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Dans la [[mythologie celtique]], '''Taranis''' est unle dieu du Ciel, du tonnerre et du temps au sens de l'OrageMeteo<ref name="Guirand p205">Félix Guirand, ''Mythologie générale'', éd. Larousse, Paris, 1994, p. 205 {{ISBN|2-03-513006-9}}.</ref> deSelon [[Lucain|la]] ''[[mythologiePharsale (Lucain)|Pharsale]]'' de Lucain ({{s-|I|er}}), il fait partie des divinités celtique majeures au même titre que [[Teutatès]] et [[GauleÉsus|gauloiseEsus]].
 
== Sources ==
Taranis est principalement connu par une citation duLe poète latin [[Lucain]]. Celui-ci le présente comme formant avec [[Ésus]] et [[Teutatès]] la triade des dieux lesmajeurs plusdu importants du[[Mythologie gauloise|panthéon gaulois]].
 
== Étymologie et onomastique ==
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== Fonction ==
Taranis serait principalement le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre<ref name="Guirand p205"/>.
 
Selon l'historien [[Raphaël Nicolle]], spécialiste de la [[civilisation hittite]], la thématique de la fécondité de Taranis est centrale dans la conception qu'ontauraient de luieu les Celtes de lui. Ceux-ci ont constitué l'épithète de ''boussourigios'' pour qualifier le dieu comme mâle sexuellement accompli. Le dieu de l'Orage celtique serait ainsi, sous cette épithète, un dieu [[ithyphallique]], cette capacité sexuelle s'inscrivant dans ses fonctions orageuses symbolisées par sa masse donnant la vie d'un côté, et la mort de l'autre<ref>Nicolle, ibid, 2015, {{p.|52}}</ref>.
 
Dans la mesure où il porte très souvent une roue, si celle-ci est interprétée comme roue solaire, il pourrait être un dieu du Soleil<ref name="Guirand206">Félix Guirand, ''Mythologie générale'', éd. Larousse, Paris, 1994, p. 206 {{ISBN|2-03-513006-9}}.</ref>. Mais cette roue peut aussi être interprétée comme roue cosmique, le ciel des étoiles tournant autour de l'axe polaire. Ou plus souvent comme roue du char du tonnerre<ref name="Duval1989">[[Paul-Marie Duval]], [https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1989_ant_116_1_3664 Grands dieux de la Gaule], ''Publications de l'École Française de Rome'', Année 1989, 116 , pp. 223-234</ref>, cause du bruit qui ébranle le ciel et accompagne la foudre (il faut être prudent avec les interprétations des symboles en l'absence de textes mythologiques explicites).