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== Les champs de bataille ==
Accompagnant le duc, il reçoit le baptême du feu en [[1537]] à la [[bataille du Pas de Suse]] ([[Guerres d'Italie|huitième guerre d'Italie]]). Il y pratique la première{{référence souhaitée}} désarticulation du coude et découvre que la poudre des [[arquebuse]]s n'empoisonne pas les blessures comme on le croyait. Il voit des scènes atroces et tente avec succès d'adoucir les méthodes de guérison trop brutales qui consistent par exemple à cautériser les plaies à l'huile bouillante. À la mort de Montjean, Ambroise Paré est de retour à [[Paris]]. Il se marie le 30 juin 1541 avec Jeanne Mazelin à [[Église Saint-André-des-ArcsArts|Saint-André-des-Arts]] (elle décèdera le 4 novembre 1573 en lui laissant la garde de leur fille âgée de treize ans, Catherine, et celle de leur nièce de dix-neuf ans, Jeanne Paré). Il entre alors une première fois au service de [[René de Rohan]]<ref>Jean-Pierre Poirier, ''Ambroise Paré'', Paris, 2006, p. 125.</ref>.
 
En [[1542]], il assiste au siège de Perpignan, alors occupée par les [[Espagne|Espagnols]]. Les tentatives de Rohan pour reprendre la ville échouent, mais Paré, lui, continue d'élaborer de nouvelles techniques chirurgicales. Le [[Maréchal de France|maréchal]] [[Charles Ier de Cossé|de Brissac]] ayant reçu une balle dans l'épaule, il a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour récupérer la balle perdue.