Americana (album de The Offspring)

album de The Offspring

Americana est le cinquième album studio du groupe californien de punk rock The Offspring, sorti le sur le label Columbia.

Americana

Album de The Offspring
Sortie
Enregistré Juillet-septembre 1998
Eldorado Recording Studios, Burbank, Californie
Durée 43:35
Genre Punk rock, pop punk, skate punk
Producteur Dave Jerden
Label Columbia Records

Albums de The Offspring

Singles

C'est le deuxième plus grand succès commercial du groupe, derrière Smash, avec plus de 10 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Il s'est classé numéro un des ventes d'albums dans plusieurs pays et 2e du classement Billboard 200 aux États-Unis, pays dans lequel il est cinq fois disque de platine, et il est certifié au moins disque de platine dans plusieurs autres pays.

Il a été plutôt bien accueilli par la critique et se présente comme une sorte d'album-concept qui dresse un état des lieux des problèmes inhérents à la culture américaine à la fin du XXe siècle. Quatre singles sont extraits de l'album : Pretty Fly (for a White Guy), Why Don't You Get a Job?, The Kids Aren't Alright et She's Got Issues.

Enregistrement

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Après le succès mondial inespéré remporté par Smash (1994), le groupe se dispute avec le label Epitaph et finit par signer avec Columbia en 1996 après une procédure houleuse[1]. L'album suivant du groupe, Ixnay on the Hombre (1997), se vend considérablement moins bien que Smash. Dexter Holland s'attelle à la composition de nouvelles chansons dès la fin de la tournée promotionnelle d'Ixnay on the Hombre, en [2].

La formation décide de travailler dans le même studio et avec le même producteur, Dexter Holland expliquant que le groupe ne souhaite pas faire de changements importants dans son style musical comme il y en a eu depuis Ignition entre tous leurs albums précédents[3]. La formation reste donc dans son registre habituel en dehors de quelques titres comme Pretty Fly (for a White Guy) et Pay the Man qui explorent des sonorités différentes[4]. Pay the Man avait d'ailleurs été enregistré pour Ixnay on the Hombre mais retiré au dernier moment[5]. Le travail en studio commence début , 17 démos étant enregistrées[6]. Le groupe termine l'enregistrement en septembre, Holland affirmant que tout s'était très bien déroulé car il n'avait pas la pression comme pour l'album précédent[2].

Parution et accueil

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Sortie et succès commercial

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L'album atteint la 2e place au Billboard 200. Il se classe par ailleurs numéro un des ventes en Australie, en Autriche, en Nouvelle-Zélande et en Suède, deuxième en Finlande, en France et en Norvège et troisième au Canada. C'est le deuxième plus grand succès commercial du groupe, derrière Smash, avec plus de 10 millions d’exemplaires vendus dans le monde dont plus de cinq millions aux États-Unis et entre 500 000 et un million au Canada, en France et au Japon.

Accueil critique

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Stephen Erlewine, d'AllMusic, lui donne la note de 3/5, affirmant que « si les objectifs du groupe semblent un peu simples et prévisibles, sa musique l'est rarement » grâce à sa « combinaison solide de pop punk et d'humour »[7]. Dan Snierson, d'Entertainment Weekly, estime que le son du groupe est « toujours aussi explosif », que les mélodies sont habiles et les paroles satiriques[8]. Greg Kot, de Rolling Stone, lui donne la note de 3/5, considérant que la moitié des chansons de l'album ne comportent aucune prise de risque, alors que l'autre moitié, et notamment She's Got Issues, Pay the Man, Why Don't You Get a Job? et Pretty Fly (for a White Guy), est beaucoup plus innovante[9]. Robert Christgau, du Village Voice, lui donne la note de A-, évoquant un album qui sonne comme du Bad Religion dont le message serait beaucoup plus léger et affirmant que la chanson Americana est « grandiose »[10]. Pour Paul Brannigan, de Kerrang!, l'album trouve un bon équilibre entre humour et observations sérieuses sur la vie quotidienne des Américains et conserve les riffs et les mélodies typiques du groupe[2].

Pour Siobhan Grogan, du New Musical Express, qui lui donne la note de 3/10, c'est du punk « typiquement américain », simple, sans imagination et agaçant[11]. Stephen Thompson, de The A.V. Club, évoque un album « exécrable » qui entraîne le genre pop punk dans l'auto-parodie en alignant les chansons « énervantes, ringardes et calculées pour plaire »[12].

Tournée

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Le groupe joue plus de 150 concerts entre et , d'abord en Amérique du Nord, puis en Europe et en Océanie. Après les festivals estivaux en Amérique du Nord et en Europe, dont une apparition au festival de Woodstock 1999, la tournée s'est poursuivie au Japon, en Australie et en Amérique du Sud et du Nord[13].

Caractéristiques artistiques

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Thèmes et compositions

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Les chansons de l'album forment une série de vignettes qui sont autant de commentaires sur le mode de vie aux États-Unis à la fin du XXe siècle, un pays qui ressemble plus au Jerry Springer Show qu'à un tableau de Norman Rockwell[4]. Le thème principal se dégageant de ce qui est devenu un album-concept est que les gens endossent de moins en moins la responsabilité de leurs actions[2] même si l'album évoque aussi l'angoisse des adolescents, la présence écrasante des autorités et les excès du politiquement correct[14]. Dexter Holland explique dans un entretien que les chansons composant l'album « ne sont pas des condamnations, ce sont de petites histoires faisant un état des lieux de ce que nous voyons autour de nous. Nous voulons dévoiler le côté le plus sombre de notre culture »[15]. Ainsi, la chanson The Kids Aren't Alright, dont le titre est un clin d'œil au morceau The Kids Are Alright de The Who, expose les dessous sordides de la classe moyenne et des destins régulièrement tragiques des adolescents issus de ce milieu[15] ; Walla Walla (surnom du pénitencier d'État de l’État de Washington) est un commentaire humoristique sur la criminalité et Pay the Man est une complainte sur les taxes gouvernementales[15]. Have You Ever traite du conflit interne entre vouloir être soi-même et être comme les autres veulent que vous soyez[15]. Staring at the Sun est dans le même thème de tracer sa propre route malgré l'adversité et quoi que les gens en pensent[2].

Feelings est une parodie du célèbre hit du même nom de Morris Albert (1974) : le tempo a été accéléré, et les paroles ont été inversées dans leur propos, les sentiments d'amour devenant de la haine[4]. Pretty Fly (for a White Guy) commence par un sample de la chanson Rock of Ages de Def Leppard[4] et se moque les jeunes blancs de banlieue qui veulent s'approprier la culture gangsta rap en la vidant de son contexte[15]. She's Got Issues évoque les jeunes femmes qui se posent en victimes et rejettent tous leurs problèmes psychologiques sur les autres[16]. Why Don't You Get a Job? présente des ressemblances de sonorités avec la chanson Ob-La-Di, Ob-La-Da des Beatles[17] et évoque les personnes qui laissent le soin à leur conjoint de gagner l'argent qu'ils dépensent. Americana est une chanson cynique sur le besoin de satisfaction immédiate[18].

Titre et pochette

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Le choix du titre a été difficile, le groupe envisageant de lui donner un titre racoleur d'émission du Jerry Springer Show[16]. Avec le titre Americana, qui est aussi celui de son avant-dernière chanson, le groupe souhaitait élargir la définition de ce mot utilisé pour décrire les stéréotypes de la culture américaine[19].

La pochette de l'album représente un garçon blond avec une chaussure orthopédique assis sur une balançoire et tenant une puce de sable géante tandis qu'un tentacule se tend vers lui comme pour le saisir. Le groupe engage Frank Kozik pour la réaliser car ses membres trouvent que les affiches de concerts qu'il a réalisé « présentent toutes les connotations que nous associons à l'album : un style dans années 1950 avec son vernis et son innocence mais avec un côté tordu »[16]. Frank Kozik est réticent car, bien qu'il connaisse Dexter Holland depuis longtemps, il n'aime pas l'album et ne tient pas à y être associé. Il demande donc 75 000 $, soit environ le triple de ce qu'il demande habituellement pour ce genre de travail, condition qui est acceptée[20]. Dans le livret, chaque chanson a sa propre illustration de Frank Kozik qui l'accompagne[16].

Postérité

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Gilles Verlant et Thomas Caussé, dans La Discothèque parfaite de l'odyssée du rock, le considèrent comme un « concentré de rage punk mélangé à un vrai sens de la mélodie, du refrain entêtant et du riff qui vous cisaille les tympans »[21]. Le magazine Kerrang! le classe en 2006 à la 20e place des meilleurs albums de punk de tous les temps[22]. En 2012, le magazine Rock Sound le fait figurer en 79e place de sa liste des 101 meilleurs albums de rock des 15 dernières années[23]. En 2013, BuzzFeed le fait apparaître à la 15e place de son classement d'albums de pop punk à écouter absolument avant de mourir[24]. En 2014, Rock Sound le classe en 23e position de sa liste des 51 meilleurs albums de pop punk de tous les temps[25]. La même année, New Musical Express le cite dans sa liste des 20 meilleurs albums de pop punk[26].

Fiche technique

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Liste des chansons

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Toutes les paroles sont écrites par Dexter Holland sauf mention contraire, toute la musique est composée par The Offspring.

Americana
NoTitreAuteurDurée
1.Welcome0:10
2.Have You Ever4:57
3.Staring at the Sun2:09
4.Pretty Fly (for a White Guy)3:04
5.The Kids Aren't Alright2:57
6.FeelingsMorris Albert et Louis Felix-Marie Gasté2:48
7.She's Got Issues3:47
8.Walla Walla2:54
9.The End of the Line2:58
10.No Brakes2:03
11.Why Don't You Get a Job?2:47
12.Americana2:15
13.Pay the Man10:19

La dernière chanson, Pay the Man se finit à 8:07. Elle est suivie, après un blanc d'1:07, d'un morceau-fantôme d'1:02, la reprise du thème de Pretty Fly (for a White Guy) en version mariachi.

Crédits

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Interprètes

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Musiciens additionnels
  • Gabe McNair & Phil Jordan : cuivres sur Why Don't You Get a Job?
  • Derrick Davis : flûte sur Why Don't You Get a Job?
  • John Mayer, Calvert DeForest, Heidi Villagran, Nika Frost, Chris Higgins, Jack Grisham, Davey Havok, Jim Linderg : chœurs
  • Carlos Gomez, Raul Garibay, Pedro Pina, Alvaro Macias, Miguel Gonzales : groupe mariachi

Équipe de production et artistique

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Classements et certifications

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Charts
Pays Durée du
classement
Meilleur
classement
  Allemagne [27] 63 semaines 5e
  Australie[27] 49 semaines 1er
  Autriche[27] 43 semaines 1er
  Belgique (W) [27] 53 semaines 17e
  Belgique (V) [27] 45 semaines 4e
  Canada[28] 35 semaines 3e
  États-Unis[29] 67 semaines 2e
  Finlande[27] 41 semaines 2e
  France[27] 88 semaines 2e
  Italie [30] - 5e
  Norvège [27] 30 semaines 2e
  Nouvelle-Zélande [27] 39 semaines 1er
  Pays-Bas [27] 56 semaines 6e
  Royaume-Uni[31] 56 semaines 10e
  Suède [27] 50 semaines 1er
  Suisse [27] 61 semaines 5e
Certifications
Pays Certification Ventes Date
  Allemagne (BVMI)[32]   Or 250 000 + 1999
  Argentine (CAPIF)[33]   Or 30 000 + 1999
  Australie (ARIA)[34]   5 × Platine 350 000 + 1999
  Autriche (IFPI Austria)[35]   Platine 50 000 + 02/06/1999
  Belgique (BEA)[36]   Or 25 000 + 1999
  Brésil (ABPD)[37]   Platine 250 000 + 2000
  Canada (Music Canada)[38]   8 × Platine 800 000 + 27/08/1999
  Espagne (PROMUSICAE)[39]   Platine 100 000 + 1999
  États-Unis (RIAA)[40]   5 × Platine 5 000 000 + 06/12/2005
  Finlande (IFPI Finland)[41]   Platine 52 798 + 1999
  France (SNEP)[42]   2 × Platine 600 000 + 2001
  Japon (RIAJ)[43]   4 × Platine 800 000 + 1999
  Mexique (AMPROFON)[44]   Or 100 000 + 22/07/1999
  Norvège (IFPI Norway)[45]   Platine 50 000 + 2000
  Nouvelle-Zélande (RMNZ)[46]   4 × Platine 60 000 + 22/08/1999
  Pays-Bas (NVPI)[47]   Or 50 000 + 1999
  Pologne (ZPAV)[48]   Platine 100 000 + 1999
  Royaume-Uni (BPI)[49]   Platine 300 000 + 26/02/1999
  Suède (GLF)[50]   2 × Platine 160 000 + 1999
  Suisse [51]   Platine 50 000 + 1999

Singles

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Pretty Fly (for a White Guy)
Année Chart Durée du
classement
Position
1998 - 99   Hot 100 [52] 16 semaines 53e
  Mainstream Rock Tracks[53] 25 semaines 5e
  Alternative Songs[54] 26 semaines 3e
  UK Singles Chart[55] 13 semaines 1er
  Single Top 100[56] 20 semaines 2e
  ARIA Charts[56] 22 semaines 1er
  Ö3 Austria Top 40[56] 18 semaines 2e
  (W) Ultratop[56] 19 semaines 3e
  (V) Ultratop[56] 19 semaines 1er
  RPM Top Singles [57] 22 semaines e
  Suomen virallinen lista[56] 9 semaines 1er
  Top 100[56] 24 semaines 10e
  FIMI[58] 1er
  VG-lista[56] 18 semaines 1er
  Mega Top 50[56] 21 semaines 1er
  Sverigetopplistan[56] 23 semaines 1er
  Schweizer Hitparade[56] 27 semaines 4e
Why Don't You Get a Job?
Année Chart Durée du
classement
Position
1999   Hot 100 [52] 15 semaines 74e
  Mainstream Rock Tracks[53] 20 semaines 10e
  Alternative Songs[54] 26 semaines 4e
  UK Singles Chart[55] 10 semaines 2e
  Single Top 100[59] 12 semaines 16e
  ARIA Charts[59] 23 semaines 2e
  Ö3 Austria Top 40[59] 9 semaines 16e
  (W) Ultratop[59] 8 semaines 25e
  (V) Ultratop[59] 12 semaines 17e
  RPM Top Singles[60] 21 semaines 19e
  Top 100[59] 20 semaines 29e
  FIMI[58] 13e
  VG-lista[59] 8 semaines 6e
  RMNZ Singles Top40[59] 8 semaines 4e
  Mega Top 50[59] 16 semaines 6e
  Sverigetopplistan[59] 17 semaines 2e
  Schweizer Hitparade[59] 11 semaines 24e
The Kids Aren't Alright
Année Chart Durée du
classement
Position
1999   Mainstream Rock Tracks[53] 26 semaines 11e
  Alternative Songs[54] 26 semaines 6e
  UK Singles Chart[55] 8 semaines 11e
  Single top 100[61] 8 semaines 45e
  (V) Ultratop[61] 7 semaines 43e
  Top 100[61] 16 semaines 32e
  FIMI[58] 45e
  RMNZ Singles Top40[61] 4 semaines 39e
  Mega Top 50 [61] 12 semaines 29e
  Sverigetopplistan[61] 13 semaines 16e
She's Got Issues
Année Chart Durée du
classement
Position
1999   Mainstream Rock Tracks[53] 16 semaines 19e
  Alternative Songs[54] 15 semaines 11e
  UK Singles Chart[55] 2 semaines 41e
  Mega Top 50[62] 2 semaines 89e
  Sverigetopplistan[62] 1 semaine 59e
  Schweizer Hitparade[62] 5 semaines 60e

Notes et références

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  1. (en) « The Offspring Biography », sur muzikum.eu (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Paul Brannigan, « Hello Americana! », Kerrang!,‎
  3. (en) Katherine Turman, « Offspring Prep for Next Album », Rolling Stone,‎
  4. a b c et d (en) Carrie Borzillo, « Offspring Explores Theme of 'Americana' on Columbia Set », Billboard,‎ , p. 14 et 20
  5. (en) Matt Peiken, « Flying High », Modern Drummer,‎
  6. (en) Chris Nelson, « The Offspring Have No Words to Describe Next LP », SonicNet,‎
  7. (en) Michael Gallucci, « Americana », sur allmusic.com (consulté le )
  8. (en) Dan Snierson, « Americana », sur Entertainment Weekly, (consulté le )
  9. (en) Greg Kot, « Americana », sur Rolling Stone (version du sur Internet Archive)
  10. (en) Robert Christgau, « Consumer Guide », sur The Village Voice (consulté le )
  11. (en) Siobhan Grogan, « Americana », sur New Musical Express (version du sur Internet Archive)
  12. (en) Stephen Thompson, « Americana », sur The A.V. Club, (consulté le )
  13. (en) « The Offspring Smash Tour », sur setlist.fm (consulté le )
  14. (en) Chris Norris, « White Punks on Dope », Spin,‎
  15. a b c d et e (en) Steve Lampiris, « Holy Hell! Americana Turns 20 », sur spectrumculture.com,
  16. a b c et d (en) Neva Chonin, « An All-'Americana' Punk Band / The Offspring keep social criticism at the fore of new CD », San Francisco Chronicle,‎
  17. (en) Teri Vanhorn, « Offspring song has a familiar ring Beatles fans say », sur mtv.com, (consulté le )
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  22. (en) « Kerrang posts list of top 50 punk albums of all time », sur punknews.org, (version du sur Internet Archive)
  23. (en) « Rock Sound's 101 Modern Classics », sur rocksound.tv, (consulté le )
  24. (en) « 36 Pop Punk Albums You Need To Hear Before You F----ing Die », sur BuzzFeed, (consulté le )
  25. (en) « The 51 Most Essential Pop Punk Albums of All Time », Rock Sound,‎ , p. 73
  26. (en) Emily Barker, « 20 Pop Punk Albums Which Will Make You Nostalgic », sur nme.com, (consulté le )
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  28. (en) billboard.com/the offspring/chart history/canadian album chart
  29. (en) billboard.com/the offspring/chart history/billboard 200
  30. (it) hitparadeitalia.it/Gli album più venduti del 1999
  31. (en) officialcharts.com/archives/offspring/albums
  32. (de) musikindustrie.de/gold-platin/databank- suchen consulté le 2 décembre 2021
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  35. (de) ifpi.at/goldplatin/suchen/the offspring/americana consulté le 2 décembre 2021
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  37. (pt) « pro-musicabr.org.br », sur pro-musicabr.org (consulté le )
  38. (en) musiccanada.com/gold platinum/search/americana consulté le 2 décembre 2021
  39. (es) « Discos de platino y oro 1999 », sur elmundo.es (version du sur Internet Archive)
  40. (en) riaa.com/gold-platinum/search/americana consulté le 2 décembre 2021
  41. (fi) ifpi.fi/Kulta- ja platinalevyt-Artistit/the offspring consulté le 2 décembre 2021
  42. infodisc.fr/certifications/recherche/O /the offspring consulté le 2 décembre 2021
  43. (ja) « The Record > December 1999 > Certified Awards », sur riaj.jp,
  44. (es) amprofon.com.mx/certificationes/filter/the offspring consulté le 2 décembre 2018
  45. (no) « IFPI Norsk Trofeer », sur ifpi.no (version du sur Internet Archive)
  46. (en) nztop40.co.nz/chart/albums/22 août 1999 consulté le 2 décembre 2021
  47. (nl) nvpi.nl/Marktinformatie/goud/platina/artiest/the offspring consulté le 2 décembre 2021
  48. (pl) « Platynowe CD », sur zpav.pl (consulté le )
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  50. (sv) « Ar 1999 », sur ifpi.se (version du sur Internet Archive)
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  52. a et b (en) billboard.com/the offspring/chart history/billboard hot 100
  53. a b c et d (en) billboard.com/the offspring/chart history/mainstream rock tracks
  54. a b c et d (en) billboard.com/the odffspring/chart history/alternative songs
  55. a b c et d (en) officialcharts.com/archives/the offspring/singles
  56. a b c d e f g h i j et k (de) hitparade.ch/song/the offspring/pretty fly
  57. (en) bac-lac.gc.ca/Rpm/search database/pretty fly/top singles
  58. a b et c (it) hitparadeitalia.it/indice par interprete/lettre/o
  59. a b c d e f g h i j et k (de) hitparade.ch/song/the offspring/why don't you get a job
  60. (en) bac-lac.gc.ca/Rpm/search database/why don't you get a job/top singles
  61. a b c d e et f (de) hitparade.ch/song/the offspring/the kids aren't alright
  62. a b et c (de) hitparade.ch/song/the offspring/she's got issues