Armand Glesener, né à Liège le et mort en 1989 dans la même ville, est un magistrat et résistant belge.

Armand Glesener
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Biographie

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Formation

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Fils d'un horloger liégeois et neveu de l'écrivain Edmond Glesener, il a effectué des études de droit à l'Université de Liège. Il entame sa carrière professionnelle en 1931 comme assistant du professeur Wille à la chaire de droit civil de l'Université de Liège, et s'initie au métier d'avocat sous la tutelle du sénateur Charles Magnette. En 1935, il est nommé substitut de procureur du roi au parquet de Liège.

La résistance et la répression de la collaboration

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Sous l'occupation allemande, il est maintenu dans ses fonctions et rejoint le réseau de résistance « Thomas More », fondé par Paul Henry de La Lindi, où il côtoie d'autres résistants tels que Nicolas Monami, Paul Brouha, ou Paul Malmendier[1]. En 1943, il échappe au démantèlement du réseau par l'occupant, au cours duquel plusieurs membres sont arrêtés, fusillés ou déportés.

À la libération de Liège, le , il est détaché comme substitut à l'auditorat militaire jusque 1948, où il est chargé de la répression de la collaboration politique[2]. Il a notamment requis dans l'affaire du journal La Légia et dans le procès du « Grand Liège ». En 1947, il est président de la première commission d'agréation pour prisonniers politiques.

Carrière au Parquet Général de Liège

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Après la guerre, il entre au Parquet Général de Liège, où il est nommé avocat général en 1957 puis procureur général en 1974. En 1975, il devient procureur général émérite.

Vie privée

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Armand Glesener habitait une maison dans le quartier de la rue Naimette avec son épouse Zine avec laquelle il eut deux enfants : Jacqueline et Philippe[3].

Notes et références

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  1. Emmanuel Debruyne, « La maison de verre. Agents et réseaux de renseignements en Belgique occupée. 1940-1944 »   [PDF], (consulté le )
  2. « Journal des Tribunaux, no 3651, , p. 466 » [PDF] (consulté le )
  3. Robert Anger, Jeunesse à Liège, Liège, Editions de l'Acacia, , 327 p., p. 63