Les éditions Finitude sont une maison d'édition française créée en 2002 par Emmanuelle et Thierry Boizet. Leur siège social est situé au Bouscat en Gironde ; la maison est exploitée par la société Finitude[3].

Finitude
Repères historiques
Création 2002[1]
Dates clés  : immatriculation de la société actuelle
Fondée par Emmanuelle et Thierry Boizet
Fiche d’identité
Forme juridique société par actions simplifiée[2]
Siège social 21, rue Laharpe
Le Bouscat, Gironde (France)
Dirigée par Emmanuelle Boizet
Diffuseurs Harmonia Mundi livres
Effectif 2 en 2017
Site web finitude.fr
Données financières
Chiffre d'affaires 194 200 euros en 2017
Résultat net -17 800 euros en 2017 (perte)

Historique

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Les éditions Finitude ont été fondées au Bouscat par deux libraires girondins, Emmanuelle et Thierry Boizet, spécialisés dans les livres anciens qu'ils vendaient depuis 1994 dans le quartier Saint-Pierre à Bordeaux[4]. Avec la volonté de rééditer des écrivains parfois tombés dans un certain oubli (et de former un catalogue dans l'esprit des éditions du Sagittaire ou des éditions José Corti[5]), ils démarrent leur fonds avec des œuvres de Georges Perros, Eugène Dabit, Marc Bernard, Raymond Guérin, Jean-Pierre Enard, Jean Forton – dont la veuve apportera Pour passer le temps, un manuscrit inédit à Thierry Boizet déclenchant en 2002 la fondation de la maison d'édition[4],[5],[6] –, Marc Papillon de Lasphrise, ou Jean-Pierre Martinet[1].

En littérature étrangère, ils publient en quinze volumes l'intégralité des 7 000 pages du Journal d'Henry David Thoreau[7], des textes de Benjamin Franklin[8], ou la correspondance d'une des figures de la « Beat Generation », Neal Cassady[9].

Publiant également de jeunes auteurs, la maison d'éditions fait découvrir Oscar Coop-Phane – qui avec son roman Zénith-Hôtel obtient le prix de Flore en 2012 –, Pierre Cendors – lauréat du prix Alain-Fournier 2011 pour Engeland –, Emmanuelle Pol, Victor Pouchet, Claire Wolniewicz[8] ou Olivier Bourdeaut, dont le premier ouvrage En attendant Bojangles devient – avec plus de 50 000 exemplaires vendus en deux mois et des traductions dans dix pays[10] – un succès d'édition inattendu début 2016[11],[12],[6]. Quelques semaines plus tard, il est lauréat 2016 du Roman des étudiants France Culture-Télérama[13], du Grand prix RTL-Lire et du prix Roman France Télévisions.

Depuis 2010, Finitude publie une revue intitulée Capharnaüm[14],[15]. En 2012, le catalogue des éditions contient plus de cent titres[1] tous publiés sur un papier de luxe « centaure ivoire[4] ». En 2013, les éditions Finitude s'associent avec Harmonia Mundi pour la diffusion de leurs titres[16].

Quelques sélections et prix littéraires

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Notes et références

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  1. a b et c Dix ans de Finitude par Jérôme Garcin dans Le Nouvel Obs du 20 avril 2012.
  2. Siren 399-366-301.
  3. « FINITUDE (BORDEAUX) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 399366301 », sur societe.com (consulté le ).
  4. a b et c « Emmanuelle et Thierry Boizet, éditeurs à Bordeaux » par Jean-Claude Raspiengeas dans La Croix du 15 janvier 2004.
  5. a et b « Petits éditeurs et fiers de l'être » par Benoît Laudier dans Le Figaro du 26 mars 2010.
  6. a et b « Emmanuelle Boizet, éditions Finitude » sur eclairs par Julie Duquesne-Letoublon le 20 janvier 2016.
  7. « Une partie de Thoreau » par Mathieu Lindon dans Libération du 11 juin 2014.
  8. a et b « Escales du livre : la plénitude d'un éditeur » dans Sud Ouest du 28 mars 2012.
  9. « Sur la route de la beat generation ; à propos de Raymond Carver et Neal Cassady aux éditions Finitude » sur remue.net le 10 avril 2014.
  10. « En attendant Bojangles - Énorme succès d'édition pour le roman d'Olivier Bourdeaut » par Johan Maumus sur le site graphiline.com le 7 mars 2007.
  11. « Bordeaux : En attendant Bojangles, un best-seller (absolument pas) annoncé » par Olivier Mony dans Sud Ouest du 24 janvier 2016.
  12. « Olivier Bourdeaut signe "En attendant Bojangles", un premier roman poétique et lumineux » sur le site de RTL le 25 janvier 2016.
  13. a et b « Olivier Bourdeaut, lauréat du Roman des étudiants France Culture-Télérama 2016 », sur Télérama, (consulté le ).
  14. « Les éditions Finitude : l’ombre qui cache la forêt » sur Gonzaï en novembre 2011.
  15. « Capharnaüm, une revue dédiée aux ensablés, grâce aux éditions Finitude » dans le magazine ActuaLitté le 1er juillet 2012.
  16. « Finitude change de dimension » par Sandrine Martinez dans Livres-Hebdo le 29 novembre 2013.
  17. « Le Prix Décembre ouvre sa sélection aux éditions Finitude et Inculte », Le Magazine littéraire du 26 septembre 2009.
  18. Lauréats du prix sur le site k-libre.fr.
  19. Prix 2012, sur le site officiel du Prix Morlino.
  20. La Gardienne du château de sable de Christian Estèbe sur le site du prix Jean-Carrière.]
  21. La littérature suisse dopée au polar dans Le Temps du 1er octobre 2015.

Lien externe

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