Mairé-Levescault

commune française du département des Deux-Sèvres
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 décembre 2022 à 15:19 et modifiée en dernier par LocpacBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Mairé-Levescault est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Mairé-Levescault
Mairé-Levescault
Le Pigeonnier de Mairé-Lévescault 79
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Mellois en Poitou
Maire
Mandat
Dorick Barillot
2020-2026
Code postal 79190
Code commune 79163
Démographie
Population
municipale
562 hab. (2022 en évolution de +2,93 % par rapport à 2016)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 18″ nord, 0° 04′ 57″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 159 m
Superficie 17,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Melle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mairé-Levescault
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mairé-Levescault
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Voir sur la carte topographique des Deux-Sèvres
Mairé-Levescault
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Mairé-Levescault
Liens
Site web www.maire-levescault.fr

Géographie

la commune se trouve à 2,5 km de Sauzé-Vaussais

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Mairé-Levescault
Clussais-la-Pommeraie Caunay Pliboux
La Chapelle-Pouilloux  
Lorigné Sauzé-Vaussais

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 875 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Hanc », sur la commune de Valdelaume, mise en service en 1977[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 878,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 46 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme

Typologie

Mairé-Levescault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (5,6 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Mairé-Levescault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mairé-Levescault.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 87 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010, par la sécheresse en 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

Toponymie

Les formes anciennes de Mairé sont : Sanctus Junianus abbas Mariacensis 838[25], in villa que vocatur Matriaco 969[26], apud Mariacum Episcopalem 1085[27], S. Juriani de Mairiaco 1118[28], Mayrec 1260[29], Mayriec 1276[30], Mayré, Mairé 1782[31].

Le nom de la commune est formé sur episcopia, appartenant à l'évêque[32].

Histoire

En 559, Clotaire Ier, fils de Clovis, au cours d'un séjour à château de Javarzay, lieu fortifié qui lui appartenait, et où fonctionnait un de ses ateliers monétaires aurait donné à Junien des terres à Mairé, où il fonda une communauté monastique. La femme de Clotaire, qui devint sainte Radegonde, lui témoigna son amitié, Junien serait mort le même jour qu'elle, le 13 août 587, et il fut inhumé dans son monastère de Mairé, devenu l'Évescault parce que dépendant alors directement de l'évêque de Poitiers[33]. Depuis, l'église fut placée sous le vocable de saint Junien du pays de Mairé ('Sanctus Junianus Mariacensis) comme attesté en 838 (cf. toponymie).

En 794, ce qui reste du monastère après les guerres de Pépin le Bref est rattaché à l'abbaye de Nouaillé. En 830, les reliques de Junien après avoir séjourné 250 ans à Mairé, quittèrent le village et furent transférées solennellement dans la crypte de l'église de l'abbaye de Saint-Junien de Nouaillé. Son sarcophage, décoré de trois aigles d'époque carolingienne, est aujourd'hui dans le chœur de 1690[34].

Une bulle du pape Gélase II en 1118 confirme la possession de l'église de Saint-Junien de Mairé (Mairiaco) par l'abbaye de Nouaillé[28].

A la Révolution l'église fut "pillée et dévastée". En 1814 elle fut vendue ainsi que les restes de l'abbaye, puis démolie en 1830[34].

En 1839 une nouvelle église fut reconstruite dans une ancienne grange. Deux chapiteaux romans aux angles du mur de façade, ainsi que deux modillons dans le muret à gauche[34].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Michel Guyton PS Professeur de lycée - Député (1985-1986)
Conseiller général du canton de Sauzé-Vaussais (1973-1992)
mars 2001 En cours Dorick Barillot PS puis DVG conseiller général du canton de Sauzé-Vaussais (2004-2015)
Conseiller départemental du nouveau canton de Melle (depuis 2015)

Démographie

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Mairé-Levescault, cela correspond à 2007, 2012, 2017[35], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9469969701 0261 2081 2981 2441 3361 263
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2031 1691 0961 0751 1851 1031 0281 060921
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
898865879783776730697673606
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
590520513521527505539544571
2017 2022 - - - - - - -
532562-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  7. « Station Météo-France Hanc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Mairé-Levescault et Valdelaume », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Hanc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Mairé-Levescault et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Mairé-Levescault », sur Géorisques (consulté le )
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  24. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  25. DOM MABILLON Annales Ordinis S. Benedicti Occidentalium Monachorum Patriarchae, (1703), t. 1, p. 194.
  26. Archives du Poitou (1874), t. 3, p. 252.
  27. Archives Historiques du Poitou (1886), t. 16, p. 191.
  28. a et b MIGNE (J.P.) Patrologiae Cursus Completus: Series Latina (1854), t. 163, p. 502B. En ligne
  29. BARDONNET (A.) Hommages d'Alphonse comte de Poitier frere de saint Louis. (1872), p. 43.
  30. SYLVANUS LA DU (M.) Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire, (1964), t. 2, p. 174.
  31. BEAUCHET-FILLEAU (H.) Pouillé du diocèse de Poitiers (1868), p. 29.
  32. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 324.
  33. Les petits Bollandistes, vies des saints (1876), t. 9, 24 juil-17 aoû, pp. 506-510; p. 559. Gallica en ligne
  34. a b et c LEFEBVRE (Jacques) Les églises du Mellois (2008), p. 185.
  35. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  38. nominis.cef.fr Nominis : saint Junien du Poitou.
  39. www.forum-orthodoxe.com Forum orthodoxe francophone : Saints pour le 13 août du calendrier ecclésiastique.