Les faits relatés sont tous tirés des récits d’Eusèbe le siècle suivant et via un témoin oculaire. Ce récit indique que Blandine fait partie des chrétiens de Lyon à avoir étésété en 177 condamnés à l'arène ; il fait partie de ce que l'on a nommé l'événement des [[martyrs de Lyon]].
Selon ce récit, Blandine est déjà interrogée sous la torture afin d'abjurer sa foi ; elle aurait gardéegardé systématiquement le même discours : {{citation|Je suis chrétienne et nous ne faisons aucun mal.}}<ref>{{Lien web |langue= |titre= Lettre des Eglises de Lyon et de Vienne aux Eglises d'Asie et de Phrygie|url= http://www.migne.fr/textes/peres-eglise/26-pdf-012-les-martyrs-de-lyon|date= |site= Migne.fr|consulté le=20 octobre 2020}}. La lettre indique: "Blandine se trouva remplie d'une telle force qu'elle finit par épuiser et lasser les bourreaux. Ceux-ci se relayaient du matin jusqu'au soir pour la torturer par tous les moyens : ils durent s'avouer vaincus et à bout de ressources. Ils s'étonnaient qu'elle respirait encore, avec le corps déchiré et meurtri. Ils avouaient qu'une seule de leurs tortures suffisait pour enlever la vie ; à plus forte raison ces tortures-là, et en si grand nombre. Au contraire, la bienheureuse rajeunissait comme un vaillant athlète, au cours de la confession de sa foi. Il lui suffisait de répéter : « Je suis chrétienne et chez nous il ne se fait point de mal », et elle reprenait des forces, se reposait et devenait insensible aux tortures"</ref>. À la suite de ces tortures en prison, Blandine aurait été apportéeamenée à l'arène avec deux autres chrétiens et suspendue à un poteau pour être livrée aux bêtes, qui n’auraient pourtant pas touché à la jeune femme<ref>{{Lien web |langue= |titre= Lettre des Eglises de Lyon et de Vienne aux Eglises d'Asie et de Phrygie|url= http://www.migne.fr/textes/peres-eglise/26-pdf-012-les-martyrs-de-lyon|date= |site= Migne.fr|consulté le=20 octobre 2020}}. La lettre indique : « Blandine, pendant ce temps, était suspendue à un poteau, pour être la proie des fauves lancés contre elle. La vue de la vierge ainsi crucifiée, qui ne cessait de prier d'une voix forte, affermissait les frères qui livraient bataille. […] Aucune des bêtes, ce jour-là, ne toucha Blandine. On la détacha donc du poteau, et on la ramena en prison. On la réservait pour un nouveau combat »</ref>.
À noter que les bêtes en question n’étaient surement pas des fauves, les félins importés d'Afrique du Nord étant trop chers pour les organisateurs gaulois qui utilisaient plutôt les animaux capturés dans leur pays (ours, sangliers, loups, lynx, taureaux)<ref>{{Ouvrage|auteur1=François Richard|auteur2=André Pelletier|titre=Lyon et les origines du christianisme en Occident|éditeur=Éditions lyonnaises d'art et d'histoire|année=2011|passage=47|isbn=}}.</ref>.