« Pierre Herbart » : différence entre les versions

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Rentré à Paris le 30 mai [[1936]], il repart en URSS, le 16 juin, accompagnant André Gide, [[Eugène Dabit]], Louis Guilloux, [[Jef Last]] et Schiffrin. Après [[Moscou]] où Gide assiste aux funérailles de [[Maxime Gorki]] – une célèbre photographie le montre non loin de Staline en train de lire une déclaration - s’ensuit un petit périple à travers le pays jusqu’en septembre. Rentrés à Paris, alors que la guerre d’Espagne vient d’éclater, Herbart part à [[Barcelone]] avec les épreuves du pamphlet d’André Gide - ''[[Retour de l'U.R.S.S.]]'' - pour rencontrer [[André Malraux]] et questionner avec lui la pertinence d’une publication terrible pour l’URSS en ces temps de guerre. [[Louis Aragon]] ayant, semble-t-il, prévenu les autorités soviétiques de la sortie imminente du livre, Herbart est arrêté, menacé de mort et ne doit sa libération qu’à l’intervention d’André Malraux. L’année suivante, il accompagne André Gide - nommé membre d’une commission coloniale - en Afrique. Il publie en [[1939]] un témoignage sur « la malveillance d’un homme et d’un système », ''le Chancre du Niger'', dont André Gide rédige la préface.
 
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Herbart est réformé ; il offre son aide à l'organisation d'un comité formé pour des travaux de défense passive (creusement de tranchées, d'abri, etc.). La guerre perdue, il s’engage dans la Résistance. Ainsi, il participe en [[1943]], sous le nom de ''général Le Vigan'', à la mise en place d’un réseau, dans le Sud-Ouest de la France, qui aide les jeunes hommes à fuir le STO (Service du Travail Obligatoire) et, membre du réseau de Résistance Défense de la France, il participe à la création du journal éponyme [[Défense de la France]], qui deviendra [[France-Soir]]. Enfin, à la suite de l'arrestation et de l'exécution du responsable pour le mouvement en Bretagne, Maurice Prestant, on le charge en [[1944]] de la direction régionale. S'étant fait nommer vice-président du comité de libération de la ville, il organise la [[libération de Rennes]] (il obtiendra des Américains la cessation de bombardements inutiles sur la ville), arrête le préfet en place, installe son successeur et le Commissaire de la République, s'occupe de prévenir les exactions et les règlements de comptes<ref name="culture-20000514" />{{,}}<ref>À la Libération, ses états de service furent hautement loués par le Général De Gaulle, qu'il accueillera dans les salons de l'hôtel Lutetia.</ref>.
 
À la Libération, [[Albert Camus]] l’invite à participer à [[Combat (journal)|Combat]]. Il parachève parallèlement l’écriture d’''Alcyon'' (1945), aide Camus à écrire un premier scénario de ''la Peste''. Il participe à la création d’un hebdomadaire, avec Claude Bourdet et Jacques Baumel de [[Terre des Hommes (journal)|Terre des Hommes]] (auquel participent [[André Gide]], [[Henri Calet]], [[Raymond Aron]], [[Prévert]], [[Nadeau]], [[Mahias]], Giraudoux, Henri Michaux) qui s’arrêtera au bout de 23 numéros. Il collabore également à l’écriture de différents scénarios (''Isabelle'' d’André Gide, ''Thibault'' de [[Roger Martin du Gard]]). Du 13 décembre 1946 au 26 avril 1947, il est envoyé en Algérie pour un reportage sur le Maghreb dont le premier compte-rendu fait une de France-Soir en 1947 sous le titre ''S.O.S. Afrique du Nord'', porteur d'une prémonition (alors que seule l'Algérie ne connaît pas encore de troubles) comme le second article, mais, le troisième volet ne sera pas publié<ref name="culture-20000514" />.