Cet article présente les faits marquants de l'année 2011 à Djibouti.

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Évènements

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  • Vendredi  : plusieurs milliers de personnes (de 700 selon la police à 40 000 selon les organisateurs) ont manifesté pour dénoncer le régime du président Ismaël Omar Guelleh. La manifestation a été organisée par l'Union pour l'alternance démocratique, principale coalition de l'opposition. Plusieurs participants ont fait référence aux révolutions tunisienne et égyptienne. Après le rassemblement des heurts ont éclaté faisant 2 morts, un policier et un manifestant[1].
  • Samedi  : trois des principaux dirigeants de l’opposition — Aden Robleh Awaleh (Parti national démocratique), Ismaël Guedi Hared (Union pour la justice et la démocratie) et Mohamed Daoud Chehemont (Parti démocratique djiboutien) — ont été arrêtés à la suite du rassemblement de la veille ayant dégénéré en violences[2].
  • Vendredi  : élection présidentielle. Le chef de l’État sortant Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, remporte la victoire devant le candidat indépendant Mohamed Warsama Ragueh. Quelque 152 000 électeurs étaient appelés aux urnes[3],[4].
  • Jeudi  : inauguration à Djibouti de la première base militaire du Japon outre-mer depuis la Seconde Guerre mondiale[7].

Notes et références

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  1. Le Figaro.fr, Manifestation contre le régime
  2. Le Figaro.fr, Opposition: 3 chefs arrêtés
  3. Le Figaro.fr, Djibouti: Élection présidentielle
  4. Le Figaro.fr, Guelleh gagne la présidentielle
  5. Le Figaro.fr, Omar el-Béchir est à Djibouti
  6. Le Figaro.fr, Le président Guelleh investi
  7. Philippe Chapleau, « Le Japon a officiellement ouvert sa nouvelle base de Djibouti », Ouest-France, (consulté le )