All We Imagine as Light
All We Imagine as Light est un film franco-indo-italo-luxembourgo-néerlandais réalisé par Payal Kapadia et sorti en 2024. Il s'agit du premier long métrage de fiction de la réalisatrice[1], qui avait auparavant réalisé des courts métrages et un long métrage documentaire.
Réalisation | Payal Kapadia |
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Scénario | Payal Kapadia |
Musique | Topshe |
Acteurs principaux |
Kani Kusruti |
Sociétés de production |
Petit Chaos Another Birth Arte France Cinéma Baldr Film Chalk & Cheese Les Films Fauves Pulpa Film |
Pays de production |
France Inde Italie Luxembourg Pays-Bas |
Genre |
Drame Romance |
Durée | 115 minutes |
Sortie | 2024 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film, divisé en deux parties, a pour sujets la société et le féminisme en Inde[2].
Il est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2024[3] et y remporte le Grand prix du jury[4]. C'est le premier film indien à y être distingué en sélection officielle depuis 30 ans, et à concourir pour la Palme d'or.
Synopsis
modifierChronique des travailleurs nocturnes à Bombay, mégalopole indienne. Le film s'attache plus particulièrement aux portraits intimes de trois femmes : deux infirmières colocataires, Prabha et Anu, et une cuisinière[réf. nécessaire], Parvaty. Toutes les trois travaillent dans le même hôpital.
Prabha, grave et tourmentée, ancrée dans les traditions, est mariée mais son époux est parti en Allemagne et n'a plus donné de nouvelles depuis longtemps, jusqu'au jour où Prabha reçoit de sa part un cuiseur à riz. Elle est courtisée par un médecin timide qui lui écrit des poèmes. Anu, plus jeune, plus moderne et plus enjouée, a un petit ami musulman, Shiaz, qu'elle retrouve dans des endroits isolés de la ville. Parvaty, veuve, est en attente d'expulsion de son logement, qui doit être démoli, mais elle ne parvient pas à prouver son droit à être relogée ou obtenir une compensation, car son défunt mari ne lui a laissé aucun document. Elle est aidée par Prabha dans ses démarches.
Fiche technique
modifierSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
- Titre original : All We Imagine as Light
- Réalisation et scénario : Payal Kapadia
- Musique : Topshe (Dhritiman Das)
- Décors : Piyusha Chalke, Shamim Khan et Yashasvi Sabharwal
- Costumes : Maxima Basu (en)
- Photographie : Ranabir Das
- Son : Romain Ozanne, Benjamin Silvestre et Olivier Voisin
- Montage : Clément Pinteaux
- Production : Julien Graff et Thomas Hakim
- Production déléguée : Harshit Agrawal
- Coproduction : Gilles Chanial, Ranabir Das, Frank Hoeve, Zico Maitra, Roberto Minervini, Olivier Père et Denise Ping Lee
- Sociétés de production : Petit Chaos (France), en coproduction avec Chalk and Cheese (Inde), Another Birth (Inde), Arte France Cinéma (France), Baldr Film (Pays-Bas), Les Films Fauves (Luxembourg) et Pulpa Film (Italie)
- Sociétés de distribution : Condor Distribution (France) ; September Film (Pays-Bas)
- Pays de production : France, Inde, Italie, Luxembourg et Pays-Bas
- Langues originales : malayalam et hindi[1]
- Format : couleur — 1,66:1 — Dolby Digital
- Genre : drame, romance
- Durée : 115 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes) ; (réseau Utopia)[5] ; [6] (sortie nationale)
Distribution
modifier- Kani Kusruti : Prabha
- Divya Prabha (en) : Anu
- Chhaya Kadam (en) : Parvaty
- Hridhu Haroon (en) : Shiaz, le petit ami d'Anu
- Azees Nedumangad (en) : Dr Manoj
- Anand Sami (en) : l'homme noyé
Production
modifierTournage
modifierLe tournage commence le à Bombay (Maharashtra) jusqu'au 22 juillet, avant de le reprendre en octobre dans un village portuaire à l'ouest de Ratnagiri (Maharashtra)[7] durant 15 jours[1]. « On a tourné à deux caméras. On a utilisé la caméra principale dans les lieux où on avait une autorisation de tournage. Et on s’est servi de la seconde — une petite Cannon EOS C70 très efficace — pour les endroits où on n’en avait pas[8] », ajoute Payal Kapadia.
Musique
modifierLa musique du film est composée par Dhritiman Das, dit Topshe[9].
Accueil
modifierAccueil critique
modifierEn France, le site Allociné donne une moyenne de 3,8⁄5, d'après l'interprétation de 26 critiques de presse[10].
Le statut d,All We Imagine as Light comme co-production internationale le rend éligible par plusieurs comités cinématographiques nationaux dans le cadre des pré-sélections pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Un temps considéré comme candidat potentiel par le comité français, Emilia Pérez lui est finalement préféré ; les spécialistes de l'industrie s'attendent alors à ce que le comité indien le sélectionne, mais c'est Laapataa Ladies (en) qui est choisi pour représenter l'Inde aux Oscars, peut-être parce que ses producteurs auraient davantage de moyens financiers pour assurer la tournée promotionnelle du film[11].
Distinctions
modifierRécompenses
modifier- Festival de Cannes 2024 :
- Grand prix
- Prix des cinémas Art et Essai - Mention spéciale[12]
Sélection
modifierNotes et références
modifier- (en) Zac Ntim, « Payal Kapadia’s ‘All We Imagine As Light’, The First Indian Film In The Cannes Competition In 30 Years, Gets 8-Minute Ovation Following World Premiere », sur Deadline, (consulté le ).
- Benoit Pavan, « All We Imagine as Light, le voyage féministe de Payal Kapadia », sur Festival de Cannes, (consulté le ).
- « Festival de Cannes : Francis Ford Coppola de retour en Sélection officielle, quarante-cinq ans après sa dernière Palme d’or », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Festival de Cannes : le palmarès complet de la 77e édition », sur Le Monde, (consulté le ).
- La Gazette Utopia Avignon du au (no 438), 72 p., PDF (lire en ligne ).
- « All We Imagine as Light », sur condor-films.fr (consulté le ).
- Dany de Seille, « Tournage : ALL WE IMAGINE AS LIGHT de Payal Kapadia, lauréate 2022 de l’Aide à la Création de la Fondation Gan » [PDF], sur Fondation Gan, (consulté le ).
- Dossier de presse : All We Imagine as Light, 2024, p. 4.
- « All We Imagine as Light (2024) », sur cinezik.org (consulté le ).
- « Critiques presse pour le film All We Imagine as Light », sur Allociné (consulté le ).
- (en) Naman Ramachandran, « Why Cannes Winner ‘All We Imagine as Light’ Was Snubbed by India’s Oscar Committee in Favor of ‘Laapataa Ladies’ », sur Variety, .
- « Prix des Cinémas Art et Essai 2024 : Les Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof », sur art-et-essai.org, (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « All We Imagine as Light », dossier de presse [PDF], sur Unifrance, Condor, .
Liens externes
modifier- Page du film sur le site officiel du distributeur français Condor Films
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