Élection présidentielle malienne de 2013

élection présidentielle au Mali
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Une élection présidentielle se tient au Mali le 28 juillet 2013[1] et le 11 août, après une période de transition. Initialement prévue en 2012, l'élection présidentielle n'a pu se dérouler en raison du coup d’État militaire qui a renversé le président Amadou Toumani Touré dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, alors que le nord du Mali est en proie à une insurrection armée menée par le Mouvement national de libération de l'Azawad et des organisations armées djihadistes.

Contexte

Le second mandat du président Amadou Toumani Touré, élu le 12mai 2002 et réélu le 29 avril 2007 s'achevait en 2012. Conformément à la Constitution qui limite le nombre de mandat à deux, le président sortant confirme lors d'une conférence de presse le qu'il ne se représentera pas[2].

Le 17 janvier 2012, les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) attaquent l’armée malienne à Ménaka. C’est le début d’une nouvelle insurrection menée par un mouvement renforcé en hommes et en armes par le retour des touaregs engagés dans l’armée libyenne après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Le MNLA réclame l’indépendance des trois régions situées au Nord du Mali : Kidal, Gao et Tombouctou. Par manque de moyens, l’armée malienne subit des revers face aux combattants du MNLA[3].

Le 24 janvier, le MNLA attaque la ville d’Aguel’hoc. Le gouvernement malien accuse le MNLA d’être allié avec des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Accusés de crimes de guerre pour avoir assassiné des militaires maliens prisonniers[4], les rebelles, par la voix du MNLA, rejettent ces accusations [5]. En deux mois, plus de 200 000 Maliens fuient les combats et se réfugient en grande partie dans les pays voisins [6].

Fin janvier et début février, des manifestations de femmes de soldats ont lieu à Bamako, Kati et Ségou pour protester contre la gestion de la crise par les autorités[7].

Alors que des civils touaregs sont pris pour cibles à Bamako et Kati, le président de la République intervient à la télévision pour appeler à ne pas faire l’amalgame entre les populations touarègues et le MNLA[8],[9],[10]. Dans la nuit du 10 au 11 mars, le MNLA prend le contrôle du camp militaire de Tessalit [11], considéré comme stratégique en raison de la présence d’une piste d’atterrissage.

Le mouvement islamique Ansar Dine, créé par Iyad ag Ghali, figure des rébellions touarègues des années 1990 au Mali, combat aux côtés du MNLA. Il affirme contrôler les localités d’Aguel’hoc et de Tessalit et veut imposer la charia au Mali[12].

Le 21 mars 2012, une mutinerie de soldats éclate à Bamako et à Gao. Ils protestent contre la gestion gouvernementale de la guerre et leur manque de moyens[13]. Le même jour, des mutins investissent le palais présidentiel et le siège de l'ORTM Télévision nationale. Le président Amadou Toumani Touré est renversé.

La constitution est alors suspendue et un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDR) présidé par le capitaine Amadou Haya Sanogo est mis en place[14]. Ce coup d'État est condamné par les principaux partis politiques et la communauté internationale. Sous la pression, les putschistes acceptent la mise en place d'une période de de transition. Le 8 avril, le président renversé Amadou Toumani Touré démissionne officiellement[15]. Le 12 avril, Dioncounda Traoré, président de l'Assemblée nationale, devient président par intérim. La transition est prévue pour une durée d'un an. Il nomme Cheick Modibo Diarra au poste de Premier ministre et le charge de former un gouvernement d'union nationale. La crise perdure, les putschistes continuant à intervenir dans la vie politique. Après avoir nommé deux gouvernements d'union nationale, Cheick Modibo Diarra est contraint par les putschistes de démissionner le 11 décembre 2012. Diango Cissoko est alors nommé Premier ministre.

Dans le nord du pays, profitant de la confusion institutionnelle et politique, le MNLA allié avec les mouvements djihadistes parvient à conquérir les trois régions du nord du Mali. Le 6 avril, par un communiqué publié sur son site, le MNLA proclame « irrévocablement, l’État indépendant de l’Azawad à compter de ce jour »[16],[17],[18].

Des dissensions apparaissent entre le MNLA et Ansar Dine, allié d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Les djihadistes prennent le dessus et contrôlent le nord du Mali. En janvier 2013, alors qu'ils tentent de descendre vers le sud du pays, la France s'engage militairement à la demande du président par intérim Dioncounda Traoré. Avec le soutien militaire de plusieurs pays africains, dont principalement le Tchad, les armées françaises et maliennes arrivent à contenir l'avancée des djihadistes puis à reconquérir le nord du Mali, à l’exception de Kidal dont le MNLA a repris le contrôle

A l'initiative de la France, la communauté internationale engage un soutien financier important pour la reconstruction du Mali, de son armée et de l 'administration ainsi que des services publics détruits au Nord du pays, et demande au Mali d'organiser pour le mois de juillet 2013 au plus tard une élection présidentielle permettant de clôturer la transition politique. Malgré les difficultés (insécurité persistant au Nord, région de Kidal toujours sous contrôle du MNLA, nombre important de déplacés et de réfugiés) et face à la pression de la France et de la communauté internationale, le gouvernement accepte cette demande. Les négociations entre les autorités maliennes et le MNLA reprennent sous la médiation du président burkinabé Blaise Compaoré afin de permettre le cantonnement puis le désarmement des groupes armés, le retour de l'armée et de l'administration malienne et la tenue des élections sur l'ensemble du territoire malien, y compris Kidal.

L'élection prévue en 2012

Le premier tour était fixé au 29 avril et, si aucun candidat n'obtenait la majorité absolue des suffrages exprimés à l'issue du premier tour, le second tour devait se tenir le 13 mai suivant. Le premier tour était couplé avec le référendum sur la révision de la Constitution[19].

Polémiques sur l'organisation du scrutin

En 2011, plusieurs polémiques se sont déclenchées concernant l'organisation du scrutin, notamment le fichier électoral et la composition de la Commission électorale nationale indépendante.

Pour constituer le fichier électoral, le gouvernement a décidé de se servir du fichier issu du Recensement administratif à caractère électoral (Race), fichier qu’il convient d’améliorer selon le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, le général Kafougouna Koné. La majorité des partis politiques est favorable à l’utilisation d’un fichier issu du Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec) jugé plus fiable. Or le gouvernement considère que ce second fichier pose un certain nombre de difficultés dont le non recensement des maliens vivant en Côte d’Ivoire et le nombres importants de corrections à y apporter dans un délai très court, ainsi que le coût de l’utilisation de ce fichier estimé à 41 milliards de francs CFA[20]. Lors d’une réunion de concertation entre le gouvernement et les partis politiques le , le directeur national de l'Intérieur au ministère de l'Administration territoriale et des Collectivités locales, Bassidi Coulibaly, a reconnu la faible influence des citoyens pour la révision des listes électorales[21].

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est une institution chargé de contrôler l’organisation et le bon déroulement des élections. Des représentants des partis politiques y siègent. Dix sièges sont prévues à répartir équitablement entre l’opposition et la majorité. Une polémique a lieu entre les partis de la majorité et les partis se revendiquant de l’opposition. Pour la majorité, il faut tenir compte de la représentativité des partis politiques et proposent neuf représentants pour la majorité, à laquelle appartient 143 députés sur 147 et un seul pour l’opposition, représentait à l’Assemblée nationale par un seul parti, Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi) et ses 4 députés. Alors que plusieurs partis de l’opposition extraparlementaire (UNPR, Bara, MPLO, ADCAM, RJP, CD, CNU - Faso-jo-ton) réclament cinq sièges pour l’opposition et cinq pour la majorité[22]. Le , le gouvernement adopte, en conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, le général Kafougouna Koné, le décret portant nomination des membres de la Commission électorale nationale indépendante. Parmi les 10 représentants des partis politiques, un seul représente l'opposition, Moussa Konaté du Parti social démocrate, non représenté à l'Assemblée nationale[23]. L'opposition, considérant que ce décret ne respecte par l'esprit de la loi électorale de 2006 qui prévoit un partage équitable entre la majorité et l'opposition a saisi la Cour suprême[24]. Le 11 octobre, la Cour suprême a débouté les plaignants[25],[26].

Le , Mamadou Diamoutani, docteur en mathématiques et secrétaire général du Haut Conseil islamique du Mali, a été élu président de la Ceni[27].

Candidatures

Les candidats devaient remettre auprès de la Cour constitutionnelle la déclaration de candidature qui doit recueillir la signature légalisée d’au moins dix députés ou cinq élus communaux dans chacune des régions et du district de Bamako. Un élu ne peut soutenir plus d’un candidat. Chaque candidat doit déposer une caution de dix millions de francs CFA, remboursable à 50 % pour les candidats ayant obtenus 5 % au moins des suffrages exprimés lors du 1er tour de l’élection présidentielle[28].

Plusieurs candidats avaient déclaré leur intention de se présenter et/ou ont été investi par leur parti. Leur candidature devra être validée par la Cour constitutionnelle.

  • Jamille Bittar, premier vice-président du Parti pour le développement économique et social du Mali (PDES), a annoncé le sa candidature à l'élection présidentielle. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie et du Conseil économique et social est soutenu par l’Union des mouvements et associations du Mali, créée deux mois auparavant[29].
  • Soumaïla Cissé, ancien ministre, ancien président de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, candidat investi le 18 septembre 2011 par l'Union pour la république et la démocratie, soutenu par plusieurs partis et clubs politiques[30], a été le premier à déposer son dossier de candidature auprès de la Cour constitutionnelle[31].
  • Aminata Niamoto Diakité déclare sa candidature le , investie par le parti humaniste Adamaden Ya Ton[32].
  • Sidibé Aminata Diallo, ancienne ministre de l’Éducation, déjà candidate lors de la précédente élection en 2007, est investie le par le Rassemblement pour l'éducation à l'environnement et au développement durable (REDD) [33].
  • Cheick Modibo Diarra, astrophysicien malien ayant travaillé à la Nasa et président de Microsoft Afrique. Le , il présente à Bamako la formation politique qu’il vient de créer en vue de l’élection présidentielle de 2012, le Rassemblement pour le développement du Mali (RPDM)[34].
  • Mamadou Djigué dit Jeff annonce le sa candidature sous les couleurs du Mouvement des jeunes pour le changement et le développement (MJCD). Cette annonce s'est faite lors d’un meeting organisé au Centre international de conférence de Bamako, en présence de son père Ibrahima N’Diaye, premier vice-président de l'Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice[35].
  • Housseini Amion Guindo, dit « Poulo », président de la Convergence pour le développement du Mali, est désigné le par le groupement politique PUR (Partis unis pour la République) candidat à l'élection présidentielle[36].
  • Tidiane Guindo, avocat, a annoncé sa candidature au nom d'un nouveau parti politique Mali Dambé le 23 février 2012[37].
  • Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Premier ministre, ancien président de l'Assemblée nationale et président du Rassemblement pour le Mali (RPM) a été investi le [38]. Candidat lors des deux précédentes élections présidentielles en 2002 et 2007, il bénéficie du soutien de quinze partis politiques qui ont signé le un protocole d’accord en vue de « constituer un pôle républicain et démocratique fort et stable »: Mouvement pour l'indépendance, la renaissance et l'intégration africaine (Miria), de l’Union des Maliens pour le progrès (UMP), de l’Union malienne-rassemblement démocratique africain, du Front africain pour la mobilisation et l'alternance (Fama), du Rassemblement des démocrates républicains (RDR), du Rassemblement pour la justice au Mali (RJD), Parti Sigikafo Oyédamouyé (PSO), de la Concertation démocratique, du Parti de la différence au Mali (PDM), du Parti socialiste et démocratique du Mali (PSDM), du Parti populaire pour le progrès (PPP), du PPM, du MPLO, du RUP, de l'Action démocratique pour le changement et l'alternance au Mali (ADCAM) et du Rassemblement pour le Mali (RPM)[39].
  • Aguibou Koné, ancien leader estudiantin, annonce le qu’il se présentera à l’élection présidentielle de 2012 pour défendre les couleurs d’une organisation politique dénommée « A Yèlè » (« ouvrir » en langue nationale bambara)[40],[41].
  • Le parti Yéléma, réuni en congrès à Kayes a investi Moussa Mara le 15 octobre 2011[42].
  • Oumar Mariko, député, investi le par le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance. Il a déjà été candidat lors des deux précédentes élections présidentielles en 2002 et 2007 souhaite dans son programme « bâtir un État démocratique fort, respectueux des valeurs républicaines, et de la répartition équitables des ressources du pays »[43].
  • Achérif Ag Mohamed, désigné le par l'Union nationale pour le travail et le développement[44].
  • Soumana Sako, ancien Premier ministre et président de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS) a déclaré sa candidature le [45].
  • Niankoro Yeah Samaké, maire de la commune rurale de Ouélessébougou, a déclaré le sa candidature à l'élection présidentielle au nom du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), un nouveau parti politique[46].
  • Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, a annoncé sa candidature le [47]. Modibo Sidibé a reçu le 6 mars 2012 le soutien de 15 partis politiques regroupés au sein de l'Alliance pour la démocratie, le progrès et la solidarité (ADPS) dont le porte-parole est Me Mamadou Gakou président de la Convention parti du peuple (Copp)[48].
  • Le parti Avenir et développement du Mali (ADM) a investi son président Madani Amadou Tall le 11 mars 2012 à la Grande Mosquée de Bamako[49].
  • Mountaga Tall a été investi le à Bamako candidat par le Congrès national d'initiative démocratique (CNID). L'avocat a été candidat aux élections présidentielles de 1992, 2002 et 2007[50].
  • Cheick Bougadary Traoré, président de la Convergence africaine pour le renouveau (CARE), a été investi candidat de son parti le . Cheick Bougadary Traoré est le fils de chef d'État Moussa Traoré [51].
  • Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée nationale, investi par l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-Pasj) le [52],[53]. Il est soutenu par quinze autre partis politiques qui ont décidé de s'allier à l'Adéma-Pasj. Il s'agit de l'Alliance malienne pour le travail (Amt), du Parti démocratique pour la justice (Pdj), du Mouvement pour la démocratie et le développement (Mdd), du Parti concertation démocratique (Pcd), du Parti social démocratique (Psd), du Front populaire pour la démocratie (Fpd), du Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd), du Psr, de l’Association politique Yêrêko, du Parti pour la justice et la démocratie directe (Pjdd), du Parti pour l’éducation, la culture et la santé (Pecs), du Parti démocratique de développement (Pdd), du Parti écologique pour l’intégration (Pei), du parti pour la démocratie et le progrès (Pdp) et de l’Ufp[54]. Le , l'Union pour la démocratie et le développement (UDD) a également annoncé à Koutiala son soutien à Dioncounda Traoré[55].

L'élection de 2013

Calendrier

La loi électorale adoptée le 27 mai 2013 en Conseil des ministres prévoit l'organisation du premier tour le dimanche 28 juillet. En cas de nécessité, un second tour sera organisé le 11 août suivant[56].

La campagne électorale officielle pour le premier tour a eu lieu du 7 au 26 juillet[56]. Celle pour l'éventuelle second tour a débuté au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour, soit le 8 août et s'est clôturé le 9 août.

Organisation du scrutin

Le ministère de l'Administration territoriale est chargé de l'organisation du scrutin qui se déroule sur toute l'étendue du territoire malien, ainsi que dans les représentations diplomatiques et consulaires pour les Maliens installés à l'étranger[56].

La bonne tenue du fichier électoral est confiée à la délégation générale aux élections. La Commission nationale électorale indépendante (Céni) veille au bon déroulement du scrutin[56].

Le fichier électoral biométrique est constitué à partir des données du recensement administratif à vocation d'état civil (Ravec) effectué en 2010. Sur ce fichier figure les données d'état civil ainsi que la photo et l'empreinte digitale de chaque électeur. Les nouvelles cartes d'identité appelées Nina et confectionnées pour l'occasion servent de carte d'électeur[57].

Candidats

Plusieurs personnalités politiques maliennes ont annoncé leur candidature. Le 29 juin 2013, la Cour constitutionnelle, chargée de valider les dossiers, annonce qu'elle a reçu 36 candidatures, dont 2 femmes[58]. Cependant, huit candidatures ont été rejetées par la Cour constitutionnelle pour défaut de paiement de la caution de dix million de francs CFA ou insuffisance de parrainages (dix députés ou cinq élus communaux dans chacune des régions et du district de Bamako. Parmi elle, la candidature de Sidibé Aminata Diallo, déjà candidate en 2007 et ancienne ministre de l’Éducation de base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales.

Les candidats retenus sont :

Premier tour

Annoncé vainqueur dès le premier tour par ses partisans, Ibrahim Boubacar Keïta arrive finalement en tête avec 39 % des voix, d'après les résultats officiels. Son principal adversaire, Soumaïla Cissé, qui avait dénoncé « un bourrage des urnes », recueille pour sa part 19 % des suffrages. Le second tour, prévu pour le 11 août, opposera donc les deux hommes[70].

Le déroulement du premier tour a été relativement satisfaisant étant donné les difficultés liées à une organisation si rapide et a été salué comme tel par les autorités européennes[71].

Le 7 août 2013, la Cour Constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs[72]:

Candidats Partis Premier tour
Votes %
Ibrahim Boubacar Keïta Rassemblement pour le Mali 1 175 769 39,79
Soumaïla Cissé Union pour la république et la démocratie 582 127 19,70
Dramane Dembélé Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice 286 929 9,71
Modibo Sidibé Forces alternatives pour le renouveau et l'émergence 146 839 4,97
Housseini Amion Guindo Convergence pour le développement du Mali 140 345 4,75
Oumar Mariko Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance 75 875 2,57
Choguel Kokalla Maiga Mouvement patriotique pour le renouveau 69 767 2,36
Cheick Modibo Diarra Rassemblement pour le développement du Mali 63 320 2,14
Jamille Bittar Union des mouvements et alliances pour le Mali 52 216 1,77
Mountaga Tall Congrès national d'initiative démocratiquee 45 384 1,54
Moussa Mara Yéléma 45 227 1,53
Mamadou Bakary Sangaré Convention sociale démocrate 31 803 1,08
Soumana Sako Convention nationale pour une Afrique solidaire 26 524 0,90
Oumar Ibrahima Touré Alliance pour la république 25 235 0,85
Haïdara Aïchata Alassane Cissé 22 274 0,75
Niankoro Yeah Samaké Parti pour l'action civique et patriotique 17 007 0,58
Konimba Sidibé Mouvement destin commun 16 780 0,57
Hamed Sow Rassemblement travailliste pour le développement 16 763 0,57
Racine Seydou Thiam Convergence d’action pour le peuple 16 153 0,55
Oumar Boury Touré Groupe d’action démocratique pour le Mali 15 738 0,53
Ousmane Ben Traoré Parti citoyen pour le renouveau 15 640 0,53
Cheick Keïta Union pour la démocratie et l’alternance 14 623 0,49
Siaka Diarra Union des forces démocratiques 14 281 0,48
Youssouf Cissé Convergence des initiatives pour le changement 12 258 0,41
Cheick Boucadry Traoré Convergence africaine pour le renouveau 9 177 0,31
Sibiri Coumare Synergie des initiatives pour la renaissance africaine 9 051 0,31
Alhousseïni Maiga Parti pour une nouvelle Afrique 8 159 0,28
Tiébilé Dramé Parti pour la renaissance nationale 5 723
Votes nuls 389 876
Suffrages annulés 113
Suffrages exprimés 2 955 264 100
Inscrits 6 829 696
Taux de participation - 48,98

Notes et références

  1. Les Maliens jouent leur avenir à la présidentielle, Le Figaro, 28-07-2013.
  2. « « ATT face à la presse : Anniversaire d'investiture, l'heure du bilan » », Zénith Balé,‎ (lire en ligne)
  3. Malika Groga-Bada, « « Nord-Mali : guerre à huis clos » », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. Ursula Soares, « Mali : violents combats à Tessalit entre le MNLA et l'armée malienne », RFI,
  5. Christophe Boisbouvier, « Mali : les rebelles touaregs nient toute alliance avec AQMI », afrik.com,
  6. AFP, « Mali : 206.000 réfugiés et déplacés à cause des combats dans le nord »,
  7. AFP, « Mali : manifestations de familles de militaires combattant des rebelles touareg »,
  8. Serge Daniel, AFP, « Mali : le pouvoir essaie de calmer la colère liée à la rébellion touareg »,
  9. « Nord-Mali : le président appelle à l'apaisement et met en garde contre les amalgames »
  10. « Situation au nord : Déclaration du Président Amadou Toumani Touré, Chef de l’État », Présidence de la république,
  11. « La ville de Tessalit, au nord du Mali, est aux mains des rebelles du MNLA »,
  12. RFI, « Mali : un mouvement islamiste veut imposer l’application de la charia par la lutte armée », RFI,
  13. Baba Ahmed, « « Mali : mutineries de militaires à Bamako et Gao » », Jeune Afrique,‎
  14. « Mali : les mutins annoncent la suspension des institutions », RFI,
  15. « Mali : le président Touré démissionne », Le Figaro, 8 avril 2012
  16. « MALI. Le Nord déclare son indépendance », Le Nouvel Observateur,
  17. Le Monde avec AFP, « Mali : les rebelles touaregs du MNLA proclament l'indépendance du nord », lemonde.fr,
  18. Lire le communiqué : MNLA, « Déclaration d'indépendance de l'Azawad », MNLA,
  19. Gouvernement, « Communiqué du Conseil des Ministres du 18 janvier 2012 », journaldumali.com,
  20. Youssouf Diallo, « Fichier électoral - Le gouvernement opte pour le RACE - «Il faut revoir cette façon de faire», rétorque Tièbilé Dramé », 22 Septembre,‎ (lire en ligne)
  21. « Préparatifs des élections générales et référendaire d'avril-juillet prochains : Le Gouvernement fait le point à la classe politique qui reste sceptique », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  22. « Composition de la CENI : le ton monte », L’Essor,‎ (lire en ligne)
  23. Cherif Ouazani, « Mali : Mariko contre vents et marées », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  24. Issa Fakaba Sissoko, « Après la promulgation du décret sur la mise en place de la Ceni : L’opposition a porté plainte ce lundi devant la Cour suprême », L'indicateur Renouveau,‎ (lire en ligne)
  25. Panapress, « CENI-Mali: La Cour suprême déboute des partis d'opposition »,
  26. Baba Dembélé, Assane Koné et Hadama Fofana, « Ceni / l’opposition déboutée / Réaction de la classe politique »,
  27. « Mamadou Diamoutani élu président de la CENI », Journaldumali.com,
  28. « Élection présidentielle 2012 : les imprimés de déclaration de candidature sont disponibles », L'Essor,‎ (lire en ligne)
  29. Pana, « Mali: Jamille Bittar candidat à l'élection présidentielle », afriquejet.com,
  30. Idrissa Sako, « Présidentielle 2012 : Le RDS, le Pem et le FDM/MNJ votent Soumaïla Cissé », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  31. Bruno Djito Segbedji, « Élection présidentielle 2012 : - L'ex-ministre Sina Damba, Directrice de campagne de Me Tall - Le député Gouagnon Coulibaly, Coordinateur de campagne de Soumaïla Cissé », L'indépendant,‎ (lire en ligne)
  32. « MALI: Présidentielle 2012 : Aminata Niamoto Diakité dans la course ! », koaci.com,
  33. Abdoulaye Diakité, « Présidentielle : La candidature de l’ancienne ministre, Mme Sidibé Aminata Diallo déjà rejetée », L'indicateur Renouveau,‎ (lire en ligne)
  34. « Mali: l'astrophyscien Cheick Modibo Diarra se lance dans la politique », AFP,‎  ; « Mali : en créant son propre parti, Cheick Modibo Diarra vise la présidentielle de 2012 », jeuneafrique.com,  ; Modibo Fofana, « Lancement du RPDM : Cheikh Modibo Diarra, une chance pour le Mali ? », journaldumali.com,
  35. « Présidentielle de 2012 : Le fils de Djigué aussi s’engage dans la course », L'indicateur,‎ (lire en ligne)
  36. « Les PUR choisissent Housseini Amion Guindo dit poulo de la CODEM candidat à la présidentielle 2012 : Moussa Mara et ses amis boudent », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  37. « Candidat à la présidentielles: me Tidiane Guindo favorable à un report des élections », L'Indicateur du Renouveau,‎ (lire en ligne)
  38. B. Daou, « Présidentielle 2012 : IBK investi par le Rassemblement pour le Mali (RPM) », Le Républicain,‎ (lire en ligne)
  39. Assane Koné, « Présidentielle 2012 : Quinze formations politiques se donnent la main pour faire élire IBK », Le Républicain,‎ (lire en ligne)
  40. Madiba Keïta, « Présidentielle 2012 : Aguibou Koné se lance dans la course », L'Essor,‎ (lire en ligne)
  41. Kassoum Thera, « Présidentielle de 2012 : Aguibou Koné, un ancien leader estudiantin dans la course », Malikounda,‎ (lire en ligne)
  42. « Moussa Mara investi samedi candidat de Yéléma à la présidentielle 2012 : “Nous voulons faire du Mali une terre d’espérance ” », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  43. Le , les délégués de la 2e session ordinaire du Comité central du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance investissent à l’unanimité Oumar Mariko comme candidat à l’élection présidentielle. Issa Fakaba Sissoko, « Après son investiture par le Parti Sadi : Oumar Mariko dévoile son « engagement pour le Mali » », L'indicateur Renouveau,‎ (lire en ligne)
  44. Allaye Lam, « Présidentielles 2012 : Achérif Ag Mohamed candidat », L'Essor,‎ (lire en ligne)
  45. Malika Groga-Bada, « Mali : Soumana Sako, un candidat de plus à la présidentielle », jeuneafrique.com,
  46. Madiba Keïta, « Niankoro Yeah Samaké porte-parole du PACP », L'Essor,‎ (lire en ligne)
  47. André Silver Konan, « Mali : Modibo Sidibé, enfin candidat », jeuneafrique.com,
  48. Xinhua, « Mali : 15 partis politiques décident de soutenir la candidature de Modibo Sidibé », afriscoop.net,
  49. Bruno D. Segbdji, « Présidentielle du 29 avril 2012 : Le président de l’ADM, Madani Tall investi hier à la Grande Mosquée », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  50. « Mali: l'avocat Mountaga Tall investi candidat à la présidentielle »,
  51. Pana, « Mali: Cheick Bougadary Traoré candidat à l'élection présidentielle », afriquejet.com,
  52. Le, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice annonce que huit de ses membres ont présenté leur candidature à la primaire organisée par le parti en vue de désigner son candidat à l’élection présidentielle Ibrahima N'Diaye, vice-président du parti, Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée nationale et président du parti, Sékou Diakité, deuxième vice-président du parti, Issouf Kamaté, entrepreneur, Tiéoulé Koné, conseiller à la présidence de la république, Ousmane Traoré, directeur général de la Caisse d'épargne et de crédit Kondo Jigima, Harouna Bouaré, Secrétaire politique adjoint de la section Commune IV du parti et Marimanthia Diarra, Secrétaire général du parti, ancien ministre du Plan et de l'aménagement du territoire. - Bruno D Segbedji, « Primaires de l'ADEMA-PASJ pour l’élection présidentielle 2012 : Chaudes empoignades entre 8 prétendants pour un fauteuil », L'Indépendant,‎ (lire en ligne). Finalement, une « commission de bon office » décide de présenter une candidature unique, celle de Dioncounda Traoré. Le , les délégués des 53 sections de l'intérieur et ceux des 23 sections
  53. Chahana Takiou, « Investi le samedi 30 juillet au Cinéma Babemba : Dioncounda Traoré sur la route de Koulouba », 22 Septembre,‎ (lire en ligne)
  54. David Dembélé, « Présidentielle 2012 : Du mouvement dans la ruche », journaldumali.com,
  55. Madiassa Diakité et B. Daou, « L’UDD votera Dioncounda Traoré », Le Républicain,‎ (lire en ligne)
  56. a b c et d RFI, « Mali: le premier tour de l’élection présidentielle fixé au 28 juillet », rfi.fr, 27/28 mai 2013
  57. RFI, « Fichier électoral, opérateur: le Mali s'organise pour tenir ses élections en juillet », rfi.fr,
  58. « Trente-six candidats à la présidentielle au Mali », Le Monde, 29 juin 2013.
  59. « Entretien avec Jeamille Bittar, candidat de l’UMAM à la présidentielle du 7 juillet : "Ma candidature se fonde sur mon engagement et mon dévouement pour mon pays" », maliactu.net,
  60. Youssouf Diallo, « Présidentielle 2013 : Chato investie par 11 partis politiques, des organisations de femmes et de jeunes », 22 Septembre,‎
  61. Dieudonné Tembely, « Home Politique Présidentielle de juillet 2013 : Soumaïla Cissé investi candidat de l’URD ! Présidentielle de juillet 2013 : Soumaïla Cissé investi candidat de l’URD ! », Le 26 Mars,‎ (lire en ligne)
  62. RFI, « Youssouf Cissé, candidat indépendant: «Les Maliens ont besoin de justice» »,
  63. « Dramane Dembélé, Candidat Adema-PASJ : « je ne suis pas milliardaire » », maliactu.net
  64. Abdoulaye Diakité, « Élections présidentielles de juillet 2013 au Mali », L'Indicateur du Renouveau,‎
  65. Cléophas Tyenou, « Présidentielle du 28 juillet 2013 : Ce que propose Moussa Mara pour redresser le Mali », malikounda,
  66. « Niankoro dit Yeah Samaké, Présidentielle du PACP : "j’accepte avec humilité de porter le drapeau de notre parti" »,
  67. RFI, « Konimba Sidibé, candidat du Mouvement destin commun »,
  68. Bally Salif Sissoko, « Modibo Sidibé candidat du parti ‘’Fare Anka Wuli’’ à la prochaine élection présidentielle », mali-web.org
  69. Alou B. Haidara, « Présidentielle du 28 juillet : Racine Thiam candidat de la CAP », L’Indépendant,‎ (lire en ligne)
  70. http://www.francetvinfo.fr/monde/mali/mali-ibrahim-boubacar-keita-arrive-en-tete-au-premier-tour-de-la-presidentielle-avec-39-des-voix_382578.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20130802-[bouton]-[boostup_attraction]
  71. [1]
  72. « Proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 »,

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