HCJ 26]. »
    29. « While therefore there may well be a sinister inference to be drawn from the diary entries, we have come to the conclusion that there is insufficient other acceptable evidence to support or confirm such an inference, in particular an inference that the second accused was aware that any assistance he was giving to the first accused was in connection with a plan to destroy an aircraft by the planting of an explosive device. There is therefore in our opinion insufficient corroboration for any adverse inference that might be drawn from the diary entries. In these circumstances the second accused falls to be acquitted[HCJ 33]. »
    30. « There is nothing in the evidence which leaves us with any reasonable doubt as to the guilt of the first accused, and accordingly we find him guilty of the remaining charge[HCJ 31]. »
    31. « From the evidence which we have discussed so far, we are satisfied that it has been proved that the primary suitcase containing the explosive device was dispatched from Malta, passed through Frankfurt and was loaded onto PA103 at Heathrow. It is, as we have said, clear that with one exception the clothing in the primary suitcase was the clothing purchased in Mr Gauci’s shop on . The purchaser was, on Mr Gauci’s evidence, a Libyan. The trigger for the explosion was an MST-13 timer. A substantial quantity of such timers had been supplied to Libya. We cannot say that it is impossible that the clothing might have been taken from Malta, united somewhere with a timer from some source other than Libya and introduced into the airline baggage system at Frankfurt or Heathrow. When, however, the evidence regarding the clothing, the purchaser and the timer is taken with the evidence that an unaccompanied bag was taken from KM180 to PA103A, the inference that that was the primary suitcase becomes, in our view, irresistible. As we have also said, the absence of an explanation as to how the suitcase was taken into the system at Luqa is a major difficulty for the Crown case but after taking full account of that difficulty, we remain of the view that the primary suitcase began its journey at Luqa. The clear inference which we draw from this evidence is that the conception, planning and execution of the plot which led to the planting of the explosive device was of Libyan origin. While no doubt organisations such as the PFLP-GC and the PPSF were also engaged in terrorist activities during the same period, we are satisfied that there was no evidence from which we could infer that they were involved in this particular act of terrorism, and the evidence relating to their activities does not create a reasonable doubt in our minds about the Libyan origin of this crime[HCJ 34]. »
    32. « We have reached the conclusion that none of the grounds of appeal is well founded. The appeal will accordingly be refused[130]. »
    33. « I am of course relieved to see that the SCCRC has referred the case of Megrahi to the appeal court. I am, though, disappointed that they focus mostly on the evidence of Tony Gauci and the date of the purchase of the clothes. In giving exoneration to the police, prosecutors, and forensic staff, I think they show their lack of independence. No officials to be blamed, simply a Maltese shopkeeper. They also exonerate the original trial and appeal defence team and this also surprises me. I have doubts that the Scottish judicial system has learned anything from the Lockerbie trial. »Pr Hans Köchler, The Herald, [142].
    34. « For patients like Mr. Megrahi — who have advanced metastatic prostate cancer that has become resistant to hormone treatment — a three-month prognosis would come only after chemotherapy had failed. Even in that situation, survival probably exceeds three months. »Dr James Mohler, The Wall Street Journal, [164].
    35. « There was no evidence that the cell had the materials necessary to manufacture an explosive device of the type that destroyed PA103. In particular there was no evidence that they had an MST-13 timer. […] On the evidence which we heard we are satisfied that the explosive device which destroyed PA103 was triggered by an MST-13 timer alone and that […] barometric device [didn't] played any part in it. Moreover, […] there was evidence of a statement given by [Marwan Khreesat] to FBI agents in which he said that he never used radio cassette players with twin speakers (such as the Toshiba RT-SF 16 had) to convert into explosive devices[HCJ 37]. »
    36. « On 21 December 1988, a terrorist bomb destroyed Pan American Airlines Flight 103 over Lockerbie, Scotland, killing all on board and 11 on the ground. The 270 Scottish stones which compose this memorial cairn commemorate those who lost their lives in this attack against America. »
    37. « In remembrance of all victims of Lockerbie air disaster who died on 21st December 1988. »

    Références

    modifier

    Rapport final, Air Accidents Investigation Branch, 1990

    modifier
    1. a b et c AAIB 1990, p. 6.
    2. a et b AAIB 1990, p. 10.
    3. AAIB 1990, p. 6, 10.
    4. AAIB 1990, p. 12.
    5. a et b AAIB 1990, p. 5.
    6. AAIB 1990, p. 5-6.
    7. a b c et d AAIB 1990, p. 56.
    8. a b c d e f g et h AAIB 1990, p. 3.
    9. AAIB 1990, p. 3, 12.
    10. AAIB 1990, p. 36.
    11. AAIB 1990, p. 3, 13.
    12. AAIB 1990, p. 3, 34.
    13. AAIB 1990, p. 13, 36, 38.
    14. a et b AAIB 1990, p. 6-7, 33.
    15. a b c et d AAIB 1990, p. 17.
    16. AAIB 1990, p. 48.
    17. a b c d e f g h i j k et l AAIB 1990, p. 44.
    18. AAIB 1990, p. 43-44.
    19. AAIB 1990, p. 16, 44.
    20. a et b AAIB 1990, p. 45.
    21. AAIB 1990, p. 4, 35.
    22. a b c d e et f AAIB 1990, p. 16.
    23. AAIB 1990, p. 34.
    24. AAIB 1990, p. 4, 15.
    25. a et b AAIB 1990, p. 4.
    26. AAIB 1990, p. 4, 15, 43.
    27. a et b AAIB 1990, p. 33.
    28. a b c d e f g et h AAIB 1990, p. 19.
    29. AAIB 1990, p. 1.
    30. AAIB 1990, p. Annexe A.
    31. a b et c AAIB 1990, p. 14.
    32. a b et c AAIB 1990, p. 23.
    33. AAIB 1990, p. 20.
    34. a et b AAIB 1990, p. 43.
    35. AAIB 1990, p. 43, Annexe B-24.
    36. AAIB 1990, p. 44, Annexe B-2.
    37. AAIB 1990, p. 22.
    38. AAIB 1990, p. 22-23, Annexe F.
    39. AAIB 1990, p. Annexe F.
    40. a b c d et e AAIB 1990, p. Annexe F-3.
    41. AAIB 1990, p. 39.
    42. AAIB 1990, p. 33, 39, Annexe F-13.
    43. a et b AAIB 1990, p. 54-55.
    44. a et b AAIB 1990, p. 58.

    High Court of Justiciary, Scottish Court in the Netherlands, 2001

    modifier
    1. HCJ 2001, p. 22-23.
    2. HCJ 2001, p. 6.
    3. a et b HCJ 2001, p. 7.
    4. a b c d e et f HCJ 2001, p. 9.
    5. HCJ 2001, p. 9-10.
    6. HCJ 2001, p. 12.
    7. a b et c HCJ 2001, p. 10.
    8. HCJ 2001, p. 11-14.
    9. HCJ 2001, p. 13-14.
    10. HCJ 2001, p. 13.
    11. a b et c HCJ 2001, p. 14.
    12. HCJ 2001, p. 14-15.
    13. a b c d e et f HCJ 2001, p. 15.
    14. a b et c HCJ 2001, p. 16.
    15. a et b HCJ 2001, p. 56.
    16. HCJ 2001, p. 18.
    17. a b c d et e HCJ 2001, p. 17.
    18. HCJ 2001, p. 53-54.
    19. HCJ 2001, p. 19.
    20. HCJ 2001, p. 47, 51.
    21. HCJ 2001, p. 20.
    22. HCJ 2001, p. 21.
    23. HCJ 2001, p. 32.
    24. HCJ 2001, p. 33.
    25. HCJ 2001, p. 20, 33.
    26. a b c et d HCJ 2001, p. 80.
    27. a et b HCJ 2001, p. 79.
    28. a b c et d HCJ 2001, p. 76.
    29. HCJ 2001, p. 76, 78.
    30. HCJ 2001, p. 78.
    31. a b et c HCJ 2001, p. 82.
    32. HCJ 2001, p. 75-76.
    33. a et b HCJ 2001, p. 78-79.
    34. a et b HCJ 2001, p. 74-75.
    35. a b et c HCJ 2001, p. 68.
    36. HCJ 2001, p. 69.
    37. a et b HCJ 2001, p. 69-70.

    Autres références

    modifier
    1. a et b (en) Plane Spotters, « N739PA Pan American World Airways (Pam Am) Boeing 747-100 », sur planespotters.net (consulté le ).
    2. (en) JetPhotos (photogr. Stefan Roehrich), « Photo of N739PA - Boeing 747-121 - Pan Am », sur jetphotos.com, (consulté le ).
    3. (en) Max Kingsley-Jones, « Boeing 747 marks 50 years since Pan Am service debut » [« Le Boeing 747 célèbre le 50e anniversaire de ses débuts en service avec Pan Am »], sur flightglobal.com, Flight International, FlightGlobal, (consulté le ).
    4. a et b (en) Edward Cody, « Pan Am Jet Crashes in Scotland, Killing 270 » [« Un avion de Pam Am s'écrase en Écosse, tuant 270 personnes »] [archive du ], sur washingtonpost.com, The Washington Post, (consulté le ).  
    5. (en) [vidéo] PAK Media, « Diamonds in the Sky EP04 - Aviation travel industry history series - Conquering the Atlantic », sur YouTube.
    6. (en) Confessions of a Trolley Dolly, « The Crew of Pan Am Flight 103 » [« L'équipage du vol Pan Am 103 »], sur confessionsofatrolleydolly.com, (consulté le ).
    7. a b c d et e (en) bdaniels, « Victims », sur victimsofpanamflight103.org, (consulté le ).
    8. (en) BBC News, « Flash signalled end of Pan Am 103 » [« Des éclats ont marqué la fin du vol Pan Am 103 »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    9. a b et c (en) Aviation Safety Network, « Accident description - Pam Am 103 », sur aviation-safety.net (consulté le ).
    10. (en) Ian Black et Gerard Seenan, « Court told how jet's radar blip broke up at 7.02pm » [« Le tribunal a raconté comment l'écho radar de l'avion s'était interrompu à 19 h 02 »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    11. a et b (en) Darren Boyle, « Lockerbie then and now: Amazing photographs show how tiny Scottish town has changed 30 years on from Pan Am disaster when terror attack killed 270 people » [« Lockerbie hier et aujourd'hui : des photographies étonnantes montrent à quel point une petite ville écossaise a changé 30 ans après la catastrophe de la Pan Am lorsque l'attaque terroriste a tué 270 personnes »], sur dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le ).
    12. (en) Fawn Vrazo (photogr. Associated Press), « Witnesses describe Lockerbie horror » [« Des témoins décrivent l'horreur de Lockerbie »], The Free Lance–Star, (consulté le ).
    13. (en) « Lockerbie awakes to grim dawn » [« Lockerbie se réveille une aube sombre »], Toledo Blade, (consulté le ).
    14. (en) « Jetliner Crashes With 258 : N.Y.-Bound 747 Falls on Scottish Village After Takeoff in London : Americans Returning for Yule » [« Un avion de ligne s'écrase avec 258 personnes : le 747 à destination de New York tombe sur un village écossais après son décollage de Londres : les Américains reviennent pour Yule »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    15. (en) Alan Dron, « A News Reporter at Lockerbie » [« Un journaliste à Lockerbie »], sur airspacemag.com, Air & Space, (consulté le ).
    16. (en) LJ Charleston, « The horror of Lockerbie: When Pan Am Flight 103 exploded » [« L'horreur de Lockerbie : quand le vol Pan Am 103 a explosé »], sur nzherald.co.nz, The New Zealand Herald, (consulté le ).
    17. (en) The Observer, « What really happened on Flight 103? » [« Que s'est-il vraiment passé sur le vol 103 ? »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    18. a b et c (en) Guy Smith, « 'I missed the Lockerbie flight by minutes' » [« « J'ai raté le vol de Lockerbie de quelques minutes » »], sur news.bbc.co.uk, BBC News, (consulté le ).
    19. a et b (en) Syracuse University, « History : Students lost in the bombing of Pan Am Flight 103 » [« Histoire : Étudiants décédés dans l'attentat contre le vol Pan Am 103 »], sur remembrance.syr.edu (consulté le ).
    20. (en) Marnie Eisenstadt, « 30 years after Pan Am 103, Syracuse University students remember friends they’ve never met » [« 30 ans après le vol Pan Am 103, les étudiants de l'Université de Syracuse se souviennent d'amis qu'ils n'ont jamais rencontré »], sur syracuse.com, (consulté le ).
    21. (en) « U.N. Officer on Flight 103 » [« Un officier des Nations Unies sur le vol 103 »], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    22. (en) David E. Davis Jr., « Remembering Jim Fuller » [« En souvenir de Jim Fuller »], sur caranddriver.com, Car and Driver, (consulté le ).
    23. (en) Associated Press, « Mourners Dedicate Remembrance Room To Victims of Flight 103 » [« Des personnes en deuil réservent une salle du souvenir aux victimes du vol 103 »], sur apnews.com, (consulté le ).
    24. (en) « Peter Dix », sur olympedia.org (consulté le ).
    25. (en) « Paul Avron Jeffreys : 13th Feb 1952 - 21st Dec 1988 », sur pauljeffreys.com (consulté le ).
    26. (en) Lee Ferran, « CIA Identifies, Memorializes Fallen Covert Officers » [« La CIA identifie et commémore les officiers clandestins tombés au combat »], sur abcnews.go.com, ABC News, (consulté le ).
    27. (en) Central Intelligence Agency, « Matthew Kevin Gannon », sur cia.gov (consulté le ).
    28. a et b (en) John Ashton et Ian Ferguson, « Flight from the truth », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    29. a b c d et e Clément Mathieu, « À Lockerbie, le déluge de corps et de métal », sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ).
    30. a b et c (en) Amelia Hill, « Destroyed by the curse of Lockerbie » [« Détruit par la malédiction de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    31. (en) Nick Sommerlad, « Remarkable photos show Lockerbie transformation 30 years on from Pan Am Flight 103 atrocity » [« Des photos remarquables montrent la transformation de Lockerbie 30 ans après l'atrocité du vol Pan Am 103 »], sur dailyrecord.co.uk, Daily Record (Écosse), (consulté le ).
    32. a b c et d (en) Nick Harding, « Lockerbie: 32 years on and still raising questions » [« Lockerbie : 32 ans plus tard et toujours en train de poser des questions »], sur ukaviation.news, (consulté le ).
    33. a b et c (en) Craig Williams, Nichola Rutherford, Paul Hastie et al., « Lockerbie : The town scarred by Pan Am flight 103 » [« Lockerbie : La ville marquée par le vol Pan Am 103 »], sur bbc.co.uk, BBC News, (consulté le ).
    34. (en) « Remembering Lockerbie 20 years on » [« En souvenir de Lockerbie 20 ans plus tard »], sur scotsman.com, The Scotsman, (consulté le ).
    35. a et b (en) Andrew Cassell, « Reporter's reflections » [« Réflexions du journaliste »], sur news.bbc.co.uk, BBC News, (consulté le ).
    36. a et b (en) Federal Bureau of Investigation, « Remembering Pan Am Flight 103: The 'Laundry Ladies' » [« En souvenir du vol Pan Am 103 : The Laundry Ladies »], sur fbi.gov, (consulté le ).
    37. a et b (en) Federal Bureau of Investigation, « The Bombing of Pan Am Flight 103 » [« L'explosion du vol Pan Am 103 »], sur fbi.gov, United States Department of Justice, (consulté le ).
    38. (en) Lindsey Johnstone, « Lockerbie bombing: 'What really brought it home was when you were picking up toys' » [« Attentat de Lockerbie : « Ce qui faisait vraiment mal, c'est lorsque vous ramassiez des jouets » »], sur euronews.com, Euronews, (consulté le ).
    39. a et b (en) Jana Barnello, « Pan Am Flight 103: First responders, investigators reflect on bombing, 30 years later » [« Vol Pan Am 103 : Les premiers intervenants, les enquêteurs réfléchissent à l'attentat, 30 ans plus tard »], sur cnycentral.com, WSTM-TV, (consulté le ).
    40. (en) Encyclopædia Britannica Online, « Pan Am flight 103 », sur britannica.com (consulté le ).
    41. (en) John R. Schindler, « The Truth Behind This Bomb That Took Down Pan Am 103 Over Lockerbie Remains a 30-Year Mystery » [« La vérité derrière cette bombe qui a détruit le vol Pan Am 103 sur Lockerbie reste un mystère 30 ans après »], sur observer.com, (consulté le ).
    42. a et b (en) Associated Press, « Lockerbie bombing: New charges filed against bombmaker after alleged confession over 1988 terror attack » [« Attentat à la bombe de Lockerbie : de nouvelles accusations portées contre le fabricant de la bombe après des aveux présumés sur l'attaque terroriste de 1988 »], sur abc.net.au, ABC News, (consulté le ).
    43. (en) « Searchers recover part of tail section » [« Les chercheurs récupèrent une partie de la section de queue »], Observer–Reporter, (consulté le ).
    44. (en) Jonathan Mayo, « Lockerbie's last secrets: The little boy saved by a Christmas tree, the rock star who missed fatal flight and the radar blip that suddenly became five... haunting minute-by-minute details of air disaster revealed after 30 years » [« Les derniers secrets de Lockerbie : le petit garçon sauvé par un arbre de Noël, la rock star qui a raté le vol fatal et l'écho radar qui est soudainement devenu cinq... détails obsédants minute par minute d'une catastrophe aérienne révélés après 30 ans »], sur dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le ).
    45. (en) Ron McKay, « Are we any closer to the truth behind Lockerbie? » [« Sommes-nous plus près de la vérité derrière Lockerbie ? »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
    46. (en) Robert Barr (AP), « Symbol of Disaster Moved From Scottish Countryside » [« Le symbole de la catastrophe déplacé de la campagne écossaise »], The Victoria Advocate, (consulté le ).
    47. (en) Douglas Jehl et Ronald J. Ostrow, « Pan Am Debris Points to Bomb : Lab Tests ‘Greatly Strengthen’ Theory of Sabotage, Sources Say » [« Des débris du vol Pan Am pointent vers une bombe : des tests en laboratoire « renforcent considérablement la théorie du sabotage », selon des sources »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    48. a et b (en) Associated Press, « Evidence of Blast on Jet is Reported » [« Des preuves d'explosion sur l'avion de ligne sont signalées »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    49. (en) Associated Press, « Powerful Bomb Destroyed Pan Am Jet Over Scotland, British Investigation Finds » [« Une puissante bombe a détruit l'avion de Pan Am au-dessus de l'Écosse, selon l'enquête britannique »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    50. a et b (en) Dan Fisher, « Tons of Czech Explosive Sent to Libya, Havel Says » [« Des tonnes d'explosifs tchèques envoyés en Libye, selon Havel »]  , sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    51. Xavier de Villepin, « Eventuelle vente à la Libye par l'ancien régime tchécoslovaque d'un explosif », sur senat.fr, Sénat (France), (consulté le ).
    52. (en) Arie Farnam, « Czechs try to cap plastic explosives sales » [« Les Tchèques tentent de plafonner les ventes d'explosifs plastiques »], sur csmonitor.com, The Christian Science Monitor, (consulté le ).
    53. (en) BBC News, « Lockerbie bomb 'in suitcase' » [« La bombe de Lockerbie « dans une valise » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    54. a b c d e f g h i et j (en) Gavin Hewitt, « Did German Bungling Lead to Pan Am 103? » [« Est-ce qu'une incompétence allemande a mené au Pan Am 103? »]  , sur washingtonpost.com, The Washington Post, (consulté le ).
    55. a b c d e f g h et i (en) Steven Emerson et Brian Duffy, « Pan Am 103: The German Connection » [« Pan Am 103 : La connexion allemande »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    56. (en) Stephen Engelberg, « New Evidence Seen in Pan Am Attack » [« De nouvelles preuves vues dans l'attaque de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    57. (en) Gerard Seenan, « Key Lockerbie witness tells of suitcase pick-up » [« Un témoin clé de l'attentat de Lockerbie raconte la collecte de la valise »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    58. « Lockerbie : Une information secrète relance l’enquête sur l’attentat », sur lorientlejour.com, L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
    59. a b et c (en) Steve James, « Lockerbie trial takes dramatic turn » [« Le procès de Lockerbie prend une tournure dramatique »], sur wsws.org, World Socialist Web Site, (consulté le ).
    60. a et b (en) Ian Robson, « Lockerbie evidence called into question » [« Les preuves de Lockerbie remises en question »], sur chroniclelive.co.uk, Evening Chronicle, (consulté le ).
    61. (en) BBC News, « Lockerbie trial adjourned » [« Le procès de Lockerbie ajourné »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    62. a b c et d (en) « Strathclyde Police : Witness Statement » [« Strathclyde Police : Déclaration de témoin »] [PDF], sur americanradioworks.publicradio.org, (consulté le ).
    63. (en) Ian Ferguson et John Biewen, « Shadow Over Lockerbie : 9. The Clothing » [« Ombre sur Lockerbie : 9. Les vêtements »], sur americanradioworks.publicradio.org, American Public Media, (consulté le ).
    64. (en) The Observer, « What really happened on Flight 103? » [« Que s'est-il vraiment passé sur le vol 103 ? »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    65. a b et c (en) Ian Ferguson et John Biewen, « Shadow Over Lockerbie : 7. The Timer » [« Ombre sur Lockerbie : 7. Le minuteur »], sur americanradioworks.publicradio.org, American Public Media, (consulté le ).
    66. a et b (en) « Fragment of the imagination? », sur i-p-o.org, Private Eye, (consulté le ), p. 28.
    67. a et b (en) CNN, « Report finds flaws at FBI crime lab, but no perjury » [« Un rapport découvre des failles au laboratoire du crime du FBI, mais pas de parjure »], sur edition.cnn.com, (consulté le ).
    68. a et b (en) BBC News, « 'Doubts' over Lockerbie evidence » [« Des « doutes » sur les preuves de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    69. a et b (en) « New doubts over crucial evidence in Lockerbie trial » [« De nouveaux doutes sur des preuves cruciales dans le procès de Lockerbie »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
    70. (en) « Lockerbie evidence 'planted by CIA' » [« Des preuves de Lockerbie « fabriquées par la CIA » »], sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ).
    71. a b c d et e (en) Alex Duval Smith, « Vital Lockerbie evidence 'was tampered with' » [« Des preuves vitales de Lockerbie « ont été falsifiées » »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    72. a b c et d (en) Ken Dornstein et al., « Edwin Bollier : The Swiss Businessman » [« Edwin Bollier : L'homme d'affaires suisse »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    73. a b c et d (en) Ken Dornstein et al., « Transcript : My Brother’s Bomber », sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    74. a et b (en) Gerard Seenan, « Timer admission in Lockerbie trial » [« Admission du minuteur au procès de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    75. a b et c (en) Ken Dornstein et al., « Badri Hassan : The Airline Executive » [« Badri Hassan : Cadre de la compagnie aérienne »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    76. (en) BBC News, « Lockerbie witness branded liar » [« Un témoin de Lockerbie accusé de mensonge »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    77. a b et c (en) Nan Spowart, « Lockerbie Bombing: The long road to the new appeal » [« Attentat de Lockerbie : le long chemin vers le nouvel appel »], sur thenational.scot, The National, (consulté le ).
    78. a et b « [Rebondissement dans l'affaire de l'attentat de Lockerbie] », sur ina.fr, Institut national de l'audiovisuel, (consulté le ).
    79. (en) « FBI offered me $4m: Lockerbie bomb witness » [« Le FBI m'a offert 4 millions de dollars : témoin de la bombe de Lockerbie »], sur scotsman.com, The Scotsman, (consulté le ).
    80. Radio France internationale, « Le témoin suisse se rétracte », sur rfi.fr, (consulté le ).
    81. Pierre Prier (photogr. Associated Press), « Lockerbie : un témoin capital affirme avoir menti », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
    82. a et b (en) « Probe into Lockerbie timer claims », sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
    83. (en) « How a bomb got on Flight 103 Lockerbie trial told how bags were transferred to doomed plane at Heathrow » [« Comment une bombe est arrivée à bord du vol 103, le procès de Lockerbie raconte comment des sacs ont été transférés dans l'avion à Heathrow »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
    84. (en) Associated Press, « Bomb container put on plane in Frankfurt? » [« Le conteneur de bombes embarqué à Francfort ? »], Park City Daily News, (consulté le ).
    85. (en) Associated Press, « Officials reportedly sure bomb was put on jet at Frankfurt » [« Des responsables seraient sûrs que la bombe a été placée dans l'avion à Francfort »], Lawrence Journal-World, (consulté le ).
    86. a b et c (en) Rach L F. Otto (Federal Bureau of Investigation), Former Senior Libyan Intelligence Officer Bomb-maker For The Muamar Qaddafi Regime Charged For 1988 Bombing Of Pan Am Flight 103 [« Un ancien officier supérieur du renseignement libyen fabricant de bombes pour le régime de Mouammar Kadhafi accusé d'avoir fabriqué la bombe du vol 103 de la Pan Am en 1988 »] (Plainte avec mandat d'arrêt), Washington, United States Department of Justice, , 26 p. (lire en ligne).
    87. (en) Ian Ferguson et John Biewen, « Shadow Over Lockerbie : 8. The Malta Connection » [« Ombre sur Lockerbie : 8. La connexion de Malte »], sur americanradioworks.publicradio.org, American Public Media, (consulté le ).
    88. a et b PCAST 1989, p. 83-84.
    89. a et b (en) John H. Cushman Jr., « The Crash of Flight 103, Pan Am Was Told of Terror Threat » [« Accident du vol 103, Pan Am a été menacé d'une attaque »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    90. (en) bdaniels, « Bomb Threat Warning - 1988 » [« Avertissement de menace à la bombe - 1988 »], sur victimsofpanamflight103.org, (consulté le ).
    91. PCAST 1989, p. 83.
    92. (en) Dennis Hevesi, « Hijacking in Karachi; F.A.A Distributed Recent Terror Alert; Found Airport Safe », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    93. a et b (en) [vidéo] « PrimeTime Live.Lockerbie Bombing.ABC.20Dec1990.AAC.720p.mp4 », sur YouTube, à partir de 26:17.
    94. (en) Harvey Elliott, David Sapsted, David Cross et Michael McCarthy, « Bomb fear in UK’s worst air disaster » [« Une possible bombe dans la pire catastrophe aérienne du Royaume-Uni »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).  
    95. (en) Craig R. Whitney, « The Crash of Flight 103; Jetliner in Crash Blew Apart in Air, Officials Report » [« Accident du vol 103 : l'avion de ligne a explosé dans les airs, selon un rapport officiel »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    96. (en) Associated Press, « Airlines warned of terrorists before accident » [« Les compagnies aériennes ont été mis en garde contre les terroristes avant l'accident »], Moscow-Pullman Daily News, (consulté le ).
    97. a b c d e et f (en) Central Intelligence Agency, « Pan Am 103: Analysis of Claims 1/2 », sur foia.cia.gov, (version du sur Internet Archive).
    98. a et b (en) Central Intelligence Agency, « Pan Am 103: Analysis of Claims 2/2 », sur foia.cia.gov, (version du sur Internet Archive).
    99. a b c d e f g h et i (en) Gareth Peirce, « The Framing of al-Megrahi » [« Le piégeage d'al-Megrahi »], London Review of Books, vol. 31, no 18,‎ (ISSN 0260-9592, lire en ligne).
    100. (en) « Secret CIA testimony identifies real Lockerbie mastermind » [« Un témoignage secret de la CIA identifie le véritable cerveau derrière Lockerbie »], sur channel4.com, Channel 4, (consulté le ).
    101. (en) BBC News, « 1991: US accuses Libyans of Lockerbie bombing » [« 1991 : les États-Unis accusent les Libyens de l'attentat de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    102. (en) [vidéo] « Top News Story - November 14, 1991 », sur YouTube.
    103. (en) Steve Bird, « Timeline: Abdul Baset Ali al Megrahi and the Lockerbie bombing » [« Chronologie : Abdul Baset Ali al Megrahi et l'attentat de Lockerbie »], sur thetimes.co.uk, The Sunday Times, (consulté le ).
    104. Le Monde, « Les attentats contre les avions de la PanAm et d'UTA e Conseil de sécurité de l'ONU somme la Libye de livrer deux de ses agents », sur lemonde.fr, (consulté le ).  
    105. (en) John J. Goldman, « U.N. Tells Libya to Extradite Suspects : Terrorism: The Security Council may impose sanctions against Kadafi’s regime if the two men indicted in the 1988 Pan Am bombing are not surrendered. » [« Les Nations Unies ordonnent à la Libye d’extrader les suspects : Terrorisme : Le Conseil de sécurité peut imposer des sanctions contre le régime de Kadhafi si les deux hommes inculpés dans l’attentat de la Pan Am de 1988 ne sont pas remis à la justice »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    106. (en) BBC News, « 1992: UN threatens Libya with sanctions » [« 1992 : l'ONU menace la Libye de sanctions »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    107. (en) Elaine Sciolino, « Libya Tries Intrigue to Avoid U.N. Sanctions » [« La Libye tente d'intriguer pour éviter les sanctions de l'ONU »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    108. João de Deus Pinheiro, « Règlement (CEE) no 945/92 du Conseil du 14 avril 1992 empêchant la fourniture de certains biens et services à la Libye » [PDF], sur eur-lex.europa.eu, Journal officiel des Communautés européennes, (consulté le ).
    109. (en) Trevor Rowe (The Washington Post), « Libyan embargo backe by U.N. » [« L'embargo libyen soutenu par l'ONU »], The Register-Guard, (consulté le ).
    110. (en) Stockholm International Peace Research Institute, « UN arms embargo on Libya » [« Embargo des Nations Unies sur les armes en Libye »], sur sipri.org (consulté le ).
    111. Le Figaro et Agence France-Presse, « Lockerbie: Londres s'était opposé aux pressions américaines contre la Libye », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
    112. Encyclopædia Universalis, « Libye. Renforcement des sanctions internationales à l'encontre de Tripoli », sur universalis.fr, (consulté le ).
    113. (en) Paul Lewis, « U.N. Tightens Sanctions Against Libya » [« Les Nations Unies resserrent les sanctions contre la Libye »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    114. (en) Marlise Simmons, « 2 Libyan Suspects Handed to Court in Pan Am Bombing » [« 2 suspects libyens remis au tribunal dans l'attentat à la bombe de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    115. (en) Associated Press, « Libya ready to extradite Pan Am suspects » [« La Libye prête à extrader les suspects de Pan Am »], The Southeast Missourian, (consulté le ).
    116. (en) Gerard Seenan, « World's gaze turns to Camp Zeist » [« Le regard du monde se tourne vers Camp Zeist »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    117. (en) Steve James, « Pan Am Flight 103: Trial opens of Libyans accused of Lockerbie bombing » [« Vol Pan Am 103 : ouverture du procès des Libyens accusés d'attentat à la bombe à Lockerbie »], sur wsws.org, The Wall Street Journal, (consulté le ).
    118. (en) Andrew Rosenthal, « U.S. Accuses Libya as 2 Are Charged in Pan Am Bombing » [« Les États-Unis accusent la Libye alors que 2 sont inculpés dans l'attentat à la bombe de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    119. (en) Ronald J. Ostrow et Robin Wright, « 2 to Be Charged in Pan Am Bombing : Lockerbie disaster: The Libyans are expected to be indicted today for the 1988 attack on Flight 103 that killed 270. Both reportedly are intelligence operatives » [« 2 à être inculpé dans l'attentat à la bombe de Pan Am : Désastre de Lockerbie : les Libyens devraient être inculpés aujourd'hui pour l'attaque de 1988 contre le vol 103 qui a tué 270. Tous deux seraient des agents du renseignement »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    120. a et b (en) « Verdict of the Scottish Court in the Netherlands » (des pages 10235 à 10237 du compte rendu officiel), sur i-p-o.org, (consulté le ).
    121. (en) « Lockerbie bomber sentenced to life » [« Le poseur de bombe de Lockerbie condamné à perpétuité »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
    122. a et b (en) Reuters, « Lockerbie Trial Verdict: 1 Defendant Guilty, the Other Freed » [« Verdict du procès de Lockerbie : Un accusé coupable, l'autre libéré »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    123. a et b (en) « Lockerbie verdict: Libyan given life » [« Verdict de Lockerbie : Prison à vie pour un Libyen »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    124. (en) CNN, « 'I'm not an agent,' says freed Fhimah » [« « Je ne suis pas un agent », dit Fhimah libérée »], sur edition.cnn.com, (consulté le ).
    125. (en) « Libyan must serve at least 27 years for Lockerbie bombing » [« Le Libyen doit purger au moins 27 ans pour l'attentat de Lockerbie »], The Victoria Advocate, (consulté le ).
    126. a et b (en) BBC News, « Appeal grounds at-a-glance » [« Les motifs de l'appel en un coup d'œil »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    127. a b et c (en) CBS News, Associated Press et Reuters, « Lockerbie Conviction Appealed » [« Appel de condamnation pour Lockerbie »], sur cbsnews.com, (consulté le ).
    128. a b et c (en) BBC News, « Key Lockerbie 'evidence' not used » [« Des « preuves » clés non utilisées dans le procès de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    129. a et b (en) « Lockerbie: Heathrow break-in revealed » [« Lockerbie : l'intrusion d'Heathrow révélé »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
    130. a et b HCJ2 2002, p. 200.
    131. (en) « Lockerbie bomber loses appeal » [« L'accusé de Lockerbie perd son appel »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    132. (en) « Libyan bomber begins life sentence » [« Le poseur de bombe libyen entame sa peine à perpétuité »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
    133. (en) « Conviction upheld in Pan Am Flight 103 bombing » [« Condamnation confirmée dans l'attentat contre le vol Pan Am 103 »], Boca Raton News, (consulté le ).
    134. (en) BBC News, « Lockerbie bomber in Scots jail » [« L'accusé de Lockerbie dans une prison écossaise »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    135. (en) « Lockerbie bomber heads for UK jail » [« Le poseur de bombe de Lockerbie se dirige vers une prison britannique »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
    136. (en) Marlise Simons, « Lockerbie Bomber Loses Appeal and Begins Sentence » [« Le poseur de bombe de Lockerbie perd son appel et commence sa peine »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    137. (en) BBC News, « Lockerbie bomber launches appeal » [« L'accusé de Lockerbie lance un appel »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    138. (en) Alan Cowell, « Scottish Panel Challenges Lockerbie Conviction » [« Un panel écossais conteste la condamnation de Lockerbie »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    139. (en) Reuters, « Libyan to appeal Lockerbie bombing conviction » [« Le Libyen fait appel de la condamnation pour l'attentat à la bombe à Lockerbie »], sur abc.net.au, ABC News (Australie), (consulté le ).
    140. (en) BBC News, « Lockerbie bomber allowed appeal » [« L'accusé de Lockerbie autorisé pour un second appel »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    141. (en) « News Release : Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi », Scottish Criminal Cases Review Commission, (version du sur Internet Archive).
    142. a b et c (en) Ian Ferguson, « This could open a can of worms for the entire Scottish justice system » [« Cela pourrait ouvrir une boîte de vers pour tout le système judiciaire écossais »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
    143. a et b (en) Dr Hans Koechler, « Statement by Dr Hans Köchler, international observer appointed by the United Nations to the Lockerbie Trial in the Netherlands (2000-2002), on the referral of the case of Abdelbaset Ali Mohamed Al Megrahi by the Scottish Criminal Cases Review Commission to the High Court of Justiciary » [« Déclaration du Dr Hans Köchler, observateur international nommé par les Nations Unies au procès de Lockerbie aux Pays-Bas (2000-2002), sur le renvoi du cas d'Abdelbaset Ali Mohamed Al Megrahi par la Scottish Criminal Cases Review Commission à la Haute Cour de justice »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
    144. (en) « Lockerbie trial: an intelligence operation? : BBC interview of Dr. Hans Köchler » [« Procès de Lockerbie : une opération de renseignement ? : Interview de la BBC avec le Dr Hans Köchler »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
    145. (en) BBC News, « Lockerbie bomber in cancer battle » [« L'accusé de Lockerbie dans la bataille contre le cancer »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    146. (en) Elizabeth Stewart et al., « Lockerbie bomber has late-stage prostate cancer » [« L'accusé de Lockerbie a un cancer de la prostate en stade avancé »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    147. (en) BBC News, « Bomber release 'common humanity' » [« La libération de l'accusé relève d'une « humanité commune » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    148. (en) BBC News, « Lockerbie bomber bail bid fails » [« Échec de la mise en liberté sous caution de l'accusé »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    149. (en) BBC News, « Ill Megrahi seeks prison release » [« Megrahi malade demande sa libération de prison »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    150. (en) BBC News, « What are the grounds for compassionate leave from prison? » [« Quels sont les motifs d'une libération pour raisons humanitaires ? »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    151. (en) BBC News, « Clinton urges no Megrahi release » [« Clinton ne demande aucune libération de Megrahi »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    152. (en) BBC News, « Lockerbie bomber 'to be released' » [« L'accusé de Lockerbie « va être libéré » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    153. (en) « Why has the Lockerbie convict abandoned his appeal? » [« Pourquoi le condamné de Lockerbie a-t-il abandonné son appel ? »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
    154. (en) BBC News, « Lockerbie bomber's appeal dropped » [« L'appel de l'accusé de Lockerbie abandonné »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    155. (en) BBC News, « Megrahi release 'right decision' » [« La libération de Megrahi, une « bonne décision » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    156. (en) Jessica Terrell, « Release of Lockerbie bomber an ‘outrage’ » [« La libération de l'accusé de Lockerbie est un « scandale » »], sur ocregister.com, Orange County Register, (consulté le ).
    157. a et b (en) Press Association, « MacAskill's full statement on Lockerbie bomber » [« Déclaration complète de MacAskill sur l'accusé de Lockerbie »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
    158. (en) « Lockerbie bomber released: Kenny MacAskill’s full statement » [« L'accusé de Lockerbie libéré : déclaration complète de Kenny MacAskill »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).  
    159. (en) BBC News, « Minister stands by bomber release » [« Le ministre supporte sa décision de libération de l'accusé »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    160. (en) BBC News, « Homecoming for Lockerbie bomber » [« Retrouvailles pour l'accusé de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    161. (en) Henry Chu, « Lockerbie bomber now a free man » [« L'accusé de Lockerbie est désormais un homme libre »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    162. (en) Alan Cowell et A. G. Sulzberger, « Lockerbie Convict Returns to Jubilant Welcome » [« L'accusé de Lockerbie revient à un accueil jubilatoire »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    163. (en) Severin Carrell, « US paid reward to Lockerbie witness, Abdelbaset al-Megrahi papers claim » [« Les États-Unis ont payé une récompense au témoin de Lockerbie, selon les journaux d'Abdelbaset al-Megrahi »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    164. a b c d e f g h et i (en) Paul Sonne et Alistair MacDonald, « Medical Mystery Behind Bomber's Release » [« Mystère médical derrière la libération du poseur de bombe »] [archive du ], sur wsj.com, The Wall Street Journal, (consulté le ).  
    165. (en) Jordy Yager, « Sen. Schumer wants Lockerbie bomber back in Scottish prison » [« Le sénateur Schumer veut le retour de l'accusé de Lockerbie de retour dans une prison écossaise »], sur thehill.com, (consulté le ).
    166. a et b Agence France-Presse, « Lockerbie: deux ans après avoir libéré Megrahi, l'Ecosse explique sa décision », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
    167. (en) BBC News, « Cancer doctor Howard speaks about Lockerbie bomber » [« Le médecin du cancer Howard parle de l'accusé de Lockerbie »], sur bbc.com, (consulté le ).
    168. a et b (en) BBC News, « Lockerbie bomber 'should be left to die in peace' » [« L'accusé de Lockerbie « devrait être laissé mourir en paix » »], sur bbc.com, (consulté le ).
    169. a et b (en) BBC News, « Lockerbie bomber Abdelbaset Ali al-Megrahi is 'in coma' » [« L'accusé de Lockerbie Abdelbaset Ali al-Megrahi est « dans le coma » »], sur bbc.com, (consulté le ).
    170. (en) « Lockerbie bomber 'a shell of a man' » [« L'accusé de Lockerbie « une coquille d'homme » »], sur smh.com.au, The Sydney Morning Herald, (consulté le ).
    171. « Lockerbie: l’auteur présumé de l’attentat est mourant », sur letemps.ch, Le Temps (consulté le ).
    172. a et b (en) Press Association, « Lockerbie bomber: 'I am an innocent man' » [« Accusé de Lockerbie : « Je suis un homme innocent » »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    173. Le Monde, Agence France-Presse et Reuters (photogr. Mahmud Turkia), « Le Libyen Al-Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie, est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
    174. Reuters, « Lockerbie: le Libyen Megrahi est mort », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
    175. Agence France-Presse (photogr. Reuters), « Le Libyen Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie, est mort », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
    176. (en) Ian Black, « Abdelbaset al-Megrahi obituary » [« Avis de décès de Abdelbaset al-Megrahi »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    177. a et b (en) BBC News, « Lockerbie bomber Abdelbaset al-Megrahi dies in Tripoli » [« L'accusé de Lockerbie Abdelbaset al-Megrahi meurt à Tripoli »], sur bbc.com, (consulté le ).
    178. (en) Press Association, « Lockerbie bomber's family pursues fresh bid to clear his name » [« La famille de l'accusé de Lockerbie poursuit une nouvelle tentative pour laver son nom »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    179. (en) Press Association, « Lockerbie bomber’s guilt reaffirmed by Scotland’s top prosecutor » [« La culpabilité de l'accusé de Lockerbie réaffirmée par le premier procureur écossais »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    180. (en) Nicola Slawson, « Abdelbaset al-Megrahi's family to appeal Lockerbie conviction » [« La famille d'Abdelbaset al-Megrahi fait appel de la condamnation de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    181. (en) Press Association, « Lockerbie: police find no criminality in way inquiry was handled » [« Lockerbie : la police ne découvre aucune criminalité dans le traitement de l'enquête »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    182. a et b (en) Aamna Mohdin, « Lockerbie bomber conviction 'may have been miscarriage of justice' » [« La condamnation pour le terroriste de Lockerbie « peut avoir été une erreur judiciaire » »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    183. (en) BBC News, « Lockerbie bombing: Megrahi appeal bid allowed » [« Attentat à la bombe de Lockerbie : l'appel de Megrahi autorisé »], sur bbc.com, (consulté le ).
    184. Agence France-Presse, « Attentat de Lockerbie: une commission écossaise ouvre la voie à un procès en révision », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
    185. (en) BBC News, « Lockerbie bombing: Megrahi appeal lodged » [« Attentat à la bombe de Lockerbie : l'appel de Megrahi déposé »], sur bbc.com, (consulté le ).
    186. (en) Agence France-Presse, « Lockerbie bombing: Megrahi lawyers seek to quash conviction » [« Attentat à la bombe à Lockerbie : les avocats de Megrahi cherchent à annuler la condamnation »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    187. Sud Ouest et Agence France-Presse, « Attentat de Lockerbie : la justice écossaise rejette l’appel posthume du seul condamné », sur sudouest.fr, (consulté le ).
    188. Agence France-Presse, « Attentat de Lockerbie: l'appel de la famille du seul condamné rejeté », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
    189. (en) BBC News, « Judges reject Lockerbie bomber's appeal against conviction » [« Les juges rejettent l'appel de l'accusé de Lockerbie contre sa condamnation »], sur bbc.com, (consulté le ).
    190. (en) Stephen Wilkie, « Five judges turn down appeal to clear the name of Lockerbie bomber Megrahi » [« Cinq juges ont rejeté l'appel pour laver le nom de Megrahi, l'accusé de Lockerbie »], sur scotsman.com, The Scotsman, (consulté le ).
    191. a et b (en) Severin Carrell, « Megrahi family to appeal to UK supreme court over Lockerbie conviction » [« La famille de Megrahi va faire appel à la Cour suprême du Royaume-Uni pour la condamnation de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    192. (en) Reuters, Michael Holden et Estelle Shirbon, « Lockerbie bomber’s family to appeal conviction to UK’s top court » [« La famille de l'accusé de Lockerbie va faire appel de sa condamnation devant le plus haut tribunal du Royaume-Uni »], sur whbl.com, WHBL, (consulté le ).
    193. Le Figaro (photogr. Dario Lopez-Mills), « Un pilier du régime de Kadhafi arrêté en Mauritanie », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
    194. (en) Monica Mark, « Gaddafi's former spy chief charged in Mauritania » [« L'ancien chef des espions de Kadhafi inculpé en Mauritanie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    195. (en) Luke Harding, Ian Black, Severin Carrell et Chris Stephen, « Abdullah al-Senussi: spy with secrets of Lockerbie bombing sent back to Libya » [« Abdullah al-Senussi : un espion aux secrets de l'attentat de Lockerbie renvoyé en Libye »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    196. (en) Luke Harding, Ian Black et al., « Mauritania extradites Gaddafi spy chief Senussi to Libya » [« La Mauritanie extrade le chef des espions de Kadhafi Senussi en Libye »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    197. (en) BBC News, « Profile: Abdullah al-Senussi », sur bbc.com, (consulté le ).
    198. (en) Jake Ryan, « Victims of Libyan-sponsored IRA terrorism call on the Home Secretary to press for one of Colonel Gaddafi’s key lieutenants to be extradited » [« Les victimes du terrorisme de l’IRA parrainé par la Libye demandent au ministre de l’Intérieur de faire pression pour que l’un des principaux lieutenants du colonel Kadhafi soit extradé »], sur dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le ).
    199. (en) Severin Carrell, « Two Libyans identified as Lockerbie bombing suspects » [« Deux Libyens identifiés comme suspects de l'attentat de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    200. (en) BBC News, « Two new Lockerbie bombing suspects identified » [« Identification de deux nouveaux suspects de l'attentat de Lockerbie »], sur bbc.com, (consulté le ).
    201. (en) Associated Press, « Prosecutors identify 2 Libyans as Lockerbie bombing suspects » [« Les procureurs identifient 2 Libyens comme suspects de l'attentat de Lockerbie »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    202. (en) Brodie Owen, « Lockerbie bombing: who is suspected bomb-maker Abu Agila Mohammad Masud » [« Attentat de Lockerbie : qui est le fabricant présumé de bombes Abu Agila Mohammad Masud »], sur thenationalnews.com, The National, (consulté le ).
    203. (en) Kate Connolly et Severin Carrell, « Lockerbie investigators ‘question former Stasi agents’ » [« Les enquêteurs de Lockerbie « interrogent d'anciens agents de la Stasi » »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    204. a et b Agence France-Presse, « Attentat de Lockerbie: 32 ans après, un Libyen inculpé aux Etats-Unis », sur challenges.fr, (consulté le ).
    205. Le Figaro et Agence France-Presse, « Un Libyen inculpé aux États-Unis pour l'attentat de Lockerbie en Écosse en 1988 », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
    206. (en) BBC News, « Lockerbie bombing: Alleged bomb-maker charged on 32nd anniversary of attack » [« Attentat de Lockerbie : un fabricant présumé de bombes inculpé à l'occasion du 32e anniversaire de l'attaque »], sur bbc.com, (consulté le ).
    207. (en) Associated Press, « Justice Department charges bomb maker in 1988 Pan Am explosion over Lockerbie, Scotland » [« Le ministère de la Justice accuse un fabricant de bombes pour l'explosion de la Pan Am en 1988 à Lockerbie, en Écosse »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    208. (en) [vidéo] MSNBC, « Barr Announces Charges Against Third Conspirator In 1988 Bombing Of Pan Am Flight 103 », sur YouTube, .
    209. France 24 et Agence France-Presse, « Attentat de Lockerbie en Écosse : un Libyen inculpé aux États-Unis », sur france24.com, (consulté le ).
    210. Libération et Agence France-Presse, « Un suspect de l’attentat de Lockerbie en détention aux Etats-Unis », sur liberation.fr, (consulté le ).
    211. (en) Adam Goldman, « Libyan Operative Charged in 1988 Lockerbie Bombing Is in F.B.I. Custody » [« Un agent libyen accusé de l'attentat de Lockerbie en 1988 est sous la garde du FBI »], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    212. (en) ABC News (Australie), Reuters, « Lockerbie bombing accused Abu Agila Mohammad Mas'ud Kheir Al-Marimi pleads not guilty to charges » [« L'accusé de l'attentat de Lockerbie Abu Agila Mohammad Mas'ud Kheir Al-Marimi plaide non coupable des accusations »], sur abc.net.au, (consulté le ).
    213. « Lockerbie : la Libye reconnaît sa responsabilité », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).  
    214. a b c d et e (en) BBC News, « Libya admits Lockerbie blame » [« La Libye admet le blâme de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    215. a b c d et e (en) Felicity Barringer, « Libya Admits Culpability In Crash of Pan Am Plane » [« La Libye admet sa culpabilité dans l'écrasement de l'avion de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    216. a et b (en) Al Jazeera et al., « Timeline: Libya-US relations » [« Chronologie : relations entre la Libye et les États-Unis »], sur aljazeera.com, (consulté le ).
    217. (en) Kirit Radia, « Libya Is Off U.S. Terrorist List » [« La Libye ne figure plus sur la liste d'États soutenant le terrorisme »], sur abcnews.go.com, ABC News, (consulté le ).
    218. a et b (en) White House Press Secretary, « Statement by Principal Deputy Press Secretary Speakes on the Gulf of Sidra Incident » [« Déclaration de l'attachée de presse adjointe principale qui s'exprime sur l'incident du golfe de Syrte »], sur reaganlibrary.gov, White House Office of the Press Secretary, (consulté le ).
    219. (en) Bernard Gwertzman, « U.S. Reports Shooting Down 2 Libya Jets That Attacked F-14's Over Mediterrane » [« Les États-Unis rapportent abattre 2 jets libyens qui ont attaqué des F-14 au-dessus de la Méditerranée »], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    220. (en) Bernard Weinraub, « U.S., Citing Libyan Fire, Reports Attacking a Missile Site and Setting 2 Ships Ablaze » [« Les États-Unis, citant des tirs libyens, signale une attaque contre un site de missiles et 2 navires en flammes »], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    221. (en) BBC News, « Flashback: The Berlin disco bombing » [« L'attentat à la discothèque de Berlin »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    222. a b et c (en) BBC News, « 1986: US launches air strikes on Libya » [« 1986 : les États-Unis lancent des frappes aériennes sur la Libye »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    223. a et b Corentin Chauvel, « Libye: Mystère autour de la mort de la fille adoptive de Mouammar Kadhafi », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
    224. Jean-Louis Le Touzet, « Hana Kadhafi, princesse à papa », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
    225. a et b Slate, « La fille de Kadhafi tuée en 1986 serait bien vivante », sur slate.fr, (consulté le ).
    226. a et b (en) Cliff Kincaid, « NBC’s Mitchell Regurgitates Gaddafi Lies » [« Mitchell de NBC régurgite les mensonges de Kadhafi »], sur aim.org, Accuracy in Media, (consulté le ).
    227. (en) Jon Swain, « Revealed: Gadaffi's air massacre plot » [« Révélé : le complot de massacre aérien de Kadhafi »], The Times, (consulté le ).  
    228. a et b (en) Greg Beals, « Lessons From Qaddafi's Last Defeat » [« Leçons de la dernière défaite de Kadhafi »], sur theroot.com, (consulté le ).
    229. (en) John Greenwald, « Disputes Raiders of the Armed Toyotas », sur ontent.time.com, Time, (consulté le ).
    230. (en) Aviation Safety Network, « Accident description - UTA 772 », sur aviation-safety.net (consulté le ).
    231. (en) Severin Carrell, « Lockerbie bombing 'should be investigated by independent inquiry' » [« L'attentat de Lockerbie « devrait faire l'objet d'une enquête indépendante » »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    232. (en) « Michael McGowan: The best tribute to the 270 victims of Lockerbie is to find out the truth » [« Michael McGowan : Le meilleur hommage aux 270 victimes de Lockerbie est de découvrir la vérité »], sur archive.vn, The Yorkshire Post, (consulté le ).
    233. (en) Robert Black, « Petition to set up public inquiry into Lockerbie » [« Pétition pour ouvrir une enquête publique sur Lockerbie »], sur lockerbiecase.blogspot.com, (consulté le ).
    234. (en) BBC News, « Lockerbie inquiry petition 'remains open' » [« La pétition d'enquête de Lockerbie « reste ouverte » »], sur bbc.com, (consulté le ).
    235. (en) « Support a United Nations Inquiry into the deaths of UN Secretary-General Dag Hammarskjöld and UN Assistant Sec-Gen Bernt Carlsson » [« Soutenir une enquête des Nations Unies sur la mort du secrétaire général des Nations Unies Dag Hammarskjöld et du secrétaire général adjoint des Nations Unies Bernt Carlsson »], sur petition.parliament.uk (consulté le ).
    236. (en) « Firm joins Chomsky, Dalyell and others to petition UN General Assembly to open Pan Am 103 inquiry », sur The Firm, (version du sur Internet Archive).
    237. (en) « An open letter to the President of the General Assembly of the United Nations Organisation » [« Une lettre ouverte au Président de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
    238. a b et c (en) Caroline Muscat, « Malta asked to support demands for UN inquiry on Lockerbie », sur Times of Malta, (version du sur Internet Archive).
    239. (en) Robert Black, « Lockerbie and the Prime Minister » [« Lockerbie et le Premier ministre »], sur lockerbiecase.blogspot.com, (consulté le ).
    240. a et b (en) « Lockerbie families lobby Gordon Brown for public inquiry » [« Les familles de Lockerbie font pression sur Gordon Brown pour une enquête publique »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).  
    241. (en) Pamela Dix, « We still need a Lockerbie inquiry : The families of those killed in the bombing have not given up hope of an inquiry to help us learn the lessons of this tragedy » [« Nous avons encore besoin d'une enquête Lockerbie : Les familles des personnes tuées dans l'attentat à la bombe n'ont pas perdu l'espoir d'une enquête pour nous aider à tirer les leçons de cette tragédie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    242. a b et c (en) BBC News, « Jim Swire meets Lockerbie bomber Megrahi in Libya » [« Jim Swire rencontre l'accusé de Lockerbie Megrahi en Libye »], sur bbc.com, (consulté le ).
    243. (en) BBC News, « Lockerbie father Jim Swire: 'Tell us the truth' » [« Jim Swire, père de Lockerbie : « Dites-nous la vérité » »], sur bbc.com, (consulté le ).
    244. a et b (en) Jason Allardyce et Mark Macaskill, « Lockerbie inquiry ruled out by Gordon Brown » [« Une enquête sur Lockerbie exclue par Gordon Brown »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).  
    245. a b et c (en) Simon Johnson, « Gordon Brown rules out Lockerbie public inquiry » [« Gordon Brown exclut une enquête publique sur Lockerbie »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).  
    246. a et b (en) « Cameron dismisses calls for new Lockerbie inquiry » [« Cameron rejette les appels à une nouvelle enquête Lockerbie »], sur channel4.com, Channel 4, (consulté le ).
    247. (en) Severin Carrell, Chris Stephen, Patrick Wintour et James Meikle, « New Lockerbie inquiry rejected by PM as Abdelbaset al-Megrahi dies » [« Une nouvelle enquête sur Lockerbie rejetée par le Premier ministre alors qu'Abdelbaset al-Megrahi décède »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    248. (en) James Meikle et Severin Carrell, « Mystery of Lockerbie plane bombing may never be solved » [« Le mystère de l'attentat de Lockerbie pourrait ne jamais être résolu »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    249. a et b (en) Ian Black et Peter Beaumont, « Gaddafi ordered Lockerbie bombing – ex-minister » [« Kadhafi a ordonné l'attentat de Lockerbie, selon un ancien ministre »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    250. (en) Anne Barker, « Gaddafi accused of ordering Lockerbie bombing » [« Kadhafi accusé d'avoir ordonné l'attentat de Lockerbie »], sur abc.net.au, ABC News (Australie), (consulté le ).
    251. (en) Reuters, « Ex-minister says Gaddafi ordered Lockerbie bomb: report » [« Un ancien ministre dit que Kadhafi a commandé la bombe à Lockerbie : rapport »], sur reuters.com, (consulté le ).
    252. Associated Press, « Khadafi a ordonné l'attentat de Lockerbie, affirme un ancien ministre », sur lapresse.ca, La Presse, (consulté le ).
    253. (en) BBC News, « Colonel Gaddafi 'ordered Lockerbie bombing' » [« Le colonel Kadhafi « a ordonné l'attentat de Lockerbie » »], sur bbc.com, (consulté le ).
    254. a et b (en) Robert F. Worth (photogr. Jehad Nga), « Qaddafi’s Son Is Alive. And He Wants to Take Libya Back » [« Le fils de Kadhafi est vivant. Et il veut reprendre la Libye »] [archive du ]  , sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    255. (en) Richard Norton-Taylor et Ian Black, « Palestinians named by accused were the original suspects » [« Les Palestiniens nommés par les accusés étaient les premiers suspects »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    256. (en) Associated Press, « Flight 103 bombing : Newspaper says four allegedly responsible in incident identified » [« Attentat du vol 103 : Un journal dit que quatre présumés responsables de l'attentat ont été identifiés »], The Gadsden Times, (consulté le ).
    257. (en) David Horovitz, « ‘Palestinian group carried out Lockerbie bombing’ » [« « Un groupe palestinien a mené l'attentat de Lockerbie » »], sur timesofisrael.com, The Times of Israel, (consulté le ).
    258. (en) Jerome Taylor, « Was the wrong man jailed for Lockerbie? » [« Le mauvais homme a-t-il été emprisonné pour Lockerbie ? »], sur independent.ie, Irish Independent, (consulté le ).  
    259. a b et c (en) Patrick Barkham, « Lockerbie conspiracies: from A to Z » [« Conspirations de Lockerbie : de A à Z »], sur theguardian.com, (consulté le ).
    260. (en) Defense Intelligence Agency, Inquire=DOC16D (documents partiellement déclassifiés), United States Department of Defense, 435 p. (lire en ligne), p. 93, vue 59.
    261. (en) Associated Press, « Pan Am received warning of bomb » [« Pan Am avait reçu un avertissement de bombe »], The Michigan Daily, (consulté le ).
    262. (en) Ian Ferguson et John Biewen, « Shadow Over Lockerbie : 5. The Early Suspects: Iran And Syrian Terrorists » [« Ombre sur Lockerbie : 5. Les premiers suspects : l'Iran et les terroristes syriens »], sur americanradioworks.publicradio.org, American Public Media, (consulté le )
    263. a et b (en) Aviation Safety Network, « Accident description - Iran Air 655 », sur aviation-safety.net (consulté le ).
    264. a et b (en) Richard Halloran, « The Downing of Flight 655: U.S. Downs Iran Airliner Mistaken For F-14; 290 Reported Dead; A Tragedy, Reagan Says; Action Is Defended » [« Vol 655 abattu : les États-Unis abattent un avion de ligne iranien confondu avec un F-14 ; 290 morts déclarés ; Une tragédie, dit Reagan ; L'action est défendue »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    265. (en) Edwin Battistella, « When America Apologizes (or Doesn’t) for Its Actions » [« Lorsque l'Amérique s'excuse (ou ne le fait pas) pour ses actes »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    266. (en) Liepar Destin, « "I Will Never Apologize". Iran Flight 665 Shot Down, 290 Dead » [« « Je ne m'excuserai jamais ». Vol Iran Air 665 abattu, 290 morts »], sur dailykos.com, Daily Kos, (consulté le ).
    267. a et b Le Monde et Agence France-Presse, « L'Iran nie tout lien avec l'attentat de Lockerbie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
    268. (en) James Cook, « Lockerbie bombing: Al Jazeera documentary makes Iran link claims » [« Attentat de Lockerbie : un documentaire sur Al Jazeera revendique un lien avec l'Iran »], sur bbc.com, BBC News, (consulté le ).
    269. (en) Gordon Rayner (The Daily Telegraph), « Lockerbie Bombing: New Investigation Points To Iran » [« Attentat de Lockerbie : de nouveaux points d'enquête sur l'Iran »], sur businessinsider.com, Business Insider, (consulté le ).
    270. Pierre Prier, « L'autre piste de Lockerbie, celle de la Syrie et de l'Iran », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
    271. David Horovitz, « Lockerbie : le dossier contre l’Iran », sur fr.timesofisrael.com, The Times of Israel, (consulté le ).
    272. a et b (en) Douglas Boyd, « How the whole world was sold a monstrous lie over Lockerbie: Author claims it WASN'T Libya who bombed the 747 jumbo jet - and the prime suspect is alive and living in Washington » [« Comment le monde entier a été vendu à un mensonge monstrueux sur Lockerbie : l'auteur affirme que ce n'est PAS la Libye qui a bombardé le 747 jumbo jet - et le principal suspect est vivant et vit à Washington »], sur dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le ).
    273. (en) Charles Lavery, « CIA spook says Megrahi was freed before appeal humiliated justice system » [« Un fantôme de la CIA dit que Megrahi a été libérée avant l'appel qui aurait humilié le système judiciaire »], sur dailyrecord.co.uk, Daily Record, (consulté le ).
    274. (en) Gordon Rayner, « Lockerbie bombing: CIA believes 'to a man' that Iran carried out attack on Pan Am Flight 103, says former agent » [« Attentat de Lockerbie: la CIA croit « à un homme » que l'Iran a mené une attaque contre le vol Pan Am 103, selon un ancien agent »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).  
    275. (en) « Iranian ex-spy to Al Jazeera: Khomeini ordered downing of Pan Am flight 103 » [« Un ex-espion iranien à Al Jazeera : Khomeiny a ordonné l'abattage du vol 103 de la Pan Am »], sur jpost.com, The Jerusalem Post, (consulté le ).
    276. (en) Australian Associated Press, « Iran denies new Lockerbie bombing claims » [« L'Iran nie les nouvelles allégations d'attentat à la bombe contre Lockerbie »], sur sbs.com.au, SBS World News, (consulté le ).
    277. (en) James Cusick, « New Lockerbie report says Libyan was framed to conceal the real bombers » [« Un nouveau rapport sur Lockerbie dit que Libyen ont été piégé pour cacher les vrais terroristes »], sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ).
    278. (en) Linda S. Heard, « Was Libya framed for Lockerbie bombing? » [« La Libye a-t-elle été piégée de l'attentat de Lockerbie ? »], sur gulfnews.com, Gulf News, (consulté le ).
    279. (en) Katie Worth, « Lockerbie: The Alternate Theories » [« Lockerbie : les théories alternatives »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service, (consulté le ).
    280. (en) Jon Swaine, « CIA held Syrian militants responsible for Lockerbie bombing » [« La CIA a tenu les militants syriens responsables de l'attentat de Lockerbie »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).  
    281. (en) Emmet Mcgonagle, « Lockerbie cover-up? 'Whistleblower' claims Pan Am flight was bombed to hide CIA drug ring » [« Une dissimulation de Lockerbie ? Un « lanceur d'alerte » affirme que le vol de Pan Am a été abattu pour cacher le réseau de drogue de la CIA »], sur dailystar.co.uk, Daily Star, (consulté le ).
    282. (en) Robert Black et Reuters, « South Africa minister denies knowing of Lockerbie bomb » [« Le ministre sud-africain nie avoir eu connaissance de la bombe de Lockerbie »], sur lockerbiecase.blogspot.com (consulté le ).
    283. PCAST 1989.
    284. a et b PF 2001, p. 27.
    285. a et b (en) « Cover-up claim as Lockerbie film screening is cancelled », sur The Guardian, (version du sur Internet Archive).
    286. (en) Paul Foot, « Lockerbie : The Flight From Justice » [« Lockerbie : La fuite de la justice »], Private Eye, London, Pressdram Ltd,‎ , p. 1-31 (ISSN 0032-888X, OCLC 47985007, lire en ligne [PDF]).
    287. (en) Matthew L. Wald, « Libya Is Offering To Pay $2.7 Billion For Pan Am Blast » [« La Libye propose de payer 2,7 milliards de dollars pour l'explosion de l'avion de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    288. a b c d et e (en) Andrea Koppel et Elise Labott, « Libya offers $2.7 billion Pan Am 103 settlement » [« La Libye offre 2,7 milliards de dollars de règlement pour le vol Pan Am 103 »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
    289. (en) Colin Blackstock, « Lockerbie families to get $10m payouts » [« Les familles Lockerbie recevront des paiements de 10 millions de dollars »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    290. « Le Conseil de sécurité lève les sanctions contre la Libye », sur news.un.org, (consulté le ).
    291. (en) BBC News, « UN lifts Libya sanctions » [« L'ONU lève les sanctions contre la Libye »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    292. (en) Jeff Linkous (AP), « Settlement offer from Libye leaves relatives of Pan Am 103 victims angry, skeptical » [« L'offre de règlement de la Libye laisse les proches des victimes du vol Pan Am 103 en colère et sceptiques »], The Argus-Press, (consulté le ).
    293. a et b (en) « Lockerbie lawyer says £200m fee is 'good value' », sur The Scotsman, (version du sur Internet Archive).
    294. (en) Kirit Radia et Maddy Sauer, « Pan Am 103 Families Finally Compensated » [« Les familles du Pan Am 103 enfin indemnisées »], sur abcnews.go.com, ABC News, (consulté le ).
    295. (en) BBC News, « US to renew full ties with Libya » [« Les États-Unis renouvellent leurs liens avec la Libye »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    296. Le Monde, Agence France-Presse, Associated Press et Reuters, « Les Etats-Unis rétablissent leurs relations diplomatiques avec la Libye », sur lemonde.fr, (consulté le ).
    297. (en) « Lockerbie compensation was to 'buy peace': Libyan PM » [« La compensation de Lockerbie consistait à « acheter la paix » : Premier ministre libyen »], sur mobile.abc.net.au, ABC News (Australie), (consulté le ).
    298. (en) Patrick E. Tyler, « Libyan Casts Doubt on Plane-Bombing Guilt, Ending Thaw for Now » [« La Libyenne jette un doute sur la culpabilité de l'attentat de l'avion et met fin au dégel pour le moment »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    299. (en) Agence France-Presse, « Libya ‘bought peace’ with Lockerbie » [« La Libye a « acheté la paix » avec Lockerbie »], sur aljazeera.com, Al Jazeera, (consulté le ).
    300. (en) « Libya denies Lockerbie guilt » [« La Libye nie la culpabilité de Lockerbie »], sur smh.com.au, The Sydney Morning Herald, (consulté le ).
    301. (en) Ewen MacAskill, « Libya repudiates PM's Lockerbie comments » [« La Libye rejète les propos du Premier ministre au sujet de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    302. (en) Michael Howie, « Libyans want their £1.4bn payout back », sur The Scotsman, (version du sur Internet Archive).
    303. a et b Le Figaro, « Seif el-Islam Kadhafi : «La Libye sera un pays heureux» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
    304. (en) BBC News, « Libya to resolve claims with US » [« La Libye résout les réclamations avec les États-Unis »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    305. a et b (en) BBC News, « US-Libya compensation deal sealed » [« L'accord d'indemnisation entre les États-Unis et la Libye scellé »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    306. Agence France-Presse, « Tripoli verse 1,5 milliard de dollars à un fonds d'indemnisation de victimes », sur france24.com, France 24, (consulté le ).
    307. (en) Agence France-Presse, « Libya pays US $1.5b terrorism compensation » [« La Libye paie 1,5 milliard de dollars d'indemnisation pour terrorisme »], sur abc.net.au, ABC News (Australie), (consulté le ).
    308. a et b (en) BBC News, « Libya compensates terror victims » [« La Libye indemnise les victimes du terrorisme »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    309. (en) President of the United States George W. Bush, Executive Order 13477 : Settlement of Claims Against Libya [« Décret exécutif 13477 : Règlement des réclamations contre la Libye »], vol. 73 (Documents présidentiels), Washington, The White House, coll. « Federal Register » (no 225), , 2 p. (ISSN 0097-6326, OCLC 9524639, lire en ligne [PDF]).
    310. (en) Associated Press, « Libya makes final payment to terror victims » [« La Libye effectue le paiement final pour les victimes du terrorisme »], sur nbcnews.com, NBC News, (consulté le ).
    311. (en) « Libya pays $1.5 billion into fund for terror victims » [« La Libye verse 1,5 milliard de dollars dans un fonds pour les victimes du terrorisme »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    312. a b et c (en) David Treadwell, « Pan Am Guilty of ‘Willful Misconduct’ : Verdict: Jury finds airline, now defunct, to be negligent in the Lockerbie bombing that claimed 270 lives. Victims’ families can now seek further damages. » [« Pan Am coupable de « mauvaise conduite volontaire »: verdict : le jury estime que la compagnie aérienne, aujourd'hui disparue, a fait preuve de négligence dans l'attentat de Lockerbie qui a coûté la vie à 270 personnes. Les familles des victimes peuvent désormais demander d’autres dommages-intérêts. »] [archive du ], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).  
    313. a et b (en) Arnold H. Lubasch, « Pan Am Is Held Liable by Jury In '88 Explosion » [« La Pan Am est tenue responsable par un jury dans l'explosion de 1988 »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    314. (en) « Pan Am Ruled Liable in Flight 103 Bombing » [« La Pan Am déclarée responsable dans l'attentat du vol 103 »], sur archive.vn, The Washington Post, (consulté le ).
    315. (en) Associated Press, « Jury Finds Pan Am Guilty of Misconduct » [« Un jury déclare la Pan Am coupable de mauvaise gestion »], sur deseret.com, Deseret News, (consulté le ).
    316. a et b (en) « Pan Am Flight 103 Memorial (Lockerbie Memorial Cairn) », sur arlingtoncemetery.mil, Arlington National Cemetery (consulté le ).
    317. a et b (en) Suse Lowenstein, « Dark Elegy », sur darkelegy103.com (consulté le ).
    318. a et b (en) Suse Lowenstein, « Dark Elegy » (site officiel), sur suselowenstein.com (consulté le ).
    319. a b et c (en) Associated Press, « NY Sculptor Seeks Home For Tribute To Victims Of Pan Am Flight 103 Terror Bombing » [« Une sculptrice de New York cherche chez lui un hommage aux victimes de l'attentat terroriste du vol 103 de la Pan Am »], sur newyork.cbslocal.com, WCBS-TV, (consulté le ).
    320. (en) « Pan Am Flight 103 Memorial Dedication », sur c-span.org, C-Span, (consulté le ).
    321. (en) Lan Nguyen, « Remembering Flight 103 » [« Se souvenir du vol 103 »], sur archive.vn, The Washington Post, (consulté le ).
    322. (en) WSTM-TV, « SU holds remembrance ceremony for 31st anniversary of bombing of Pan Am Flight 103 » [« La SU organise une cérémonie commémorative du 31e anniversaire de l'attentat à la bombe du vol Pan Am 103 »], sur cnycentral.com, (consulté le ).
    323. a b et c (en) BBC News, « Lockerbie bombing: Services mark 25th anniversary » [« Attentat de Lockerbie : un service commémoratif célèbre le 25e anniversaire »], sur bbc.com, (consulté le ).
    324. (en) Agence France-Presse, « The night fire and victims rained on Lockerbie » [« La nuit où le feu et les victimes ont plu sur Lockerbie »], sur news.abs-cbn.com, ABS-CBN, (consulté le ).
    325. a et b (en) Syracuse University, « Remembrance », sur remembrance.syr.edu (consulté le ).
    326. (en) Syracuse University, « Events » [« Événements »], sur remembrance.syr.edu (consulté le ).
    327. (en) [vidéo] « Remembrance Week at Syracuse University », sur YouTube, .
    328. (en) Harrison Grubb, « SU Remembers Pan Am 103 Victims Amid New Charges » [« L'Université de Syracuse se souvient des victimes de la Pan Am 103 au milieu de nouvelles accusations »], sur spectrumlocalnews.com, Spectrum News, (consulté le ).
    329. (en) Lockerbie Academy, « Syracuse Scholarship » [« Bourse de Syracuse »], sur lockerbieacademy.dumgal.sch.uk (consulté le ).
    330. (en) Stephen Temlett, « Lockerbie Academy pupils set to jet off to Syracuse University for annual scholarship » [« Les élèves de la Lockerbie Academy partent pour l'université de Syracuse pour une bourse annuelle »], sur dailyrecord.co.uk, Daily Record, (consulté le ).
    331. a et b (en) Syracuse University, « Become a Remembrance Scholar » [« Devenez un boursier du souvenir »], sur remembrance.syr.edu (consulté le ).
    332. (en) Eric Hughes, « SU awards 35 seniors with scholarships in honor of Pan Am Flight 103 victims » [« L'université de Syracuse décerne des bourses à 35 personnes en dernière année d'études en l'honneur des victimes du vol Pan Am 103 »], sur dailyorange.com, The Daily Orange, (consulté le ).
    333. (en) Tom Magnarelli, « SU students honor 1988 Lockerbie bombing victims: ‘It feels like they are right behind us’ » [« Les étudiants de l'université de Syracuse honorent les victimes de l'attentat de Lockerbie en 1988 : « On a l'impression qu'ils sont juste derrière nous » »], sur wrvo.org, (consulté le ).
    334. (en) « CitrusTV Speaks to the 2020-2021 Remembrance Scholars » [« CitrusTV s'adresse aux boursiers du Souvenir 2020-2021 »], sur citrustv.com, CitrusTV, (consulté le ).
    335. (en) Scott Hauser, « Lessons of Lockerbie », Rochester Review, University of Rochester,‎ (ISSN 2160-2689, OCLC 705374168, lire en ligne).
    336. (en) Jeanne Griffith, « Cornell professorship funded by $3.8 million Libyan payment for student killed in Lockerbie bombing » [« Une chaire universitaire de Cornell financé par un paiement de 3,8 millions de dollars libyens pour un étudiant tué dans l'attentat de Lockerbie »], sur news.cornell.edu, Cornell University, (consulté le ).
    337. (en) Carol Comegno, « Families gather to remember Lockerbie bombing victims » [« Des familles se rassemblent pour se souvenir des victimes de l'attentat de Lockerbie »], sur eu.courierpostonline.com, Courier-Post, (consulté le ).
    338. (en) [vidéo] Federal Bureau of Investigation, « Memorial Held for Victims of Pan Am 103 Bombing », sur YouTube, .
    339. (en) [vidéo] Arlington National Cemetery, « Pan Am Flight 103 Memorial Service at Arlington National Cemetery », sur YouTube, .
    340. a et b (en) Federal Bureau of Investigation, « Pan Am 103, Dryfesdale Cemetery Memorial, Lockerbie », sur fbi.gov (consulté le ).
    341. (en) « Tundergarth Church », sur relevantsearchscotland.co.uk (consulté le ).
    342. a et b (en) « Pan Am Flight 103: The Legacies of Lockerbie » [« Vol Pan Am 103 : L'héritage de Lockerbie »], sur legacy.com, (consulté le ).
    343. (en) « Sherwood Crescent memorial garden » [« Jardin commémoratif de Sherwood Crescent »], sur geograph.org.uk (consulté le ).
    344. (en) James Hookway (photogr. Robert Ormerod), « In Lockerbie, Downing of Pan Am Flight 103 Still Casts a Long Shadow » [« À Lockerbie, la chute du vol 103 de la Pan Am jette toujours une longue ombre »], sur wsj.com, The Wall Street Journal, (consulté le ).  
    345. (en) [vidéo] Sneinton International, « Lockerbie air disaster 25 years Plane crash site & Memorial garden », sur YouTube, .
    346. a et b (en) BBC News, « Lockerbie wreckage parts returned to Scotland » [« Les pièces de l'épave de Lockerbie sont retournées en Écosse »], sur bbc.com, (consulté le ).
    347. (en) Dan Hall, « Aerial photos reveal Lockerbie plane wreckage lying forgotten in scrapyard 30 years after UK’s worst terror attack » [« Des photos aériennes révèlent l'épave de l'avion de Lockerbie oubliée dans une casse 30 ans après la pire attaque terroriste du Royaume-Uni »], sur thescottishsun.co.uk, The Scottish Sun, (consulté le ).
    348. (en) Duncan Gibbons, « Lockerbie: Wreck of Pan Am flight 103 rots in secret scrapyard » [« Lockerbie : l'épave du vol 103 de la Pan Am pourrit dans une casse secrète »], sur coventrytelegraph.net, Coventry Telegraph, (consulté le ).
    349. a b et c (en) Andy Ash, « The rise and fall of Pan Am » [« L'ascension et la chute de Pan Am »], sur businessinsider.com, Business Insider, (consulté le ).
    350. a et b (en) [vidéo] Bright Sun Films, « Bankrupt - Pan Am », sur YouTube, .
    351. (en) Agis Salpukas, « Pan Am Plans Sale Of Pacific Routes To United Airlines » [« La Pan Am prévoit la vente de ses routes du Pacifique à United Airlines »], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
    352. (en) Martha M. Hamilton, « Pan Am Files For Bankruptcy » [« Pan Am dépose une faillite »], sur archive.vn, The Washington Post, (consulté le ).
    353. (en) Agis Salpukas, « Bankruptcy Petition Is Filed by Pan Am To Get New Loans » [« Une requête en faillite est déposée par la Pan Am pour obtenir de nouveaux prêts »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    354. (en) Jesus Sanchez, « Pan Am Ceases Operations After 64 Years in Sky » [« Pan Am cesse ses activités après 64 années dans le ciel »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    355. (en) Christy Karras, « Dec. 4, 1991: Pan Am makes its last flight » [« 4 décembre 1991 : la Pan Am effectue son dernier vol »], sur yahoo.com, Yahoo!, (consulté le ).
    356. (en) Associated Press, « Pan Am goes belly up, as Delta crashes deal », The Bulletin, (consulté le ).
    357. (en) Sumit Singh, « The Rise & Fall Of Pan Am » [« La montée et la chute de Pan Am »], sur simpleflying.com, Simple Flying, (consulté le ).
    358. Stéphanie Meyniel, « Le 4 décembre 1991 dans le ciel : Pan-Am ne volera plus ! », sur air-journal.fr, Air Journal, (consulté le ).  
    359. a b et c (en) Nick Cohen, « Film claims stir Lockerbie row » [« Les revendications du film agitent les proches de Lockerbie »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
    360. a et b (en) BBC, « The Conspiracy Files : Lockerbie », sur bbc.co.uk (consulté le ).
    361. a et b (en) BBC News, « Lockerbie evidence not disclosed » [« Des preuves de Lockerbie n'ont pas été divulguées »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
    362. (en) Ken Dornstein et al., « My Brother’s Bomber », sur pbs.org, Public Broadcasting Service, (consulté le ).
    363. (en) Noel King, « Filmmaker Details Investigation That Identified Alleged Pan Am Flight 103 Bomb-Maker » [« Un cinéaste détaille une enquête qui a identifié un prétendu fabricant de bombes du vol Pan Am 103 »], sur npr.org, National Public Radio, (consulté le ).
    364. a et b (en) Priyanka Boghani et Patrice Taddonio, « U.S. Charges New Lockerbie Suspect After FRONTLINE Filmmaker Helped Connect the Dots » [« Les États-Unis accusent un nouveau suspect de Lockerbie après que le cinéaste de Frontline ait aidé à relier les points »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service, (consulté le ).
    365. (en) Ken Dornstein et al., « My Brothers's Bomber : The Libya Dossier », sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    366. (en) Ken Dornstein et al., « Said Rashid : The Qaddafi Loyalist » [« Said Rashid : Le loyaliste de Kadhafi »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    367. (en) Ken Dornstein et al., « Abdullah Senussi : The Spy Chef » [« Abdallah Senoussi : L'espion en chef »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    368. (en) Ken Dornstein et al., « Ezzedine Hinshiri : The Engineer » [« Ezzedine Hinshiri : L'ingénieur »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    369. (en) Ken Dornstein et al., « Nassr Ashur : The Explosives Supplier » [« Nassr Ashur : Le fournisseur d'explosifs »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    370. (en) Associated Press et al. (photogr. Steven Senne), « A filmmaker’s quest to ID men behind Lockerbie bombing » [« La quête d’un cinéaste pour identifier les hommes derrière l’attentat de Lockerbie »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
    371. (en) Ken Dornstein et al., « Abu Agela : The Bomb Expert » [« Abu Agela : L'expert en bombe »], sur pbs.org, Public Broadcasting Service (consulté le ).
    372. (en) Katie Benner et Adam Goldman, « U.S. Said to Be Near Charges for Another Suspect in 1988 Lockerbie Bombing » [« Les États-Unis ont déclaré être sur le point d'accuser un autre suspect dans l'attentat de Lockerbie en 1988 »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).  
    373. (en) BBC, « Living with Lockerbie », sur bbc.co.uk, (consulté le ).
    374. (en) Internet Movie Database, « The Lockerbie Bombing », sur imdb.com, (consulté le ).
    375. (en) « Lockerbie - Terror at 31,000 Feet », sur channel5.com, Channel 5 (consulté le ).
    376. (en) Internet Movie Database, « Since: The Bombing of Pan Am Flight 103 », sur imdb.com (consulté le ).
    377. (en) bdaniels, « A Message from Phil Furey, director of SINCE, a Documentary Film » [« Un message de Phil Furey, réalisateur de SINCE, un film documentaire »], sur victimsofpanamflight103.org, (consulté le ).
    378. (en) Jill Campbell, « Seat 20D », sur seat20d.com (consulté le ).
    379. (en) Stefan, « “SEAT 20D” – A New Documentary », sur montauksun.com, (consulté le ).
    380. Épisode L'attentat de Lockerbie (Lockerbie Disaster), deuxième épisode de la septième saison de la série Air Crash, d'une durée de 47 minutes. Scénario de Larry Bambrick et réalisation de George D'Amato. Diffusé pour la première fois le sur la chaîne National Geographic.
    381. (en) Internet Movie Database, « "Dangers dans le ciel" Lockerbie Disaster (TV Episode 2009) », sur imdb.com (consulté le ).
    382. « The Last Photograph (2017) », sur themoviedb.org, The Movie Database (consulté le ).
    383. (en) Herald Magazine (photogr. Phil Miller), « Film: The Last Photograph tackles the emotional aftermath of the Lockerbie bombing » [« Film : The Last Photograph s'attaque aux séquelles émotionnelles de l'attentat de Lockerbie »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
    384. (en) Kevin Maher, « The Last Photograph review — return to Lockerbie in the tale of a grief-stricken parent » [« Critique The Last Photograph – Retournez à Lockerbie dans l'histoire d'un parent affligé de chagrin »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).  
    385. (en) Susan Cohen et Daniel Cohen, Pan Am 103 : The Bombing, the Betrayals, and the Bereaved Family's Search for Justice [« Pan Am 103 : L'attentat à la bombe, les trahisons et la recherche de justice d'une famille endeuillée »], New York, Signet Books, , 310 p. (ISBN 978-0-451-20270-3, OCLC 987955484).
    386. (en) Richard A. Marquise, Scotbom : Evidence and the Lockerbie Investigation [« Scotbom : Les preuves et l’enquête sur Lockerbie »], New York, Algora Publishing, , xiv-250 (ISBN 978-0-87586-450-1, 978-0-875-86451-8 et 978-1-281-39817-8, OCLC 742514002, lire en ligne).
    387. (en) Ken Dornstein, The Boy Who Fell Out of the Sky : A True Story [« Le garçon qui est tombé du ciel : Une histoire vraie »], Londres, Sceptre (Hodder & Stoughton), , 368 p. (ISBN 978-0-340-89968-7, OCLC 74966822).
    388. (en) Helen Engelhardt, The Longest Night : A Personal History of Pan Am 103 [« La nuit la plus longue : Une histoire personnelle du vol Pan Am 103 »], Midsummer Sound Company, LLC, , 262 p. (ISBN 978-0-9851138-5-8 et 978-0-985-11386-5, OCLC 824699836).
    389. (en) Kenny MacAskill, The Lockerbie Bombing : The Search for Justice [« L'attentat de Lockerbie : la recherche de la justice »], Londres, Biteback Publishing, , 323 p. (ISBN 978-1-78590-072-3, OCLC 951779734).
    390. (en) Dr Jim Swire et Peter Biddulph, The Lockerbie Bombing : A Father's Search for Justice [« L'attentat de Lockerbie : La recherche d'un père pour la justice »], Birlinn Ltd, , 272 p. (ISBN 978-1-78027-648-9, OCLC 1190859620).

    Voir aussi

    modifier

      : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    modifier

    Air Accidents Investigation Branch (AAIB)

    modifier

    Rapport final

    Annexes au rapport final

    President's commission on aviation security and terrorism (PCAST)

    modifier

    Scottish Court in the Netherlands

    modifier

    Procès (2001)

    • (en) Lord Sutherland, Lord Coulsfield et Lord Maclean, In The High Court of Justiciary at Camp Zeist : Her Majesty's Advocate v. Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi and Al Amin Khalifa Fhimah, Prisoners in the Prison of Zeist, Camp Zeist (Kamp van Zeist), The Netherlands [« Devant la Haute Cour de justice à Camp Zeist : L'avocat de Sa Majesté c. Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah, prisonniers de la prison de Zeist, Camp Zeist (Kamp van Zeist), Pays-Bas »] (dossier no 1475/99), Camp Zeist, High Court of Justiciary, , 82 p. (OCLC 45854429, lire en ligne [PDF]).  

    Appel (2002)

    • (en) Lord Cullen (Lord Justice-General), Lord Kirkwood, Lord Osborne, Lord Macfadyen et Lord Nimmo Smith, Appeal Court, High Court of Justiciary : Appeal Against Conviction of Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi [« Cour d'appel, Haute Cour de justice : Appel contre la condamnation d'Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi »] (appel no C104/01), Camp Zeist, High Court of Justiciary, , 200 p. (lire en ligne [PDF]).  

    Report on Identification Procedures (2008)

    modifier
    • (en) Steven E. Clark (professeur de psychologie à l'Université de Californie à Riverside), Report on Identification Procedures : Abdelbaset Ali Mohmed al-Megrahi v. H.M. Advocate [« Rapport sur les procédures d'identification : Abdelbaset Ali Mohmed al-Megrahi c. Avocat de Sa Majesté »], , 49 p. (lire en ligne [PDF]).  

    Lectures complémentaires

    modifier

    Ouvrages

    modifier
    • (en) David Johnston, Lockerbie : The Real Story [« Lockerbie : la vraie histoire »], Londres, Bloomsbury Publishing, , 246 p. (ISBN 978-0-7475-0487-0, OCLC 21255176).
    • (en) Steven Emerson et Brian Duffy, The Fall of Pan Am 103 : A Story of Terrorism in the Twentieth Century : Inside the Lockerbie Investigation [« La chute du Pan Am 103 : Une histoire de terrorisme au XXe siècle : à l'intérieur de l'enquête Lockerbie »], Londres, Futura Publishing, , 351 p. (ISBN 978-0-399-13521-7 et 978-0-708-88347-1, OCLC 657962427).
    • (en) David Leppard, On the Trail of Terror : Inside Story of the Lockerbie Investigation [« Sur les traces de la terreur : À l'intérieur de l'enquête de Lockerbie »], Londres, Jonathan Cape, , 230 p. (ISBN 978-0-224-03030-4, OCLC 903670502).
    • (en) Matthew Cox et Tom Foster, Their Darkest Day : Tragedy of Pan Am 103 and Its Legacy of Hope [« Leur jour le plus sombre : La tragédie du vol Pan Am 103 et son héritage d'espoir »], Londres, Arrow Books Ltd, , xiii-286 (ISBN 978-0-09-920651-4, OCLC 28964636).
    • (en) Joan Deppa et Maria Russell, The Media and Disasters : Pan Am 103 [« Les médias et les catastrophes : Pan Am 103 »], New York, New York University Press, , vi-346 (ISBN 978-0-8147-1857-5 et 978-0-814-71856-8, OCLC 925247911).
    • (en) Donald Goddard et Lester K. Coleman, Trail of the Octopus : Behind the Lockerbie Disaster [« Le sentier du poulpe : Derrière le désastre de Lockerbie »], Londres, Signet Books, (réimpr. 2009), ix-486 (ISBN 978-0-451-18184-8, OCLC 877635132).
    • (en) William C. Chasey, Pan Am 103 : The Lockerbie Cover-Up [« Pan Am 103 : La dissimulation de Lockerbie »], Carson City, Bridger House Publications Inc., , xii-383 (ISBN 978-0-9640104-1-3, OCLC 33166545).
    • (en) Susan Cohen et Daniel Cohen, Pan Am 103 : The Bombing, the Betrayals, and the Bereaved Family's Search for Justice [« Pan Am 103 : L'attentat à la bombe, les trahisons et la recherche de justice d'une famille endeuillée »], New York, Signet Books, , 310 p. (ISBN 978-0-451-20270-3, OCLC 987955484).
    • (en) John Ashton et Ian Ferguson, Cover Up of Convenience : The Hidden Scandal of Lockerbie [« Dissimulation de commodité : Le scandale caché de Lockerbie »], Édimbourg, Mainstream Publishing, , 400 p. (ISBN 978-1-84018-389-4, OCLC 612234179).
    • (en) Allan Gerson et Jerry Adler, The Price of Terror : One bomb. One plane. 270 Lives. The History-Making Struggle for Justice After Pan Am 103 [« Le prix de la terreur : Une bombe. Un avion. 270 vies. La lutte historique pour la justice après le vol Pan Am 103 »], New York, HarperCollins, , xiv-322 (ISBN 978-0-06-019761-2 et 978-0-060-95701-8, OCLC 48032767).
    • (en) Deborah Brevoort, The Women of Lockerbie [« Les femmes de Lockerbie »], New York, Dramatists Play Service, , 107 p. (ISBN 978-0-8222-2079-4, OCLC 63183424).
    • (en) John Crawford, The Lockerbie Incident : A Detective's Tale [« L'attentat de Lockerbie : Conte d'un détective »], Victoria, Trafford Publishing, (1re éd. 2002), 351 p. (ISBN 978-1-55369-806-7, OCLC 50228869).
    • (en) Richard A. Marquise, Scotbom : Evidence and the Lockerbie Investigation [« Scotbom : Les preuves et l’enquête sur Lockerbie »], New York, Algora Publishing, , xiv-250 (ISBN 978-0-87586-450-1, 978-0-875-86451-8 et 978-1-281-39817-8, OCLC 742514002, lire en ligne).
    • (en) Allistair Fitzgerald, Air Crash Investigations : Lockerbie, The Bombing of Pan Am Flight 103 [« Enquêtes sur les accidents aériens : Lockerbie, l'attentat du vol Pan Am 103 »], Lexington, Mabuhay Publishing, , 282 p. (ISBN 978-0-557-72932-6, OCLC 1105631857, lire en ligne).
    • (en) Ken Dornstein, The Boy Who Fell Out of the Sky : A True Story [« Le garçon qui est tombé du ciel : Une histoire vraie »], Londres, Sceptre (Hodder & Stoughton), , 368 p. (ISBN 978-0-340-89968-7, OCLC 74966822).
    • (en) John Ashton, Megrahi : You Are My Jury : The Lockerbie Evidence [« Megrahi, vous êtes mon jury : Les preuves de Lockerbie »], Édimbourg, Birlinn Limited, , xi-497 (ISBN 978-1-78027-015-9, OCLC 868012993).
    • (en) Helen Engelhardt, The Longest Night : A Personal History of Pan Am 103 [« La nuit la plus longue : Une histoire personnelle du vol Pan Am 103 »], Midsummer Sound Company, LLC, , 262 p. (ISBN 978-0-9851138-5-8 et 978-0-985-11386-5, OCLC 824699836).
    • (en) Morag G. Kerr, Adequately Explained by Stupidity? : Lockerbie, luggage and lies [« Adéquatement expliqué par la stupidité ? : Lockerbie, bagages et mensonges »], Kibworth Beauchamp, Matador, , x-320 (ISBN 978-1-78306-250-8, OCLC 977939913, lire en ligne).
    • (en) Kenny MacAskill, The Lockerbie Bombing : The Search for Justice [« L'attentat de Lockerbie : la recherche de la justice »], Londres, Biteback Publishing, , 323 p. (ISBN 978-1-78590-072-3, OCLC 951779734).
    • (en) Douglas Boyd, Lockerbie : The Truth [« Lockerbie : La vérité »], Stroud (Gloucestershire), The History Press, , 252 p. (ISBN 978-0-7509-8965-7, OCLC 1124547471, lire en ligne).
    • (en) Dr Jim Swire et Peter Biddulph, The Lockerbie Bombing : A Father's Search for Justice [« L'attentat de Lockerbie : La recherche d'un père pour la justice »], Birlinn Ltd, , 272 p. (ISBN 978-1-78027-648-9, OCLC 1190859620).

    Vidéos

    modifier

    Articles connexes

    modifier

    Liens externes

    modifier