« Jean-Claude Gallotta » : différence entre les versions
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Avec ''Mammame'' puis ''Docteur Labus'', Gallotta confirme son succès et sa place dans la création chorégraphique contemporaine française. Hormis les reprises d'''[[Ulysse (ballet)|Ulysse]]'', la période 1990-2000 sera plus difficile dans l'œuvre de Gallotta. Avec la collaboration de Strigall pour la musique et de Claude-Henri Buffard pour la dramaturgie, il retrouve le succès grâce à un important triptyque s'attachant aux « Gens » à partir de 2002 et constitué de ''99 Duos'', ''[[Trois générations]]'' (en collaboration avec le Groupe Grenade de [[Josette Baïz]]) et ''Des gens qui dansent'' qui connaîtront une grande audience nationale et internationale{{refnec}}.
En 2007, Gallotta reçoit la proposition de Jean-Marc Ghanassia d'adapter l'album de [[Serge Gainsbourg]] ''[[L'Homme à tête de chou]]'' datant de [[1976 en musique|1976]]<ref name="LeSoir"/>. Il décide de faire appel à [[Alain Bashung]] pour chanter et adapter en termes de durée l'œuvre qu'il devait chanter sur scène en direct pour accompagner la danse sous forme de douze tableaux. Ce projet mené en 2008 n'a pas pu totalement aboutir avec la mort de Bashung qui s'est cependant efforcé dans les derniers mois de 2008 d'aboutir à une bande enregistrée suffisante afin de permettre au chorégraphe d'aller au bout du projet dont la première a lieu le {{date|12|novembre|2009|en musique}} à la [[MC2]] de [[Grenoble]]<ref name="Express">[http://www.lexpress.fr/culture/scene/danse/dans-les-coulisses-de-l-homme-a-la-tete-de-chou_827822.html ''Dans les coulisses de L'Homme à la tête de chou''] dans ''[[L'Express]]'' du 12 novembre 2009.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/11/13/pour-l-homme-a-tete-de-chou-bashung-s-est-coule-dans-la-peau-de-gainsbourg_1266757_3246.html ''Pour "L'Homme à tête de chou", Bashung s'est coulé dans la peau de Gainsbourg''] dans ''[[Le Monde]]'' du 13 novembre 2009</ref>{{,}}<ref name="LeSoir"/>.
En avril 2011, après vingt-huit ans d'interruption, il revient au solo avec ''Faut qu'je danse'', présenté en première partie de la reprise de répertoire de son trio ''Daphnis é Chloé.''
La même année, il crée son ''Sacre du Printemps'' à la [[MC2]] : [[Grenoble]] dans la version dirigée et enregistrée par Igor Stravinski ; ce spectacle fait suite à ''l'Homme à tête de chou'', avec les mêmes danseurs, la même lumière sélénienne, les mêmes énergies venues directement de la musique ; le personnage central de l’Élue quant à lui disparait au profit de chacune des interprètes, « éligibles » tour à tour, comme pour mieux renvoyer aux calendes anciennes l’obscur pouvoir discrétionnaire des hommes, des dieux et des pouvoirs. Le spectacle est présenté au [[Théâtre national de Chaillot]] à [[Paris]], au printemps 2012. Cette chorégraphie est précédée de deux pièces courtes : ''Tumulte,'' où le chorégraphe invite le public à écouter "le silence brut" de la danse et ''Pour Igor'', solo pour une danseuse, en hommage au compositeur.
En octobre 2012, il présente au [[Théâtre de la Ville]] à [[Paris]] ''Racheter la mort des gestes'', une chronique chorégraphique qui avait connu une première version dans son studio de répétition de [[Grenoble]] en 2008, où il mêle sur la scène, comme il l'a souvent fait depuis ses débuts, "ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui
aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".
En janvier 2013, il recrée ''les Aventures d'Ivan Vaffan'', une pièce de 1984, sous le titre simplifié d'''Yvan Vaffan.''
L'automne 2013 voit la création de ''l'Histoire du soldat'' de Stravinski et d'''El amor brujo'' de Manuel de Falla, spectacle "à trois mains" avec le chef d'orchestre [[Marc Minkowski]] et le metteur en scène [[Jacques Osinski]]. Le personnage de la gitane Candelas dans ''El amor brujo'' est confié à la chanteuse [[Olivia Ruiz]]. Le spectacle est programmé à l'Opéra Comique de Paris au printemps 2014.
En mars 2015, dans le cadre de la saison d'ouverture de la [[Philharmonie de Paris|Philharmonie]], est présenté sous le titre générique du ''Sacre et ses révolutions'' un programme composé du ''Sacre du printemps,'' précédé de deux créations, ''Jonchaies'' de Iannis Xenakis et de ''Six pièces op.6'' d'Anton Webern, avec le grand orchestre du Brussels Philharmonic sous la direction de [[Michel Tabachnik]].
En octobre 2015, Jean-Claude Gallotta recrée son spectacle ''My rock'', où il se propose de
"tremper" la danse contemporaine dans le rock, deux mouvements artistiques qui, jusque là, n'ont jamais trouvé à se croiser ou s'influencer l'un l'autre. « Le rock,dit-il, a accompagné mes rêveries d'adolescent et, peut-être, en me permettant de rencontrer d’autres âmes perdues, m'a permis d'échapper à ma crise d'angoisse existentielle. »
''My Rock'' est constitué d’une quinzaine de courtes séquences dansées sur des titres emblématiques de l’histoire du rock, resitués dans leur temps, d'[[Elvis Presley]] à [[Patti Smith]], de [[Leonard Cohen]] aux [[The Rolling Stones|Rolling Stones]], de [[Bob Dylan]] au [[The Velvet Underground|Velvet Underground]].... Créé en septembre 2015 à la [[MC2]] : [[Grenoble]], le spectacle est présenté du 17 novembre au 6 décembre au [[Théâtre du Rond-Point]] à [[Paris]].
== Le style Gallotta ==
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