1943 dans les Pyrénées-Orientales
Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 1943 dans les Pyrénées-Orientales.
Chronologies
1940 1941 1942 1943 1944 1945 1946 Décennies : 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Contexte
modifierChronologie
modifierJanvier
modifierFévrier
modifier- 15 : création des Mouvements unis de la Résistance départementaux par la fusion des mouvements « Combat » « Franc-Tireur » et « Libération ».
- 19, à Prats-de-Mollo : arrestation de passeurs du réseau « Sainte-Jeanne ».
- 28 : création de la Milice des Pyrénées-Orientales. André Cutzach en est le commandant.
Mars
modifier- 23 : Camille Fourquet devient chef-adjoint des Mouvements unis de la Résistance départementaux.
- 25 : par arrêté, l'église Saint-André d'Évol est classée Monument historique[1].
Avril
modifier- 12 : le maire d'Err, Barthélemy Lledos est révoqué par arrêté du ministère de l'Intérieur.
Mai
modifier- au cours du mois, avant le 19, à Err : l'ancien maire révoqué le mois précédent, Barthélemy Lledos, est arrêté. Il sera libéré de la prison de Compiègne (Oise) le .
- 23 :
- arrestation par les forces d'occupation de l'ancien conseiller général et ancien député François Delclos, qui avait voté les pleins pouvoirs du maréchal Pétain en 1940 puis était entré en résistance. Il sera relâché le suivant.
- arrestation de trente-quatre membres des Mouvements unis de la Résistance départementaux, dont leur chef, le commandant Viaux[2]. Le chef adjoint, Camille Fourquet, épargné, devient chef de ce mouvement. Pierre Gineste devient responsable départemental du Noyautage des administrations publiques.
- 28, à Valmanya : les Allemands tentent d'arrêter le résistant René Horte, instituteur du village. Celui-ci parvient à s'échapper. Les autorités arrêtent sa femme à sa place, et la déportent à Ravensbrück.
Juin
modifier- 1er : le résistant et instituteur René Horte est suspendu par l'Inspection académique. Il entre en clandestinité, et crée rapidement un maquis indépendant, s'engageant dans l'action violente.
- 20 : Dominique Cayrol devient le nouveau chef de l'Armée secrète des Pyrénées-Orientales en remplacement de Louis Torcatis, en fuite pour échapper aux forces allemandes.
Juillet
modifierAoût
modifier- 5 : Jacques Henry, le préfet de Corse, est nommé préfet des Pyrénées-Orientales.
- 7, à Valmanya : quatre douaniers allemands tentent d'arrêter le résistant René Horte. Celui-ci blesse deux des douaniers et parvient à s'enfuir.
- 13, au Pla Guillem (plateau désert du massif du Canigou), accrochage entre René Horte (accompagné de cinq Espagnols) et une patrouille de huit soldats allemands. Quatre des allemands sont tués.
- (?) André Cutzach démissionne de son poste de chef de la Milice des Pyrénées-Orientales.
- 16 : le nouveau préfet, Jacques Henry, prend ses fonctions.
Septembre
modifier- 6 : par arrêté, la tour de l'église Saint-Sauveur d'Arles-sur-Tech est inscrite au titre de Monument historique[3].
- 8 : les autorités libèrent le résistant, ancien conseiller général et ancien député François Delclos, faute de preuves, qui avait été arrêté le .
Octobre
modifier- 29 : Joseph Denoyés, président de la Chambre d'Agriculture des Pyrénées-Orientales, quitte cette fonction.
- 30, à la Collada Verda (dans le massif du Canigou, non loin du pla Guillem) : accrochage entre René Horte et quatre volontaires espagnols d'une part, et une patrouille allemande de huit soldats d'autre part. Cinq soldats allemands sont tués, deux blessés.
Novembre
modifier- 5 : Paul Balley est nommé préfet des Pyrénées-Orientales à la place de Jacques Henry.
- 15 : Paul Balley prend ses fonctions de préfet.
- 22, sur les flancs du Pic de Costabonne : René Horte et ses hommes tuent six douaniers allemands.
Décembre
modifierNaissances
modifier- , à Bages : Claude Barate, futur conseiller général et député du département.
Décès
modifier- à Perpignan : Philippe Roques (né en 1910), résistant et un des initiateurs du Conseil national de la Résistance. Arrêté la veille à la gare d'Argelès par la Gestapo, il est blessé en tentant de s'évader et succombe à ses blessures à l'hôpital de Perpignan[4].
Annexes
modifierBibliographie
modifierGérard Bonet, Les Pyrénées Orientales dans la guerre : les années de plomb, 1939-1944, Écully, Horvath, coll. « La Vie quotidienne sous l'occupation », , 176 p. (ISBN 2-7171-0754-1)
Notes
modifier- Notice no PA00104059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Gérard Bonet, « Balley (Paul, Louis, Emmanuel) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
- Notice no PA00103963, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Philippe Roques » sur le site de l'Ordre de la Libération.