« Dirty south » : différence entre les versions

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| instruments = [[Synthétiseur]], [[boîte à rythmes]], [[turntablism]], [[rap]], [[séquenceur musical|séquenceur]], [[échantillonneur]]
| popularité =
| sous genres = [[Chopped and screwed]], [[Snap (musique)|snap]], [[trapTrap (genre musicalmusique)|trap]], [[bass music]]
| genres dérivés = [[Crunk]], [[trapTrap (genre musicalmusique)|trap]]
| genres associés =
| scènes régionales =
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}}
 
Le '''Dirty South'''<ref>{{lien web|url=http://www.djmag.ch/chroniques/1026-dirty-south-with-you-astralwerks|titre=''Dirty South 'With You' (Astralwerks)''|date=4 novembre 2011|site=DJ Mag|consulté le=7 avril 2015}}.</ref> est un sous-genre de [[hip-hop]] américain apparu dans le Sud des [[États-Unis]], en particulier à [[Atlanta]], [[La Nouvelle-Orléans]], [[Houston]], [[Memphis (Tennessee)|Memphis]] et [[Miami]]<ref> {{lien web|langue=en|url=http://www.indexmagazine.com/interviews/dj_deluxx.shtml |titre=index magazine interview |périodique=Indexmagazine.com |date= |consulté le=9 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="Jackson Free Press"> {{lien web|langue=en| url=http://www.jacksonfreepress.com/index.php/site/comments/southern_hip_hop_090308/| titre=Southern Hip-Hop| nom=Burks| prénom=Maggie| date=3 septembre 2008| série=Jackson Free Press| consulté le=11 septembre 2008}}.</ref>.
 
La musique est lancée en réaction au flot de la culture du hip-hop dans les [[années 1980]] à [[New York]] et [[Los Angeles]], et peut être considéré comme la troisième scène majeure de la scène hip-hop américaine, après le [[rap East Coast]] et le [[rap West Coast]]<ref name="NYT"> {{lien web|langue=en| url=http://www.nytimes.com/2005/04/17/arts/music/17sann.html| titre=The Strangest Sound in Hip-Hop Goes National | nom=SANNEH| prénom=KELEFA| date=17 avril 2005| consulté le=11 septembre, 2008| série=The New York Times}}.</ref>. Bon nombre des premiers rappeurs Dirty South publiaient leur musique indépendamment ou par le biais de [[mixtape]]s dans les [[années 1990]] après des tentatives vaines de signer avec un label<ref name="ALLMUSIC">{{en}} [{{Allmusic|class=explore|id=style/d7247|pure_url=yes}} allmusic]</ref>. Au début des [[années 2000]], la plupart des artistes du genre atteignent un succès mondial, et tandis que la décennie défile, les variétés populaires et [[underground (culture)|underground]] du Dirty South caractérisent officiellement le genre.
 
== Histoire ==
=== Origines ===
Dans les [[années 1980]] et 1990, le marché de la scène américaine de [[hip-hop]] est dominé par des rappeurs originaires de la côte Est et de la côte Ouest des États-Unis. [[Los Angeles]] et [[New York]] sont les deux principales villes dans lesquelles le hip-hop attire une grande attention<ref name="rapworld1">{{lien web|titre=Rap & Hiphop History|url=http://www.rapworld.com/history/}}.</ref>. Dans les années 1980, les villes du sud commencent à intégrer le mouvement hip-hop<ref name="rapworld1"/>. Les [[Geto Boys]], un groupe originaire de [[Houston]], sont les premiers du genre hip-hop originaires du sud à se populariser. Les racines du Dirty South sont retracées dans leurs albums ''{{lang|en|Grip It! On That Other Level}}'' publié en 1989, ''{{lang|en|The Geto Boys}}'' publié en 1990, et ''{{lang|en|We Can't Be Stopped}}'' en 1991<ref name="Dirty South"> {{lien web|langue=en| url=http://blogs.villagevoice.com/music/2011/03/excerpt_dirty_s.php| titre=Dirty South| nom=Westhoff| prénom=Ben| date=18 mars 2011| série=Village Voice| consulté le=18 mars 2011}}.</ref>. Après le succès des Geto Boys, la ville de Houston devient le centre du Dirty South. [[Miami]] joue également un rôle majeur dans le développement du Dirty South à l'époque durant laquelle le groupe [[2 Live Crew]] notamment se popularise et s'associe largement au genre [[Miami bass]].
 
Dans les [[années 1990]], [[Atlanta]] devient la ville sous contrôle du Dirty South. Des groupes de hip-hop comme [[OutKast]] et Goodie Mob aident significativement au développement du Dirty South et à en faire le centre de la scène hip-hop<ref name="guardian1">{{article|titre=OutKast|url=http://www.guardian.co.uk/music/outkast | périodique=[[The Guardian]] | date=21 juillet 2008}}.</ref>. Les labels majeurs de Dirty South au milieu et à la fin des années 1990 se situent dans les villes de Memphis et [[La Nouvelle-Orléans]]. Ces deux scènes locales se partagent un style de production similaire à celui intronisé par The Showboyz, un groupe de rap new-yorkais, à la fin des années 1980, avec leurs chansons ''{{lang|en|Triggerman}}'' et ''{{lang|en|Drag Rap}}''<ref>{{lien web|nom=Hebblewaith|prénom=Phil|titre=808 State Of Mind: Proto-Crunk Originator DJ Spanish Fly|url=http://thequietus.com/articles/05588-dj-spanish-fly-interview|éditeur=The Quietus|consulté le=26 janvier 2013}}.</ref>.
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En [[France]], le 22 janvier 2007, [[Booba]] fait paraître sa deuxième mixtape intitulée ''[[Autopsie Vol. 2]]''. Le premier single extrait de ce CD est le morceau ''Le D.U.C.'' qui est la première chanson française à pouvoir être qualifiée de Dirty South. La mixtape bat des records de ventes. En avril 2007, [[Rohff]] sort une réédition en CD Simple sur son quatrième projet, intitulé ''Au-delà de mes limites'' classics, avec trois chansons inédites dont Dirty hous. D'autres rappeurs suivront par la suite, mais la tendance s’arrêtera assez vite. Un des premiers groupe de Dirty South en France est So Fresh Squad (signé en 2006 sur le label [[Institubes]]), ils sortent la mixtape ''{{lang|en|Dirty South Klassiks}}'' en 2007<ref>{{lien web|url=http://www.lesinrocks.com/2007/07/17/musique/la-premiere-mixtape-du-so-fresh-squad-dans-les-bacs-1167753/|titre=La première mixtape du So Fresh Squad dans les bacs|date=17 juillet 2007|site=Les Inrocks|consulté le=22 avril 2015}}.</ref>, participent en 2008 au remix officiel du single viral ''{{lang|en|Crank That}}''<ref>{{Lien web|titre=''Single Crank That''|url=https://itunes.apple.com/fr/album/crank-that-soulja-boy-ep/id275206475|site=[[iTunes]]|date=|consulté le=22 avril 2015}}.</ref> du rappeur américain [[Soulja Boy]], et enchaînent sur une série de mixtapes 100 % Dirty South entre 2008 et 2010 (''So Net Tape'' vol. ''1'' et ''2'', ''Stunts Dj's vol. ''1'', ''2'' et ''3'').
 
En [[Belgique]], en janvier 2008, l'artiste Shadow Loowee sort un album ''Crunk: Buzz ou Meurs vol.1'', qui n'est pas un succès mondial. L'année suivante, Akro du groupe Starflam sort l'album Akro au Crunk{{refnecréférence nécessaire|date=avril 2015}}.
 
Le [[Sénégal]], deuxième nation en [[Afrique]] en matière de [[hip-hop]] derrière l'[[Afrique du Sud]], diffuse des artistes Dirty South comme notamment Canabasse, Simon, et NIX. Ce genre se développe graduellement au Sénégal{{refnecréférence nécessaire|date=avril 2015}}. Ce développement est facilité grâce à des compositeurs tels que Biggy Ling, K-id, Y-Not, DJ Slash, Diggy, et Black Casanova. Certains rappeurs [[Algérie|algériensalgérie]]ns sont influencés par ce style, tels que Youss et FFA ; on peut remarquer facilement l’ambiance Dirty South dans quelques morceaux de leurs albums et dans leurs clips<ref>{{Lien web|url=http://www.youtube.com/watch?v=GQ6nkdHOavw|titre=Ha2N Harmony Supa Ced & Dk Style Feat Elaj|site=[[YouTube]]|consulté le=7 mai 2010}}.</ref>. Au [[Maroc]] également, la Dirty South influence des rappeurs comme C-Saoudi, auteur de la première version [[chopped and screwed]] en arabe{{refnecréférence nécessaire|date=avril 2015}} sortie en 2007, ainsi que SaM2FeZ, Street Clic, Goonies, et Nastrou{{refnecréférence nécessaire|date=avril 2015}}.
 
== Notes et références ==