« Adrian Dantley » : différence entre les versions

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Quiconque cherche à connaître qui est celui qu’on surnommait A.D. n’a qu’à jeter un œil à ses statistiques en carrière. 23177 points en 15 saisons soit le 9ème plus grand total de la ligue au moment de sa retraite (23ème aujourd’hui), 54% de réussite au tir (un chiffre rarement atteint par un joueur extérieur) et une moyenne de 30 points ou plus durant 4 saisons consécutives. Il était notamment reconnu pour son intelligence sur le parquet et son jeu fait à la fois de beaucoup de puissance et d’une finesse rare. L’athlétique ailier était donc autant un shooter extérieur élégant qu’un joueur explosif doté d’un premier pas fulgurant et d’une grande force mentale. On dit que parfois il se laissait contrer sur son premier tir du match pour ensuite passer le reste de la soirée à martyriser son défenseur avec une feinte dont seul lui avait le secret. En dehors du terrain, il s’est fait connaître par son franc-parler et son honnêteté décapants.
 
Parmi ses nombreux faits d’arme, il faut citer une médaille d’or olympique obtenue en 1976, un trophée de [[NBA Rookie of the Year|meilleur débutant]] de la ligue et 2 titres de meilleur marqueur en NBA. Il a joué pour 7 franchises différentes en NBA sans jamais remporter le titre suprême et s’essaya même dans le [[Championnat d'Italie de basket-ball|championnat italien]].
 
== Jeunesse et carrière universitaire ==
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En 1976, Dantley n’a plus rien à voir avec le garçon enrobé de son adolescence. Durant son passage à Notre Dame, il a fait assez de musculation pour ressembler à un véritable athlète. Il en a également profité pour travailler son dribble de la main gauche, devenant presque parfaitement ambidextre. Il est sélectionné en 6ème position par les Buffalo Braves avant de disputer les [[Jeux Olympiques d'été de 1976|Jeux Olympiques]] où il mène le « team USA » au titre suprême en scorant 19.3 points de moyenne sur le tournoi. Sa première saison en NBA est un véritable succès le propulsant d’emblée au rang de star. Il marque 20.3 points, prend 7.6 rebonds et tire avec une réussite de 52% qui font de lui le [[NBA Rookie of the Year|meilleur débutant]] de la saison 1976-77. Pas suffisant néanmoins pour que les Braves décident de construire une équipe autour de lui.
 
Durant l’été 1977, Dantley est envoyé aux [[Indiana Pacers]] en compagnie de Mike Bantom en échange de [[Billy Knight]] qui termine une saison à 26.6 points et 7.5 rebonds de moyenne. A.D. ne reste à Indiana que le temps de disputer 23 matches avant d’être proposé aux [[Lakers de Los Angeles]] avec qui il termine la saison aux côtés de [[Kareem Abdul-Jabbar]]. En 1978-79, il dispute 60 matches pour la franchise californienne marquant en moyenne 17.3 points par match. Il mène la ligue à la réussite au tir comme il le fera 4 autres fois dans sa carrière. En concurrence directe avec un autre ailier présentant les mêmes caractéristiques, Dantley fait l’objet d’un échange. À l’orée de la saison 1979-80, il débarque au [[Utah Jazz|Jazz]] qui vient de déménager de la [[Nouvelle Orléans]] vers [[Salt Lake City]]. Il y restera 7 ans au cours desquels il va atteindre des sommets en terme de moyenne de points marqués.
 
Pour sa première saison dans l’Utah, Dantley marque 28 points à 57.6% de réussite, un pourcentage phénoménal pour un joueur évoluant loin du cercle. Il est convié au premier des 6 [[All-Star Game]] qu’il disputera durant sa carrière. Malheureusement pour lui, il voit son ancienne équipe des Lakers, menée par le débutant [[Magic Johnson]], décrocher le titre NBA. Au cours de ses 6 autres saisons sous le maillot du Jazz, Dantley se montre aussi constant que prolifique. De 1980 à 1986, il marque entre 26.6 et 30.7 points de moyenne, cela incluant 4 années consécutives à plus de 30 points. Il obtient 2 titres de meilleur marqueur de la ligue en 1980-81 et 1983-84, saison au cours de laquelle il devient le joueur nécessitant en moyenne le moins de tentatives de tir pour marquer 30 points (18.2 shoots pour 32.4 points par match). Sa capacité à provoquer des fautes adverses lui permet de tirer plus de 10 lancers francs par match et d’égaler le record de fautes provoquées en une rencontre détenu par [[Wilt Chamberlain]] avec 28. Malgré ses statistiques fabuleuses, Dantley ne parvient pas à qualifier le Jazz pour le play-offs lors de ses 4 premières saisons en Utah. De nouvelles critiques s‘abattent alors sur lui. On le trouve égoïste, piètre défenseur et les observateurs n’accordent que peu de crédit à ses performances puisqu’il évolue dans l’une des équipes les plus faibles de la ligue.
 
Le destin de la franchise change au cours de la 2ème saison de [[Franck Layden]] au coaching. En 1983-84, le Jazz remporte en effet son premier titre de champion de la division midwest. Dantley qui avait manqué 60 matches la saison précédente pour une blessure au poignet est élu « Comeback Player of the Year » (joueur ayant effectué le retour le plus spectaculaire). Soudainement la franchise se découvre une équipe performante. Pendant que Dantley mène la ligue aux points, [[Rickey Green]] fait de même aux passes décisives, [[Mark Eaton]] aux contres et [[Darrell Griffith]] aux shoots à 3 points. Au premier tour des play-offs, Utah élimine les [[Denver Nuggets]] avant de tomber face aux [[Phoenix Suns]]. L’équipe participe aux play-offs les 2 saisons suivantes mais les relations entre Dantley et Layden se tendent.
 
Durant l’été 1986, Dantley est échangé contre [[Kelly Tripucka]] et prend la direction de [[Detroit Pistons|Detroit]]. Pour la première fois de sa carrière, il évolue dans une équipe de haut standing. En 2 saisons il tourne à plus de 20 points de moyenne et aide les Pistons à atteindre les NBA Finals en 1988 face aux Lakers. Durant le match 1, il marque 34 points en rentrant 14 de ses 16 tentatives mais ne peut empêcher les californiens de l’emporter en 7 manches. Dantley ne sera plus jamais en mesure de glaner le titre suprême en NBA. L’année suivante il est échangé contre [[Mark Aguirre]] de [[Mavericks de Dallas|Dallas]] et c’est depuis le [[Texas]] qu’il voit les Pistons devenir champions quelques mois plus tard. Agé de 33 ans, il termine la saison pour les Mavericks en scorant 20.3 points de moyenne. En février 1990, Dantley connaît la seconde blessure importante de sa carrière et manque la fin de la saison. À l’été 1990 il devient agent libre mais ne signe un nouveau contrat qu’en avril 1991 avec les [[Milwaukee Bucks]].
 
A 35 ans, il décide de quitter la NBA en laissant derrière lui une trace dans l’histoire de la ligue. Il se place aujourd’hui 23ème sur la liste des plus gros scoreurs avec 23177 points, 11ème au nombre de lancers francs tentés avec 6832 et sa moyenne de 24.3 points en carrière est l’une des plus forte jamais enregistrée (15ème). L’été suivant, Dantley se rend en [[Italie]] pour jouer dans les rangs du Breeze Milan où il tournera à 26.7 points et 59.3% de réussite avant de devenir assistant coach à l’université de Towson State dans le Maryland. Il exerce actuellement cette fonction dans le staff des Denver Nuggets auprès de George Karl.
Adrian Dantley fait partie des joueurs susceptibles d’être élus au [[Basketball Hall of Fame|Basket-ball Hall of Fame]] à l’automne 2006.
 
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*[[1976 en sport|1976]]-[[1977 en sport|1977]] : [[Buffalo Braves]]
*Septembre [[1977 en sport|1977]]-Décembre [[1977 en sport|1977]] : {{Indiana Pacers}}
*Décembre [[1977 en sport|1977]]-[[1979 en sport|1979]] : {{Los Angeles Lakers}}
* [[1979 en sport|1979]]-[[1986 en sport|1986]] : {{Utah Jazz}}
* [[1986 en sport|1986]]-Février [[1989 en sport|1989]] : {{Detroit Pistons}}