Mairé-Levescault
Mairé-Levescault est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Mairé-Levescault | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mellois en Poitou | ||||
Maire Mandat |
Dorick Barillot 2020-2026 |
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Code postal | 79190 | ||||
Code commune | 79163 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
562 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 18″ nord, 0° 04′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 130 m Max. 159 m |
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Superficie | 17,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Melle | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.maire-levescault.fr | ||||
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Géographie
la commune se trouve à 2,5 km de Sauzé-Vaussais
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Mairé-Levescault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (5,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les formes anciennes de Mairé sont : Sanctus Junianus abbas Mariacensis 838[7], in villa que vocatur Matriaco 969[8], apud Mariacum Episcopalem 1085[9], S. Juriani de Mairiaco 1118[10], Mayrec 1260[11], Mayriec 1276[12], Mayré, Mairé 1782[13].
Le nom de la commune est formé sur episcopia, appartenant à l'évêque[14].
Histoire
En 559, Clotaire Ier, fils de Clovis, au cours d'un séjour à château de Javarzay, lieu fortifié qui lui appartenait, et où fonctionnait un de ses ateliers monétaires aurait donné à Junien des terres à Mairé, où il fonda une communauté monastique. La femme de Clotaire, qui devint sainte Radegonde, lui témoigna son amitié, Junien serait mort le même jour qu'elle, le 13 août 587, et il fut inhumé dans son monastère de Mairé, devenu l'Évescault parce que dépendant alors directement de l'évêque de Poitiers[15]. Depuis, l'église fut placée sous le vocable de saint Junien du pays de Mairé ('Sanctus Junianus Mariacensis) comme attesté en 838 (cf. toponymie).
En 794, ce qui reste du monastère après les guerres de Pépin le Bref est rattaché à l'abbaye de Nouaillé. En 830, les reliques de Junien après avoir séjourné 250 ans à Mairé, quittèrent le village et furent transférées solennellement dans la crypte de l'église de l'abbaye de Saint-Junien de Nouaillé. Son sarcophage, décoré de trois aigles d'époque carolingienne, est aujourd'hui dans le chœur de 1690[16].
Une bulle du pape Gélase II en 1118 confirme la possession de l'église de Saint-Junien de Mairé (Mairiaco) par l'abbaye de Nouaillé[10].
A la Révolution l'église fut "pillée et dévastée". En 1814 elle fut vendue ainsi que les restes de l'abbaye , puis démolie en 1830[16].
En 1839 une nouvelle église fut reconstruite dans une ancienne grange. Deux chapiteaux romans aux angles du mur de façade, ainsi que deux modillons dans le muret à gauche[16].
Politique et administration
Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Mairé-Levescault, cela correspond à 2007, 2012, 2017[18], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Économie
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- DOM MABILLON Annales Ordinis S. Benedicti Occidentalium Monachorum Patriarchae, (1703), t. 1, p. 194.
- Archives du Poitou (1874), t. 3, p. 252.
- Archives Historiques du Poitou (1886), t. 16, p. 191.
- MIGNE (J.P.) Patrologiae Cursus Completus: Series Latina (1854), t. 163, p. 502B. En ligne
- BARDONNET (A.) Hommages d'Alphonse comte de Poitier frere de saint Louis. (1872), p. 43.
- SYLVANUS LA DU (M.) Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire, (1964), t. 2, p. 174.
- BEAUCHET-FILLEAU (H.) Pouillé du diocèse de Poitiers (1868), p. 29.
- Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 324.
- Les petits Bollandistes, vies des saints (1876), t. 9, 24 juil-17 aoû, pp. 506-510; p. 559. Gallica en ligne
- LEFEBVRE (Jacques) Les églises du Mellois (2008), p. 185.
- Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- nominis.cef.fr Nominis : saint Junien du Poitou.
- www.forum-orthodoxe.com Forum orthodoxe francophone : Saints pour le 13 août du calendrier ecclésiastique.