« Glacier des Bossons » : différence entre les versions

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| nom=Glacier des Bossons
| image=Absolute MtBlanc 01.jpg
| légende=Vue du glacier des Bossons (au centre) depuis [[Le Brévent]].
| latitude=45/52/40/N
| longitude=6/52/00/E
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Le '''[[glacier]] des Bossons''' est une cascade de glace (la plus grande d'[[Europe]]) qui descend du sommet du [[Montmont Blanc]] ([[Alpes]]) : relativement court mais pentu (pente moyenne de 28°), il passe de {{unité|4810 |m}} à {{unité|1420 |m}} d'altitude en seulement {{unité|7,3 |km}} et présente de nombreux [[sérac]]s et crevasses dans les pentes fortes. La vitesse d'écoulementépanchement peut y dépasser 1un mètre par jour en été. Au total, la glace s'écoule en moins de 50 ans du sommet jusqu'à la langue terminale<ref name=CG>Cécile Godon., [https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00909603 L'érosion dans les environnements glaciaires : exemple du Glacier des Bossons (Massif du Mont-Blanc, Haute-Savoie, France)]., Sciences de la Terre., Université de Grenoble, 2013. Voir aussi : Godon,{{en}} Cécile & MugnierGodon, Jean-Louis & FallourdMugnier, Renaud &Fallourd, J.-L. Paquette, J &Alexandre Pohl, Alexandre & Buoncristiani, Jean-François. (2013).Buoncristiani, ''[https://www.researchgate.net/publication/260725880_The_Bossons_glacier_protects_Europe's_summit_from_erosion The Bossons glacier protects Europe's summit from erosion].'', ''Earth and Planetary Science Letters.'', {{n°|375.}}, 2013, pages 135-147., {{DOI|10.1016/j.epsl.2013.05.018}}. </ref>.
 
== SituationGéographie ==
=== Situation ===
[[Fichier:Glacier des Bossons from le Brevent.jpg|thumb|left|La langue terminale et ses trois émissaires : les torrents de la Creusaz, de la Creusette et des Bossons (de gaiuchegauche à droite).]]
 
Il prend naissance sur le versant [[France|français]] du mont Blanc ({{unité|4810|m}} et s'écouleépanche sur son versant nord-ouest<ref>Selon le carte IGN 3630 OT, « Chamonix – Massif du Mont-Blanc », IGN, Paris, 2002</ref>), entre les roches Rouges ({{unité|4364|m}}) et le [[dôme du Goûter]] ({{unité|4304|m}})<ref>Christian Mollier, ''Du glacier du Mont-Blanc au glacier des Bossons'', Éditions Cabédita, coll. « Archives vivantes », 2000, {{p.}}7</ref>. Il s'épanche, dans la vallée de [[Chamonix-Mont-Blanc]], au-dessus du village des Bossons qui lui donne son nom. Il est formé par la convergence de deux glaciers, l'un provenant directement du Mont Blanc et l'autre du [[Mont Blanc du Tacul]], un peu plus à l'est, et présente donc une moraine médiane considérable. Sa langue terminale a aujourd'hui régressé, mais elle atteignait environ {{unité|1200|mètres}} d'altitude dans les [[années 1980]]. Le bassin versant occupe 17 km² dont 10 km² sont englacés<ref name=CG/>. L'épaisseur de la glace est de 20 m au sommet et atteint une épaisseur maximale de 170 m. D'un point de vue géologique, le glacier repose dans sa partie supérieure sur un [[granite]] calco-alacalin avec de grands cristaux de [[feldspath]]s pluricentimétriques. Plus en aval, il passe sur un complexe formé d'[[orthogneiss]], de [[paragneiss]] et de [[micaschiste]]s<ref name=CG/>.
 
=== Caractéristiques physiques ===
Le glacier dispose de trois émissaires. Le torrent des Bossons est celui qui s'écoule de la langue terminale mais c'est celui dont le débit est le plus faible car il n'est alimenté que par les eaux de fonte d'une zone de 0,5 km². L'émissaire principal est formé par les deux branches du torrent de la Creusaz qui sortent d'un lobe secondaire à 2250 m d'altitude en aval du [[Mont Blanc du Tacul]]. Entre les deux, le torrent de la Creusette sort lui aussi d'un lobe latéral à 1750 m d'altitude<ref>Johan Berthet, « [http://journals.openedition.org/rga/3999 Les singularités hydronymiques des torrents chamoniards, un révélateur de systèmes torrentiels atypiques] », Journal of Alpine Research | Revue de géographie alpine [, Lieux-dits, mis en ligne le 01 mai 2018.</ref>.
Il est formé par la convergence de deux glaciers, l'un provenant directement du mont Blanc et l'autre du [[mont Blanc du Tacul]], un peu plus à l'est, et présente donc une moraine médiane considérable. Sa langue terminale a désormais régressé, mais elle atteignait environ {{unité|1200|mètres}} d'altitude dans les [[années 1980]]. Le bassin versant occupe {{unité|17|km|2}} dont {{unité|10|km|2}} sont englacés<ref name=CG/>. L'épaisseur de la glace est de vingt mètres au sommet et atteint une épaisseur maximale de {{unité|170|m}}. D'un point de vue géologique, le glacier repose dans sa partie supérieure sur un [[granite]] calco-alacalin avec de grands cristaux de [[feldspath]]s pluricentimétriques. Plus en aval, il passe sur un complexe formé d'[[orthogneiss]], de [[paragneiss]] et de [[micaschiste]]s<ref name=CG/>.
 
Le glacier dispose de trois émissaires. Le torrent des Bossons est celui qui s'écoule de la langue terminale mais c'est celui dont le débit est le plus faible car il n'est alimenté que par les eaux de fonte d'une zone de {{unité|0,.5 |km²|2}}. L'émissaire principal est formé par les deux branches du torrent de la Creusaz qui sortent d'un lobe secondaire à {{unité|2250 |m}} d'altitude en aval du [[Montmont Blanc du Tacul]]. Entre les deux, le torrent de la Creusette sort lui aussi d'un lobe latéral à {{unité|1750 |m}} d'altitude<ref>Johan Berthet, « [http://journals.openedition.org/rga/3999 Les singularités hydronymiques des torrents chamoniards, un révélateur de systèmes torrentiels atypiques] », ''Journal of Alpine Research'' |et ''Revue de géographie alpine [, Lieux-dits'', mis en ligne le 01{{1er}} mai 2018.</ref>.
== Erosion ==
 
=== Érosion ===
[[Fichier:005 Glacier des Bossons 14072015.jpg|vignette|Le torrent des Bossons dans la zone proglaciaire en juillet 2015, zone encore couverte de glace dans les années 1980.]]
Le glacier étant situé sur un versant en face nord bien exposé aux précipitations, sa ligne d'équilibre, c'est-à-dire la limite entre les zones d'ablation et d'accumulation, est relativement basse et a été estimée à {{unité|2750 ± 200 |m}} en 2009. La zone d'accumulation forme donc 60 % de sa surface. Au-dessus de {{formatnum:3300}}-{{unité|3500 |m}}, il est constitué par des glaces froides dont la température est constamment nettement inférieure à {{tmp|0 |°C}} ({{tmp|-11 |°C}} à {{unité|4250 |m}} d'altitude). Dans ces zones, les roches ne sont pas exposées à des cycles de gel et de regel, ce qui les protège de l'érosion (seulement 0,025 à {{unité|0,05 |mm/an}})<ref name=CG/>. Dans le bassin versant du glacier, l'érosion est la plus forte au niveau des parois rocheuses situées au-dessus du glacier ({{unité|0,76 ± 0,34 |mm/an}}) et est également forte sous le glacier, dans les zones de basses altitudes où la glace est tempérée ({{tmp|0 |°C}}) et où l'eau de fonte est déjà chargée de sédiments abrasifs (partie inférieure du glacier alimentant le torrent des Bossons : {{unité|0,63 ± 0,37 |mm/an}}). Elle est plus faible dans la partie sous-glaciaire alimentant le torrent de la Creusette ({{unité|0,38 ± 0,22 |mm/an}}) ainsi que dans la zone proglaciaire située en aval du front ({{unité|0,25 ± 0,20 |mm/an}})<ref name= HG>Hervé Guillon., [https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01461481 Origine et transport des sédiments dans un bassin versant alpin englacé (Glacier des Bossons, France) : une quantification couplant mesures hydro-sédimentaires haute-résolution, suivi radio-fréquence de galets, teneur en nucléides cosmogéniques et méthodes probabilistes]., Sciences de la Terre., Université Grenoble Alpes, 2016.</ref>. Ces vitesses d'érosion sont toutefois nettement inférieures au soulèvement tectonique actuel du massif ({{unité|1,5 |mm/an}})<ref>Nocquet,{{en}} J.-M. &Nocquet, Christian Sue, Christian &Andrea Walpersdorf, Andrea &Dinh Tran, Dinh &Nicole Lenôtre, Nicole &Philippe Vernant, Philippe &Edward Cushing, Edward &François Jouanne, François &Frédéric Masson, Frédéric &Stéphane Baize, Stéphane &Jean Chery, Jean &Peter Beek, Peter. (2016).[https://www.researchgate.net/publication/303824439_Present-day_uplift_of_the_western_Alps Present-day uplift of the western Alps]., ''Nature Science Reports.'', {{n°|6.}}, 2016, {{DOI|10.1038/srep28404}}. </ref>.
 
En 2010, le torrent des Bossons a exporté {{unité|2361 |tonnes}} de sédiments dont {{unité|1100 |tonnes}} de sable ({{unité|63 |μm}} à {{unité|2 |mm}}), {{unité|733 |tonnes}} de [[limon (roche)|limons]] (< {{unité|63 |μm}}), {{unité|318 |tonnes}} de matière dissoute et {{unité|210 |tonnes}} de graviers et de galets (> {{unité|2 |mm}})<ref name=CG/>.
 
== Histoire ==
=== Évolution ===
Lors de la [[glaciation de Würm|dernière glaciation]], toutes les Alpes étaient recouvertes par une immense calotte et la hauteur de la glace s'élevait jusqu'à une altitude de {{unité|2300 |mètres}} au niveau du village actuel des Bossons. Avec le lent réchauffement, le glacier des Bossons ne s'individualise et n'arrête de rejoindre ses voisins que peu avant le début du [[Dryas récent]] (10 70010700 à 9700 av. J.-C). Le Dryas récent est une période marquée par un retour de la fraîcheur et le glacier des Bossons redescend jusqu'au fond de la vallée de l'Arve, la bloquant dans toute sa largeur. Cette progression se fait alors dans un [[lac proglaciaire]]<ref>Sylvain Coutterand., [https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00517790v3 Étude géomophologique des flux glaciaires dans les Alpes nord-occidentales au Pléistocène récent. Du maximum de la dernière glaciation aux premières étapes de la déglaciation];, notamment la page 96., Géographie., Université de Savoie, 2010. Français.</ref>.
 
[[Fichier:Glacier des Bossons en 1830.jpg|vignette|Le glacier des Bossons en 1830.]]
 
Après cette époque, le glacier des Bossons n'a recommencé à menacer le fond de la vallée que lors du [[petit âge glaciaire]]. Cette phase a pu être reconstituée à partir de 1580 sur la base de témoignages historiques et d'illustrations puis de relevés scientifiques<ref name=NZ>Samuel U. Nussbaumer, Heinz J. Zumbühl, « ''[http://www.geo.uzh.ch/~snus/publications/nussbaumer_zumbuehl_2012.pdf The Little Ice Age history of the Glacier des Bossons (Mont Blanc massif, France): a new high-resolution glacier length curve based on historical documents]'' », ''Climatic Change'', {{n°|111}}, (2012), pages 111:301–334., {{DOI |10.1007/s10584-011-0130-9}}.</ref>. Sur cette période, le glacier a atteint son avancée maximale en 1818 terminant à une altitude inférieure à {{unité|1100 |m}}. Les traces de cette avancée sont encore bien visibles car la moraine correspondante est bien conservée. Entre cette moraine et le glacier, les moraines correspondant aux poussées ultérieures (1854, 1892, 1921, 1941 et 1983) peuvent aussi être distinguées, mais elles sont érodées et de plus petite taille. En effet, au glacier des Bossons, le retrait n'a pas été régulier, mais a été marqué par une alternance de poussées et de reculs rapides (recul de {{unité|425 |m}} de 1863 à 1874 suivi d'une avancée de {{unité|410 |m}} jusqu'en 1892, recul de {{unité|700 |m}} dans les années 1940 suivi d'un retour de {{unité|500 |m}} jusqu'en 1983 puis d'un recul de plus de {{unité|1000 |m}} jusqu'en 2015). Les poussées sont en partie duedues à l'écoulementépanchement rapide du glacier et à l'altitude élevée de son bassin d'alimentation qui lui permettent de réagir rapidement à une succession d'années pluvieuses ou favorables<ref name=NZ/>.
 
Pour les périodes précédant le maximum de 1818, toutes les moraines ont été détruites par l'avancée du glacier, mais la reconstitution a montré que, depuis 1580, sa langue terminale se situait entre 100 et {{unité|700 |m}} en retrait du point atteint en 1818 avec des maximumsmaxima en 1610, 1643, 1712 et 1777<ref name=NZ/>.
 
Au total, entre 1818 et 2001, le recul total s'élève à {{unité|1,5 |km}}<ref name=NZ/> et le glacier a ensuite encore perdu 500 mètres jusqu'en 2015<ref name=HG/>.
 
En {{date-|juin 2008}}, le glacier ne rassemble plus qu'une fine couche de glace et une langue terminale. En {{date-|septembre 2010}}, la langue se sépare du glacier et s'effondre<ref>{{Lien web|titre=Glacier des Bossons, aujourd'hui|url=http://www.glaciers-climat.fr/Bossons_2/Glacier_des_Bossons_2.html|site=glaciers-climat.fr|consulté le=2016-05-06}}.</ref>.
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<gallery mode="packed" heights=180>
Chamonix Bossons.JPG|Le glacier en 1890.
Glacier des Bossons 2 100 0033.JPG|La langue terminale en 2007.
</gallery>
 
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[[Fichier:FMIB 39458 Cravasse du Grand-Plateau.jpeg|vignette|Une crevasse du Grand Plateau ([[John Tyndall (physicien)|John Tyndall]], 1876).]]
 
Les glaciers sont devenus une attraction touristique à partir du XVIIIe siècle{{s-|XVIII|e}} et la partie supérieure du glacier des Bossons est traversée régulièrement par les alpinistes depuis 1786, année de la première ascension du Mont-mont Blanc. En 1840, une première buvette est construite au bord du glacier. Elle propose des boissons rafraichiesrafraîchies avec des glaçons taillés directement dans la glace. Elle est rejointe en 1850 par une deuxième buvette située sur l'autre rive, le chalet du Cerro. Toutefois, ces chalets doivent régulièrement être déplacés en fonction des fluctuations du glacier. De 1865 à 1994, une grotte est taillée à coups de pioche pour permettre aux touristes de voir la glace de l'intérieur<ref name=npps>Beate Hartmann, Yves Borrel, « Les glaciers, une richesse pour l'homme », ''Nature et patrimoine en pays de Savoie'', p. 14-19, {{ |36}}, mars 2012, p. 14-19.</ref>.
 
AÀ partir du début du XXe siècle{{s|XX|e}}, la glace de la langue terminale est débitée industriellement du mois de juin au mois de septembre à l'aide de pioches à glace et de [[poudre noire]] par une vingtaine d'ouvriers. Les blocs sont alors tirés jusqu'à la « rise », un grand toboggan en épicéa et en mélèze qui fait glisser les blocs de glace jusqu'au hangar situé près de deux kilomètres plus bas. Les 600 tonnes de glace sont vendues aux hôtels de la région, mais aussi expédiées par train ou camion vers Genève et Paris. L'exploitation s'arrête en 1939<ref name=npps/>.
 
Le glacier a servi d'école de glace pour la [[compagnie des guides de Chamonix]] jusque dans les années 1980.
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Quinze ans plus tard, le {{date|24|janvier|1966}}, le ''[[Vol 101 Air India|Kanchenjunga]]''<ref>Du nom du sommet [[Himalaya|himalayien]], le [[Kangchenjunga]].</ref>, un [[Boeing 707]] de la même compagnie Air India, avec à son bord 117 personnes, s'écrase presque au même endroit, ne laissant aucun survivant. Il effectuait un vol entre [[Bombay]] et [[New York]]. Au nombre des victimes figure [[Homi Jehangir Bhabha]] un des pères du programme nucléaire indien<ref name= montblanc/>. Le {{date|21|août|2012}}, deux alpinistes découvrent une valise diplomatique indienne provenant de l'épave de l'avion<ref>« [http://www.lepoint.fr/insolite/une-valise-diplomatique-indienne-retrouvee-46-ans-apres-un-crash-sur-le-mont-blanc-29-08-2012-1500405_48.php Une valise diplomatique indienne retrouvée 46 ans après un crash sur le Mont-Blanc] », ''[[Le Point]]'', 29 août 2012.</ref>. En {{date||septembre|2013}}, c'est au tour d'un alpiniste local d'y découvrir des pierres précieuses : [[émeraude]]s, [[saphir]]s et [[rubis]]<ref>Charles-Henry Groult, « [http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/26/01016-20130926ARTFIG00462-un-tresor-de-diamants-decouvert-sur-un-glacier-du-mont-blanc.php Un trésor de diamants découvert sur un glacier du Mont-Blanc] », ''[[Le Figaro]]'', 26 septembre 2013.</ref>.
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== Notes et références ==
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* [http://www.glaciers-climat.fr/Bossons/Glacier_des_Bossons.html Le glacier des Bossons]
 
{{Portail|lacs et cours d'eau|montagne|Alpes|Chamonix-Mont-Blanc}}
 
{{DEFAULTSORT:Bossons, Glacier}}