« Mélusine (fée) » : différence entre les versions

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Comme il lui avait promis, Raymondin ne la vit jamais le samedi, mais son frère, le comte de Forez, jaloux de la puissance de son cadet, médit alors que sa femme fornique avec un autre tous les samedis. À ces mots, Raymondin est furieux et se précipite à la porte interdite, regardant par la serrure la pièce, en s'aidant d'une dague grâce à laquelle il réussit à percer un petit trou. Il voit sa femme dans une cuve de 15 pieds de tour, en haut du nombril femme se peignant les cheveux, en dessous du nombril serpent. À partir de là, deux versions existent. Dans l'une, Raymondin s'exclame :
{{citation|Je viens mon amour de vous trahir à cause de la fourbe exhortation de mon frère}}, ou bien il ne dit rien et tente de garder le secret de sa trahison. Mais un jour, que son fils [[Geoffroy à la Grand Dent|Geoffroy]] est accusé d'avoir détruit l'abbaye de Maillezais et d'avoir tué son frère Fromont par accident, Raymondin s'emporte en jetant la responsabilité du comportement étrange de son fils sur Mélusine. Il la traite en public de {{citation|Très fausse serpente...}}. Ces deux versions ont la même fin : Mélusine se jette alors par une fenêtre aussi légèrement que si elle avait eu des ailes en poussant un cri de désespoir. [[Jean d'Arras]] précise que parfois, la nuit, elle vient caresser ses enfants devant les nourrices qui n'osent rien dire. C'est elle qui annonce la mort de Raymondin, devenu ermite à [[Montserrat (montagne)|Montserrat]]. En réponse à la prophétie de Persine, la fée serpent se montre et se lamente à chaque fois que les biens des Lusignan changent de propriétaires ou qu'un membre de cette maison va mourir.
 
=== Mélusine et Lusignan avant Jean d'Arras ===