« René Chateau » : différence entre les versions

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m Biographie : wikilien Jean Douchet
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Toujours en 1967, il décide de travailler avec [[Jean-Paul Belmondo]], rencontré deux ans plus tôt. Il est successivement son attaché de presse, publicitaire, actionnaire de sa société de production Cerito Films (ce qui fait de Belmondo le seul acteur au monde, depuis [[Charlie Chaplin]] et la création de [[United Artists]], à être distributeur de ses propres films<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=La P.M.E. Belmondo|périodique=Télérama|date=24 octobre 1983|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>) à hauteur de 10 % et associé dans Cerito-René Chateau Distribution.
 
Jean-Paul Belmondo est l'un des rares à avoir évoqué la méthode de travail de René Chateau : {{Citation|Un homme a pris une place grandissante dans ma vie professionnelle : René Chateau, mon attaché de presse. Mais est-ce que le mot convient ? René aura plutôt été, en quelque sorte, mon conseiller en communication. C’est le début d’une longue amitié entre nous. AÀ partir de ''Ho !'', je l’impose sur tous mes tournages. René est un homme secret, renfermé. Mais c’est aussi un génie à sa manière […]. Pour moi, il conçoit l’affiche de ''Peur sur la ville'' (il passe beaucoup de temps à concevoir les affiches de ses films, dessinées par des artistes, en collectionnant par ailleurs des milliers chez lui<ref name=VF/>) et imagine le nom de « Belmondo », sans prénom, en capitales et en caractères gras. Comme pourrait l’être une marque, un logo. Une sorte de petite révolution dans le monde du cinéma ! Nous partageons la même méfiance vis-à-vis des critiques qui, à mon sens, ne reflètent pas l’opinion de l’immense majorité des spectateurs. J’aime être jugé sur pièce. Aussi René me conseille-t-il de ne plus organiser pour les journalistes cinéma de projection privée en avant-première : ils découvrent mes films en même temps que le public. Le choix fait grincer quelques dents, mais je tiens à ce principe. Ensemble, nous allons choisir soigneusement mes apparitions à la télévision et les entretiens que je donne à la presse<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Paul Belmondo|titre=Belmondo par Belmondo|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|année=2016|passage=153|isbn=}}</ref>.}} Dans la préface du numéro 1961 <ref>{{Article|langue=français|auteur1=Monique Annaud|titre=Les 20 ans de Belmondo|périodique=Le film français|date=23 septembre 1977|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref> du [[Le Film français|Film français]], la rédactrice en chef [[Monique Annaud]] rappelle la genèse de ce numéro exceptionnel qui dans sa conception, inspiré par “[[Variety]]” et le "[[Hollywood Reporter]]”, est une première en France et sera ensuite très imitée. Une innovation : c’est la première fois que l’on fête “les 20 ans de cinéma” d’une vedette française :« ''C’est le propre des amis de souhaiter les anniversaires : aussi quand René Chateau est venu nous proposer, au travers de notre journal, de tirer un coup de chapeau à Jean-Paul, à son insu bien-sûr, l’idée a été accueillie avec enthousiasme, bien qu’elle n’ait pas été de nous. ''»
 
Pendant quinze ans, le tandem Belmondo-Chateau accumule les succès populaires dont ''[[Flic ou Voyou]]'', ''[[Le Professionnel]]'', ''[[Le Guignolo]]'', ''[[Les Morfalous]]'', etc. Ils comptent parmi leurs réussites les deux records de fréquentation du cinéma français sur Paris-périphérie : ''[[L'As des as]]'' de [[Gérard Oury]] ({{formatnum:72000}} spectateurs le premier jour) et ''[[Le Marginal]]'' de [[Jacques Deray]] ({{formatnum:468000}} entrées en première semaine).