« Philippe Boesmans » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Tanqredi (discuter | contributions)
Tanqredi (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 46 :
 
== Biographie ==
Né le 17 mai 1936 à Tongres en Belgique, Philippe Boesmans, qu'une passion pour [[Richard Wagner]] à partir de l'adolescence déclenche une vocation musicale<ref name=":0">{{Chapitre|langue=fr|auteur1=Cécile Auzolle|titre chapitre=Philippe Boesmans|auteurs ouvrage=Hervé Lacombe|titre ouvrage=Histoire de l'opéra français. De la Belle Epoque au monde globalisé|éditeur=Fayard|année=2022|isbn=9782213709918|passage=958-960}}.</ref>, étudie le piano au [[Conservatoire royal de Liège]] où il entre à l'âge de seize ans<ref name=":1">Alain Féron, « Philippe Boesmans (1936-2022) », [[Encyclopædia Universalis|''Encyclopædia Universalis'']], {{Lire en ligne|lien=https://www.universalis.fr/encyclopedie/philippe-boesmans/|consulté le=14 janvier 2023}}, {{Accès limité}}.</ref>. UneIl passiony pourobtient [[Richardle Wagner]]premier à partirprix de l'adolescencepiano déclencheen sa vocation musicale1957<ref name=":01">{{Chapitre|langue=fr|auteur1=Cécile Auzolle|titre chapitre=Philippe Boesmans|auteurs ouvrage=Hervé Lacombe|titre ouvrage=Histoire de l'opéra français. De la Belle Epoque au monde globalisé|éditeur=Fayard|année=2022|isbn=9782213709918|passage=958-960}}.</ref>. Il est initié, dans un premier temps, par [[Pierre Froidebise]], en particulier à la [[musique sérielle]] et aux [[Musique ancienne|musiques anciennes]], ainsi qu'aux compositeurs qui leurlui sontest contemporainscontemporain tels qu'[[Olivier Messiaen]] et [[Karlheinz Stockhausen]]<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":0" />. Il y obtient le premier prix de piano en 1957<ref name=":1" />.
 
Par la suite, il part pour Bruxelles et se forme auprès de [[Stefan Askenase]]<ref name=":1" />, puis entre en contact à la fin des années 1950 avec le {{Quoi|«  groupe de Liège  »|date=14 janvier 2023}}, [[Henri Pousseur]], [[André Souris]], [[Célestin Deliège]], spécialistes du sérialisme<ref name=":1" />. Sur les conseils de Stegan Askenase, il se détourne d'une carrière de pianiste et se tournerconcentre sur vers la composition, domaine dans lequel il devient autodidacte<ref name=":1" />. À partir de 1962, il travaille au sein du [[Centre Henri Pousseur|Centre de recherches musicales de Wallonie]] et il est producteur à la [[Radio-télévision belge de la Communauté française|Radio-télévision belge]] de Bruxelles<ref name=":1" />. Durant les années 1962-1963, il suit des cours d'été à [[Darmstadt]] et participe à la fondation de l'ensemble [[Musiques nouvelles]] avec Henri Pousseur, [[Pierre Bartholomée]] et [[Jean-Louis Robert (musicien)|Jean-Louis Robert]]<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":0" />, dans lequel il est pianiste. En parallèle, il s'intéresse au théâtre à Bruxelles et à Liège<ref name=":0" />.
 
Il obtient en 1971 le [[prix Italia]] pour son œuvre ''Upon La-Mi'', une pièce [[Voix (musique classique)|vocale]], créée par [[Claude Lombard]] au [[Palais des Beaux-Arts (Bruxelles)|palais des Beaux-Arts de Bruxelles]] avec la Société philharmonique<ref name=":0" />, ce qui déclenche sa notoriété en tant que compositeur<ref name=":1" />. Si le compositeur se pose dans un premier comme un avant-gardiste avec un ouvrage comme ''Upon La-Mi'', il écrit en 1979 sa première composition pour [[théâtre musical]], ''Attitudes'', créé 1979 à La Monnaie<ref name=":0" />.