« Jean-Claude Gallotta » : différence entre les versions
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La même année, il crée son ''Sacre du Printemps'' à la [[MC2]] : [[Grenoble]] dans la version dirigée et enregistrée par Igor Stravinski ; ce spectacle fait suite à ''l'Homme à tête de chou'', avec les mêmes danseurs, la même lumière sélénienne, les mêmes énergies venues directement de la musique ; le personnage central de l’Élue quant à lui disparait au profit de chacune des interprètes, « éligibles » tour à tour, comme pour mieux renvoyer aux calendes anciennes l’obscur pouvoir discrétionnaire des hommes, des dieux et des pouvoirs. Le spectacle est présenté au [[Théâtre national de Chaillot]] à [[Paris]], au printemps 2012. Cette chorégraphie est précédée de deux pièces courtes : ''Tumulte'', où le chorégraphe invite le public à écouter "le silence brut" de la danse et ''Pour Igor'', solo pour une danseuse, en hommage au compositeur.
En octobre 2012, il présente au [[Théâtre de la Ville]] à [[Paris]] ''Racheter la mort des gestes'', une chronique chorégraphique qui avait connu une première version dans son studio de répétition de [[Grenoble]] en 2008, où il mêle sur la scène, comme il l'a souvent fait depuis ses débuts,
En janvier 2013, il recrée ''
En mars 2015, dans le cadre de la saison d'ouverture de la [[Philharmonie de Paris
Le 31 décembre 2015, Jean-Claude Gallotta quitte la direction du [[Centre chorégraphique national de Grenoble]] pour travailler uniquement avec sa compagnie, le Groupe Émile-Dubois, tout en étant en résidence à la MC2 de Grenoble.
▲En mars 2015, dans le cadre de la saison d'ouverture de la [[Philharmonie de Paris|Philharmonie]], est présenté sous le titre générique du ''Sacre et ses révolutions'' un programme composé du ''Sacre du printemps'', précédé de deux créations, ''Jonchaies'' de Iannis Xenakis et de ''Six pièces op.6'' d'Anton Webern, avec le grand orchestre du Brussels Philharmonic sous la direction de [[Michel Tabachnik]].
Les années d'études chez [[Merce Cunningham]] à New York auront une forte influence sur ce qui est appelé le style Gallotta ou « gallottien<ref name="Monde200411"/> ». Ce style est empreint du gout de lignes pures et nettes dans les mouvements d'ensemble, de l'utilisation des bras tendus, dans lesquels les partitions individuelles des danseurs sont le plus souvent composées de petits mouvements agités et désorganisés, de vacillements ou de boitements, et de petits pas qui sont la marque du chorégraphe<ref name="50CC"/>{{,}}<ref name="Monde200411">[https://www.lemonde.fr/culture/article/2011/04/20/jean-claude-gallotta-choregraphie-l-irresistible-attraction-des-corps_1510365_3246.html ''Jean-Claude Gallotta chorégraphie l'irrésistible attraction des corps''] par [[Rosita Boisseau]]'' dans ''[[Le Monde]]'' du {{date|20 avril 2011}}.</ref>. L'aspect théâtral, relativement abstrait, est également présent avec de nombreuses touches d'humour et des questionnements sur les relations entre individus (notamment à propos de la sexualité). La place de la musique dans la scénographie est également primordiale, notamment avec les compositions originales de [[Torgue et Houppin]] ou plus récemment de [[Strigall]]. Ces dernières années les chorégraphies de Gallotta sont très souvent interprétées par des groupes de danseurs de différents âges soulignant encore plus la singularité des corps de chaque interprète et jouant ainsi des capacités émotives et narratives basées sur le vécu et l'histoire individuelle du danseur plus que sur ses qualités purement techniques ou physiques<ref name="50CC"/>. Enfin, Gallotta, qui danse relativement peu, est souvent présent sur scène, ou/et par micro interposé, pour diriger ses danseurs à la manière d'un chef d'orchestre<ref name="50CC"/>.▼
▲== Le style Gallotta ==
▲Les années d'études chez Cunningham auront une forte influence sur ce qui est appelé le style Gallotta ou « gallottien<ref name="Monde200411"/> ». Ce style est empreint du gout de lignes pures et nettes dans les mouvements d'ensemble, de l'utilisation des bras tendus, dans lesquels les partitions individuelles des danseurs sont le plus souvent composées de petits mouvements agités et désorganisés, de vacillements ou de boitements, et de petits pas qui sont la marque du chorégraphe<ref name="50CC"/>{{,}}<ref name="Monde200411">[https://www.lemonde.fr/culture/article/2011/04/20/jean-claude-gallotta-choregraphie-l-irresistible-attraction-des-corps_1510365_3246.html ''Jean-Claude Gallotta chorégraphie l'irrésistible attraction des corps''] par [[Rosita Boisseau]]'' dans ''[[Le Monde]]'' du {{date|20 avril 2011}}.</ref>. L'aspect théâtral, relativement abstrait, est également présent avec de nombreuses touches d'humour et des questionnements sur les relations entre individus (notamment à propos de la sexualité). La place de la musique dans la scénographie est également primordiale, notamment avec les compositions originales de [[Torgue et Houppin]] ou plus récemment de [[Strigall]]. Ces dernières années les chorégraphies de Gallotta sont très souvent interprétées par des groupes de danseurs de différents âges soulignant encore plus la singularité des corps de chaque interprète et jouant ainsi des capacités émotives et narratives basées sur le vécu et l'histoire individuelle du danseur plus que sur ses qualités purement techniques ou physiques<ref name="50CC"/>. Enfin, Gallotta, qui danse relativement peu, est souvent présent sur scène, ou/et par micro interposé, pour diriger ses danseurs à la manière d'un chef d'orchestre<ref name="50CC"/>.
== Principales chorégraphies ==
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* [[2013]] : ''L'Enfance de Mammame''
* [[2015]] : ''Le Sacre et ses révolutions''
* [[2015]] : ''L'Étranger'' d'après le roman d'[[Albert Camus]]
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